C’est dans un communiqué, signé et publié ce Lundi par l’ambassadeur Cherif Mahamat Zene – ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Tchadiens à l’étranger que l’information a té rendue public ;
Le diplomate a saisi cette occasion pour prendre à témoin, « Le communauté internationale, notamment la Minusca, l’Union Africaine et la CEEAC de cette agression » dont son pays est la cible
Les faits tels que décrits dans le document :
« Les forces armées centrafricaines (Faca) ont attaqué ce dimanche 30 Mai 2021, à 5 heures du matin, le poste avancé de Sourou en territoire tchadien, non loin de la localité de Mbéré, et à proximité de la frontière centrafricaine.
Ce poste est tenu par douze (12) éléments détachés de forces de défense et de sécurité tchadienne. Les assaillants lourdement armés ont tué un (1) soldat tchadien, en ont blessé 5 et cinq (5) autres ont été enlevés pour ensuite être exécutés à Mbang, du côté centrafricain.
Le Directeur général de la gendarmerie centrafricaine a saisi l’Ambassade du Tchad à Bangui pour que les autorités tchadiennes récupèrent auprès du chef de village de Mbang, les dépouilles de cinq (5) soldats tchadiens faits prisonniers et exécutés par l’armée centrafricaine… ».
Des représailles en vue
Dans sa correspondance, le ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Tchadiens à l’étranger promet que cet acte ne saurait rester sans conséquence, étant donné que les responsabilités sont établies : « Ce crime de guerre d’une gravité extrême et cette attaque meurtrière, préméditée, planifiée et opérée à l’intérieur du Tchad, dont seul le gouvernement centrafricain en connait les raisons, ne saurait rester impunis.
Le Tchad tient le gouvernement centrafricain entièrement responsable des conséquences de cette agression caractérisée que rien ne justifie, au moment où les deux pays cherchent à mutualiser leurs efforts pour relever les défis sécuritaires communs et à renforcer la coopération bilatérale comme l’atteste la tenue à N’Djamena, au mois de décembre 2019, de la dernière Commission mixte Tchad – Rca… ».
Une curieuse attaque
Et, qui de l’avis de certains critiques, a des relents de la « recherche de positionnement sur les deux pays des puissances étrangères : la France et la Russie » ;
D’aucuns n’hésitent pas à accuser ouvertement le pays d’Emmanuel Macron d’ « Être à l’œuvre », en se basant entre autres sur la dernière déclaration faite par le président français, lorsqu’il affirme que « La République Centrafricaine est prise en otage par la Russie… ».
Nicole Ricci Minyem
Une attaque conduite par des éléments de l’Etat Islamique en Afrique de l’ouest (EIAO) sur la ville de Diffa s’est soldée par un échec cuisant ce vendredi, 28 mai 2021.
Vendredi dernier, des terroristes profitant de l’assèchement du lit de la rivière Komadougou, se sont rués violemment sur la capitale du Manga avec la ferme intention de tout décimer sur leur passage.
Cependant, aux premiers coups de feu, la riposte plus que foudroyante des forces de défense et de sécurité a, très rapidement, réduit leurs dispositifs d’attaque en miettes, les mettant en déroute dans une confusion inouïe.
Venus à bord d’une quinzaine de véhicules et scindés en trois groupes, ils sont entrés des côtés ouest, sud et sud-est de la ville de Diffa et ont ouvert le feu avec des armes lourdes et légères, visant les positions occupées par les éléments de nos forces de défense et de sécurité.
La réaction prompte et énergique de ces derniers les a fait battre en retraite dans un désordre généralisé en direction du Nigéria tout proche. Les moyens aériens des Forces armées Nigériennes se sont très vite invités dans la danse et ont poursuivi les terroristes à coup de bombes et de rafales de mitrailleuses lourdes.
A l’issue des combats, on déplore du côté de nos FDS, la mort de 2 gendarmes et de 2 policiers sans oublier 2 autres gendarmes et 1 policier qui ont été blessés. Du côté des assaillants, le bilan serait lourd au vu des moyens utilisés pour les chasser hors de notre territoire.
Sur les lieux des combats, en effet, 3 cadavres de terroristes ont été retrouvés par les soldats de l’Armée Nigérienne. Cependant, tout laisse croire que les assaillants auraient emportés dans leur fuite le maximum de leurs homologues neutralisés. Dans bien des cas, à chaque attaque, il faut le souligner, ils ramassent les corps de leurs éléments tombés pendant les combats.
Il est, alors, difficile pour les forces de défense et de sécurité de connaître le nombre exact des assaillants qu’elles ont neutralisés à chaque affrontement contre les terroristes.
On s’en souvient, lors de l’attaque de la position du Secteur 4 de la Force Mixte Multinationale (FMM) par les terroristes de Boko Haram à Bosso, le 17 mai dernier, les sources sécuritaires ont donné comme bilan des assaillants tués, deux morts.
Or, ce bilan était bien plus lourd puisque les éléments de l’ISWAP ayant conduit l’attaque ont été aperçus dans une localité proche de Damasak, en train d’enterrer plus d’une trentaine de cadavres parmi lesquels celui d’un de leurs commandants.
D’après certaines sources, c’est pour, probablement, venger leurs morts que ces derniers ont organisé cette expédition sur la ville de Diffa, expédition qui s’est soldée par leur défaite cuisante face aux FDS.
Pour l’heure, en plus des 3 morts retrouvés par les soldats des suites de l’attaque de ce 28 mai 2021, 3 véhicules, une arme de type 14.5mm, une autre de 12.7mm, un RPG 7, deux fusils Ak47, un mortier de 60 mm, quatre chargeurs d’AK47, une charge de RPG7, deux drapeaux de terrorisme, deux Motorola, un téléphone portable Android, des comprimés stupéfiants, des Seringues, un sac et une importante quantité de munitions ont été récupérés sur le théâtre des hostilités.
A toutes ses armes et autres matériels saisis ou abandonnés par les terroristes, il faut ajouter ces 7 véhicules, dont un est monté d’une arme de calibre 14.5mm et deux autres de mitrailleuses lourdes de 12.7mm, qui ont été détruits par les avions des Forces Armées Nigériennes (FAN).
N.R.M
Pour appuyer son assertion, l’écrivain estime que le « Rapport de la Chambre des Comptes » qui incrimine le ministre de la Santé publique est en réalité caduc et simplement dépassé…
Certaines informations du rapport abondamment commentées ne sont plus au point indiqué dans le rapport d’étape Il s’agit par exemple :
Des ambulances : elles n’ont jamais fait l’objet de paiement car elles ne sont pas encore réceptionnées. Donc on ne peut pas parler de fictifs alors qu’il y a pas dossier de paiement introduit.
De plusieurs de ces marchés n’ont jamais fait l’objet de liquidations et donc pas de paiement.
Après vérification des mercuriales, les surfacturations relevées s’avèrent être une méprise de la Chambre des Comptes sur les caractéristiques des équipements livrés… ».
Le rapport définitif est encore en cours d’élaboration.
Dans la tribune publiée il y a quelques jours, l’écrivain ajoute que « Le rapport du Consupe, lui, n’est pas encore prêt… Manaouda Malachie, bien que Ministre de la Santé n’a pas interféré dans le processus de passation des Marchés Publics, ni signé aucun marché dans la gestion du Covid-19.
C’est feu le Secrétaire d’Etat Alim Hayatou de regretté mémoire, qui a géré en toute autonomie, ce pan que le Ministre Manaouda Malachie avait eu la sagesse de lui confier. Là aussi, les documents le prouvent… ».
Par ailleurs, « Pour les tests dont on parle avec abondance, fournis par le prestataire Mediline médical Cameroon SA, c’est bien le choix du PM et non du Ministre de la Santé. Les lettres du PM l’instruisant de lui à donner la commande de 3 millions de tests à cette entreprise existent. Le rapport d’étape de la Chambre des Comptes en a fait mention…
Il ne couvre qu’une période et une partie des 180 milliards et plus mobilisés dans cette crise. Au moment où se boucle l’audit, de nouveaux engagements ont lieu parce que la crise persiste. Il faudra donc d’autres audits à l’avenir… ».
Les auditions peuvent difficilement prospérer
Alphonse Abena croit savoir que cette probabilité est la plus évidente « parce que des justificatifs existent, à l’exception de l’affaire des tests sur laquelle le PM doit s’expliquer et cela figure dans le rapport en cours…
Il y a certes des zones d’ombres ici et là qu’il faut clarifier et que la justice doit clarifier mais Manaouda Malachie ne peut pas être plus inquiet que d’autres, notamment le PM et le SGPR qui ont instruit à tout va. Il a été bien inspiré de confier ce dossier à son second… ».
Nicole Ricci Minyem
La date a été indiquée dans la lettre de convocation qui lui a été remise il y’a quelques jours :
« Dans le cadre de l’enquête en cours, à la Division des Enquêtes du Corps Spécialisé d’Officiers de Police Judiciaire du Tribunal Criminel Spécial et en exécution des instructions de madame le Procureur Général près ledit tribunal contenues dans sa correspondance…
Le Professeur Essame Oyono, directeur de l’IMPM est invité à se présenter au siège de la Division du Corps spécialisé d’Officiers de Police Judiciaire du Tribunal Criminel Spécial à Yaoundé, le Mardi 1er Juin 2021 à 10 heures précises dans l’affaire relative à l’Audit des fonds affectés à la lutte contre le corona virus… ».
Le directeur de l’’Institut de Recherches Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales pourrait être entendu par rapport au dossier concernant l’achat de la chloroquine ;
L’on se souvient que le 6 Avril 2020, Jean Louis Essame Oyono indiquait que l’Institution dont il a la charge a reçu quitus pour fabriquer l’hydroxychloroquine (médicament utilisé contre les maladies auto - immunes et qui est une association entre la chloroquine et l’Azithromicine).
« Les commandes de la matière première avaient été lancées en Chine et en Inde et aussitôt arrivées, les premiers comprimés de l’hydroxychloroquine allaient être fabriqués… ».
La sortie du Professeur Essame Oyono faisait suite à la correspondance que Manaouda Malachie – ministre de la Santé Publique avait envoyée à son homologue de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Madeleine Tchuenté afin de solliciter l’expertise d’un institut spécialisé de ce département ministériel, pour la production de la chloroquine.
« J’ai l’honneur de vous faire connaître qu’en ce moment, le protocole de soins mis en place par les cliniciens dans le cadre du traitement des patients positifs au Covid-19 est construit autour de la chloroquine (…) Aussi voudrais-je, au cas où vous aurez des intrants nécessaires disponibles, vous demander de bien vouloir lancer (…), sous la surveillance qualité des laboratoires agréés, la production dudit médicament… ».
Présumé innocent
René Emmanuel Sadi – ministre de la Communication a tenu à le rappeler le 28 Mai dernier, lors d’une communication gouvernementale ; au cours de la rencontre avec les hommes des médias, le porte parole du Gouvernement a relevé que l’ « Invitation d’un membre du Gouvernement ou d’une toute autre personnalité dans le cadre du dossier Covid 19 ne vise qu’à faire la lumière par rapport à la gestion des fonds alloués à la lutte contre cette pandémie ».
Nicole Ricci Minyem
Telle est la quintessence de la communication faite en fin de semaine par René Emmanuel Sadi – ministre de la Communication qui a semblé outré par les informations qui fusent de partout, suite aux auditions de certains ministres devant les juridictions compétentes
« Des fonds ont té alloués à des départements ministériels pour faire face aux conséquences du Covid 19, cette grave crise sanitaire dans les secteurs jugés les mieux appropriés à cet effet…
Conformément aux usages et aux dispositions en la matière, des procédures ont par la suite été engagées pour faire une évaluation de l’utilisation desdits fonds…
Les investigations menées par la Chambre des Comptes et le Contrôle Supérieur de l’Etat ont abouti à la production des rapports sur la base desquels le Chef de l’Etat a instruit des enquêtes judiciaires. Ces dernières sont actuellement en cours près du Tribunal Criminel Spécial, une procédure tout à fait normale en la matière… ».
Toutes les autorités concernées par l’action judiciaire sont présumées innocentes
Et René Emmanuel Sadi a insisté sur ce point précis : « Mais à ce stade, cette procédure ne saurait en aucun cas donner lieu, sur la base de la présomption d’innocence reconnue à tout justiciable, à l’emballement médiatique et à la vindicte populaire auxquels on assiste actuellement… ».
Appel à plus de retenue
Tout en regrettant et en déplorant cet état de choses, le ministre de la Communication indique que les Camerounais doivent avoir « plus de retenue et faire preuve de responsabilité, pour éviter de jeter l’opprobre et condamner sans réserve, les membres du Gouvernement et autres personnalités ayant été appelés à participer à la gestion de ces fonds publics ; tant il est vrai que nul ne peut être condamné à priori d’un fait quelconque, alors même que sa culpabilité n’est pas établie…
Le Cameroun est et demeure un Etat de Droit, qui fait du respect des procédures de la présomption d’innocence, ainsi que de la respectabilité de tout citoyen devant les Lois et règlements en vigueur des principes sacrés de son système judiciaire… ».
Les actions judiciaires vont se poursuivre en toute sérénité
Le ministre de la Communication a pratiquement terminé son propos en faisant cette promesse : « Les procédures d’évaluation de l’utilisation de ces fonds, alloués à la lutte contre cette grave pandémie, continueront de se dérouler en toute sérénité, dans le respect de l’orthodoxie des règles et des procédures qui encadrent la recherche de la vérité et l’établissement, le cas échéant des responsabilités de tout justiciable dans notre pays… ».
Nicole Ricci Minyem
Ce jeudi, le Conseil des droits de l’homme de l’Onu a voté pour le lancement d’une enquête internationale. Celle-ci portera sur les atteintes aux droits humains commis dans les territoires palestiniens occupés et en Israël depuis avril, mais aussi sur les « causes profondes » des tensions.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a immédiatement dénoncé une « décision honteuse » qui « encourage les terroristes dans le monde entier ». En revanche, le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a « salué » la décision du Conseil des droits de l’homme.
L’enquête votée à 24 voix contre 9 et 14 abstentions
Plus tôt, la Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, avait soutenu devant le Conseil, réuni en session extraordinaire, que les récentes frappes israéliennes sur Gaza pouvaient constituer des crimes de guerre « s’il s’avère » que les civils ont été touchés « sans distinction ».
Michelle Bachelet avait également souligné que les tirs de milliers de roquettes du mouvement islamiste palestinien Hamas « ne font pas de distinction entre les objets militaires et civils, et leur utilisation constitue donc une violation manifeste du droit humanitaire international ».
La réunion, qui portait sur les atteintes aux droits humains dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem-Est, et en Israël, était organisée à la demande du Pakistan, en tant que coordinateur de l’Organisation de la coopération islamique, et des autorités palestiniennes.
Une résolution adoptée avec 24 voix pour, 9 contre et 14 absentions, lance une « commission d’enquête internationale indépendante et permanente » chargée d’examiner les atteintes au droit international humanitaire et aux droits de l’homme ayant abouti aux récentes tensions israélo-palestiniennes.
Du 10 au 21 mai, 254 Palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza parmi lesquels 66 enfants et des combattants, selon les autorités locales. En Israël, les tirs de roquettes depuis Gaza ont fait 12 morts dont un enfant, une adolescente et un soldat, d’après la police.
Collecter des preuves
La portée de la résolution dépasse largement le récent conflit. Le texte demande que la commission étudie « toutes les causes profondes des tensions récurrentes, de l’instabilité et de la prolongation du conflit, y compris la discrimination et la répression systématique fondée sur l’appartenance nationale, ethnique, raciale ou religieuse ».
Elle avait indiqué ne pas avoir vu de preuve de la présence de groupes armés ou d’action militaire dans des bâtiments visés par Israël à Gaza, une des justifications de l’Etat hébreu pour les détruire.
L’enquête doit se concentrer sur l’établissement des faits et collecter les preuves et éléments qui pourraient être utilisés dans le cadre de poursuites judiciaires et, dans la mesure du possible, identifier les coupables pour qu’ils puissent être jugés.
Cette commission d’enquête est une première
C’est la première fois que le Conseil met sur pied une commission d’enquête avec un mandat sans durée fixée à l’avance. Le mandat d’autres commissions, comme celle sur la Syrie, doit être renouvelé tous les ans. Certains pays, comme la France, ont déploré que le mandat de la commission soit « trop large » et son objectif « trop indéterminé », mais la résolution a recueilli un large soutien auprès des pays africains et latino-américains.
Le Premier ministre israélien voit dans ce vote la confirmation « de l’obsession anti-Israël flagrante du conseil des droits de l’Homme ». Israël est le seul pays avec un point fixe à l’ordre du jour de chaque session du Conseil, une des raisons pour lesquelles les Etats-Unis, sous la présidence de Donald Trump, avaient quitté l’organisation. Le nouveau président Joe Biden a fait revenir les Etats-Unis en tant que pays observateur.
N.R.M
Il s'agit du Secrétaire Général et du Receveur Régional. Tous les deux ont été installés dans leurs fonctions ce jeudi 27 mai 2021 par le Président du Conseil Régional le Docteur Jules Hilaire Focka Focka
En prononçant son allocution de circonstance, Jules Hilaire Focka Focka a tenu à présenter ses nouveaux collaborateurs ; il ressort ainsi que le Docteur Etanke Sylvie Essomo – nouveau secrétaire général du Conseil Régional est à la fois une tête bien faite et bien pleine.
Âgée de 43 ans et originaire de Santchou dans la Menoua, elle est titulaire d'un Doctorat PhD, obtenu à l'Université de Dschang. La nouvelle promue est par ailleurs enseignante dans cette institution universitaire.
Avant sa nomination comme SG du Conseil Régional de l'Ouest, le docteur Etanke occupait le poste de délégué régional du ministère de la décentralisation et du Développement Local dans le Nord-Ouest.
Quant au Receveur Régional, il s'appelle Mouchili Aboubedetou. C'est un Inspecteur Principal des Régies Financières Hors Échelle, diplômé de l’Ecole Nationale D'Administration Et De Magistrature (Enam).
Il a occupé plusieurs postes de responsabilités à travers le Cameroun. Le dernier en date avant sa récente nomination étant celui de receveur des finances à Foumban, qui est sa ville d'origine et qui l'a vu naître il y a 54 ans aujourd'hui.
Les activités se suivent afin de faire de l’Ouest, une Région phare
Quelques jours avant l’installation de ses deux collaborateurs ; installation qui a connu la présence du Gouverneur de l'Ouest, représentant de l'État, des conseillers régionaux ainsi que des délégations venues de Santchou, Dschang, Buea et Foumban , Jules Hilaire Focka Focka a réuni les membres du bureau régional.
Au cours de cette réunion, les participants ont eu droit à une présentation faite par le docteur Fomethe - représentant du bureau d'études RAINBOW. Il a parlé de l'élaboration du Schéma Régional, d'Aménagement et de Développement Durable du Territoire de l'Ouest-Cameroun.
Cette thématique a suscité de vives réactions de la part des conseillers régionaux ainsi que celles des Professeurs des Universités de Dschang et des Montagnes, du PNDP/Ouest, des Chefs traditionnels et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)…
Toutes les rencontres ont eu lieu dans les locaux du nouvel immeuble siège du Conseil Régional et, tous les conseillers ont peaufiné les derniers détails de la prochaine session ordinaire ; cette dernière sera consacrée à l'examen de même qu’au vote du tout premier budget de l'histoire du Conseil Régional de l'Ouest,
Nicole Ricci Minyem
Au cours de l’audience du 25 Mai dernier, l’ex ministre de la Défense a tenu à attirer l‘attention des juges par rapport aux contraintes qui restent les siennes, bien qu’il ne soit plus qu’un prisonnier
L’intégralité de son plaidoyer tel que publié par nos confrères de l’hebdomadaire Kalara
« Il m’a semblé utile qu’à l’entame de cette phase de jugement que je vous dise que de par mon éducation, ma formation et les responsabilités qu’il m’a été donné d’assumer par le passé […] j’ai toujours été et demeure respectueux des institutions de la République. J’aimerais, que cela soit su, que nul n’en ignore.
Naturellement, je respecte les institutions républicaines, la Justice comprise. Je tiens par ailleurs à faire savoir que j’ai toujours été et demeure déferrent, fidèle, loyal et attaché à la personne du président de la République, son excellence Paul Biya, qui incarne ces institutions.
Je mentionne au passage [que] j’ai toujours essayé en plus de ce respect, à travers les responsabilités que j’ai assumées, de participer à la protection de ces institutions.
C’est notamment la raison pour laquelle presque depuis deux ans que mon épouse et moi sommes en détention, nous avons mis un point d’honneur, d’une part, à obtempérer silencieux et stoïques à toutes les injonctions et réquisitions de la Justice, et, d’autre part, à montrer l’exemple que nul n’est au-dessus de la loi.
Mais Mme la présidente, je manquerai à mon devoir de sincérité vis-à-vis du tribunal, honorables membres qui président la collégialité, si je ne vous disais pas que je suis perplexe. Je précise que la perplexité c’est lorsqu’on se pose des questions auxquelles on a du mal à trouver des réponses.
Ça c’est peut-être en off. Je n’ai pas à exprimer des jugements de valeur. Je suis perplexe face à certaines péripéties qui ont émaillé cette procédure judiciaire. Je ne citerai pas toutes, ce n’est pas le lieu. Ça, j’y reviendrai sans doute.
Entre le 4 février, et le 11 mars 2019, date à laquelle on a été placés en détention, mon épouse et moi (d’autres accusés l’ont été bien après), nous avons été séquestrés à notre résidence à Odza. Assignés de fait en résidence surveillée. Cette mesure ne fait plus partie de notre ordonnancement juridique.
Nous avons été assignés à résidence surveillée par un impressionnant dispositif de sécurité. 70 éléments de sécurité équipés de 4X4 de combat, d’armes lourdes. Des armes de guerres. Quand je parle d’armes de guerre, je sais de quoi je parle.
Le dispositif de sécurité a été installé dans tout le périmètre du domicile. Ce que je veux mettre en exergue, c’est l’atteinte inadmissible au sacrosaint principe de la présomption d’innocence.
Je voudrais vous dire comme vous pouvez imaginer, cette mise en scène était de notoriété publique dans l’opinion nationale et internationale. Une chaine de télévision est venue faire un reportage, repris dans la presse et sur les réseaux sociaux.
Depuis cette date, nous sommes déjà condamnés. Mieux, avant le début de l’enquête préliminaire, nous étions déjà condamnés. Je suis grand-père de huit petits-enfants. L’un a dit à ses parents qu’il ne veut plus venir dans mon domicile.
Les visites étaient soumises aux règles drastiques. Puisqu’il porte mon nom, il a dit à son père que Mami et Papi mbombo sont trop mauvais parce qu’ils ont volé. Il n’a que quatre ans ! Ça lui a été dit par sa maitresse à l’école.
Madame la présidente, nous avons été mis en détention sur la base d’une correspondance tronquée et mensongère de l’ANlF : l’Agence nationale des investigations financières ; le service de renseignement financier. Conclusion partielle.
Ayant foi en nos institutions, nous éprouvons un sentiment d’insécurité judiciaire doublé d’acharnement, traité avec beaucoup d’inhumanité. Deux exemples.
Lorsque mon épouse rejoint la prison le 11 mars 2019, on la sort d’une clinique de la place manu militari par les éléments du GSO [Groupement spécial d’opération, ndlr], puisque j’ai été Dgsn [Délégué général à la Sureté nationale, ndlr).
On lui arrache les perfusions. On la ramène en prison où elle a failli décéder. J’ai la suite, ayant été une des premières victimes du covid-19, elle a été hospitalisée à l’Hôpital central de Yaoundé.
Au dixième jour, on l’a déclarée négative, pendant qu’elle entendait, profiter pour effectuer des soins suite à une démiurgie qu’elle a subie à Paris, le même manège s’est produit cette fois avec les agents pénitenciers.
On l’a sortie de l’hôpital manu militari. On l’a conduite à la prison et brutalisée. Nous apprendrons plus tard qu’elle a tenté de s’évader. Une malade qui va avec les béquilles s’évade ?
Pour ma part, j’ai échappé à deux tentatives d’assassinat. Je sais de quoi je parle. La première fois, c’était lors des émeutes en prison en juillet 2019. La deuxième fois, le 4 février 2021. Si j’ai échappé à ‘la mort, c’est par la volonté indépendante à mes assaillants.
Les infractions qui me sont reprochées sont supposées avoir été commises du temps où j’exerçais les fonctions de ministre délégué à la présidence en charge de la Défense. Je ne vous apprends rien en disant que la majorité des activités de cette administration, de ce département ministériel, sont protégées par le secret défense.
Ce secret défense concerne les informations, les renseignements, procédés à caractère militaire, d’origine gouvernementale ou diplomatique dont la divulgation auprès des personnes non autorisées peut nuire, hypothéquer et remettre en cause la défense nationale.
Naturellement, je ne suis plus ministre délégué à la présidence en charge de la Défense, mais je demeure astreint à l’observation de cette obligation.
Toutefois, par respect pour le tribunal qui rend la Justice au non du peuple camerounais, par respect pour votre auguste juridiction, pour vous honorables membres de la collégialité, j’ai choisi de répondre aux questions qui me seront posées. Mais madame la présidente, je le ferais dans la limite des contraintes que m’impose cette obligation.
Je terminerais par une doléance, -celle de solliciter l’indulgence et la compréhension du tribunal si je reste circonspect, nuancé sur les questions qui me seront posées et si je ne réponds pas à certaines de vos questions ».
N.R.M
Au-delà des soupçons de détournement des fonds alloués à la lutte contre le corona virus a été l’un des points évoqués au cours des échanges entre le ministre de la Santé Publique et l’ambassadeur de l’Union Européenne cette semaine.
Philippe Van Damme s’est dit soucieux, au regard du très peu engouement des Camerounais vis-à-vis de la vaccination ; De son point de vue, la campagne de communication engagée par le ministère de tutelle, afin d’inciter les uns et les autres à changer d’avis ne porte pas les fruits escomptés.
Une inquiétude relevée dans le communiqué rendu public par le ministère de la Santé Publique : « L’Ambassadeur de l’Union Européenne regrette que moins de 50 000 personnes soient vaccinées. Philippe Van Damme va faire remarquer le risque principal de l´isolement économique de l’Afrique qui reste à la traîne sur la question alors que les pays d´Amérique, d´Europe, d´Asie avancent suffisamment… ».
Un chiffre en deçà de la réalité, peut – on lire dans le document car « Le nombre de vaccinés au Cameroun est de 62 000 personnes… ».
Un chiffre provisoire, étant donné que le prochain plan de communication et de vaccination mis en œuvre par les départements ministériels concernés va permettre « De vacciner plus de 5 millions de Camerounais. Pour atteindre ce chiffre, l’âge minimum pour recevoir le vaccin a été ramené à 18 ans… ».
Campagne de proximité
« Le plan de communication élaboré dans le cadre de la campagne de vaccination et en cours de mise en œuvre met un accent sur la communication de proximité au sein de nos communautés. Il est question d’aller discuter et de convaincre les populations de l’influence négative du blocage causé par Les idées reçues concernant le vaccin contre le Covid-19 », précise le communiqué du ministère de la santé.
Les deux personnalités ont en outre abordé la problématique du taux de contamination qui, selon le membre du Gouvernement est de plus en plus bas, même si l’on soupçonne que d’aucuns continuent de faire grimper les chiffres, pour des raisons qui leurs sont propres :
« J’avoue que certains s’imaginaient que les chiffres allaient continuer à monter, mais on ne devait pas inventer les morts. De manière générale, la courbe épidémiologique est en train de descendre. Au niveau du Centre spécialisé de prise en charge des patients de Covid-19, on enregistrait par exemple 200 cas de Covid par jour ; Nous en comptons à peine 15 désormais. Sur l’ensemble du triangle nationale, les chiffres actuels sont en deçà de 3 000 cas confirmés ».
Nicole Ricci Minyem
Au cours du procès de ce jour, la parole sera donnée à la Défense de l’ancien directeur général de la Cameroon and Radio Télévision incarcéré depuis quelques mois car soupçonné d’avoir détourné les fonds publics
C’est donc Me Alice Nkom – l’un de ses conseils qui va prendre la parole ce jour, tentant de battre en brèche les accusations portées contre son client ; ce qu’elle a d’ailleurs fait ce jour, lorsqu’elle répondait aux questions de nos confrères de Rfi :
« Le fameux détournement est initié de bout en bout par un expert douteux. Je suis très contente car nous avons reçu le renfort du barreau de Paris. Deux confrères seront avec nous. Nous sommes vraiment soulagés… ».
Au cours d’une précédente audience, le ministère public avait interrogé l’expert-comptable durant plus d’une heure, notamment sur des doublons de paiement mentionnés dans le rapport.
Des opérations bancaires non justifiées et des sommes manquantes dans les caisses de la CRTV. Tous ces éléments cités par l’expert se seraient produits entre 2014 et 2016, les dernières années de l’accusé à la tête de l’audiovisuel public camerounais.
C’est sur ces questions et bien d’autres que Me Alice Nkom, qui aura à ses côtés Me Fabrice Epstein et Me Benjamin Chouai, qui ont fait le déplacement du Cameroun vont devoir répondre. A cet effet, ils disent avoir en leur possession, des éléments pouvant remettre en cause le rapport d'expertise susmentionné.
« Il était important de signaler que cette affaire n'a pas qu'une résonnance camerounaise mais internationale. Un certain nombre d'institutions se sont mobilisées. Il était important que nous, symboliquement, nous rendions sur place et assurions notre client de notre soutien», a déclaré Me Chouai au micro de RFI.
Remise en liberté provisoire
Me Alice Nkom avait plaidé pour que cette dernière soit accordée à Amadou Vamoulke, en faisant référence à son âge avancé et la longueur du procès ; Elle avait en outre assuré qu’il s’agit ni plus, ni moins que d’un procès politique : « Le procureur a du mal à trouver des témoins, il a du mal à faire comparaître X-Y. Et puis on renvoie, mais pendant ce temps, lui, il est toujours immobilisé en prison ! Mais hors d’état de nuire. Pourquoi on a arrêté Amadou Vamoulké ? On a arrêté Amadou Vamoulké, parce qu’il occupait un poste stratégique pendant une élection présidentielle, où, en face, on ne voulait prendre aucun risque et maîtriser l’information… ».
Nicole Ricci Minyem