C’est dans le cadre d’un Droit de réponse, rédigé par Mounouna Foutsou à l’endroit du journal « La Nouvelle Expression ». En effet, dans son édition du lundi 17 mai dernier, le journal avait sous entendu que ce département ministériel a détourné les fonds alloués à la lutte contre la pandémie.
La réponse du ministre Mounouna Foutsou à Séverin Tchounkeu
« Fonds Covid
Voici le vrai compte d’emploi des ressources allouées au Minjec
Dans votre journal paru le lundi 17 mai 2021, partagé en ligne et repris dans la revue de presse de certains médias vous avez titré à la grande Une ce qui suit : « Fonds Covid : Dénonciation au Ministère de la Jeunesse.
Une information faisant état d’un détournement de fonds destinés à la lutte contre le Covid-19 circule depuis quelques jours. Les services de la communication de ce ministère se montrent très embarrassés », c’est le chapeau qui suit la grande Une.
Logé à la rubrique Actu de la page 3 de votre journal, la titraille est similaire à celle de la Une. Détournement des fonds Covid : Un responsable du ministère de la jeunesse déballe tout.
Aussi, nous nous permettons comme le veulent les usages, d’utiliser ce même canal pour restaurer les faits dans leur contexte.
En effet, au sujet de la rumeur qui vise à faire du buzz sur les réseaux sociaux nous n’avons pas jugé opportun d’y répondre. Avec la reprise de ces informations par La Nouvelle Expression que nous trouvons sérieux, nous avons cru bon d’apporter des éclaircissements autant pour votre rédaction que pour votre public.
Contexte
Dans le cadre de la riposte gouvernementale contre la pandémie du Covid-19, le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC) a entrepris de mener une Campagne spéciale de sensibilisation des populations. Ladite campagne s’effectue sur le terrain par des Equipes Mobiles d’Animation Populaire, Urbaine et Rurale (EMAPUR), les Médiateurs Communautaires, les Appelés du service civique et autres associations et mouvements de jeunesse sous la bannière du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun.
Une activité coordonnée par les structures d’encadrement de proximité du MINJEC sur l’ensemble du territoire national aux côtés du Ministère de la Santé publique et autres partenaires.
Ainsi, suite au décret N° 2020 / 3221 / PM du 22 juillet 2020 fixant la répartition de la dotation du fonds spécial de solidarité par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, une somme de 750 millions (sept cent cinquante millions de francs CFA) a été allouée au MINJEC, afin de bien mener la campagne sus évoquées et non 850 millions (huit cent cinquante millions de francs CFA) comme annoncé dans vos colonnes.
Répartition
Pour la prise en charge des équipes de sensibilisation suscitées, le MINJEC a procédé à la ventilation de la dotation de la somme globale de 750 millions ainsi qu’il suit, contrairement à ce qui est écrit dans votre article :
– Délégation régionales (10) : 20 millions de francs CFA ;
– Délégation départementales (58) : 87 millions de francs CFA ;
– Délégation d’arrondissement (360) : 360 millions de francs CFA ;
– Centre National d’Education Populaire et Civique : 10 millions de francs CFA ;
– Centre National de la Jeunesse et des Sports de Kribi : 10 millions de francs CFA ;
– Les deux Centres multifonctionnels de promotion des jeunes (CMPJ) de référence (Yaoundé et Douala) 02 millions de francs CFA ;
– Les 10 CMPJ régionaux : 05 millions de francs CFA ;
– Les 58 CMPJ de département : 14 millions 500 mille francs CFA ;
– Les 363 CMPJ d’arrondissement et foyers de jeunes : 36 millions 300 mille francs CFA ;
– Coordination et acquisitions matériels de protection et de sensibilisation : 205millions 200 milles francs CFA.
Rejets
Il est important de relever que les dossiers de paiement, en particulier les fonds destinés aux services déconcentrés introduit au Ministère des Finances ont subi trois rejets pour des raisons diverses et variées.
Aussi, afin d’éviter la forclusion de tous ces fonds alloués, le MINJEC a sollicité et obtenu de son collègue des Finances, le virement de certains crédits, pour un montant total de 360 millions, pour l’acquisition de motocyclettes pour la sensibilisation des populations au niveau local. Les dossiers y afférents sont en cours de traitement au niveau des services compétents et ce, au même titre que certains dossiers d’acquisition du matériel de sensibilisation et de protection.
En tout cas à date, aucun payement du FOND COVID en direction des services déconcentrés n’a encore été effectué par le Ministère des Finances. Par conséquent, les jeunes ayant fait la sensibilisation et dont les copies de pièces d’identification ont été reçues par les délégués Régionaux du MINJEC pour la constitution du dossier tel que les procédures l’exigent, n’ont effectivement pas pu être payés non pas parce que les fonds y relatifs ont été détournés, mais pour des raisons de non-respect des procédures propres à la gestion des fonds Covid.
Toutefois, un plaidoyer est fait en direction de la hiérarchie avec un compte d’emploi précis dans le but d’y trouver une solution afin d’encourager les nombreux jeunes volontaires qui travaillent sur le terrain depuis le déclenchement de la pandémie au Cameroun. D’ailleurs, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, avait en son temps, félicité ce noble travail des jeunes sensibilisateurs volontaires ».
N.R.M
En effet, la chambre correctionnelle du tribunal de première instance d'Abidjan lui a aussi infligé une amende « de 10 milliards de francs CFA (152 millions d'euros) et cinq ans de privation de ses droits civiques », a expliqué à l'AFP, Me Lamine Faye, son avocat.
« C'est une décision par défaut qui a été rendue par la justice. Parce que mon client est hors du pays », a souligné Me Faye, rappelant qu'un mandat d'arrêt a également été délivré contre Bendjo, qui réside en France depuis plusieurs mois. Le PDCI avait condamné en août 2018 « la dérive autoritaire du gouvernement qui tend à mettre en péril le droit et les libertés en Côte d'Ivoire » et lui avait demandé « de mettre fin immédiatement aux enquêtes et aux poursuites ciblées ».
Pour sa part, Noël Akossi Bendjo perçoit le jugement du tribunal correctionnel d’Abidjan comme une « une parodie de justice ! ». Dans une lettre publiée sur L'Infodrome, site d’information proche du PDCI, l’ex maire du Plateau dénonce des accusations invraisemblables et dit subir un bâillonnement de la part du pouvoir.
Pour Noël Akossi Bendjo, l’objectif de ce verdict est clair : fragiliser le PDCI et son président Henri Konan Bédié. Le parti a toujours considéré ces poursuites comme une tentative d’intimidation de la part du RHDP, la coalition au pouvoir. Au sein du PDCI, l’avocat Chrysostome Blessy voit même dans cette condamnation une curieuse coïncidence, liée selon lui au départ, lundi 1er juillet d’Henri Konan Bédié pour la France.
Mais selon le gouvernement, il s’agit tout simplement de la stricte application de la loi. Le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, a révélé qu’en août 2018, dans une affaire très médiatique, M. Bendjo, vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, de Henri Konan Bédié, président de 1993 à 1999) avait été révoqué par le gouvernement, accusé de « graves déviations » dans le maniement des fonds communaux, des faux en écritures publiques et des détournements de fonds portant sur plusieurs millions d’euros.
Danielle Ngono Efondo
Quatre employés de la microfinance la Régionale sont soupçonnés d’avoir mis en place un système de fraude ayant permis le retrait frauduleux de 508 millions de FCFA des caisses de La Régionale.
Au Tribunal de Grande Instance (TGI) du Mfoundi où l’affaire est enrôlée, la prochaine audience est fixée au 21 mai 2019. Elle tournera autour de l’audition des autres témoins de l’accusation. La dernière audience tenue le 16 avril, a connu le passage devant la barre d’Alexandre Komje, le directeur général adjoint (DGA) de La Régionale.
Il est le premier témoin de l’accusation à être entendu dans cette affaire qui oppose ladite microfinance à quatre de ses ex-employés, ainsi qu’un client. Il s’agit, renseigne l’hebdomadaire Kalara en kiosque le 29 avril 2019, de Moukouri Mpondo, ex-chef du département contrôle permanent ; Roger Ayongwa, ancien chef d’agence du Mfoundi ; Xavier Belibi Nomo, sous-directeur de la comptabilité et Evariste Ngassa Yamake, chef département informatique. M. Nsangou Njile, également mis en cause, était quant à lui, client de La Régionale.
Ils sont poursuivis pour abus de confiance aggravée, introduction et suppression sans droit des données informatiques. A l’exception de M. Ayongwa, tous les autres accusés sont écroués à la prison centrale de Kondengui. Ils sont accusés d’avoir, entre 2013 et 2017, mis sur pied un système qui permettait des retraits frauduleux effectués à la caisse et au niveau des guichets automatiques.
« En effet, le premier mode opératoire consistait pour le gang à créer normalement un compte en déposant 10 000 FCFA exigés. Par la suite, un montant de 20 millions de FCFA était transféré dans ledit compte qui donnait lieu à un retrait effectué par les membres du gang. Les retraits litigieux se faisaient à la caisse ou au guichet automatique à travers les cartes magnétiques créées pour les besoins de la fraude. Une fois l’argent entièrement retiré, le compte était ensuite supprimé dans le fichier informatique de la microfinance », rapporte le journal Kalara.
S’agissant du client, M. Nsangou, il a été découvert que le compte d’épargne créé à son nom, subissait des retraits supérieurs au montant épargné. De cette manière, 508 millions de FCFA ont été retirés des caisses de La Régionale. La supercherie a été mise en lumière grâce au travail de l’expert Delta qui a créé le logiciel que l’entreprise utilise.
Selon les dires du DAG de La Régionale, M. Komje, les accusés auraient tenté de corrompre l’archiviste pour que ce dernier détruise les pièces se rapportant aux comptes querellés. Mais ces derniers plaident non coupables.
Source : Actu Cameroun
Dans son édition de ce 02 avril 2019, l’hebdomadaire Kalara renseigne qu’« Ils ont été arrêtés alors qu’ils répondaient à une convocation des enquêteurs du Tribunal Criminel Spécial (TCS) ».
Il s’agit des suites d’une plainte déposée en 2017 par l’ex-ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, aujourd’hui ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat).
Aux mis en cause, il est reproché « d’avoir participé d’une façon ou d’une autre, à un vaste détournement d’une somme estimée à 735 millions de FCFA. Ce butin représente une enveloppe de frais de mission payés de façon frauduleuse au nom de nombreux fonctionnaires », souligne le journal qui indique que d’autres fonctionnaires, une centaine environ, pourraient être arrêtés dans le cadre de la même procédure.
Tout est parti, apprend-on d’une dénonciation faite en 2017, par une cadre du ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (Minresi). « Bénéficiaire d’un ordre de mission cette année-là, le concerné n’avait pas pu bénéficier du paiement de l’argent. Motif: les services du MINFI prétendaient qu’il avait dépassé le quota des missions possibles pour l’année budgétaire, soit 100 jours de mission. Après vérification à la suite de l’obtention de sa fiche de mission, le dénonciateur constatera qu’il a déjà reçu paiement de 12 millions de FCFA, soit 300 jours de mission. C’est une incongruité qu’il portera à l’attention du ministre des Finances dans une correspondance », relate l'hebdomadaire Kalara.
S’en suivra alors une enquête administrative lancée par Alamine Ousmane Mey. Le dossier est transmis à l’Inspection générale des services avec pour consigne de mettre à nu le stratagème. C’est alors que l’inspection générale identifie des ordres de mission signés au profit du dénonciateur par Mme Agnès Ngono, enseignante de droit, à l’époque chef de la Cellule du contentieux de la Division des affaires juridiques au ministère des finances Minfi.
Le pot aux roses est alors découvert. L’ampleur du phénomène va au-delà de la simple dénonciation. « En scrutant les trois années budgétaires de 2015 à 2017, les sorties frauduleuses sont estimées à quelques 735 millions de FCFA. Ces sommes sont toujours payées dans le célèbre chapitre budgétaire des dépenses communes de l’Etat », précise notre confrère dudit journal.
Le mode opératoire du réseau consistait à fabriquer ou falsifier des ordres de mission ou à y introduire des noms. Ils affectionnaient les fonctionnaires ayant un indice salarial élevé, à l’instar des enseignants. Ils obtenaient ainsi, avec la complicité de billeteurs, les paiements au détriment des victimes.
Les responsables de la direction du Budget et du Trésor sont dans la magouille. Outre Mme Agnès Ngono, cite le journal, figurent M. Awono Eloundou, actuel contrôleur financier du ministère des Enseignements Secondaires, qui était à l’époque chef du service de la gestion des crédits des affaires communes ; M. Nang Mathurin, sous-directeur du Contrôle au Minfi ; Mme Oboulabouth, chef du service des affaires communes. M. Nkoa Eric, gardien de la paix, présenté comme l’homme de main de Mme Ngono, est aussi tombé dans la nasse. Ils n’ont cependant pas encore été inculpés.
Bossis Ebo'o
De forts soupçons de corruption et de détournement ayant possiblement induit la distraction de cette somme colossale planent sur ce projet. Le gouvernement camerounais sollicite une expertise internationale pour se faire une idée précise de l’utilisation des ressources allouées pour la construction de cette autoroute.
C’est par voie de presse que le ministre des Travaux publics (Mintp) monsieur Emmanuel Nganou Djoumessi, a lancé un appel d’offres international pour recruter un cabinet d’expertise en vue de réaliser un audit financier du projet de construction de l’autoroute Kribi-Lolabé long de 38,5 Km et rendue à 88,5% de réalisation à cette date. Ce n’est pas très régulièrement qu’un audit est commandé par l’Etat du Cameroun dans le cadre d’un marché public. Parmi les nombreux objectifs assignés au cabinet en cours de recrutement, indique l’appel d’offres, il y a celui relatif aux ressources d’Eximbank de Chine (85% des financements).
Le gouvernement camerounais veut savoir si ces ressources « ont été utilisées conformément aux dispositions de l’accord de prêt et du mécanisme de remboursement qui l’accompagnent dans le souci d’économie et d’efficience, et uniquement aux fins pour lesquelles elles ont été octroyées ».
Par ailleurs, il est demandé à l’auditeur de vérifier si les fonds de contrepartie de l’Etat du Cameroun (15%) ont été mobilisés, ainsi que d’autres ressources relatives à l’investissement fiscal auxquelles l’Etat s’est engagé conformément à l’accord de prêt.
Aussi, indique le ministre des Travaux publics, « l’auditeur se doit d’accorder une attention sur les cas de fraude et corruption identifiés ; le respect des lois et réglementations durant toute la phase du projet ; les problèmes de gouvernance identifiés lors de l’exécution dudit projet ».
Les candidats à cet appel d’offres international doivent justifier d'un chiffre d'affaires supérieur ou égal à 150 millions FCFA. Les candidatures doivent parvenir au ministère des Travaux publics au plus tard le 3 avril 2019.
La construction de cette autoroute de 38,5 km et de 2 x 2 voies a été confiée à l’entreprise chinoise China Harbour Engineering Company. L’ouvrage est censé desservir Kribi, la cité balnéaire où se trouve le port en eau profonde. Le planning d’achèvement des travaux laissait entrevoir une réception provisoire de cette autoroute autour de juin 2018. Mais ce n’est pas encore le cas.
Sur les réseaux sociaux, c’est le montant de la somme allouée pour la construction de 38,5 Km de route qui est questionné. Malgré tout, les clichés de cette infrastructure routière qui fend la forêt sont impressionnants de beauté. Vivement qu’elle soit livrée un jour, en bonne et due forme.
Source : RLK
Parmi les personnes interpellées depuis le 1er mars 2019, figurent également deux opérateurs économiques. Tous soupçonnés d'être au centre d'un réseau insoupçonnable de virements occultes de fonds au sein de la banque marocaine. Leur interpellation fait suite à une plainte de Mohammed Mejbar, le Directeur général de la Société commerciale de banque (SCB) Cameroun.
Selon les révélations d’un journal de la place, une plainte a été récemment déposée par Mohammed Mejbar, le Directeur général marocain de cette institution financière à la Direction régionale de la Police Judiciaire pour le littoral à Douala-Bonanjo. Plainte contre des cadres employés de la banque. D’après le journal, l’institution a enregistré d’importantes pertes financières consécutives à des virements suspects dans certains comptes.
Indexés, des cadres officiant à la Direction informatique de la Scb, et placés depuis le 1er mars 2019 en détention provisoire à la Direction régionale de la Police Judiciaire pour le Littoral. Tous relèvent de Douala où se trouve le siège de la banque, en attendant que l’enquête en cours dévoile d’autres suspects.
A ce stade de l’affaire, lit-on, au total cinq personnes ont été interpellées, dont 3 employés et deux opérateurs économiques locaux. Ces personnes, d’après nos enquêtes, ont récemment reçu dans leur compte, d’importantes sommes d’argent. Le montant total des fonds transférés de façon occulte est estimé à environ 2 milliards de FCFA.
Si des têtes commencent à tomber, des interrogations fusent à propos du «ciblage des personnes interpellées et la vitesse d´exécution des opérations». Car, «dans le système bancaire, les engagements et les mouvements financiers sont soumis à des niveaux de responsabilité gérés par les accès et codes informatiques traçables».
Ainsi, « il est curieux de savoir que certains responsables des systèmes d’information de la banque ayant des droits particuliers dans le dit système bancaire ne soient pas impliqués dans cette vague d´interpellations et d’ouverture d’enquête au premier niveau du fait de leur responsabilité hiérarchique dans le système informatisé de traitement des données ».
Par ailleurs, toujours selon le journal, «les multinationales installées au Cameroun comme dans d´autres pays africains et du monde, pour des besoins de sécurité de leurs opérations, gardent la main au niveau du siège central sur les niveaux d’accès et autres codes de gestions particuliers et sensibles qui engagent leur entreprise tant dans les filiales qu’au niveau de la maison mère».
Pour le cas de la Scb-Cameroun, la centrale des opérations et des engagements est logée et diligentée, à partir de Casablanca au Maroc, siège de la Attijariwafa Bank. La thèse d’une attaque cybernétique n’est pas à exclure. Rappelons qu’une cyber attaque a récemment été détectée et déjouée à la Bceao, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi que dans certaines banques comme la Cbao Sénégal, autre filiale du Marocain Attijariwafa Bank, où des virements frauduleux ont également été interceptés en janvier 2019.
Otric N.