25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • Société
  • Année scolaire 2021- 2022: Quand la scolarisation de la progéniture demeure un défi permanent pour certains parents

Année scolaire 2021- 2022: Quand la scolarisation de la progéniture demeure un défi permanent pour certains parents

lundi, 06 septembre 2021 10:41 Nicole Ricci Minyem

S’agit - il de l'inconséquence, de l’irresponsabilité des parents ou alors des simples coups que la vie impose à tous ceux qui n’auront pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école?

 

Difficile de répondre avec certitude à ces questions et à toutes les autres qui taraudent l’esprit, lorsqu’on voit ces jeunes en âge scolaire vadrouiller dans les rues, errant comme de âmes en peine et jetant de temps à autre un coup d’oeil envieux à leurs congénères qui ont renoué avec le chemin de l’école. 

 

Nonobstant les effets de la crise sanitaire du Covid 19 avec les lourdes conséquences connues de tous, il y’a par exemple des enfants qui ont perdu leurs parents et dont l’avenir est désormais hypothéqué; C’est notamment le cas de Ariel et Marion dont le papa est décédé il y’a à peine un mois. Il était le principal pourvoyeur de fonds dans la famille, car leur maman a toujours été femme au foyer, son mari refusant qu’elle exerce le moindre métier

 

Ariel - enfant “déscolarisé”:  “ Notre papa est mort il y’a un mois maintenant, il était malade. Nous avons un autre petit frère et maman a notre bébé qui a huit mois. Nos oncles et tantes ont promis quand on enterrait papa d’aider maman à nous envoyer à l’école mais personne n’a encore rien fait, on attend seulement mais, on ne sait pas si on va repartir aussi à l’école…”.

 

Un témoignage poignant, qui fait couler des larmes de tristesse surtout lorsqu’on se rend compte qu’on n’a pas soi - même les moyens de venir en aide à ces petits enfants, dont l'avenir paraît compromis.

Comme Ariel et Marion, il y’a de nombreux autres orphelins qui vivent les mêmes réalités étant donné que la gratuité de l’école primaire, demeure une simple vue de l’esprit au Cameroun. D’aucuns diront que 7000 frs, ce n’est pas cher payé mais, tous ceux qui avancent cet argument feignent d’ignorer que cette somme, pour certains demeurent un véritable luxe.

 

Il existe cette autre catégorie d’enfants qui déambulent dans les rues,  vivant de petits larcins et considérés comme des “ nanga boko”; Pourtant, certains ont simplement besoin qu’on leur tende la main. 

 

C’est le cas de Mustapha Dioulé - adolescent de 16 ans qui a fui les exactions de boko haram, a perdu ses parents et dont les membres de la famille sont éparpillés: “ Je suis venu avec le train parce qu’il y’a un aladji qui accepté que je porte ses bagages; c’est comme ça que je me suis caché là où on garde les gros bagages. Je venais retrouver ma tante mais, je ne connais pas là où elle habite et je dors en route ou là où il ne pleut pas…

 

Elle s’appelle Mariama Dioulé et elle est venue ici à la capitale depuis. Si je la retrouve, peut-être que je vais repartir à l’école, si elle a de l’argent, sinon je vais faire un commerce. Mon père et ma mère ont été tués et mes frères sont allés dans le camp mais je ne voulais plus vivre là-bas…”.  

 

Mustapha Dioulé nourrit de grandes ambitions 

 

“ Si je repars à l’école un jour, je vais devenir un docteur pour soigner les personnes qui sont blessées et je ne vais pas leur demander de l’argent parce que ceux qui sont dans ce genre de situation ont parfois tout perdu et ne peuvent donc pas se payer des soins de santé. Je veux les aider aussi et empêcher que les autres enfants connaissent la même situation que moi aujourd’hui, parce qu’ils ont perdu leurs parents à cause de la guerre”.

 

Nombreux sont les parents qui ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école à cause du paiement des frais d’Ape, exigés au moment où l’on inscrit les enfants; des frais qui varient selon les établissements scolaires et qui constituent une véritable entrave, un gros blocage à la scolarisation de jeunes Camerounais.

 

Les cris de détresse poussés par les parents n'émeuvent personne, surtout  pas les chefs d'établissement qui renvoient les uns et les autres au ministère, affirmant que c’est là bas que les décisions se prennent et qu’à leur niveau, ils se contentent d’exécuter les ordres. 


Nicole Ricci Minyem    

Leave a comment

L’Arrêté qui souscrit à cette action a été signé ce Jeudi. « Est autorisée dans les villes de Douala – Bafoussam –Foumban…

Agenda

«March 2024»
MonTueWedThuFriSatSun
    123
45678910
11121314151617
18192021222324
25262728293031






Sunday, 05 June 2022 11:01