L’information a été rendue publique ce Mercredi l’Agence Anadolu qui elle aussi cite des sources régionales, dont la voix la plus autorisée, Okalia Bilaî, gouverneur de la région du Sud-Ouest
Le patron de la Région aurait réagi par téléphone, quelques heures après le piège tendu aux Forces de l’Ordre : « Lundi, une patrouille composée d’éléments de la police et de la gendarmerie est tombée dans une embuscade tendue par des terroristes sécessionnistes dans la localité d’Otu, près de la frontière nigériane…
Le bilan fait état de deux policiers et deux gendarmes tués. Nous avons également deux policiers et deux gendarmes qui sont portés disparus ».
L’autorité administrative aurait en outre ajouté qu’il n’est pas possible à l’heure actuelle de faire un bilan côté assaillants ; Cependant, l’ «armée mène un ratissage dans la zone depuis lundi pour traquer les sécessionnistes et libérer les éléments des forces de sécurité faits otages… ».
La localité d’Otu serait-elle devenue l’antre des terroristes ?
En se basant sur l’actualité de ces dernières semaines, il y a tout lieu de le penser. La saignée a commencé le 10 Mai 2020, avec l’assassinat Prisley Ojong, maire de Mamfe, chef-lieu d’Otu. L’autorité municipale avait été abattu au cours d’une embuscade mis en place par les sécessionnistes contre son convoi ;
Le 31 mai de la même année, cinq militaires qui assistaient à un match de football dans un stade à Otu ont eux aussi été tués. Les criminels, après leurs forfaits fondent dans la nature, regagnant certainement leur antre et tentant autant que possible de brouiller les pistes, convaincus d’être intouchables, grâce à la sorcellerie et aux amulettes dont ils couvrent leur corps.
C’était sans compter sur l’engagement et le professionnalisme des Soldats Camerounais
Bien que considérés comme des gangsters par certaines Organisations non gouvernementales qui n’hésitent pas à les accuser d’être responsables des exactions commises sur les populations civiles, les éléments des Forces de Défense et de Sécurité « font un travail impeccable sur le terrain des opérations… », fait savoir l’un de nos confrères dans le Sud Ouest ;
Rendant hommage à ces autres victimes, il ajoute que :
« Tenus par leur engagement républicain, ils font le maximum afin de ne point bafouer les Droits de ceux qui sont interpellés, car suspectés d’être des ambazoniens et, je puis vous assurer que ce n’est pas une tâche aisée, vraiment pas facile du tout parce qu’il faut faire le distinguo entre les populations civiles et les criminels qui se cachent dans l’ensemble ;
Fort heureusement, ce sont ces Populations qui donnent des informations aux Soldats et ces derniers peuvent mettre la main sur les terroristes. Nous regrettons une fois de plus le décès tragique face à cet énième sacrifice ».
Nicole Ricci Minyem
Anderson F. était élève en classe de 3ème A4 All au lycée de Bamendou. Cet enfant âgé de 16 ans est passé de vie à trépas après avoir été copieusement bastonné par un homme qui le soupçonnait de lui avoir dérobé la somme de 7 500 F CFA.
L’homme responsable de la mort de l'adolescent, serait un commerçant qui réside à Batoula par Bamendou II, arrondissement de Penka-Michel, région de l'Ouest Cameroun.
Les faits rapportés par les habitants de cette localité
« Tout commence le vendredi 21 Mai dernier. Alors que l’adolescent est seul dans le domicile familial, il voit débarquer le Sieur olivier T qui l’accuse de lui avoir volé son argent la veille dans son domicile.
Il va l’entrainer jusqu’à son domicile, situé à quelques 3km de la maison des Anderson. Arrivés à destination, il va copieusement taper le garçon, lui arrachant des aveux. Ayant obtenu satisfaction, il va passer une corde autour du cou de l’enfant qu’il va ensuite nouer sur sa moto et le traîner sur une bonne distance… ».
Des parents scandalisés et choqués
Ce d’autant plus que Florence F, mère du jeune garçon fait savoir qu’ « une maman du quartier, témoin de cette horrible scène, va s’enquérir de la situation et promettre au tortionnaire de lui donner 20 mille frs, afin de compenser la perte des 7500 qu’il accuse l’enfant de lui avoir dérobé à condition qu’il relâche l’enfant. Ce qu’il consent à faire sans tenir compte des blessures physiques ou morales qu’il a infligées à l’enfant… ».
C’est ainsi que la victime est ramenée chez ses parents par des personnes qui passaient par là, comme le raconte son frère aîné : « Mon frère ne pouvant plus marcher a été aidé par des passants qui l’ont transporté jusqu’à la maison. Il était très mal en point mais, nos parents n’étaient pas présents pour le conduire à l’hôpital… ».
De retour du champ en fin de journée, la maman du jeune garçon très inquiète de la situation de son enfant, est toutefois rassurée par ce dernier, qui lui promet qu’il se sent de mieux en mieux. Malheureusement, son état va se dégrader dans la nuit et il va finalement succomber aux premières heures de ce 22 mai.
Craignant les représailles, l’auteur de la bastonnade va se réfugier à la brigade de Penka-Michel où il est encore détenu, en attendant le résultat des enquêtes ouvertes par la Police. Le médecin légiste a relevé une fracture de la jambe gauche et autres signes de torture sur le corps de la victime.
L’enfant a été inhumé le week-end dernier, mais dans le domicile du présumé assassin sous un climat de vives tensions et lourd d’émotions.
Nicole Ricci Minyem
Dans un communiqué rendu public ce Mercredi Joseph Beti Assomo – ministre de la Défense assure que Ngouenet Jacques Honoré présumé assassin n’appartient absolument pas à ce corps ; Il s’agit d’un ancien soldat radié des effectifs de l’Armée depuis Décembre 2015.
La quintessence du document
« Le lundi 3Mai 2021, est apparu sur la biosphère le récit viral de l’assassinat odieux d’une jeune Camerounaise, la nommée Emma Pezemo, âgée de 31 ans, attribué au nommé Ngouenet Jacques Honoré, dans la ville de Bologne en Italie.
Les mêmes sources laissent entendre que le présumé assassin qui se serait donné la mort après son forfait serait un militaire qui exerçait comme agent de renseignement pour le compte de l‘Etat du Cameroun.
Il n’en est rien, absolument rien, s’agissant du statut de ce dernier. Le nommé Ngouenet Jacques Honoré n’est pas inconnu de nos services. Il s’agit en effet d’un ancien soldat radié des effectifs de l’Armée depuis Décembre 2015.
Des premières investigations menées par les services compétents du ministère de la Défense, il ressort que l’ancien Sergent – chef Ngouenet Jacques Honoré, est un déserteur, à la moralité peu recommandable, plusieurs fois sanctionné pour manquement grave à l’éthique et à la discipline militaire, ainsi que pour plusieurs actes amoraux susceptibles de porter atteinte à l’honneur et à la dignité militaire… ».
Ngouenet Jacques Honoré - ex chauffeur au sein de l’Armée de Terre, comme l’indique le communiqué du Mindef
« Recruté lors de la campagne spéciale de la campagne 2000 pour le compte de l’Armée de Terre (matricule T2000/1879), l’intéressé né le 7 Juillet 1978 à Baleveng, arrondissement de Nkong Ni, Région de l’Ouest, a effectivement servi entre autres à la Division de la Sécurité Militaire comme chauffeur, puis à l’Antenne Sécurité Militaire de l’Est comme agent et enfin, au 41ème Bataillon d’Infanterie Motorisé, toujours comme chauffeur avant sa radiation des effectifs. Il ne pouvait donc plus, au moment des faits, se prévaloir de la qualité de soldat… ».
Le ministère de la Défense n’est ni concerné, ni responsable des agissements de cet individu. Par ailleurs,
« Les enquêtes du reste annoncées ouvertes et conduites par les autorités administratives et judiciaires des céans, permettront de préciser tous les contours des actions de cet ancien militaire.
Le ministère de la Défense décline toute responsabilité pour les forfaits commis par les hommes radiés des effectifs ou en rupture avec des liens organiques avec lui ».
Nicole Ricci Minyem
Les auteurs de cet assassinat courent toujours.
C’est une affaire qui laisse sans voix, à Douala précisément au quartier Borne 10 dans le 3e arrondissement de la ville. Un boulanger âgé de 40 ans prénommé Pascal a été assassiné dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 janvier 2021. Ses assassins n’ont pas encore été identifiés, et ils courent toujours. L’histoire de son meurtre a été relayée par la chaîne de télévision privée Canal 2 International dans son édition du journal parlé du soir du 18 janvier 2021.
Selon Canal 2 International, le défunt boulanger à perçu dans la journée du dimanche 17 janvier 2021, une cotisation d’un montant de 35 000 FCFA. Après la perception de cet argent, il a donné à boire à des individus dans un débit de boisson du quartier Borne 10. Sa facture s’est élevée à 4 000 FCFA. Sur le retour de sa maison, il a été attaqué par des personnes qui visiblement savaient qu’il était en possession de la somme de 31 000 FCFA. L’argent a été pris et son corps sans vie a été jeté dans un puit non loin de sa chambre.
Selon le reportage de Canal 2 International, les voisins de Pascal avouent avoir entendu les cris de détresse la nuit du meurtre. Seulement quand ils sont sortis, tout était redevenu calme. Cependant, ils ont trouvé la porte de la chambre du boulanger grandement ouverte. Et tout avait été retourné. La pièce était sens dessus dessous. Son téléphone aussi était introuvable.
«C’est à 5h du matin qu'un enfant voulant chercher de l'eau, aperçoit la plante des pieds d'un homme dans le puits d'environ 1m50 de profondeur. Le voisinage est alerté et le corps de Pascal repêché par les sapeurs-pompiers. Un boulanger plutôt gentil et sans histoires. Selon les voisins, il a été bénéficiaire dimanche 17 janvier 2021, d’une somme de 35 000 FCFA dans une tontine du quartier. Il a ensuite offert à boire dans son élan de générosité à quelques personnes pour une facture de 4 000 FCFA. Ses agresseurs sont partis avec les 31 000 FCFA restant. Tout porte à croire qu'il les connaissait parfaitement, raison de sa mise à mort», rapporte Canal 2 International.
Une enquête a été ouverte.
Liliane N.
C’est une réaction qui était très attendue depuis le 29 mars 2019, jour de l’assassinat de l’élève Rosman Blerio Tsanou par son camarade au Lycée Bilingue de Deïdo dans l’arrondissement de Douala 1er. C’est finalement dans un communiqué publié le 01er avril 2019, que Nalova Lyonga, le ministre des Enseignements secondaires (Minesec) s’est enfin prononcée sur ce drame qui continue de secouer la communauté éducative. En quelques lignes, le Minesec a brisé le silence pour adresser ses condoléances à cette famille qui a perdu leur enfant qui était inscrit en classe de seconde.
« Le ministre des Enseignements secondaires informe le public et la communauté éducative nationale, que le vendredi 29 mars 2019, l’élève Rosman Blerio Tsanou, âgé de 17 ans, inscrit en classe de seconde espagnol au Lycée bilingue de Deido à Douala, a été mortellement poignardé par un ancien élève qui avait été renvoyé dudit Lycée. Le ministre saisit cette occasion pour présenter ses sincères condoléances à la famille si durement éprouvée. Par ailleurs, elle informe la communauté éducative que les enquêtes sont en cours et permettront aux coupables de répondre de leurs actes odieux devant les tribunaux compétents ».
Très attendu depuis le jour du drame, qui était par ailleurs, le jour de la remise des bulletins pour le compte du deuxième trimestre de l’année scolaire 2018-2019 en cours, cette sortie du ministre est loin de combler les attentes, alors que sa descente dans cet établissement scolaire, confronté aux défiances scolaires de ses pensionnaires, était très sollicité. Avant l’assassinat du jeune Rosman Blériot Tsanou, le Lycée bilingue de Deïdo était quelques semaines plutôt, au cœur d’une agression sexuelle. Un jeune de la classe de sixième, avait accusé deux élèves de terminale dudit lycée, de l’avoir sexuellement abusé.
Selon certains apprenants, cet établissement scolaire d’enseignement secondaire connait une recrudescence des élèves qui consomment des stupéfiants. Au sein même de l’établissement, des réseaux de consommateurs et de vendeurs se sont créés au fil du temps. Parmi ces stupéfiants, le tramadol est le plus sollicité. Selon les statistiques du ministère de la Santé publique (2018), près de 12000 jeunes scolarisés âgés entre 13 et 16 ans sont accrocs à cette substance.
Marie MGUE