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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Selon Joseph Emmanuel Ateba, secrétaire national à la communication du Mrc, tout ce qui se dit et se fait autour de l’opération Suvival Cameroun n’a pour unique objectif que de distraire les militants et donateurs de cette formation politique :    

 

« Celui à qui profite le crime est soit l'assassin, soit le commanditaire. L'unique bénéficiaire de la crise autour de l'initiative SCSI est le régime de Yaoundé pour l'avoir combattu avec violence à sa naissance et tout au long de son exécution.

Entretenir une crise autour de SCSI a pour objet d’étouffer son succès éclatant contrairement à la gestion des centaines de milliards destinés à la lutte contre la covid-19 qui ont fini dans les comptes bancaires de quelques individus.

À cet effet je demande aux militants et sympathisants du MRC, à tous les donateurs et bénévoles de ne plus se laisser distraire et d'être fiers d'avoir contribué d'une manière ou d'une autre à une initiative qui restera dans les anales de notre pays comme un modèle d'humanisme et de solidarité ».

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Le tort revient toujours aux autres

Une particularité du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, dont le leader, les militants n’assument jamais rien ; tout ce qu’ils rencontrent comme échec demeure la faute des autres.

Le rapport publié il y a quelques heures par Christian Penda Ekoka, longtemps exigé avec insistance par ceux qui estiment que le bug informatique présenté par Kamto Maurice comme une vérité absolue est pourtant clair. Les responsabilités des uns et des autres sont établies et, il a été présenté dès l’entame de cette opération comme le coordonnateur.

Peut-il lui aussi être considéré comme membre du « Régime de Yaoundé » ? Alors qu’il y a très peu de temps, il était présenté à tous comme le coordonnateur de l’opération Survie Cameroun.

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Sur la toile également, l’on n’a pas manqué de voir des captures d’écran, présentant des échanges parfois houleux entre militants et défendeurs très passionnés du Mouvement pour la renaissance du Cameroun discuter à propos du détournement qui a eu cours au cours tout au long de ce processus soi disant mis en place pour soutenir et apporter du réconfort aux personnes exposées au Covid 19.

Le détournement des fonds alloués à la lutte contre le corona virus, dont se seraient rendus coupables quelques membres du Gouvernement doit-il, peut-il justifier celui qui aurait eu cours lors de l’opération Survie Cameroun ? Que chacun assume ses responsabilités et en payent les conséquences.

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Nicole Ricci Minyem  

 

 

 

L'ambassadeur du Cameroun en belgique a été convoqué par Lejeune Bella Bella, ministre des Relations Extérieures afin répondre de l’agression orchestrée par les éléments de la brigade anti sardinards (BAS) dans les locaux de la mission diplomatique Camerounaise à Bruxelles à l’Avenue Brugmann.

 

C’est lundi dernier que quelques individus, se réclamant de cette « association de malfaisants » s’y sont rendus afin, arguent – ils de réclamer la libération de Clément Bonda qui a proféré des insultes contre les parents du Chef de l’Etat mais aussi des membres du Gouvernement.

Conduits par Olivier Tchanang, dont les outrances ne sont pas inconnues, les membres de la bas n’ont pas manqué d’exiger que les usagers présents au sein de l’ambassade s’en aillent car, parce qu’ils voulaient inciter les employés et les diplomates à « assumer leurs responsabilités et intervenir pour que les insulteurs de l’Institution du Cameroun et de certains ministres soient dans les plus brefs délais remis en liberté : « Aux tortures que subit toute la jeunesse opprimée et séquestrée de notre pays, qui n’a plus le droit de s’indigner, de crier sa colère face à la misère croissante qui la détruit considérablement… ».

Olivier Tchanang et ses compères, comme pour donner plus de poids à leur manifestation, ont hélé les diplomates en insistant sur le fait  que « les membres du Gouvernement dont les noms sont cités dans le covidgate soient traduits en justice afin de répondre de la disparition des 180 Milliards cités dans cette affaire ».

Que peut-on attendre du tête à tête entre Lejeune Bella Bella et Eric Jacquemin ?

Peut être l’interpellation de ces éléments de la brigade anti sardinards et leur convocation devant les juridictions compétentes afin qu’ils répondent eux aussi de leurs actes, comme c’est le cas actuellement pour leurs camarades qui pensaient trouver un refuge dans certains pays de l’hexagone.

Les Camerounais, tout autant qu’ils sont, méritent que justice leur soit rendue

Il est évident qu’ils n’aspirent qu’à cela car ils en ont assez de ces multiples détournements de déniés publics. Ils sont fatigués d’être pris comme des pions irréfléchis à qui on peut servir tout et n’importe quoi parce qu’on est détenteur d’une petite parcelle de pouvoir. Ils doivent et méritent de connaître la vérité par rapport à cet autre scandale lié aux montants querellés du Covid 19, pour ne citer que cet exemple mais pas à n’importe quel prix.

Malheureusement, certains se sont arrogé le droit de proférer des insultes contre ceux qu’ils considèrent comme les responsables de leur malheur, les parents de leurs « ennemis » se voient traîner sur la place publique, leurs parties intimes décrites avec des mots qui défient tout sens moral et certains estiment que le mal être peut justifier de tels comportements. 

 

 

Nicole Ricci Minyem   

 

Dans une tribune publiée sur sa page Facebook, la député du Nyong et Kelle, Rolande Ngo Issi, introduit son propos en des termes assez virulents : « Laissez nos enfants, ils ne sauraient être le terrain de votre inconséquence… ». Cette sortie fait suite au désordre constaté dans certaines épreuves soumises aux candidats au baccalauréat de l'enseignement général.

 

Je suis très choquée de voir combien le gouvernement à travers le ministère des Enseignements Secondaires pour le cas, engloutit la formation de nos enfants pour des orientations inavouées.

L'épreuve D'histoire présentée aux candidats au Baccalauréat session 2021 est une pure provocation et une organisation stratégique à décimer nos futurs cadres.

Car comment comprendre que l'Approche Par les Objectifs jugée obsolète par le gouvernement, remplacée par l'Approche Par les Compétences entrée en vigueur depuis quelques années déjà, après de multiples formations et séminaires, se voit fonder la conception de l'épreuve de cette année.

Il faut rappeler que la nouvelle approche oriente les relations enseignants apprenants dans un construit permanent. En réalité, le rôle de l'enseignant est devenu que celui du facilitateur et l'élève deviendra un apprenant responsable plus autonome capable d'apprendre par lui-même. Le but étant de façonner une élite de qualité et compétente.

Lire aussi :  Scandale du Baccalauréat : La ministre des Enseignements secondaires sur le banc des accusés

Cette approche pédagogique après mise en vigueur, a été intégrée dans toute la chaîne éducative et les évaluations ont respecté les prescriptions gouvernementales.

Grande curiosité, les candidats au baccalauréat session de 2021 se sont vus soumis à la pénible épreuve d'être évalués selon l'Approche par les Objectifs, ce qui nous suscite des interrogations:

Peut-on évaluer un élève sur ce qu'il n'a pas vu ?

Avez-vous demandé aux enseignants de pratiquer les deux Approches?

Vos objectifs sont ils planifiés?

Je demande donc au Ministère des Enseignements secondaires et à l'Office du Baccalauréat de prendre toutes les dispositions pour corriger cette grave dérive et que cela ne se reproduise plus jamais. Trop c’est trop » !

Son cri sera-t-il entendu ?

On aura tôt fait de répondre par la négative étant donné que ceux qui ont décidé de proposer cette épreuve aux candidats savaient parfaitement que les enfants n’ont reçu aucun enseignement par rapport à cette méthodologie, mais cela ne les a nullement arrêté.

La surprise des enfants en salle d’examen, devant cette épreuve était dès lors prévisible et l’on a bien envie de se poser d’autres questions, quelle est la portée du choix fait par le ministère des Enseignements secondaires et l'Office du Baccalauréat ?

Quel sera l’impact lors de la proclamation des résultats ? Comment peut –on mettre des enfants dans une situation qui risque d’avoir un incident majeur pour eux alors qu’ils ont passé une année entière à se préparer ?

 

Nicole Ricci Minyem   

 

  

 

Dans leur reportage, nos confrères de TV5 Monde ont relevé que les individus qui s’adonnent à cette funeste activité passent par la capitale économique du Cameroun, venant du Sud-Ouest et ils ne manquent pas de multiplier des entourloupes pour faire passer leurs produits.

 

Dans le reportage, on peut par exemple voir qu’ils nouent des liens avec des conducteurs d’engins lourds qui transportent des sacs de cacao et c’est au dessous de ces derniers qu’ils cachent les médicaments médicaux non homologués. Ces derniers passent quelquefois inaperçus au niveau des postes de contrôle tenus par les douaniers.

Mais quelquefois seulement car des milliers de faux masques ainsi que des tests Covid ont été saisis au cours des dernières semaines  par le Capitaine Stéphane Bayiha Djiki, officier de la Douane Camerounaise et ses éléments : « Les fraudeurs débordent d’ingéniosité en matière de dissimulation de la fraude. D’une manière générale, ils profitent de ce type de moyens de transport pour dissimuler les produits illicites, tels que les médicaments, les faux tests de Covid, du carburant et autres…

Il y a quelques jours par exemple, dans le cadre de nos opérations, nous avons intercepté un véhicule et procédé à la fouille. Nous avons mis la main sur quatorze mille (14 000) masques de protection). Des faux masques qui sont proposés aux Camerounais en dessous du prix pratiqué par le Gouvernement Camerounais ;

Lire aussi :  Covid-19 : Des agents de l’aéroport de Douala, complices de la mafia autour des tests PCR négatifs

En plus de ces derniers, nos confrères affirment qu’ils ont découvert un entrepôt dans la Capitale économique du Cameroun dans lequel étaient cachés six mille (6000) faux tests de dépistage qui ont été récupérés par les douaniers ; Ils ont en outre trouvé de nombreux autres produits dont ils ignorent la provenance et ce sont ces derniers qui sont vendus un peu partout, sur l’ensemble du triangle national, au détriment de la santé de ceux qui les utilisent :

Etienne Lamara, douanier : « Nous avons remarqué que les masques que nous saisissons sont parfois reconditionnés dans d’autres cartons, donc on ne sait pas comment ils arrivent ; ça prouve simplement que les trafiquants essaient de diluer ou alors de cacher l’origine de ces masques pour qu’on n’arrive pas à faire un traçage… ».

Ces fraudes s’étendent au niveau des tests effectués sur les voyageurs, contre de fortes sommes d’argent, comme le laisse entendre Paul Joël Kamchouang, responsable d’une Ong : « C’est une enquête qui nous a pris trois, voire trois mois et demi pour essayer d’infiltrer ces différents réseaux et c’est à ce moment où nous nous sommes aperçus que le mal était très profond parce que plusieurs corps de métier étaient mêlés aussi bien au niveau des hôpitaux que des aéroports…

Il y a même quelques agences aériennes qui sont impliqués dans le processus de délivrance de ces faux tests ».

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C’est dans ce même reportage qu’il est indiqué que lorsque les fraudeurs sont interpellés, ils ne passent pas beaucoup de temps dans les postes de gendarmerie ou de police car, des interventions arrivent de part et d’autre.

Voilà une autre histoire qui vient démontrer que le Covid 19 au Cameroun est un vaste réseau dans lequel des individus sans foi ni loi se préoccupent très peu de la santé des Camerounais. Le plus important pour eux c’est de se mettre autant d’argent que possible dans les poches.

Quelles sont les mesures prises par le Gouvernement Camerounais, afin de protéger leurs concitoyens ? Quelle est la garantie que les vaccins qui sont inoculés depuis quelques semaines ne sont pas nocifs à la santé car, si l’on s’en tient aux réactions recueillis dans ce reportage, le mal est profond, très profond.  

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Nicole Ricci Minyem

 

 

  

 

Résolu à laver son honneur « bafoué », l’ancien allié du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a rédigé un document intitulé « SCSI chronologie des faits »

 

Il revient entre autres sur les raisons pour lesquelles ce fundraising dont la mission officielle était la lutte contre la lutte ainsi que la propagation du corona virus avait été créé ; une histoire inscrite sur 49 pages et qui a commencé en Avril 2020. 

Christian Penda Ekoka et les membres qui lui sont restés fidèles font savoir dans ce « Rapport » qu’il y a eu dès le départ, un écart de plusieurs milliers d’euros entre les sommes annoncées et les montants collectés. Un écart qui n’a pas été comblé et qui a atteint la somme de  300 000 euros (215,6 millions de FCFA), objet de la querelle entre les deux « compères ».

Très peu convaincu et sceptique à la limite par l’histoire du bug informatique qui fut la version officielle donnée par Maurice Kamto et les auditeurs de son consortium, afin de justifier la disparition de ces fonds, le président du mouvement Agir Act met par exemple en exergue les responsabilités directes du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun mais plus encore, celles d’Henri Djoko, président du parti dans sa fédération en Europe.

Quelques extraits

« Dans une conversation entre l’initiateur et le président du comité de gestion en toute confiance (on était encore dans ce registre-là) pour expliquer et comprendre la note de synthèse, que contrairement à une affirmation postérieure, l’initiateur n’a pas découvert dans les réseaux sociaux, celui-ci fera la réflexion suivante : « … Si on écrit cela ! Nous sommes morts … » ;

On comprend aisément qu’à défaut de faire changer ce qui est écrit par un expert-comptable, le choix est vite fait et tous les moyens sont bons : Dénigrement d’un audit, déclaration mensongère au sujet d‘une note de synthèse, de la non-accessibilité du Mouvement pour la renaissance du Cameroun aux sous comptes jusqu’au montage d’un fake consortium pour mener un audit défiant l’orthodoxie en la matière et produisant un rapport non signé, dans une langue étrangère aux prétendus auditeurs…. Organiser tout ce qu’il faut pour sauver les soldats MRC de la mort et au diable les alliances ».

Quelle suite après la publication du rapport ?

Impossible à l’heure actuelle d’apporter une quelconque réponse à cette interrogation étant donné que malgré les débats suscités sur la place publique après la publication de l’audit, le leader du Mrc semble avoir clos le débat.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

De même que leur crainte car ils sont pris pour cible par des criminels qui, il y’a quelques jours ont « assassiné » un membre de leur communauté

 

L’information publiée par nos confrères de  237online.com révèle que les ressortissants français résidents dans la ville balnéaire ont pris d’assaut l’hôpital de district de Kribi « s’indignant des circonstances ayant conduit au décès de compatriote tué dans sa résidence pied dans l’eau au quartier Elabé… ».

Ils étaient accompagnés par le consul honoraire Abdul Kader et l’un des manifestants a dévoilé leurs motivations devant nos confrères :

« M Lemaire n’avait pas de problèmes particuliers ce d’autant plus que ses enfants vivent en France.  Nous sommes enclins à croire que ceux qui ont perpétré le cambriolage dans sa résidence il y a quelques mois, il avait d’ailleurs déposé une plainte quelques heures après, sont revenus mais cette fois, avec l’intention de le tuer. 

C’est un assassinat délibéré, je pèse mes mots, le criminel était là pour le tuer ; l’intention était manifeste, monsieur Lemaire a reçu cinq coups de poignards dont trois au niveau du cœur ».

Sollicitude de l’Autorité administrative

N’ayant pas reçu le quitus de Bertrand Foe Ndono - Sous-Préfet de Kribi 1er, ce dernier, mis au parfum de la situation, est allé à la rencontre des manifestants français, avec à ses côtés de nombreux agents de la police ; Il a pris le temps de les écouter mais aussi de les rassurer, leur promettant que des enquêtes sont en cours et le ou les coupables seront traduits devant les juridictions compétentes dès que les faits seront établis. 

Il convient d’ailleurs de relever à cet effet que la dénommée Lorraine Marthe Guiadem Toham, l’ «une de ses nombreuses conquêtes » est actuellement exploitée au commissariat central de Kribi. Selon certaines indiscrétions, elle est considérée comme « principale suspecte de l’assassinat de Lemaire Pascal Grégoire, né le 06 Juillet 1955 à Doulens France. Elle était d’ailleurs seule avec lui pendant cette nuit du forfait… ».

D’autres sources non officielles révèlent que « Deux personnes non identifiées auraient cogné à la porte du blanc alors que sa compagne  se dirigeait vers la chambre à coucher, après une bonne partie de jeu au salon.

Curieux de connaître l’identité de ses visiteurs nocturnes, il se serait dirigé vers la porte qu’il a ouverte et c’est à ce moment que le pire s’est produit. Après leur forfait, ses agresseurs ont fondu dans la nature, sans fouiller la maison. Ils n’ont emporté ni chéquier, ni carte bancaire, ni argent … ».

Qui était sieur Lemaire ?

Nos confrères renseignent que bien qu’aucune activité ne soit mentionnée dans ses pièces officielles, ce français sans femme, ni enfants au Cameroun avait choisi une résidence au bord de la mer. Il a élu domicile à Kribi à cause du climat magnifique et le coût de la vie abordable.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Alors que le Député du Littoral s’attendait à ce que Joshua Osih soit chassé du Parti, il en a eu pour ses frais car la commission du Parti a décidé de garder le candidat à la dernière élection présidentielle comme élu du Peuple, vice-président et militant du SDF

 

D’ailleurs, le post publié sur sa page Facebook ce dimanche en dit long sur son état d’esprit : « Le SDF littoral a joué sa partition à savoir appliquer le 8,2 contre un militant qui présente la particularité de nuire considérablement et de façon permanente à l'image du parti. Le NEC en a décidé autrement…

Les militants en particulier et le peuple épris de changement en général vont certainement tirer les conséquences qui s'imposent. La lutte pour un changement véritable dans notre pays continue malgré des vents et marées entretenus par ceux qui trouvent leur compte dans le statu quo au détriment de l'immense majorité des camerounais ».

Son insistance à faire partir son « adversaire » a créé de vives tensions au sein de cette formation politique

Et nombreux sont ceux qui, au sein du landerneau politique et même au sein du Social Democratic Front, considèrent que Jean Michel Nintcheu est très proche de la vision du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun car de ce côté, « Il faut faire feu de tous bois afin de détruire l’adversaire, même si on est incapable de faire son propre bilan…

Après trois mandats comme Député de la Nation, que peut-il montrer comme réalisations ? Que peut-on véritablement compter actions menées pour le compte des Populations avec l’argent des micros projets qu’il perçoit depuis des lustres» ?

S’inscrivant pratiquement dans la même logique, ceux qui ne le portent pas dans leur cœur soulignent que « Ni John Fru Ndi et les membres du directoire avaient raison de porter leur choix sur la personne de Joshua Osih » lors des dernières élections présidentielles.

« C’est ce choix qui est la cause principale de toute la hargne mise par Nintcheu afin d’écarter celui qu’il considère comme son adversaire. Nous sommes nombreux qui pensons qu’il doit démissionner pour démontrer qu’il est grand afin de rejoindre les rangs de son véritable parti, le Mrc… ».

Un son de cloche que ne partagent pas les soutiens du « chef du Social Democratic Front dans le Littoral qui considèrent que le « fait pour Joshua Osih d’avoir signé la lettre adressée au Congrès américain, avec les autres députés, notamment ceux du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais est une trahison, vis-à-vis du Parti mais aussi vis-à-vis des populations du Nord et du Sud Ouest qui subissent des sévices depuis un peu plus de cinq ans… ». 

Peut-on envisager une réconciliation entre les deux cadres du Sdf ?

Pour l’instant, rien ne le laisse présager et tout porte à croire que  la commission de réconciliation présidée par Paul Tchatchouang n’a pas donné les résultats escomptés et quelques personnes n’hésitent pas parler d’une « implosion du Sdf à bref échéance ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

 

Ils ont par ailleurs fait main basse sur le bétail, dans six villages de l'État de Zamfara : Kadawa, Kwata, Maduba, Ganda Samu, Saulawa et Askawa dans le district de Zurmi au Nord Ouest du pays.  

 

D’après des informations dignes de foi, ces individus sont arrivés sur des motos et ont envahi les villages, attaquant les victimes qui travaillaient dans leurs fermes, avant de se lancer à la poursuite de ceux qui tentaient de s'échapper.

Le porte-parole de la police de Zamfara, Mohammed Shehu, a déclaré que quatorze corps avaient été emmenés dans la capitale de l'État de Zamfara.

« Des policiers ont été déployés dans cette zone après les attaques. Nous avons évacué 14 dépouilles et nous les avons conduites jusqu'à Gusau vendredi soir, où elles ont été inhumées au cimetière d'Unguwar Gwaza… », a ajouté le porte-parole.

Des habitants ont indiqué de leur côté que 39 autres cadavres avaient été inhumés dans la ville voisine de Dauran.

« Nous avons retrouvé 28 corps hier et 11 autres ce matin dans les villages avant de les enterrer ici… », a déclaré Haruna Abdulkarim -habitant de Dauran.

Un autre, Musa Arzika a quant à lui relever qu’il était impossible d’organiser des funérailles à la mémoire des personnes décédées :  « C'était dangereux d'organiser des funérailles à cause des bandits qui se cachent dans la forêt de Zurmi et qui auraient pu revenir pour attaquer les funérailles ».

Les villages situés dans la région de Zurmi sont régulièrement ciblés par des bandes criminelles pouvant rassembler des centaines de bandits. Ces violences ont poussé les habitants à manifester leur mécontentement et à bloquer le principal axe routier local la semaine dernière, appelant les autorités à faire cesser les attaques.

Le nord-ouest et le centre du Nigeria ont été le théâtre au cours des dernières années d'attaques menées par des gangs de voleurs de bétail et des kidnappeurs qui mènent des raids dans des villages, tuent et enlèvent des habitants, volent le bétail après avoir pillé et incendié leurs maisons.

Des gangs criminels ont récemment réorienté leurs raids contre des écoles, enlevant élèves et étudiants contre rançon.

Plus de 850 élèves ont été enlevés depuis décembre 2020, mais la grande majorité d'entre eux a été libérée après le versement d'une rançon. Les gangs sont largement motivés par l'appât du gain, sans idéologie particulière, mais les observateurs craignent qu'ils ne soient infiltrés par des jihadistes, qui mènent une violente insurrection dans le nord-est du pays depuis 12 ans.

Les opérations militaires et les offres d'amnistie n'ont pas mis un terme à ces attaques. Le gouverneur de l'État de Zamfara, Bello Matawalle, a appelé vendredi les habitants à se défendre eux-mêmes « contre les bandits assassins ». 

 

N.R.M

 

 

Ce jeudi Achille Bassilekin III, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Economie Sociale et de l'Artisanat et les membres du Réseau des parlementaires pour la promotion de l’entrepreneuriat ont eu une séance de travail au cours de laquelle plusieurs points ont été abordés.

 

Au terme des discussions, Roger Melingui, député de la Mefou et Afamba et son hôte ont convenu de la mise sur pied d’une stratégie nationale pour le développement des PME; L'aménagement d'un environnement favorable au développement des opportunités d'affaires ; Le développement des perspectives de coopération institutionnelle ; Le renforcement des capacités managériales; La promotion  des PME; L'accompagnement des porteurs de projets…

Des sujets sur lesquels ils ont tenu à s’appesantir car ces derniers constituent l’ossature principale de la rencontre prévue au Palais des Congrès de Yaoundé le 14 Juin prochain.

Les participants à ce rendez vous économique, à l’instar des membres du Gouvernement, les responsables des organismes internationaux, les bailleurs de fonds, les partenaires au développement ainsi que les promoteurs des Pme, vont en outre aborder des questions tournant autour du thème : « Prospective pour un financement efficient ».

Promotion, Financement et Accompagnement de l’entrepreneuriat au Cameroun : Accent mis sur les Jeunes et les Femmes

Au fil des ans, le Gouvernement Camerounais et des partenaires au Développement n’ont eu de cesse de maximiser des actions, afin de permettre aux entrepreneurs cibles d’entrer en possession des outils mis en place à leur intention.

On peut entre autres citer le programme Pépinière, qui intègre des séances de sensibilisation à l’entrepreneuriat, des formations en montage de projet et gestion d’un entreprise, des appuis à l’installation et suivi post-création…

Ils sont nombreux qui, depuis l’avènement de la pandémie à corona virus, ont subi d’énormes pertes, malgré les moyens financiers mobilisés à leur intention et dont ils ont pu bénéficier afin de créer des Pme dans divers secteurs.   

Au-delà de cet aspect, les crises sécuritaires dans quelques Régions au Cameroun ont fortement contribué à fragiliser un secteur qui peine à prendre son envol.

Un Forum pour renouveler la dynamique

Car les entrepreneurs pourront compter plus que par le passé sur l’accompagnement des Députés – membres du Réseau des parlementaires pour la promotion de l’entrepreneuriat. Leur engagement pourrait augurer des lendemains meilleurs et les promoteurs des Pme espèrent que l’argent des micros projets mis à la disposition de leurs élus sera désormais utilisé à bon escient.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Selon des informations officieuses, le nommé Boutili Rostand serait en ce moment à l'hôpital régional de Bertoua et les médecins tentent d’extraire la balle qui est dans son corps.

 

Nos sources indiquent qu’il a été conduit dans ce Centre hospitalier à l’issue de la réunion présidée ce jour par le sous-préfet de l’Arrondissement de Kette, région de l’Est qui est descendu sur les lieux, avec les éléments des Forces de Sécurité.

Il n’est pas possible à cet instant de donner avec exactitude les raisons ayant conduit le chinois à s’en prendre à sa victime, ancien employé de la China mining mais, cette attitude n’est pas inhabituelle. Des confrères et les membres de la Société Civile en ont fait large échos.

On sait par exemple que depuis 2015, l’organisation « Forêts et Développement Rural », FODER n’a de cesse interpeller les autorités et les administrations en charge de la gestion de ressources minières, de la sécurité et de l’administration territoriale sur l’usage des armes à feu dans les sites d'exploitation minière par les exploitants miniers.

On se souvient qu’en 2019, c’était l’artisan minier, Narko Tayo qui avait reçu une balle tirée par un employé d’une entreprise chinoise, installée à Colomine, dans l’arrondissement de Ngoura - Région de l’Est.

Bien avant lui, en 2018, à Longa Mali dans la région de l’Est, c’est un exploitant minier chinois qui avait tué par balle un artisan minier Camerounais dans un chantier de l’entreprise minière chinoise Lu et Lang. Le tireur chinois avait été par la suite tué par les autres artisans à coup de pierres.

Qu’est ce qui justifie l’emploi des armes dans es exploitations minières au Cameroun ?

De quel droit les responsables des entreprises chinoises pensent – ils  qu’ils peuvent allègrement exploiter les sites miniers au Cameroun, utilisant outrancièrement les Camerounais tout en leur interdisant de faire pareils, même s’ils ont en leur possession, des titres d’exploitation.

L’attitude de ces exploitants est une entorse manifeste aux dispositions contenues dans le Code Minier de 2016. Dans son article 26 alinéa 2, il est écrit :

« L’autorisation d’exploitation artisanale peut être attribuée dans un permis de recherche, même si cette attribution est conditionnée par une approbation préalable… ».

Ce qui signifie que les populations riveraines elles aussi peuvent exploiter dans lesdits titres, sans qu’ils ne soient sous la menace des armes à feu, dont font usage les chinois ainsi que ceux dont ils louent les services pour garder les sites d’exploitation minier.

En le faisant, le législateur a bien voulu reconnaitre que l’exploitation artisanale traditionnelle de l’or qui est une activité ancestrale, est la principale source de revenus de ces communautés des zones minières.

Par conséquent, le fait que les entreprises minières de la semi-mécanisation utilisent leurs documents pour s’accaparer des sites miniers et expulser carrément lesdites communautés avec les moyens les moins orthodoxes, à l’instar des tirs à balles réelles, ne peut qu’alimenter les conflits.

Certaines interrogations s’imposent, au regard de ce énième incident :

Quelle est la règlementation en ce qui concerne l’utilisation des armes à feu ?

Que prévoit ladite règlementation dans des zones habitées par des populations vulnérables  dans des chantiers miniers ?

Que comptent faire les autorités Camerounaises afin de protéger leurs concitoyens qui se sentent de plus en plus vulnérables abandonner à elles mêmes ?

 

Nicole Ricci Minyem    

 

 

 

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01