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Un grave accident de circulation est survenu ce mardi soir, impliquant un car immatriculé CH 003877, parti de Mbouda, chef-lieu du département des Bamboutos dans la région de l'Ouest, à destination de Kekem, dans la même région du Cameroun.

 

Des premières informations recueillies sur le terrain, il ressort que le véhicule de transport en commun parti de Mbouda aurait vu son système de freinage lâcher.

Certains rescapés accusent le chauffeur d’avoir fait montre d’inconscience et d’imprudence : « Lorsque nous avons démarré, certains parlaient d’une panne survenue dans le car mais, le conducteur a estimé que ce n’est pas grave. Et pourtant, alors que nous roulions, les choses ont commencé avec les garnitures de frein qui ont brusquement pris feu, malheureusement le chauffeur s’est entêté, disant qu’il allait vérifier à la fin de la falaise. Nous n’avons pas eu le temps d’arriver à ce niveau que l’irréparable s’est produit… ». 

Les agents de la sécurité routière avancent la thèse d’un excès de vitesse, du non port des ceintures de sécurité mais également de l’état d’ébriété du conducteur.

L’état de la route n’est pas en reste mais, cette raison intervient au bas de l’échelle, étant donné que depuis le 27 janvier 2021, date de l’accident ayant entraîné la mort d’une soixantaine de personnes, après la collusion entre un bus de transport de la compagnie « Menoua Voyages », parti de Douala et une camionnette transportant du « carburant frelaté » se rendant à Santchou, en provenance de la capitale départementale de la Menoua, nombreux sont les véhicules qui empruntent cette route.

De nombreuses familles endeuillées

L’accident de ce 25 mai a entraîné le décès de plusieurs personnes, cinq d'après le bilan provisoire, mais aussi de nombreux blessés qui sont sous soins intensifs dans divers Centres de Santé dont l'hôpital de district de Dschang.

Les causes des accidents de la route

Dans le cadre d’une enquête menée par les experts, il s’avère que  35% des cas d’accidents sur les routes Camerounaises sont dus à l'excès de vitesse. Ils laissent même entendre que c’est la principale cause ;  L'état des véhicules contribue pour 17% tandis que 10,5% des accidents sont occasionnés par la conduite en état d'ébriété.

Malgré le fait que la sonnette d’alarme soit tirée au quotidien, nombreux sont ceux qui continuent de prendre le volant, sans tenir compte des risques qu’ils font encourir aux autres.

Ces nombreux cas d’accidents de circulation démontrent que les séminaires, les ateliers et les causeries organisés à l’intention des chauffeurs, en plus des autres mesures préventives prises, ne servent à rien.

Il y aura toujours des individus qui ne vont s’entourer d’aucune précaution avant de se mettre au volant ; malheureusement, ils s’en sortent presque toujours indemnes alors que des familles perdent des êtres chers.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

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Judith Ngamené sillonne les rues de la ville de Dschang dans la région de l’Ouest en compagnie d’un groupe de volontaires, pour aider les malades mentaux.

Dans la ville de Dschang, les populations connaissent très bien Judith Ngamené. Elle a choisi de donner sa vie et son temps aux malades mentaux qui sont dans les rues de cette ville de la région de l’Ouest. Avec son équipe de volontaires, elle les localise, les habillent, les apportent des soins et les nourrit.

«Nous apportons le soutien aux personnes vulnérables en général, aux personnes abandonnées, vulnérables, aux personnes mal aimées, aux personnes seules, aux orphelins et tous ceux-là qui sont dans le besoin, aux nécessiteux. Mais notre cible, ce sont les malades mentaux. Avec un accent sur cette cible-là que nous appelons les oubliés des oubliés», a déclaré Judith Ngamené, dans un reportage publié par Africa news.

La Fondatrice de l’APBE raconte que tout a commencé il y a de cela neuf années. Elle était alors tombée sur une jeune fille malade mentale. Celle-ci enceinte, accouchait de jumeaux dans la rue. Etant venue au secours de cette dernière, elle affirme que l’un des bébés est décédé. L’autre qui est en vie, fait la classe de CM1 dans une école de Dschang. Sa maman a retrouvé un peu de stabilité. Elle aide à faire la cuisine pour les autres malades.

Pour Judith Ngamené, les gens doivent changer de regard sur les malades mentaux. Ce sont des gens à part entière et ils méritent bien qu’on leur donne l’attention qu’il faut.

«Les choses que je ne voyais pas par le passé, j’ai commencé à les voir et à les comprendre. Je sortais d’Europe et j’ai compris qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, qu’un être humain malade ne pouvait pas complètement être oublié ni obligé de fouiller nos poubelles pleines d’asticots pour survivre. Et depuis ce jour de fin 2009, j’ai fait de ceci un combat…Ils ont besoin d’être considérés comme des êtres humains non à part, mais à part entière. Le regard de la population vis-à-vis d’eux doit changer. Ils ont besoins que nous ne soyons plus indifférents envers eux. Les mots-clés de notre association sont : non à la stigmatisation, non à l’indifférence», déclare Judith Ngamené.

Judith Ngamené et son association ne reçoivent aucune subvention. Pourtant, son souhait est d'avoir un centre moderne de prise en charge et de suivi des malades mentaux comme dans certains pays européens. Son association prend en charge une trentaine de malades mentaux. Elle revendique 30 bénévoles et dit être présente à Dschang et à Mbouda.

En plus du travail fait avec les malades mentaux, elle a également à son actif, l’appui apporté aux déplacés de la crise anglophone qui se sont retrouvés dans les deux villes de la région de l’Ouest suscitée.

Liliane N.

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Les circonstances du décès de Donald Fongang restent troubles. 

 

C’est l’une des affaires qui alimente les conversation dans la ville de Dschang en ce moment. Le décès jugé “bizarre” par d’aucuns de Donald Fongang. Le quotidien Le Jour qui relaie cette information, rapporte que ce sont les voisins de l’étudiant qui ont noté qu’il ne l’avait pas vu depuis le matin. C’est alors qu’ils ont décidé d’enfoncer la porte de sa chambre située au quartier Tsinkop, au lieu-dit derrière travaux publics. Ils ont donc vu que leur ami est mort.

Pris de panique, ils ont poussé des cris qui ont suffi à alerter l’entourage qui a pris d’assaut la cité dans laquelle, la découverte macabre venait d’être faite. Comme le veut les usages, un médecin légiste a été dépêché sur les lieux pour établir les premiers constats. Les services compétents de la localité ont ouvert une enquête. Et le quotidien Le Jour affirme avoir appris d’une de ses sources, qu’une autopsie sera pratiquée sur les restes de cet étudiant. Le but de l’autopsie étant de pouvoir déterminer les causes réelles de la mort de Donald Fongang. Le procureur de la République et le service d'hygiène de la mairie de la ville ont transporté le corps pour la morgue de l’hôpital de district de Dschang.

Donald Fongang était un étudiant inscrit en 3ème année Doctorat en Linguistique appliquée, au département d’études africaines de la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université de Dschang. Il était originaire de Fotouni dans le département du Haut-Nkam dans la région de l'Ouest.

 

Liliane N.

 

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Selon les informations rapportées ce mercredi par la chaîne de télévision Canal2 international, le corps sans vie d'un cas suspect de coronavirus a été interpellé au lieu-dit Falaise de Dschang par le contrôle mixte Gendarmerie-Police. La dépouille était transportée par un un bus de transport en commun et dissimulée dans un matelas, apprend-on par la même source. 

 

La scène se déroule autour de "5 heures ce mercredi lorsque la dépouille du sieur Clauvis Ndjambo, mécanicien de profession et domicilié à Bonandale Douala mort mardi autour de 16 heures des suites de typhoïde", est interpellée par le contrôle mixte Gendarmerie-Police à Dschang dans la région de l'Ouest du Cameroun. Le petit frère cadet du défunt donne quelques indications sur les circonstances qui ont précédé le décès, "le médecin a dit, il doit gérer. Après quelques temps, il a dit qu'il n'a pas les appareils appropriés pour faire les examens. Il nous a envoyé plutôt dans un autre hôpital à Yaoundé. En cours de route, il a rendu l'âme. Maintenant, je ne peux pas certifier que c'est le coronavirus ou pas". 

Aucun document n'a été présenté par la famille aux forces maintien de l'ordre et de sécurité, encore moins le certificat genre de mort. Dans ce contexte, difficile de remonter les causes du décès. Cependant, un carnet de la Clinique médico-chirurgical de l'Espoir sis à Douala a permis au Dr. Léon Takoudjou de présenter l'examen. Le constat fait par la clinique a révélé des symptômes du Covid-19. "Ce malade de l'entrée de la consultation jusqu'à ce qu'il décède, c'est un cas fortement suspect de Covid-19", décrypte le médecin. 

L'on apprend que l'alerte a été donnée lorsque, "le car de l'agence Kweh Ndem qui transportait la dépouille tombe en panne pendant le transport du corps qui était enroulé dans un matelas question de dissimuler tout soupçon". C'est ainsi qu'un usager ayant vu la scène, attire l'attention des éléments de la Gendarmerie. 

Le car qui avait à son bord 19 passagers été immobilisé et soumis à la désinfection par les soins des services d'hygiène. Les autorités se sont rendues sur les lieux et ont décidé de ce que la dépouille soit inhumée au cimetière de Dschang, relate Canal2 international.

 

Innocent D H



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La Couveuse néonatale interactive, conçue à Dschang par l'Agence universitaire pour l'Innovation, vient de décrocher le trophée de l'édition 2019 du "Orange Social Venture Prize Middle East and Africa" . 

 

La cérémonie de remise de ce prix a eu lieu le 12 novembre 2019 dernier à Cape Town, en Afrique du Sud, en marge du Africacom Forum.

Le Directeur, général Afrique et Moyen orient de Orange, Alioune Ndiaye, a remis la distinction au Manager de l'AUI, Serge Armel Njidjou, qui officie aussi à l'Université de Dschang comme chef de division de la coopération.

À noté que  c'est la 3ème distinction remportée par cet instrument technologique sanitaire, après le Prix spécial du Chef de l'Etat pour l'Innovation (février 2018) et le Prix initiative de l'AFD Digital Challenge en France (Mai 2019). Après avoir conçu cette couveuse néonatale interactive entièrement à Dschang, l'Agence universitaire pour l'Innovation a créé AUI Techno, une entreprise chargée d'en assurer la production en série. Sa direction générale est à Yaoundé, tandis que son atelier de production se trouve à Bafoussam. Des commandes sont déjà enregistrées. Les hôpitaux n'attendent plus que de recevoir les premiers exemplaires de cette couveuse néonatale conforme aux normes internationales, résilientes aux fluctuations énergétiques, connectée et destinée à sauver les bébés prématurés en Afrique.

Bon à savoir, ils sont à peu près 8 000 à mourir chaque année au Cameroun par exemple, faute de couveuses disponibles dans les formations sanitaires.  

 

Marcel Ndi 

 

 
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91 lampadaires solaires ont été installés dans la ville de Dschang et 105 à Foumbot.

 

Les installations des lampadaires solaires à Dschang et à Foumbot s’inscrivent dans le cadre du projet d'éclairage public par énergie solaire. Ce projet se réalise en partenariat avec l’Allemagne. Dans la ville de Dschang, installer 91 lampadaires solaires a coûté 184 millions de FCFA. Et à Foumbot, c’est 168 millions de FCFA qui ont été déboursés. Une dotation du Fonds spécial d'équipement et d'intervention intercommunale (Feicom).  Cependant, il faut préciser que le Feicom a bénéficié d'un accompagnement financier de l'ambassade d'Allemagne au Cameroun, via la banque Allemande de développement (KFW). Et ce, dans le cadre du Programme de décentralisation Feicom villes-moyennes (Pdfvm).

Depuis la semaine dernière donc, Dschang et Foumbot dans la nuit sont éclairés au lampadaire solaire, pour le plus grand bonheur des populations. Surtout celles de Dschang, ville qui abrite une Université d’Etat et par conséquent connaît de nombreux mouvements. Lors de la cérémonie de mise en service desdits lampadaires, Gabriela Bennemann la première secrétaire de l'Ambassade d'Allemagne au Cameroun, représentant l'Ambassadeur à ladite cérémonie, a apprécié la qualité de ces ouvrages qui, pour elle, contribuent à améliorer le cadre de vie des populations. Elle a émis le vœu de voir ces ouvrages fonctionner aussi longtemps que possible.

Lire aussi : Commune de Dschang : Inauguration du projet d'éclairage public par panneaux solaires

Georges Elanga Obam, en sa qualité de Ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel) a salué les efforts de la coopération et des Collectivités territoriales décentralisées. Le projet a également doté la Mairie de Foumbot, d’un financement de 800 millions de F pour la construction d'un complexe marchand avec gare routière. Un montant équivalent va financer la construction du marché central de Bangangté. Une dotation de 650 millions de F a été également mise à la disposition de la mairie de Bafang pour l'aménagement et la construction d'un parc à camions.

 

Liliane N.

 

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L'arrêt de travail consenti par les chargeurs de la gare routière de Dschang s'entend selon eux, comme une décision de  rompre avec le silence. Un moyen de décrier le piteux état de ce site d'embarquement et de débarquement des passagers à destination de la ville ou alors ceux  en partance pour d'autres destinations. 

 

Créée par l'ancien maire Bernard Momo en 2008, la gare routière de Dschang ne cesse de se dégrader au fil du temps car ne bénéficiant d’aucun aménagement particulier. Curieusement ses utilisateurs que sont à la fois les commerçants et les responsables des différentes agences présentes sur le site, restent impuissants face à cette situation. 

De l'avis d'une source à la commune de la ville, la gare de Dschang génère en moyen près de 1,5 millions de francs mensuellement à la mairie. À en croire cette même source, des propositions de certaines personnalités de l’arrondissement en faveur de la viabilisation ou de la transformation de cet espace en une gare routière ultramoderne à l’exécutif communal sous la base d’une convention sont restées sans suite jusqu’à ce jour. 

Les chargeurs ont ainsi arrêté leurs activités. Ils fustigent, le mauvais état de la gare depuis plusieurs années déjà. Les chargeurs exigent la descente sur le terrain du chef de l’exécutif communal de la ville en la personne de Beaudelaire Donfack. Selon eux, dans un dialogue franc, ils auront une idée plus nette sur ce que ce dernier pense de l'état piteux du site. Le sous-préfet de la localité et son état-major ont demandé et obtenu l’enlèvement des barricades sur les lieux en attendant l’intervention du gestionnaire de cette gare routière. Les chargeurs ont assuré l’autorité administrative de ce que cet ordre de grève sera maintenu jusqu’à nouvel ordre. 

 

Innocent D H

 

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La cérémonie est présidée ce lundi 28 octobre 2019 par le ministre camerounais de la décentralisation et du développement local en présence de l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne au Cameroun.

 

Le projet d'éclairage par panneaux solaires de la ville de Dschang  s'inscrits dans le cadre du programme décentralisation Feicom villes moyennes financées par la coopération allemande via la banque allemande (KFW). Il a concouru à la pose de 91 panneaux sur les principaux axes de la ville.

Ce premier projet de pose des lampadaires à énergie solaire dans la ville universitaire et touristique de Dschang, est financé à hauteur de 184 millions.

Le Feicom est chargé à cet effet de son implémentation dans le cadre de cette coopération germano-camerounaise.

L’objectif global de ce programme est de contribuer à l’amélioration de la participation citoyenne et à l’accès des populations aux services de base, grâce à une mise en œuvre effective de la décentralisation et à une administration efficiente des collectivités locales.

12 communes ont été retenues dans quatre régions (Ouest, Centre, Extrême-nord et Sud-ouest) pour le Programme. Dans la région de l’Ouest, quatre communes (Dschang, Foumbot, Bangangté et Bafang) ont été sélectionnées. La commune de Foumbot, en plus de l’énergie solaire, bénéficie de la construction d’un complexe marchand avec une gare routière pour un montant de 800 millions de F.

 

Marcel NDI

 

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Bien qu'elles soient heureuses de recevoir des articles donnés, les personnes déplacées ont hâte de rentrer chez elles.

 

Plusieurs camions remplis de matelas, de couvertures, de riz, de sel, de savon, de fournitures scolaires et d'autres articles humanitaires ont été accueillis avec joie dans la tribune municipale de Dschang samedi dernier, le 13 juillet 2019, par plus de 3 500 personnes déplacées, femmes et enfants, des trois arrondissement du département du Lebialem qui se trouvent actuellement dans le département de la Menoua et dans ses environs dans la région Ouest. 

 

Les applaudissements enthousiastes des populations sinistrées des arrondissements de Fontem, Alou et Wabane n'ont pas seulement été déclenchés par les nombreux articles de sauvetage offerts par le Chef de l'Etat par l'intermédiaire du Ministre de l'Administration territoriale, mais aussi par la présence nostalgique de leurs souverains et de Tasong Paul Njukang, Ministre délégué auprès du Ministère de l'économie, du développement régional et du plan et parlementaire, ainsi que le Sénateur pour Lebialem, Hon. Bernard Foju et Sa Majesté Fon Lekunze Nembo de Bamubu qui étaient respectivement flanqués d'une troupe d'élite provenant de différents angles de la division.

 

"Nous avons aspiré à ce jour", a déclaré le représentant des personnes déplacées, Pierre Marie Forgap, à leurs invités. "Il y a deux ans, nous avons eu peur hors de chez nous et nous avons dû vivre seulement en partie, dépendant entièrement de la grâce de Dieu. Aucun d'entre nous n'est sûr du pain quotidien ; notre santé se dégrade sans précédent ; nos enfants ne vont plus à l'école et nous ne savons pas quand nous rentrerons à la maison", se lamente le major de promotion.

 

Il a promis de veiller à ce que les articles donnés soient partagés de la manière la plus équitable possible. Le silence lugubre provoqué par l'allocution précédente a été aussitôt rompu par le ministre Tasong Paul, qui a annoncé que "le gouvernement prendra des mesures concrètes pour s'assurer que nous rentrons triomphalement chez nous et que les enfants vont à l'école dans tout le département du Lebialem en septembre".

 

Mille visages rayonnaient de sourires, bien que la misère ait apparemment volé la beauté de la plupart des joues. Le Ministre a reconnu les contributions d'une élite à ce voyage, a dit à la population de rester fidèle aux institutions de l'État, de soutenir la vision du chef de l'État d'un dialogue inclusif, d'éviter toute doctrine de la violence, de mépriser la peur et de mépriser quiconque prêche le boycott des écoles.

 

Rappelons que des milliers d'indigènes Lebialem ont été effrayés hors de chez eux le 26 mars 2018 par des hommes armés qui ont ensuite abattu leurs animaux pour se nourrir, brisé et pillé leurs maisons, incendié plusieurs maisons, écoles et bureaux et tué de nombreux jeunes.

 

Otric N. 

 

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Plus de 15 villages de la Menoua viennent d’être attaqués par des bandes armées emmenés par les séparatistes. Des incursions qui déplacent progressivement le conflit vers les autres régions du pays.

 
 
Depuis le début de la crise dans les régions anglophones, c’est de manière sporadiques que des incursions ont été enregistrées sur les territoires de la région de l’Ouest. Après les mouvements de terreurs perpétrés par les rebelles ambazoniens dans les villages du Noun, c’est au tour des villages de la Menoua de subir la furie de ces combattants de la sécession. La principale région limitrophe aux zones de conflits deviendra-t-il le nouveau terrain d’opération des séparatistes ?
 
 
Voici près de trois ans que la crise perdure. Pendant tout ce temps, les ressources dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest sont presque épuisées. Les actions de ripostes de l’armée régulière limitent de plus en plus les champs d’expression de ces néo combattants. De plus en plus ils manquent de tout. Conséquences, il faut chercher de nouvelles ressources pour le ravitaillement des troupes rebelles.
 
 
Les villages limitrophes aux régions du Sud ouest et du Nord Ouest se présentent dès lors comme les cibles idéales pour ces séparatistes. Parmi les localités les plus visitées par les assaillants, Fondonera, Fongo Tongo, Fongo Ndeng. Près de 15 attaques déjà enregistrées à ce jour dans ces villages de la contrée de Dschang. Les attaques visent essentiellement les champs et autres plantations. Mais de plus en plus, les séparatistes s’en prennent aux populations et à leurs habitations. En Avril dernier, ces sécessionnistes avaient dispersé des tracts dans la ville de Bafoussam. Ils indiquaient dans ces tracts menaçants, qu’ils iront jusqu’à égorgés une cinquantaine de personnes. 
 
 
Une situation qui a mis en alerte la ligue nationale des femmes pour la paix et la liberté. La branche camerounaise de l’organisation a décidé de mener un certains nombres d’actions afin de ramener la sérénité chez les populations. Au nombre de ces activités de pacification, cet organisation de la société civile a mené une campagne de sensibilisation. Avec une bonne place accordée au rôle des femmes qui peuvent prévenir les violences et alerter de façon permanente les populations.
 
 
De toutes les façons, ces séparatistes sont dans une phase d’affaiblissement. Ils se battent depuis assez longtemps pour des personnes qui ne sont pas nécessairement formés à ces types de combats sur la longue durée. De meilleures méthodes de confinements permettront non seulement de les contenir, mais aussi de les étouffer jusqu’à l’extermination.
 
 
 
Stéphane Nzesseu
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Sunday, 05 June 2022 11:01