Dans une publication faite ce Lundi, l’acteur de la Société Civile précise que ce retrait au-delà de toute autre considération, est beaucoup plus d’ordre politique
« Nonobstant des appels à la défense de ses droits et libertés, j'avais déclaré publiquement et à plusieurs reprises que je le considérais comme le leader du peuple camerounais dans sa lutte visant à doter le Cameroun, d'un code électoral consensuel…
Et que, si ces actions aboutiraient à l'adoption d'un système électoral qui permettrait au camerounais d'élire librement leur Président de la République, je le voterais et j’appellerais le peuple camerounais à le voter. Car pour moi, le développement du Cameroun passe par le choix libre du peuple de son Président de la République… ».
Une posture qui lui a valu d’être considéré comme un soutien et un militant du mouvement pour la renaissance du Cameroun, ce qu’il conteste ardemment tout en revendiquant son droit à la Liberté
« Je suis resté un homme libre, indépendant de tout engagement associatif, un membre de la société civile, avec simplement un regard critique sur la vie politique de mon pays… ».
Une liberté qui l’incite à annoncer la rupture à cause, écrit- il de « l'évolution politique actuelle » qui prouve de plus en plus que « Maurice Kamto ne parvient pas à incarner cet élan mobilisateur… »
Les causes :
« Sa compatibilité politique avec des groupuscules d'ethno fascistes et autres haineux de son ethnie, qui se revendiquent ouvertement de lui et, auxquels, il n'a jamais, clairement, distinctement et fermement demandé de ne plus associer son image et son nom dans leur macabre démarche de division des camerounais…
Il serait donc revenu à Maurice Kamto de : condamner ouvertement, rejeter clairement, ce mouvement ethno fasciste bamiléké qui se revendique expressément de sa vision politique et qui participe activement à sa promotion politique, comme il l'a soigneusement fait au Canada contre les sécessionnistes ambazoniens ou contre Monsieur Patrice Nganang...
Prétendre, comme il l'a déclaré, qu'il ne saurait interdire à quiconque, militant de son parti ou pas, d'afficher son amour pour lui, alors que ces personnes portent des discours de haine et de stigmatisation tribale, pourrait valablement être traité, sans exagération, de malicieuse connivence ».
Le militantisme politique se fait autour des idées ; mais plus encore « des projets et visions et non pas sur des regroupements politiques tribaux qui sont des semences à la guerre civile… ».
Nicole Ricci Minyem