Ils ont été communiqués il y a quelques jours par les acteurs de l’Interprofession bovine: Viande de bœuf avec os 2300 et sans os, 2800 frs.
Une décision qui vient mettre un terme à la flambée vertigineuse des prix observée ces dernières semaines dans de nombreux marchés. Autour de la table de discussion, le ministre du Commerce, ses collègues de l'Elevage, des Pêches et des Industries Animales et de l’Administration Territoriale de même que les représentants des vendeurs de bétails, leurs collègues porte - parole des bouchers; Tous visaient le même objectif: Arrêter les “prix concertés” d’achat des bêtes sur pied.
Au-delà de l’engagement pris par sa majesté Saïbou Bouba - chef boucher de la ville aux sept collines, tous les acteurs de l’Interprofession de la filière bovine ont organisé une vaste campagne de sensibilisation et d’affichage de banderoles dans les marchés de la cité capitale.
Une occasion idoine pour mettre en garde “les petits malins” qui seraient tentés de passer outre cette décision et suivre la dynamique.
Le président du Conseil de l’interprofession bovine, Djawa Abega Mustapha, se réserve d’ailleurs le droit de les traiter comme des spéculateurs.
Il sera accompagné dans cette tâche par Alhadji Mey Ali, coordonnateur national du Conseil de l’interprofession; de Saïbou Bouba, chef boucher de Yaoundé et de André Kanmegne, président de l’Association douze millions de consommateurs (Admc).
En contrepartie, les membres de l’interprofession invitent le comité de gestion du marché à bétail, mis en place par le gouverneur du Centre et le ministre du Commerce, à mettre rapidement au travail afin d’éviter aux bouchers de payer des taxes indues, qui malheureusement, ont un impact sur le prix du bœuf.
Autre doléance, c’est la mise en place des mécanismes qui vont concourir à éviter et stopper des pénuries artificielles orchestrées par des agents véreux qui n’ont de cesse de rechercher leurs seuls profits.
Des consommateurs soulagés
Et qui saluent cette décision conjointement prise en haut lieu mais, ils espèrent que le Gouvernement va “pousser un peu plus la réflexion afin de revoir un peu plus ses prix et rendre la viande de bœuf disponible à toutes les bourses, comme c’est par exemple le cas dans les Régions septentrionales et à l’Est du Cameroun" ; car, arguent-ils “Même le demi kilogramme de viande reste un véritable luxe pour certaines familles qui ne peuvent en consommer que lors de grandes occasions”.
Nicole Ricci Minyem