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Il a été matérialisé par un mémorandum d’entente signé il y a quelques jours entre Onu Femmes et le Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles (PADFA).

 

Ce programme qui relève du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) et financé par le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) est un appui qui va offrir plus de possibilités aux agriculteurs, en contribuant notamment à la réduction de la pauvreté, ainsi qu’à l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, à travers l’accroissement durable des revenus de même qu’à  la résilience des exploitations agricoles familiales, productrices de riz et d’oignon, dans les Régions du Nord, de l’Extrême-Nord, de l’Ouest et du Nord-Ouest.

De plus, le Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles vise spécifiquement à autonomiser les femmes et les jeunes vulnérables aux événements liés au climat et à d’autres chocs. Ainsi, 50% des participants au projet sont des femmes et au moins 30% sont des jeunes.

L’accompagnement attendu de UN Women, porte sur l’appui de tout le processus d’élaboration de la stratégie Genre du PADFA, de la rédaction des Termes de Référence, la sélection du/ de la Consultant(e); du suivi de l’étude et la validation de la stratégie.

La stratégie Genre attendue va permettre au PADFA de disposer d’une véritable boussole des actions à réaliser, pour combattre les inégalités de Genre dans les filières agricoles concernées par le programme.  

Il s’agira de disposer d’un diagnostic Genre du Projet; d’une théorie du changement envisagé; des axes stratégiques d’action et d’un cadre de résultats budgétisé. Il s’agit donc en définitive de produire un document de plaidoyer pour la mobilisation des ressources susceptibles de transformer les dynamiques de pouvoir basées sur le genre.

Il est important de souligner que les trois quarts des personnes les plus pauvres au monde vivent dans les zones rurales des pays en développement. La plupart d'entre elles dépendent de l'agriculture pour leur subsistance.

Sous l’effet des changements climatiques, de la croissance démographique mondiale et de la volatilité des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, des millions de personnes vulnérables supplémentaires pourraient être touchées par la faim et l'extrême pauvreté d'ici 2030.

D’où l’importance d’un accord dont les documents ont été paraphé par mesdames Hind Jalal – Représentante Onu Femmes au Cameroun et Margoh Bouquet – Responsable du Projet d’Appui au Développement des Filières Agricoles.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Published in Agro-Industrie

Kananathan Veluppillai, envoyé spécial de Gotabaya Rajapaksa, le président de la République démocratique socialiste du Sri Lanka a été reçu hier 3 janvier 2021 au Palais de l’Unité par le Chef de l’Etat.

Au Palais de l’Unité, Paul Biya le Chef de l’Etat a accordé hier une audience à Kananathan Veluppillai, envoyé spécial de Gotabaya Rajapaksa, le président de la République démocratique socialiste du Sri Lanka. Si le service de presse du Palais a indiqué que l’émissaire du président du Sri Lanka est venu pour parler du renforcement de la coopération bilatérale entre le Cameroun et son pays, celui-ci au terme de son entretien avec le Président Paul Biya a été plus précis sur l’objet de sa venue chez nous. Il a indiqué qu’il a présenté au Chef de l’Etat une offre de coopération dans les secteurs énergétique et agricole.

Paul Biya le Chef de l’Etat a lui-même publié cette rencontre avec Kananathan Veluppillai sur son compte Twitter.  

«La diversification énergétique et le développement agricole étaient au menu de mon entretien ce jour (Hier 3 janvier 2021 NDLR) avec le Haut-Commissaire Veluppillai Kananathan, envoyé spécial du Président Gotabaya Rajapaksa de la République Démocratique Socialiste du Sri Lanka», a tweeté le Chef de l’Etat.

Kananathan Veluppillai pour sa part a ajouté qu’il pourrait bientôt avoir des investissements du Sri Lanka son pays à travers le développement des projets de production et de commercialisation de l’énergie solaire, pour ce qui est du secteur énergétique.

S’agissant du secteur agricole, le pays de Gotabaya Rajapaksa s’intéresse à « la production nationale massive » des cultures destinées à l’exportation. Kananathan Veluppillai l’hôte du Chef de l’Etat n’a pas donné des détails sur les projets d’investissement de ce secteur. Toutefois ce qu’on sait c’est que le Sri Lanka a développé un savoir-faire agricole dans la culture du riz et du thé (4e producteur mondial) et oléagineux primaires.

Liliane N.

Published in Diplomatie

Les administrateurs du Centre d'études et d'expérimentation du machinisme agricole (Ceneema) viennent de mettre à la disposition de cette entreprise publique chargée de promouvoir la mécanisation de l'agriculture au Cameroun, d'un budget biennal(2020-2021) de 05 milliards de FCFA. 

 

C'est une enveloppe qui va être injectée dans la relance des activités du Ceneema, en hibernation depuis des décennies. La priorité sera accordée à la réhabilitation de l'antenne Ceneema de Garoua dans la région du Nord, abandonnée depuis plusieurs années, ainsi que les ateliers de cette structure à Yaoundé, apprend-on des sources internes à l'entreprise. 

A travers cette dotation, l'entreprise va progressivement reprendre vie, et ce depuis le 17 décembre 2019. C'est d'ailleurs précisément à cette date que de nouveaux dirigeants ont été nommés à la tête des organes sociaux. Il s'agit d'André Caroline Mebande Bate, directeur général, et du président du Conseil d'administration, Abdou Namba. 

Il faut indiquer que depuis la création de cette entreprise étatique en 1974, il s'agit d'un tout premier renouvellement du top management. Cet appui financier permettra certainement au Ceneema de jouer véritablement son rôle de moteur de l'économie par le biais d'une agriculture de seconde génération suffisamment pourvoyeuse de retombées. 

 

Innocent D H

 

Published in Agro-Industrie

Ce sont plus de 50% des entreprises forestières au Cameroun qui traînent encore les pas dans l’appropriation du concept de publication de documents légaux sur un portail numérique (open Timber Portal) développé par le World Resources Institute. Celui-ci bénéficie du financement de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et mis en œuvre par le Field Legality advisory group (FLAG). 

 

L’Open Timber Portal permet de centraliser les informations provenant « à la fois des entreprises forestières sur la légalité de leurs activités, de l’administration sur les limites des titres, documents légaux et liste des entreprises forestières agrées et des observateurs indépendants sur les potentiels d’illégalités ». 

A l’analyse, deux ans après la mise en œuvre de ce portail numérique, certaines entreprises ne se pressent pas à montrer patte blanche. « C’est une démarche transparente et volontaire », lance Daniel Armel Owona Mbarga, juriste chez Flag lors d’une réunion d’information des agents du ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) à Yaoundé début mars. 

D’autres responsables du projet pensent que lesdites entreprises ont tout simplement des choses à cacher d’où leur absence sur l’Open Timber Portal. 

Ce projet de transparence et de légalité a déjà 16 comptes ouverts et plus de 200 documents téléversés à l’attention des acheteurs d’essences forestières et d’observateurs indépendants. 

La deuxième phase du projet se déploie en 2020 après la première débutée en septembre 2018 et achevée en août 2019. L’objectif étant d’amener plus d’entreprises à preuve de bonne foi dans l’exploitation forestière au Cameroun afin que les ressources forestières participent efficacement au développement durable. 

 

Innocent D H

 

Published in Agro-Industrie

Après le Ghana, la Côte d’Ivoire et l’Amérique latine, c’est au tour du Nigéria de réfléchir à une augmentation du prix de son cacao. En effet, Sayina Riman, Président de l’Association des producteurs de cacao du Nigeria et vice-Président de l’Organisation mondiale des producteurs de cacao (WCPO) a déclaré le 10 octobre dernier que le Nigeria, 4e producteur mondial de cacao, souhaite s’associer avec le Cameroun pour négocier une meilleure prime à l’achat du cacao afin d’améliorer les revenus des agriculteurs et stimuler les prix des fèves, a révélé l’agence britannique Reuters.

 

« Nous discutons avec le Cameroun pour voir si nous pouvons devenir un bloc régional (...) et si nous pouvons amener nos acheteurs qui connaissent notre qualité à nous offrir de meilleurs différentiels », a confié Sayina Riman. Ce dernier annonce pour ce mois d’octobre 2019, des discussions entre les opérateurs de la filière cacaoyère nigériane et le gouvernement afin d’établir un plan d’action avant d’engager des échanges formels avec les autorités camerounaises. Alors que les deux voisins comptent actuellement pour 10 % de la production mondiale, le responsable estime qu’ils pourraient doubler leur récolte sur les 5 prochaines années. « Le Nigeria devrait produire 305 000 t de fèves sur la campagne 2019/2020 », a souligné Sayina Riman.

Le Cameroun, tant au niveau du ministère du Commerce que de l'Office national du café cacao, souligne qu'aucune discussion n'est en cours et ne semble pas informé d'une telle initiative. Cependant, des experts de la filière cacaoyère mondiale voient bien une association entre le Cameroun, le Nigeria, le Ghana et la Côte d’Ivoire (qui assurent 70% de la production mondiale) inverser la tendance des cours mondiaux des fèves de cacao, après l’échec du blocus imposé entre juin et juillet 2019 par la Côte d’Ivoire et le Ghana.

Pour rappel, au mois d’avril, la Côte d’Ivoire et le Ghana, les deux plus gros producteurs mondiaux de cacao, avaient décidé d’un commun accord de geler les ventes de fèves à partir de la saison 2020-2021, pour obtenir des acheteurs internationaux la revalorisation du prix de la tonne à 2600 dollars, contre environ 2400 dollars. Mais, au bout d’un seul mois de blocus, les deux pays avaient dû lever leur interdiction de vente, sans avoir pourtant obtenu des acheteurs les prix souhaités.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in Agro-Industrie

89 techniciens et techniciennes supérieurs d'agriculture issus de cette structure de formation ont reçu leurs parchemins de fin de formation ce jeudi. C'était au cours d'une cérémonie présidée par David Embe, le préfet de la Bénoué. 

 

Ces nouveaux lauréats de la promotion 2017-2019 des cycles de techniciens, techniciens supérieurs de l'Ecole technique d'agriculture de Garoua, 89 au total viennent de recevoir leurs attestations de fin de formation. Ils ont été invités au cours de la cérémonie de remise des parchemins par le Préfet de la Bénoué, David Embe à mettre en pratique les connaissances acquises durant la formation afin de contribuer efficacement à la promotion de l'agriculture de seconde génération, telle que le prescrit le Chef de l'Etat. " Ces lauréats qui sont désormais capacités doivent permettre à notre pays d'amorcer résolument sa marche vers l'agriculture de seconde génération ", dira David Embe. 

 

Des appels bien reçus par ces jeunes techniciens et techniciens supérieurs d'agriculture, qui disent être conscients de la tâche qui les attend. Si Malouma Kadji technicienne d'agriculture confie vouloir intégrer la fonction publique pour mettre en pratique ses connaissances, Rachida Bobo technicienne supérieure en entrepreneuriat agro-pastoral compte créer son entreprise pour embaucher d'autres jeunes demain.

 

Le rendez-vous a drainé une foule de grand jour. Remise des bouquets de fleurs, des photos de famille ont mis un terme à la cérémonie. 

 

Innocent D H

 

Published in Education

Produire des informations statistiques structurelles fiables sur toutes les exploitations agro-pastorales et leur environnement, l'un des principaux objectifs de cette première session. Le secrétaire général des services du Gouverneur Julien Doumba a invité les membres des différentes commissions à travailler avec entrain pour la réussite de l'opération.

 

Selon les experts, au Cameroun le système actuel des statistiques agro-pastorales est caractérisé par un déficit des données de qualité et suffisamment désagrégées. Une situation qui plombe ainsi considérablement les actions du Gouvernement et des utilisateurs qui ont à cœur de disposer des données statistiques fiables, complètes et actualisées. C'est pour inverser cette tendance qu'est initié le Recensement général de l'Agriculture et de l'élevage (RGAE)  placé sous la tutelle technique des ministères de l'Agriculture et du Développement rural (Minader), de l'élevage des pêches et des industries animales, dont la première session des commissions régionales de supervision du Nord s'est tenue à Garoua. " Rendre opérationnelles les commissions régionales de supervision du recensement de l'agriculture et de l'élevage. Organiser des campagnes de sensibilisation et d'information ", tels sont quelques objectifs de cette session évoqués par Françoise Bouba Erayavaï, coordonnateur régional du recensement.

 

Une opération dans laquelle l'Institut national de la statistique compte jouer sa partition. " L'Institut national de la statistique est le garant des méthodologies qui concernent les enquêtes au niveau du Cameroun. C'est la raison pour laquelle sa place est véritablement importante dans cette opération ", mentionne Angélique Matene Sob, représentante de l'Ins.

 

Julien Doumba, le Secrétaire général des services du Gouverneur du Nord, en présidant la session a appelé les différents membres des commissions, d'œuvrer avec efficacité dans la sensibilisation des populations afin que les résultats du recensement soient fiables pour une bonne mise en œuvre de la vision du Gouvernement dans les domaines de l'agriculture et de l'élevage. 

 

Innocent D H

 

Published in Société

Le budget et le plan d’action du projet relatif à la production du matériel végétal ont été déterminés lors du comité de pilotage présidé par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), mercredi dernier à Yaoundé.

 

D’après le ministre Gabriel Mbairobe, qui a présidé le tout premier comité de pilotage du Projet d’appui à la production du matériel végétal de qualité (Papmav-Q), ce dernier va apporter une réponse à la problématique de la disponibilité du matériel végétal de qualité, en ce qui concerne notamment tout organe végétal tel que les boutures, les greffons et les embryons, susceptibles de se reproduire.

 

« Le projet qui se déroule dans les 10 régions du pays vise à mettre à la disposition des coopératives, des producteurs et autres instituts de recherche, des semences répondant aux critères de pureté, de faculté germinative et de bon état sanitaire », rapporte Cameroon Tribune.

 

Selon Evelyne Ouakam Namegne, la coordonnatrice du Papmav-Q, le budget 2019 du projet est entièrement financé par le budget d’investissement public du Minader et est estimé à 1,7 milliard de F pour les investissements et à 58,4 millions de F pour le fonctionnement. « Pour cette année, 16 cultures ont été retenus par le projet, et le budget va être consacré à l’achat et à la distribution des semences y relatives. Il s’agit entre autres du maïs, de la banane-plantain, des pommes de terre, du manioc, du kolatier greffé, du champignon, du cacao et du café », a-t-elle déclaré.

 

Le chronogramme 2019 prévoit, l’acquisition et la distribution à différents programmes de 298 tonnes de maïs composites et 38 tonnes de sorgho, de plus d’un million de plants certifiés de bananier-plantain, de 400 plants certifiés de kolatier greffé et de 1,7 millions de boutures certifiées de manioc.

 

Le Minader, qui était assisté du ministre délégué chargé du développement rural, Clémentine Ananga Messina, a recommandé à la coordinatrice du projet de répartir efficacement le budget pour éviter la sous-consommation des financements tout en mettant l’accent sur les semences de riz, et de maïs très sollicitées. Ceci, en vue de limiter le recours aux importations massives.

 

Rappelons qu’en fonction des commandes du MINADER, l’IRAD produit chaque année des quantités de semences à diffuser à la veille d’une campagne agricole. Ce sont des variétés améliorées dont les rendements sont connus. Ils viendront en appui aux détenteurs des variétés locales. Le but étant d’accompagner et de suivre en cas de besoin. Les producteurs de semences locaux en activités, bénéficient d’un suivi sur les variétés disponibles localement en très faible quantité, tout comme sur celles qui sont certifiées.

 

Otric N.

 

Published in Economie

Du 1er au 07 juillet 2019, se tiendra la 6ème édition du SIALY le plus grand rendez-vous sous régional de la production post récolte ouverte à l’international de la filière alimentaire. Une offre cohérente, internationalisée et innovante né d’une volonté de promouvoir l’industrie agroalimentaire. Le SIALY invite ainsi les professionnels des IAA à découvrir une offre qualitative et quantitative.

 

Le chef de l’Etat Camerounais en décidant de relancer l’organisation du comice agropastoral d’Ebolawa 2011 a montré la volonté du Gouvernement de redynamiser le secteur de l’agriculture. Ce qui veut dire Agriculture Industrielle : Transformation Industrielle.

 

Le Cameroun est aujourd’hui face à un double défi notamment, l’amélioration de la production en qualité/quantité et la transformation de ses produits locaux afin de les commercialiser à l’extérieur. Le SIALY est donc une contribution subséquente pour une meilleure visibilité des actions des pouvoirs publics par le renforcement des capacités matérielles, techniques et financières des opérateurs du secteur de l’industrie agroalimentaire.

 

Ainsi, pour cette édition 2019, le Sialy, manifestation économique du secteur agricole camerounais et africain dont le but est de promouvoir et de renforcer le développement de l’agriculture et de l’industrie agro-alimentaire qui sont les préoccupations majeures des pays de l’Afrique en général et de l’Afrique centrale en particulier, se repositionne pour continuer ses activités et sa contribution à la lutte contre le sous- développement, le chômage et la pauvreté, booster l’autosuffisance alimentaire, le développement de l’économie et les ressources financières, la croissance et la satisfaction des besoins des populations.

 

En effet, les possibilités qu’offre la tenue du SIALY sont essentielles à tous les niveaux : Le SIALY met ensemble les acteurs du secteur, pour débattre des questions liées à l’industrie agroalimentaire. Les résolutions issues des travaux pourraient servir de base de travail pour les pouvoirs publics.

 

Par ailleurs, Dans la vision de l’émergence du Cameroun, le SIALY en tant qu’acteur de cette émergence vise à contribuer au développement de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire au Cameroun afin de les rendre plus compétitifs sur le marché international. Il permet aussi de réduire le taux de chômage et la pauvreté, en offrant aux diplômés et chercheurs d’emplois, de découvrir un secteur d’activité très porteur. Il devrait donc permettre de susciter la création des structures de production, des marchés, et au final, la création des richesses.

 

Allez nombreux assister à la plus grande rencontre sous régionale de l'Agro-industrie où seront présents, les opérateurs du secteur dans la recherche agronomique, dans les technologies et équipements, les agriculteurs, les financiers du secteur, les organismes d'appui au développement,  les opérateurs de process de production et en recherche de financement.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Ce projet vise à contribuer à la modernisation de l’agriculture au Cameroun.

 

C’est une nouvelle ère qui semble débuter pour les opérateurs du secteur agricole. L’entreprise chinoise Cic Taihua vient de faire l’annonce de l’implantation dans les jours à venir, d’une usine de montage de machines agricoles. Ladite annonce a été faite au cours d’une rencontre avec les organisations paysanne et patronales. Cette rencontre se tenait à la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts (Capef) à Yaoundé.

 

Souhaitant que le projet réussisse et réponde aux besoins locaux, l’entreprise chinoise Cic Taihua a tenu lors de la rencontre sus mentionnée à apprendre davantage sur les attentes des agriculteurs camerounais. D’ailleurs, Koue Moussa le président par intérim de la Capef a indiqué que l’une des spécificités de la Cic Tahua est de pouvoir s’adapter aux besoins de tous les types d’exploitation. « Il n’est pas question de fabriquer des engins lourds pour des producteurs qui sont pour la plupart de petits exploitants. Les machines devront être compatibles avec les moyens et les besoins des agriculteurs », a-t-il déclaré.

 

Lors de cette rencontre avec l’entreprise chinoise Cic Taihua, il a été dit que les agriculteurs locaux vont recevoir sous forme de crédit des machines. Ce qui est en fait un risque que consent de courir ladite entreprise. « Les gains issus de l’exploitation des machines serviront à payer les créances », a indiqué Tony Liu le Directeur général adjoint (Dga) de Cic Taihua. Le point du transfert de technologie toujours dénoncé dans ce genre de coopération a également été pensé. Il est prévu une formation d’ingénieurs camerounais, a assuré le Dga de l’entreprise chinoise.

 

La rencontre a permis aux agriculteurs de parler du type de machines dont ils ont besoin. Ils ont entre autres cité des moissonneuses, des tracteurs et des laboureuses.

 

Liliane N.  

 

Published in Politique
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Sunday, 05 June 2022 11:01