L’accident s’est produit ce mercredi soir. Selon les informations fournies par Abdullahi Buhari Wara, responsable administratif du département de Ngaski dans l’Etat de Kebbi, « l’embarcation transportait environ cent soixante (160) passagers… Il s’est fendu et a coulé ».
Devant nos confrères de la presse étrangère, Abdullahi Buhari Wara a ajouté que « les recherches se sont engagées ; l’opération de sauvetage est toujours en cours. Les femmes et les enfants sont comptées parmi les plus grandes victimes ;
Les populations riveraines, les spécialistes des catastrophes de cet acabit, les gardes côtes et experts de tout bord continuent les recherches ; mais seuls 22 survivants et un cadavre ont été récupérés jusque-là…
Nous parlons d’environ 140 passagers toujours portés disparus. Le bateau n’aurait pas dû transporter plus de 80 personnes, malheureusement, très peu de personnes respectent les normes dans le transport des personnes mais aussi du matériel car, je dois ajouter que le navire transportait également une cargaison de sacs de sable extraits d’une mine d’or artisanale voisine ;
En cette période de fortes pluies, les rivières sont pleines, ce qui peut provoquer des accidents de bateaux plus facilement. Mais dans ce cas, la surcharge, je le réitère a été un facteur déterminant ;
« L’incident est survenu dans le nord-ouest du Nigeria, sur le fleuve Niger », ont indiqué les autorités locales. Le bateau très mal entretenu et avait quitté la localité de Lokon Minaa, dans l’Etat du Niger (centre) et se dirigeait vers la ville de Wara, dans l’Etat de Kebbi, lorsque sa coque s’est brisée et qu’il a fait naufrage.
Une embarcation surchargée
Plus tôt ce mois, trente personnes sont mortes noyées dans le naufrage d’un bateau lui aussi surchargé dans l’Etat du Niger. Durant la saison des pluies, les chavirements de bateaux sont fréquents sur les fleuves et rivières du Nigeria, où les navires sont souvent surchargés et mal entretenus.
Un énième naufrage
Il y a deux semaines, un accident similaire avait fait une trentaine de morts, dans l’Etat du Niger, au centre du Nigeria. Soixante-cinq passagers avaient alors pu être secourus.
Le Niger, un des trois plus grands fleuves du continent, après le Nil et le Congo, est la principale voie d'eau d'Afrique de l'Ouest. Durant la saison des pluies, les chavirements de bateaux sont malheureusement fréquents sur les fleuves et rivières du Nigeria.
N.R.M
Il s'agit du bilan provisoire de ce naufrage survenu dans la localité de Gounérou, région du Nord. En effet, la pirogue tombée en panne avec plusieurs passagers à bord aurait chaviré sous l'effet d'un vent violent.
" Des commerçants font la ronde, les mardis, se rendent à Mbodéri dans le Mayo-Rey, le mercredi à Alfa, le jeudi à Gounérou. Ce sont des marchés hebdomadaires de ces localités qui dépendent du Mayo-Rey. Parti de Gounérou jusqu'à quelques encablures de ce village, le premier moteur tombé en panne, pendant qu'ils essayaient de faire entrer en marche le second moteur, un vent violent est venu percuter l'embarcation ", restitue le sous-préfet de l'arrondissement de Lagdo, Saïdou Bouba à nos confrères de la Crtv.
L'on apprend au moment où nous mettons sous presse cette actualité que, ce sont plusieurs victimes déjà enregistrées à en croire les autorités locales qui sont mobilisées dans le cadre de l'opération de sauvetage. " Nous avons juste des données qui nous concernent ici à Lagdo. Pour le moment on a enregistré 7 morts, 6 hommes et une dame. Parmi les hommes, il y a un étudiant de l'Université de Ngaoundéré annexe de Garoua ", confie Saïdou Bouba.
Que ce soit à Lagdo ou à Rey-Bouba, des recherches se poursuivent pour retrouver d'éventuels survivants ou extraites de nouveaux corps. " Les fouilles se poursuivent. La difficulté, c'est que les responsables de la pirogue ne connaissaient même pas exactement le nombre de personnes qu'il y avait dans l'embarcation. Ça remet donc au goût du jour, le problème de l'identification des passagers avant même leur embarcation surtout dans localité où le retour de la saison pluvieuse est imminent ", indique le sous-préfet qui invite aussi les passagers à toujours arborer le gilet de sauvetage lors des déplacements par pirogue, pour reduire les conséquences en cas d'accident.
Innocent D H
Le décès est survenu ce lundi, lors du naufrage d’une embarcation de fortune chargée d’une cinquantaine de migrants au large de l’île grecque a annoncé une porte-parole de la police portuaire.
Selon les gardes-côtes grecs, le canot qui s’est renversé vers 8h30 (6h30 GMT) au large de l’île de la mer Egée. « 46 personnes sont saines et sauves » mais un enfant a été repêché « inconscient » et n’a pas pu être ranimé tandis qu’un deuxième enfant a été hospitalisé, a indiqué cette responsable. Aucun détail n’a été donné sur la nationalité ou l’âge de l’enfant.
Des milliers de demandeurs d’asile en 24 heures
L’embarcation, en provenance des côtes turques voisines, « a été renversée par les personnes à bord après son entrée dans les eaux grecques, une habitude des passeurs pour déclencher une opération de sauvetage », a indiqué un communiqué des garde-côtes.
Ces derniers se sont aussitôt rendus sur place et ont repêché « 46 personnes saines et sauves…Deux enfants ont été hospitalisés dont l’un inconscient, les efforts pour le ranimer n’ont pas eu de résultats », poursuit-il, ajoutant que le deuxième enfant est hors de danger », peut – on lire dans le même document.
« Environ 1.300 demandeurs d’asile sont arrivés entre Dimanche et ce Lundi matin, sur les cinq îles grecques de la mer Egée proches de la Turquie, une nette augmentation depuis la décision d’Ankara d’ouvrir ses portes aux migrants », a indiqué Manos Logothetis, secrétaire du service d’asile grec.
« L’augmentation du nombre d’arrivées est importante, on est passé de 200-300 en moyenne la semaine dernière à 500-800 ces derniers jours », a en outre précisé le secrétaire du service d’asile grec. A la suite de l’escalade des tensions dans le nord-ouest de la Syrie, la Turquie a décidé de laisser le flux migratoire se diriger vers les frontières extérieures de l’Europe, soit les frontières gréco-turques et gréco-bulgares, pour faire pression sur l’Occident.
Les autorités grecques ont décidé de renforcer leurs patrouilles aux frontières maritimes et terrestres du nord-est du pays. Toute nouvelle demande d’asile sera également suspendue pour ceux entrant illégalement dans le pays, a précisé Stelios Petsas.
Une décision qui apporte des divergences au sein de la population
Ces derniers se sont exprimés devant les micros de nos confrères de 20 Minutes Monde : « Nous n’avons rien contre les réfugiés mais (…) ceux qui se préparent à venir ici doivent comprendre que c’est la manière dont nous allons les recevoir désormais. C’est le seul moyen de les empêcher de venir », a expliqué Despoina, une habitante de Thermi.
De son côté, Niki Tsirigoti, habitant de Mytilène, principale ville de Lesbos, s’insurge : « C’est inacceptable de renvoyer les réfugiés et les migrants. Ce sont des êtres humains, les autorités doivent prendre la situation en main… ».
N.R.M
Au moins 1.071 migrants et réfugiés sont morts ou portés disparus depuis janvier 2019, en Méditerranée, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Dans la nuit du 06 au 07 octobre 2019, un naufrage survenu au large des côtes de l’île italienne de Lampedusa, a rallongé la liste des décès déjà enregistrés sur la route de l’immigration vers l’Europe. Treize corps ont été repêchés lundi après-midi après le naufrage dans la nuit précédente d’un bateau de migrants et de réfugiés près de Lampedusa, selon les Nations Unies. Les victimes retrouvées sont toutes des femmes, dont certaines enceintes. « Treize corps - tous des femmes - ont été récupérés par les garde-côtes italiens et la Brigade financière », a confirmé Joel Millman, porte-parole l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au cours d’un point de presse à Genève.
Selon lui, les victimes seraient originaires de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et de la Guinée. Les garde-côtes italiens ont été appelés peu après minuit pour secourir un bateau transportant une cinquantaine de migrants et en train de sombrer. Alors que les secours approchaient, le bateau aurait chaviré « en raison des conditions météorologiques difficiles et d’une embarcation « surchargée ». « Les migrants seraient partis de l’île tunisienne de Kerkennah à bord d’un bateau en bois », a précisé M. Millman.
Les 22 personnes secourues ont été transportées jusqu’au port de Lampedusa, au large de la Sicile dont une femme dans un état critique qui a été transférée par hélicoptère à l’hôpital de Palerme. Mardi matin, 17 migrants et réfugiés étaient toujours portés disparus, dont des femmes et au moins deux enfants. Parmi les disparus figurent des ressortissants de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et de Guinée Conakry et quatre ressortissants tunisiens dont trois hommes et un garçon de 17 ans, indique l’Onu.
Le projet de l’OIM sur les migrants disparus a signalé qu’à la date du 6 octobre, 688 migrants ou réfugiés ont péri le long de l’itinéraire de la Méditerranée centrale reliant les côtes de l’Afrique aux eaux territoriales italiennes, soit près des deux tiers du nombre total de décès enregistrés à ce jour en 2019 dans la Méditerranée. L’OIM a signalé 317 autres décès dans les eaux entre l’Afrique du Nord et l’Espagne. Au total, 18.990 migrants et réfugiés sont morts ou ont disparu en Méditerranée alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe depuis 2014.
Marie MGUE
Suivant un premier itinéraire des faits, dans la nuit du 29 mai, un bateau de plaisance transportant des touristes sud-coréens a percuté un autre navire sur les rives du Danube. Dans cet accident 07 personnes ont perdu la vie, et 27 disparus sont enregistrés, à titre de bilan.
"Il y avait 30 à 40 personnes sur le bateau. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour retrouver tout le monde. Nous avons sorti de l'eau certaines personnes dans un état critique. D'autres étaient légèrement blessées", déclare Gabor Csato, ambulancier hongrois.
La version policière sur le bateau ukrainien mis en cause
Selon les sources policières, il s'agirait d'un navire de croisière ukrainien qui serait venu percuter le bateau de plaisance hongrois sur le Danube. "On a pu retrouver l'épave en utilisant un radar sous-marin. A l'heure qu'il est, nous avons élargi la zone de recherche pour retrouver des survivants ou des corps", a relayé le porte-parole de la police de Budapest, Plotai Zas Gabor. Selon les mêmes sources sept personnes ont été retrouvées vivantes et hospitalisées.
Les hongrois qui viennent d'enregistrer cet accident devraient donc la mesure de la situation pour renforcer le dispositif sécuritaire autour de leur espace maritime afin d'espérer des lendemains sans surprises désagréables.
Innocent DH
Une pirogue en bois motorisée, voyageait entre Goma et le territoire de Kalehe au moment de son naufrage. Une source sécuritaire à Kinshasa parlait mercredi soir de 25 corps déjà repêchés. Un chiffre que le gouverneur par intérim du Sud-Kivu ne confirmait pas.
« Le drame s’est produit dans la nuit du 15 au 16 avril. Un bateau en provenance de Goma pour Kalehe avec à son bord plus de 100 personnes s’est noyé. Le bilan en perte de vies humaines n’est pas connu, mais il est très lourd », a indiqué un témoin à l’AFP.
Le travail de recherche est pour le moment confié aux pêcheurs locaux, en absence d’équipe de secours spécialisée sur place. Combien de personnes étaient à bord au total ? Un bilan provisoire communiqué mardi soir par la présidence congolaise faisait état de 150 disparus, mais « c’est difficile à dire », déplore le député local Vital Muhini. Les chiffres sont très difficiles à vérifier, puisque la pirogue ne disposait pas de manifeste en bonne et due forme.
Mardi, le chef de l’État s’est dit attristé et a promis que les responsables seraient « identifiés et sanctionnés » mais cela n’a pas empêché de nombreuses réactions indignées. L’opposant Moïse Katumbi fustige « l’irresponsabilité des gouvernements successifs », le mouvement citoyen Lucha « l’inexistence ou la vétusté des infrastructures », mais aussi la « quasi inexistence de services de secours et la corruption ». D’autres, enfin, réclament la réhabilitation urgente de la route Goma-Bukavu afin de désengorger le trafic sur le lac Kivu.
« La route Bukavu-Goma étant impraticable, la population a pris l’habitude d’aller à Goma par des pirogues motorisées. Le chef de l’Etat devait concrétiser sa promesse de réhabiliter la route Bukavu-Goma dans son programme de 100 jours afin de prévenir ce genre d’accident », a ajouté le témoin sur-cité à l’intention du président Félix Tshisekedi.
Le président congolais Félix Tshisekedi est attendu ce jeudi matin dans le territoire de Kalehe, lieu du naufrage qui a suscité l’indignation dans le pays. Mercredi soir 37 rescapés avaient été identifiés. Mais le bilan définitif du drame reste difficile à établir avec précision.
Source RFI