Il s’agit entre autres de casques, seaux, bottes, houes, pelles et leurs manches, brouettes, marteaux, masses de 02 kg, 05 kg, 07 kg et 10 kg, baramines, gants en caoutchouc et en cuir, lunettes de protection…
Les dons ont été remis ce mercredi, au cours d’une cérémonie à laquelle ont pris part les membres de l’exécutif municipal, à l’instar du 1er adjoint au maire de la commune de Mayo-Darlé, du chef de service de section Mine de la Délégation Départementale des mines et du Développement Technologique du Mayo-Banyo des responsables de Progpu-Artisanale du Développement au Cameroun.
L’objectif principal visé par cette action étant de renforcer la gouvernance locale, ainsi que la professionnalisation des artisans exploitants des sables et graviers, pour le développement socio-économique durable dans les Communes du Cameroun.
Des points sur lesquels les différents orateurs se sont appesantis, notamment le coordonnateur des exploitants en matériaux et la ligue de la didactique et l’éducation à l’environnement alors qu’il s’adressait aux différents groupes des GICs présents sur le site de la cérémonie.
« Grâce à ce nouveau partenariat, nous allons continuer notre travail mais aussi appuyer les populations légalement inscrites dans les bureaux des GIC, coopératives, associations d'artisans en vue d'une bonne organisation de celles-ci au niveau local. Nous profitons de cette occasion pour inviter ceux qui ne sont pas inscrits, de le faire car c’est ainsi que nous pourrons atteindre les objectifs visés ».
Résultats atteints après de nombreux pourparlers
« Nous voulons en outre rappeler que depuis l'année 2020, plusieurs réunions de concertation ont été organisées en faveur de nos populations exerçant dans le secteur minier artisanal. Grâce à cette phase en cours, l'exécutif a rassuré ses jeunes de leur disponibilité et leur proximité dans l'exercice de leur activité ».
Environnement économique
L'arrondissement de Mayo-Darlé présente un visage économique très diversifié : de l'économie de subsistance liée aux activités agropastorales à l'économie de développement relative aux activités commerciales. Les activités les plus pratiquées par les populations sont l’agriculture, l’élevage, l’apiculture, le petit commerce, l’artisanat et l’exploitation artisanale de la colombo-tantalite que regorge son sous-sol.
Son potentiel économique repose également sur la diversité de ses ressources, à l’instar de l’étain, les forêts galeries, la forêt dense, des terres cultivables, des sites touristiques, des bas fonds, des marécages, des lacs, des cours d’eau et du sable pour ne citer que ceux là.
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit d’un don de Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, composé de : deux cent deux (202) lampes torches de 1068 sifflets ; deux cent (200) gilets, quatre (4) détecteurs de métaux, et de vingt (20) téléphones portables.
Antre de bandits de grands chemins
Ces dons ont été remis à tous les chefs traditionnels de 3ème degré de l’arrondissement de Vélé. Au-delà des propos de reconnaissance prononcés à l’endroit de leur bienfaiteur, sa majesté Marcus Hinamara, chef traditionnel de troisième degré de Guémé a raconté le vécu qui est le leur, avec des mots assez effrayants :
« Dans l’arrondissement de Vélé, le vol est devenu le sport favori des populations. Partout dans le Mayo-Danay, quand on vole un bien, c’est ici qu’on vient le retrouver ;
Pourtant, ces voleurs qui ternissent notre image ne sont pas nécessairement originaires d’ici. Depuis près de 20 ans que nous sollicitons l’implantation d’un camp du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) dans notre arrondissement notre vois n’est toujours pas encore écoutée… ».
Localité exposée au banditisme transfrontalier
En effet, si on se réfère aux propos de l’autorité traditionnelle, il est important de rappeler que cette unité administrative partage une longue frontière avec le Tchad, zone envahie par des groupes terroristes qui multiplient des raids dans les villages qu’ils ciblent.
Malheureusement, malgré leur volonté manifeste, les membres des comités de vigilance ne parviennent pas toujours à faire face aux agressions à cause de la vétusté des moyens dont ils disposent, grâce aux apports personnels des populations locales.
Rôle phare des membres des comités de vigilance dans le cadre de la lutte contre les bandes armées
Il faut rappeler que l’inscription des comités de vigilance dans l’ordre du jour sécuritaire comme acteurs de la stratégie d’action s’opère en effet au travers de pratiques matérielles et immatérielles qui les placent au centre du dispositif et font de leur efficacité fonctionnelle (ou de leur mise sur pied là où ils n’existent pas encore), un enjeu majeur de politique intérieure, ce qui a pour effet de donner à des facteurs sociaux locaux, une dimension politique nationale dont la puissance publique ne saurait se désintéresser.
Reconnaissance sur le plan international
Le 03 mars 2017 par exemple, les émissaires des quinze pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont effectué une tournée dans les pays affectés par Boko Haram, notamment dans l'Extrême-Nord du Cameroun, au Tchad, au Niger et au Nigeria, pour faire le point de la situation sur le terrain.
L’objectif était précisément d’aborder des questions relatives à la place dans cette crise des comités de vigilance. Ces miliciens mobilisés dans plusieurs régions affectées par ces groupes terroristes ont ainsi acquis une reconnaissance internationale et le statut symbolique d’acteurs légitimes dans le déroulement de la guerre.
Cette légitimation de leur rôle se traduit concrètement de deux façons : Les comités de vigilance sont d’une part entraînés par l’armée, et impliqués dans certaines de ses opérations ;
Par ailleurs, ils reçoivent des pouvoirs publics, armes et outils de travail. Leur intégration dans l’effort de guerre se signale d’abord par le rôle qu’on leur fait jouer à l’avant comme sentinelles chargées de donner l’alerte, et le cas échéant traquer et neutraliser l’ennemi.
De la sorte, ils encourent des risques graves qui très vite soulignent l’inconvénient tragique de leur manque d’équipement et d’entraînement adéquats face à des terroristes armés ou des kamikazes.
Nicole Ricci Minyem
Dodo Ndoke Gabriel, ministre des Mines et du Développement Technologique, a été amené à prendre cette décision suite au boom communicationnel engagé par les médias et les acteurs de la société civile après le décès, dans des circonstances troubles, des Camerounais travaillant dans ladite mine.
Dans la décision ministérielle, il est écrit :
« Sont pour compter de la date de signature de la présente décision suspendues les activités d’exploitation minière artisanale, objet de l’autorisation… délivrée à monsieur Benate Adolphe Stéphane, dans la localité de Kambele, arrondissement de Batouri, département de la Kadey, région de l’Est, pour l’inobservation des normes d’exploitation minières artisanales, des règles environnementales et de sécurité ayant favorisé un accident grave, causant des pertes en vies humaines, faits constatés sur le site d’exploitation le 30 Mai 2021.
Pendant la durée de la suspension, l’intéressé devra sans délai :
Prendre toutes les mesures utiles en vue d’interdire l’accès à toutes personnes non autorisées dans la zone d’exploitation visée ;
Réhabiliter et restaurer les parties du site ayant fait l’objet d’exploitation et laissées à l’abandon ;
Prendre toutes les mesures visant la préservation des vies des employés présents sur le site conformément à la réglementation en vigueur… ».
Dans l’Article 3, il est mentionné que :
« Le titulaire de ladite autorisation veillera personnellement à la stricte exécution des présentes prescriptions
Et dans le document, on peut en outre lire que « La reprise d’activité ne sera effective qu’après accomplissement des mesures prescrites au plus tard dans les six mois suivants la date de notification de la présente suspension ;
En cas de défaillance à l’expiration du délai de six mois indiqué, à l’alinéa 1 ci-dessus, l’autorisation d’exploitation artisanale sera purement et simplement retirée sans autre avis… ».
Les autorités administratives doivent se rassurer de l’exécution de ladite décision… ».
Faut-il toujours perte en vies humaines pour que de telles mesures soient prises ?
Encore plus que celles prises il y a quelques jours, ne sont pas aussi drastiques que l’auraient souhaité les personnes qui travaillent dans les mines au Cameroun, surtout dans la Région de l’Est.
Des personnes qui travaillent dans ces mines sont déjà soumises à des conditions de vie inhumaine, parvenant difficilement à joindre les deux bouts, et lorsqu’elles osent se plaindre, elles sont menacées d’être mises à la porte, sans qu’aucun doit ne leur soit payé.
Toutes les exactions sont quelquefois faites au nez et à la barbe des responsables des administrations qui à cause des pots de vin qui leurs sont donnés par les détenteurs des titres d’exploitation ;
Il arrive même que face à ces abus, les employés des mines se voir brandir des documents soi disant « venant de Yaoundé » qui donnent plein pouvoir aux exploitants minier.
Il est temps d’arrêter la saignée
Les travailleurs dans les mines ne sont pas des bêtes de somme, qu’on peut utiliser à volonté, alors que les sites exploités font quelquefois partie de leur patrimoine ;
Tout en saluant la décision prise par le ministre des Mines et du Développement Technologique, les acteurs de la Société Civile invitent Dodo Ndoke Gabriel à anticiper afin que des Camerounaise ne perdent plus la vie, alors qu’ils sont à la recherche de leur pain quotidien.
Nicole Ricci Minyem
Dans un communiqué rendu public ce lundi, Antony. J.Blinken, secrétaire d’Etat précise que les « États-Unis sont profondément préoccupés par la poursuite des violences dans les régions anglophones du Cameroun… ».
« Nous continuons d'appeler le gouvernement camerounais et les groupes armés séparatistes à mettre fin à la violence et à engager un dialogue sans conditions préalables pour résoudre pacifiquement la crise.
Il est important que les enfants puissent aller à l'école et que l'aide humanitaire puisse être fournie. Nous exhortons toutes les parties prenantes concernées au Cameroun et dans la diaspora à s'engager de manière constructive et à rechercher une résolution pacifique de la crise.
Nous condamnons ceux qui sapent la paix en se livrant ou en incitant à la violence, aux violations et abus des droits humains et aux menaces contre les défenseurs de la paix ou les travailleurs humanitaires… ».
Politique de restriction
Faisant peut être suite aux exigences de 62 Parlementaires Camerounais qui avaient émis certaines demandes, à l’endroit du gouvernement américain, lorsqu’il a été avéré que ceux qui financent les ambazoniens sont tranquillement installés aux Etats-Unis, entre autres pays dans lesquels ils sollicitent le statut d’exilé politique.
Leurs compères qui sont encore présents sur le triangle national et qui sont fortement soupçonnés d’être responsables des crimes commis dans le Nord et le Sud Ouest n’auront plus facilement accès facile en Amérique :
« Je mets en place une politique imposant des restrictions de visa aux personnes soupçonnées d'être responsables ou complices de l'entrave à la résolution pacifique de la crise dans les régions anglophones du Cameroun.
Cette décision reflète notre engagement à faire avancer un dialogue pour résoudre pacifiquement la crise anglophone et soutenir le respect des droits humains.
Les États-Unis soutiennent fermement le peuple camerounais et nous restons déterminés à travailler ensemble pour faire progresser la démocratie et la prospérité mutuelle pour nos deux pays ».
Une décision fortement saluée par les Camerounais
Mais plus encore par les Populations qui vivent dans ces deux régions car, depuis que le Gouvernement Camerounais s’est engagé à reconstruire les structures détruites par des hommes sans foi ni loi, elles démontrent au quotidien leur engagement à accompagner les actions menées.
Ce sont elles encore qui dénoncent les terroristes qui pensent poursuivre leur règne de terreur ; prouvant ainsi que le dialogue qui a été organisé au Cameroun en 2019 se poursuit ;
Toutefois, ces Populations meurtries, attendent toujours que les résolutions prises à l’issue desdites assises soient enfin implémentées. C’est ce qui pourrait mettre un terme à toutes les exactions dont elles sont victimes.
Nicole Ricci Minyem
Interpellé par le ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative qui a été nominé dans la catégorie « Meilleur membre du gouvernement de l’Année », une désignation que Joseph Le considère comme « démarche douteuse qui s’assimile à une levée de fonds déguisée », Aristide Bonna, président du Comité d’organisation s’explique
Une réponse contenue dans un communiqué publié ce Lundi soir et dans lequel il donne les raisons qui ont fondé les choix des membres du comité qu’il dirige et qui sont les mêmes que ceux qui ont prévalu pendant l’organisation de la première édition des Afrik-Inform Awards : « Célébrer les acteurs politiques et publiques qui se démarquent et participer à l’éveil citoyen… ».
Dans le document, il est écrit que :
« Le choix des nominés a suivi comme à l’accoutumée un processus transparent et indépendant avec la participation d’un collège de nominateurs constitué de Directeurs de publication, de membres du clergé, d’universitaires et d’acteurs de la société civile.
En outre, il y a lieu de souligner qu’entre avril et début mai 2021, tous les candidats ont été informés par voie de courrier physique avec accusé de réception de leur nomination dans le cadre de cette 2ème édition des Afrik Inform Awards.
Il est également à noter que le Comité d’organisation a dévoilé l’identité des différents nominés au cours d’une conférence de presse tenue le 27 Avril 2021 au Best Werstern Hôtel à Douala et largement relayée par les médias tant nationaux qu’étrangers… ».
Relativement à la monétisation des votes, Aristide Bonna explique qu’il était question d’ « éviter les votes fictifs et de s’assurer de l’intérêt certain des votants… ».
Poursuivant dans la même logique, il argue que : « la pratique de monétisation des votes dans le cadre d’évènements similaires n’est pas l’apanage des Afrik Infom Awards qui, du reste, ne sollicitent que le paiement de la modique somme de cent (100) francs Cfa pour les résidents Camerounais et d’un (01) euro à l’international…
Nous avons encore en mémoire le célèbre concours de beauté Miss Univers pour lequel plusieurs Camerounais ont été appelés à s’acquitter d’une somme plus importante pour pouvoir exercer leur droit de vote ».
Des justificatifs questionnables, car comment interpréter le fait que la sortie du ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative n’intervienne qu’au mois de Juin, s’il a été saisi par voie de courrier depuis Avril ?
Quelle est la réponse qui leur a été donnée ? Les membres du comité d’organisation qui auraient multiplié les campagnes de communication se sont – ils rassurés que les nominés ont donné leur accord de principe pour prendre part à cette activité… ?
Nicole Ricci Minyem
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Devant ses compatriotes, il est devenu le président de la période de transition politique censée ramener les civils au pouvoir, après deux coups d’Etat condamnés par les principaux partenaires, dont la France, de ce pays clé pour la stabilité du Sahel.
« Je jure devant Dieu et le peuple malien de préserver en toute fidélité le régime républicain (…) de préserver les acquis démocratiques, de garantir l’unité nationale, l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national », a ainsi prononcé le colonel Goïta au Centre international de conférence de Bamako (CICB).
Un gouvernement de transition qui doit céder la place aux civils
Cette transition est surveillée de près par les partenaires du Mali, qui ont exigé des militaires les garanties qu’ils céderont la place aux civils à l’issue d’élections qui doivent avoir lieu début 2022. L’investiture d’Assimi Goïta « sera le moment pour lui de rassurer et de solennellement prendre des engagements clairs sur le déroulement des huit mois restants de la transition », avait ainsi estimé, sous couvert d’anonymat, un diplomate en poste à Bamako auprès de l’AFP.
Si la nomination d’un nouveau Premier ministre semble imminente, le colonel Goïta pourrait se contenter de dire que les élections auront lieu "dans le courant" de l’année prochaine. Une annonce qui risquerait de mécontenter la communauté internationale, selon des observateurs.
Coup de force
Le Mali, foyer central du djihadisme au Sahel, a été le théâtre de deux coups de force en neuf mois de la part d’Assimi Goïta et de son groupe de colonels. Lors du premier, les officiers ont renversé le 18 août 2020 le président Ibrahim Boubacar Keïta, affaibli par la contestation menée depuis des mois par le Mouvement du 5-Juin/Rassemblement des forces patriotiques (M5/RFP), un collectif d’opposants, de religieux et de membres de la société civile.
La junte s’était alors engagée, sous la pression internationale, à une période de transition limitée à 18 mois et conduite par des civils. Le 24 mai, le colonel Goïta, resté le véritable homme fort, avait néanmoins foulé aux pieds cet engagement en faisant arrêter le président et le Premier ministre de transition, deux civils. Il s’est depuis fait déclarer président de la transition par la Cour constitutionnelle.
La France suspend ses opérations communes avec le Mali
Echaudée par le nouveau coup d’Etat, la France a annoncé la suspension de ses opérations communes avec l’armée malienne, après huit ans de coopération étroite contre les djihadistes.
Jusqu’à nouvel ordre, sa force Barkhane, qui intervient dans plusieurs pays du Sahel, ne sortira plus de ses bases pour des opérations sur le terrain au Mali, même si elle continuera à frapper, si l’occasion s’en présente, les chefs djihadistes.
N.R.M
En lisant ce Lundi le post de Guibaî Gatama, coordonateur du « Mouvement 10 Millions de Nordistes dans lequel il s’inquiète de l’absence de compétition dans la ville de Garoua, l’on a eu une idée de ce qui aurait justifié le « glissement de la date ».
« Non, Garoua ne doit pas manquer la fête ! Des informations concordantes font état de la menace de suppression qui plane sur la poule de Garoua, faute de capacité d’accueil. Garoua ne pourra donc dans le meilleur des cas n’accueillir qu’un match de quart de finale et peut être le match de classement.
Le report du tirage est une opportunité pour tous. Garoua mérite sa poule, le Grand Nord mérite d’accueillir avec enthousiasme cette grande fête continentale.
A charge pour les autorités de finaliser les deux hôtels en chantier depuis 2016 et qui font défaut selon la dernière mission d’inspection de la Confédération Africaine de Football ».
Le report serait-il dû à des raisons d'ordre culturel ?
Dans les colonnes de certains confrères ce jour, l’on peut lire que : « Le volet culturel de la grande fête du football africain qui doit se tenir au Cameroun dans quelques mois vient d’être honteusement saboté.
Quand il y a sport, il y a culture. C’est pour cela que le Peuple s’offusque devant les turpitudes et les incuries des réseaux qui organisent des complots pour déstabiliser le Président de la République Paul Biya.
Après avoir sabordé la construction des infrastructures sportives devant accueillir le plus grand évènement sportif d’Afrique, ils ressortent d’autres combines visant à réussir l’échec culturel de ce rendez-vous africain et mondial au Cameroun… ».
De simples spéculations car sur le site web de la CAF on peut lire :
« A la demande de la Confédération Africaine de Football, le Comité local d’organisation (COCAN 21) a accepté de reporter le tirage au sort de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2021, initialement prévu le 25 juin 2021, pour des raisons logistiques liées à la pandémie de Covid-19.
Une nouvelle date sera annoncée en temps opportun. La CAF continue de travailler avec ses partenaires, le gouvernement camerounais et le Comité local d’organisation dans l’optique de faire de la Coupe d’Afrique des Nations Total Energies Cameroun 2021, un événement réussi et une grande célébration du football africain».
Nicole Ricci Minyem
L’alarme a été tirée dans le Rapport de Processus d’Evaluation Nationale des Services Eco Systémique (BES) publié la Commission des Droits de l’Homme et des Libertés du Barreau du Cameroun le 5 Juin dernier, alors que l’on commémorait la 49ème édition de la Journée Internationale de l’environnement
30% de Perte de mangrove en zone côtière et maritime, 10 % d’espèces végétales en voie d’extinction ; Une perte annuelle de 100 000 hectares de surface forestière alors qu’il est avéré que l’exploitation massive et irrationnelle des forêts entraîne la pollution de l’air et de l’eau.
Une situation assez préoccupante, pour un pays qui, selon l’Unesco dispose pourtant de trois sites du Patrimoine mondial
La Réserve faunique du Dja qui est le second massif forestier du monde après celui de l’Amazonie ; il joue d’ailleurs un rôle majeur et crucial dans la régulation climatique mondiale ; le Parc National de Waza mais aussi le Parc national de l’Obéqué.
Code forestier modifié
Grâce à une pléthore de mécanismes créés par le Cameroun depuis 1994 et qui instaurent des plans d’aménagement forestiers prenant pour acquis le concept de « Gestion Durable des Forets » ;
Toutefois, il est évident qu’il existe une absence de contrôle véritable ou de laxisme des services mis en place car ils les confient à des entités privées ayant une logique commerciale. Aujourd’hui, il est clair que le bilan d’un tel concept est désastreux dans les pays abritant ces forêts.
De plus,
Sur les 31millions d’hectares que compte le Bassin du Congo, deux tiers sont en concession aux étrangers pour des périodes de 20 ou 25 ans. La conséquence immédiate est une déforestation massive, une destruction immédiate des stocks de carbone et de la biodiversité.
Comment parvenir à la restauration des écosystèmes d’ici 2020 ?
Telle est la thématique proposée le 5 Juin dernier par le système des Nations Unies, car pour cet Organisme, la prochaine décennie doit être consacrée à « guérir la Planète ».
Du point de vue des spécialistes de la Commission des Droits de l’Homme et des Libertés inscrits au Barreau du Cameroun, tous les pays doivent dorénavant mener des actions afin de faire « Revivre les espaces naturels perdus au profit du développement tel que pensé par l’Homme, notamment les villes, les exploitations agricoles, les routes, des ponts, les transports…) ; Ces dernières viennent se greffer aux interactions des autres éléments de l’écosystème en plus de l’environnement.
Nicole Ricci Minyem
Présent dans cette Région le Week end dernier, Samuel Billong a su utiliser les mots qui touchent les cœurs de certains ressortissants de cette partie du Cameroun car ils aiment qu’on les considère comme des éternelles victimes d’un Etat qui les exclut.
Le président du Mouvement Réformateur en a usé à volonté, alors qu’il procédait à l’installation des Comités départementaux de la Région de l’Ouest au cours d’une cérémonie à laquelle ont pris part des délégations venues de huit circonscriptions administratives :
« Certes notre projet réformateur se fera avec toutes les régions de notre pays et c’est en cela que nous parcourons les villages et les villes partout dans le pays mais, la région de l’Ouest est sans conteste, du fait de la stigmatisation dont elle a été victime de la part du colon et de ceux encore en responsabilité, celle par laquelle les réformateurs devront apporter la preuve de leur volonté d’intégration nationale au-delà des clivages souvent artificiels…
L’unité, la liberté et la modernité du pays se feront forcement avec l’Ouest…
C’est donc par amour, d’un amour qui nous met au-dessus des clivages fabriqués de toutes pièces, pour cette région et les populations de cette région que nous avons multiplié les tournées à l’Ouest depuis la reprise des activités publiques du Mouvement Réformateur ».
« Le pouvoir en place a abandonné le projet d’intégration nationale »
Une autre affirmation faite par le président du Mouvement Réformateur, devant ses militants et sympathisants. Allant plus loin, il laisse entendre que cette attitude permet aux dirigeants de :
« Faire la promotion de la stigmatisation et de la division des camerounais jusqu’au niveau constitutionnel avec la classification des camerounais en allogènes et autochtones…
Ceux qui sont encore en responsabilité, parce qu’ils se sont avérés incapables de développer le pays, de créer la richesse et de la distribuer équitablement aux populations, dans leur volonté de durer le plus longtemps possible au pourvoir n’ont trouvé mieux que de stigmatiser et de diviser les camerounais, de monter les camerounais les uns contre les autres » ;
Plus encore, « La loi portant code général des collectivités territoriales, s’appuyant sur cette disposition inique de notre constitution interdit aux camerounais de postuler à la Mairie d’une ville au motif qu’ils ne sont pas autochtones de la région correspondante…
Cette batterie législative de mauvais goût est la preuve que le pouvoir en place s’oppose à la démocratie et à l’unité des camerounais ».
Dans son ambition de convaincre les Populations de la Région de l’Ouest que le Mouvement Réformateur est le meilleur risque pour elles, Samuel Billong a pris de nombreux autres exemples visant à démontrer que le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, au-delà de la « stigmatisation communautariste ou encore de la violation des droits fondamentaux des citoyens camerounais », a démontré son incapacité à garantir l’intégration harmonieuse de tous.
Un tel discours est-il opportun ?
Des propos comme ceux là doivent –ils être utilisés par un leader politique qui réclame une position de « Réformateur », lorsqu’on sait que toutes les Régions du Cameroun ont eu, à un moment ou à un autre, leurs fils et leurs filles à de très hautes fonctions de l’Etat ?
Vu sous ce prisme, peut-on véritablement présenté la Région de l’Ouest comme « l’enfant mal aimé du Cameroun » ? Ceux qui occupent des postes de Sénateurs, Députés, Maires, Ministres, Directeurs Généraux et autres ne sont –ils pas les enfants de ce terroir ? Qu’est ce qui les empêche de faire de cette Région, l’une de celle qui pourrait être le miroir de l’Afrique en miniature ?
La problématique posée par le dossier Neo Industry peut-elle à elle seule illustrer les tares de cette élite gloutonne, avide, insatiable qui est malheureusement disséminée à travers le triangle national ?
Une « élite » qui n’a pas toujours grand-chose à voir avec une quelconque dénomination politique, une localité, une région ou une ethnie, mais qui est plutôt la représentativité du comportement humain ?
Par ailleurs, au-delà des discours de dénonciation, le temps n’est –il pas à l’action ? Ne serait ce pas la meilleure preuve de l’amour qu’on dit porter à ses compatriotes qui, il faut le relever en ont assez bavé des discours.
Nicole Ricci Minyem
« Des exigences et des lignes rouges ont été posées par la Cédéao et par l’Union africaine pour clarifier le cadre de la transition politique au Mali », et « dans l’attente de ces garanties, la France (…) a décidé de suspendre, à titre conservatoire et temporaire, les opérations militaires conjointes avec les forces maliennes ainsi que les missions nationales de conseil à leur profit », souligne le ministère dans un communiqué.
« Ces décisions seront réévaluées dans les jours à venir au regard des réponses qui seront fournies par les autorités maliennes », conclut le ministère alors que le Mali, secoué par deux coups d’Etat en neuf mois, est un pays clé de la lutte anti-djihadiste au Sahel, dans laquelle la France est très impliquée.
Par cette décision, elle manifeste sur le terrain sa condamnation du coup d’Etat, et tente d’appuyer les pressions de la communauté internationale sur les militaires putschistes du Mali.
La force française Barkhane, forte de 5.100 militaires au Sahel, continuera d’opérer mais pour l’heure en solo, précise-t-on au ministère des Armées. En revanche, la force Takuba commencée par la France, composée d’unités de forces spéciales européennes et censée former l’armée malienne au combat face aux djihadistes, compte parmi les activités suspendues.
Au Mali, un responsable militaire a confirmé sous le couvert de l’anonymat que la hiérarchie malienne avait été informée par la France du retrait de ses coopérants avec le ministère de la Défense et de la suspension des opérations conjointes.
Lors du premier coup d’Etat, le 18 août 2020, le président Ibrahim Boubacar Keïta, accusé de corruption et d’impuissance face à l’insécurité, a été renversé après plusieurs mois de manifestations antigouvernementales. Mais la junte s’engage alors à une transition vers un pouvoir civil dans les 18 mois.
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Le 15 avril, les autorités de transition fixent dans ce sens des dates en février et mars 2022 pour les élections présidentielles et législatives.
Toutefois en mai, les militaires, mécontents d’une recomposition du gouvernement décidée suite à une contestation grandissante, arrêtent le président et le Premier ministre, Bah Ndaw et Moctar Ouane, conduits sous la contrainte au camp militaire de Kati, près de Bamako.
La Cour constitutionnelle déclare ensuite chef de l’Etat et président de transition le colonel Assimi Goïta, homme clé dans l’actuelle crise politique. Ce dernier a assuré que les élections prévues se tiendront courant 2022.
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L'annonce a été faite ce jeudi par le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) dans un communiqué. Cette instance de l'Organisation internationale des la Francophonie, a décidé de "suspendre la République du Mali des instances de la francophonie". C'était au cours d'une session extraordinaire à Paris.
Cette décision fait suite au coup d'Etat du colonel Assimi Goïta le 24 mai dernier, fermement condamné par le CPF. Parmi les résolutions prises au cours de cette session, le CPF "demande la nomination d'un Premier ministre civil et d'un gouvernement inclusif" et "exige la levée immédiate de toutes les restrictions imposées à tous les acteurs politiques, en particulier l'assignation à résidence des anciens Président et Premier ministre".
En rappel, le colonel Assimi Goïta, auteur d'un premier coup d'Etat en août 2020, s'est fait déclarer président après avoir évincé le duo civil à la tête de l'exécutif, le président Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane. Un acte condamné par la communauté internationale.C'est dans cet élan que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a récemment suspendu le Mali de ses instances, avec les mêmes exigences que l'OIF.
N.R.M