Au cours des dernières années, les organismes chargés de la gestion du droit d’auteur ont été confrontés à de nombreuses difficultés, à l’instar de la répartition du Droit d’auteur que les artistes n’ont eu de cesse de contester car, ils la jugent “ catastrophique”.
Dans leur grande majorité, ces ayants droits estiment “ ne pas jouir du fruit de leur labeur”. Une situation qui s’est davantage compliquée, avec l’ingérence des Pouvoirs Publics. L’on peut citer de nombreux exemples; Cependant, Eric Bertrand Omgbwa dans son ouvrage intitulé: “ Droit d’Auteur de l’Art Musical - Sacem, Socadra, Socinada, Cmc, Socam, Sonacam: Une symphonie jamais achevée” a évoqué le cas de la création, par le feu ministre de la Culture Ferdinand Léopold Oyono, de la “Commission Permanente de Médiation et de Contrôle du droit d’auteur”.
Un organisme qui, de son point de vue est une “ Illustration parfaite du désir de l’Etat d’avoir un droit de regard sur la gestion de cette société”.
Il ajoute que “ Dans cette volonté de contrôler, naît aussi celle d’influencer ou de soutenir tel ou tel autre candidat…”. Ce qui pourrait certainement expliquer les tensions permanentes qui règnent au sein de cette corporation;
Comment ne pas évoquer les accusations de détournements de fonds publics parfois à tort ou à raison, à l’endroit des membres chargés de gérer les multiples sociétés des Droits d’Auteur?
Résumé de l’ouvrage
Ce livre: “ Droit d’Auteur de l’Art Musical - Sacem, Socadra, Socinada, Cmc, Socam, Sonacam: Une symphonie jamais achevée” met en exergue, la vie miséreuse de l’artiste musicien, l’impact et l’influence des hommes politiques à l’instar de Ferdinand Leopold Oyono, ou encore Ama Tutu Muna, puis l’avènement d’une nouvelle ère sociétale avec la Socam et un soupçon de parfum de démocratie avec la venue d’Odile Ngaska qui, selon l’auteur “n’était malheureusement qu’une accalmie préparant une nouvelle crise sous l’ère Ndedi Eyango…”.
Dans son ouvrage, Eric Bertrand Omgbwa tente une “exploration des actions des différents acteurs et la gestion scabreuse du droit d’auteur de l’art musical au Cameroun...
Les solutions apportées et leurs limites, la partition des pouvoirs publics pour mettre fin à l’interminable cacophonie dans le landerneau musical Camerounais, un milieu où la transparence n’est pas toujours respectée”.
Il s’appesantit en outre sur “les problèmes de la musique Camerounaise et propose des solutions qui vont permettre de retrouver le lustre perdu du Label musical Camerounais…”.
Présentation de l’auteur
Eric Bertrand Omgbwa est né dans la Région du Centre. Après l’obtention de son Baccalauréat à King Standard Mémorial Institute, il frappe aux portes de l’Université de Yaoundé I, où il ressort trois ans après, nanti d’une Licence ès Lettres, option Bilingue ( Français et Anglais).
Peu après, il est reçu au concours d’entrée à l’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication et sort détenteur d’un Diplôme des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication, option - édition.
Communicateur, Enseignant, Interprète, Traducteur, Chercheur, Homme de Lettres pour ne citer que ces titres, l'auteur de “ Droit d’Auteur de l’Art Musical - Sacem, Socadra, Socinada, Cmc, Socam, Sonacam: Une symphonie jamais achevée” est par ailleurs un écrivain prolixe. Son nouveau bébé de 210 pages, que propose les Éditions de Midi, a comme points de vente “ La Librairie des Peuples Noirs ( Yaoundé) - La Librairie du Savoir ( Ngaoundéré) - Les Librairies Professionnelles ( Douala)...
Nicole Ricci Minyem
Le malheureux incident se serait déroulé sur un site minier appartenant à l’entreprise “Manching mining”.
Un “ meurtre” qui a suscité le courroux des populations qui sont descendues dans les trous, détruisant tout sur leur passage à l’instar des engins utilisés par ladite société pour chercher de l’or
Les événements se seraient déroulés le 9 Octobre dernier
“Le défunt serait entré par effraction sur le site dans l'après-midi. Un chinois et un militaire auraient tiré sur lui, le tuant avant d’ensevelir son corps sous des monceaux de terre. Ayant eu vent de l’information, les populations ont voulu en avoir le cœur net et après avoir constaté le décès du riverain ont entamé un vaste mouvement de grève; descendant dans les trous et détruisant tout sur leur passage, notamment les engins utilisés pour extraire de l’or…”.
Cependant, poursuit la source non officielle, “ Des militaires ont été envoyés de ce côté afin de faire entendre raison aux grévistes; Ce qu’ils ont finalement réussi à faire après moult négociations. On ne peut toutefois pas dire ce qu’il est advenu de ceux qui ont tiré. Certainement, les enquêtes, si elles sont ouvertes, vont nous permettre de connaître la suite donnée à cette autre sombre histoire, qui a entraîné le décès brutal d’un jeune Camerounais”.
Un événement qui n’est pas isolé
Car, si les petits exploitants d’or ( ceux qui utilisent la manière artisanale) ne meurent pas dans les trous des sites miniers creusés et abandonnés par les grandes entreprises industrielles suite aux éboulements de terrain, ils sont simplement et froidement abattus ou, dans une moindre mesure grièvement blessés par balles car considérés comme des voleurs.
Des grèves qui n’apportent aucun résultat
Confrontés à la puissance financière de ceux qui sont installés sur leurs terres, exploitant de vastes étendues qui sortent assez souvent des superficies auxquelles ils ont droit, ils n’ont pas les moyens de se plaindre, encore moins de changer la donne car, face à chaque crise, il leur est opposé une et une seule réponse: “ C’est Yaoundé qui nous donne les autorisations et si vous voulez vous plaindre, allez le faire à Yaoundé”.
Alors, même s’il est avéré que le riverain abattu “ est entré par effraction” sur le site octroyé à cette société d’exploitation minière, méritait - il la mort?
Avait - on le droit de lui tirer dessus, comme un vulgaire individu qui n’a aucun droit alors qu’il est chez lui, dans son pays?
Même s’il est avéré que nombreux sont les riverains qui passent des deals avec des exploitants miniers car ne possédant pas le matériel d’exploitation adéquat, s’offrant ainsi en “ holocauste” à ceux qui les spolient de leurs richesses, il n’en demeure pas moins que la quasi majorité des populations de Kambele 3 et de ses environs n’ont parfois pas d’autres moyens de subsistance et se trouvent donc contraints d’aller chercher leur “ pitance” dans les trous béants qui d’ailleurs constituent un énorme scandale environemental.
Vivement les résultats de l’enquête, afin que les sanctions prévues par la Loi Camerounaise tombent lourdement sur ceux qui ont ôté la vie à un Camerounais.
Nicole Ricci Minyem
Une flambée épidémique exacerbée par une vaccination poussive, forçant certaines régions à introduire des passes sanitaires. Lors des dernières vingt-quatre heures, 929 décès causés par le coronavirus ont été recensés en Russie, ce qui constitue un nouveau record pour ce pays, selon le dernier bilan quotidien du gouvernement.
Les autorités ont par ailleurs répertorié 25.133 nouveaux cas de personnes testées positives au Covid-19, selon la même source Le décompte gouvernemental, qui repose sur une définition très restrictive des décès dus au Covid-19, atteint officiellement 212.625 morts, faisant de la Russie le pays le plus endeuillé d’Europe.
Mais le bilan réel est bien plus lourd. L’institut des statistiques Rosstat, qui possède une définition plus large des morts de la pandémie, faisait lui état de plus de 350.000 décès à la fin juillet.
Le nombre de nouveaux décès et contaminations n’a cessé de grimper ces dernières semaines, battant régulièrement des records quotidiens. Mercredi, 3.589 cas ont été enregistrés à Moscou, la capitale, et 2.187 à Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays.
Afin de préserver une économie fragile, le gouvernement n’a pas introduit depuis le printemps 2020 de mesures fortes à l’échelle nationale, comme un confinement, pour endiguer la propagation du virus.
Le Kremlin, d’ordinaire bien plus centralisateur et soucieux avant tout de préserver l’économie, considère que c’est aux autorités régionales de prendre les décisions.
Signe d’une inquiétude croissante, le passe sanitaire, nécessaire pour se rendre dans des restaurants ou des lieux accueillant des évènements culturels ou sportifs, a été réintroduit en octobre dans six régions.
D’autres, comme Kaliningrad et la Tchouvachie, doivent suivre dans la semaine. Depuis la mi-juin, la Russie est frappée violemment par le variant Delta du virus, plus contagieux.
L’épidémie est renforcée par une campagne de vaccination laborieuse, le refus des autorités d’introduire des mesures sanitaires plus strictes, et le faible respect du port du masque au sein de la population.
Selon les chiffres du site spécialisé Gogov, moins de 30 % des Russes sont actuellement complètement vaccinés, alors qu’il existe plusieurs vaccins nationaux.
La population se montre très méfiante à l’égard des sérums élaborés en Russie et dont le Kremlin n’a cessé de faire la publicité, en particulier le Spoutnik-V qui a été lancé avant même l’achèvement des essais cliniques. Si des études semblent confirmer son efficacité, ni l’Organisation Mondiale de la Santé, ni l’Union Européenne ne l’ont encore approuvé.
N.R.M
Telle est la posture officielle de l’Armée Camerounaise donnée par Serge Cyrille Atonfack Guemo - Chef de Division Communication - MINDEF.
Dans sa chronique hebdomadaire, le Capitaine de Vaisseau semble assurer que malgré les assassinats violents et autres barbaries pratiquées sur les corps des éléments des Forces de Défense et de Sécurité, leurs camarades qui tombent sur le champ de bataille alors qu’ils ne défendent que l’intégrité territoriale, aucune vengeance n’est à l’ordre du jour.
le Capitaine de Vaisseau Serge Cyrille Atonfack Guemo - Chef de Division Communication - MINDEF.
“Ce sont-là les éléments caractéristiques de l’attitude des autorités gouvernantes camerounaises depuis les tragiques soubresauts récemment notés dans la situation sécuritaire de la région administrative du Nord-Ouest.
C’est en vain que l’on se sera attendu à de tonitruantes déclarations promettant les flammes de l’enfer aux éventreurs de nos vaillants soldats. C’est vainement que l’on aura pronostiqué le branlebas de combat dans les zones rongées par la vermine du terrorisme prétendument séparatiste.
C’est en pure perte qu’une certaine radio mondiale aura vanté la stratégie payante des terroristes, comme pour entériner les collusions antérieurement subodorées.
Mais, ni la énième provocation de nos ennemis, ni la jactance médiatique, ne seront parvenus à faire basculer notre gouvernement dans le piège de la représaille aveugle qui lui est manifestement tendu.
Il faut dire que le tact de nos autorités, et la maestria de nos forces de défense et de sécurité déconcertent sérieusement les entrepreneurs du chaos qui ne jurent que par la gouvernance du bain de sang.
Car contrairement à ce qui se produit sous d’autres cieux en des circonstances similaires, l’incitation à l’escalade initiée par les groupes armés terroristes à travers l’usage d’armes lourdes contre des forces en mission de maintien de l’ordre, n’aura reçu pour réponse qu’un rappel des consignes, pour plus de vigilance sur l’environnement opérationnel et plus de proportionnalité et de discrimination dans l’application d’éventuels feux.
Avant longtemps d’ailleurs, la nouvelle trouvaille des séditieux ne sera plus qu’une lointaine et triste souvenance, d’autres groupes de la même engeance, s’y étant déjà par le passé essayé, sans grand succès.
Avec le perceptible épuisement de la panoplie de leur modes opératoires, il reste plutôt à craindre que les impénitents de la violence anarchiste ne recourent à leur tour aux bombes humaines. Dans tout les cas, la nature de leur collusion les rapproche à grand pas de l’idéologie du Hara-Kiri, c'est-à-dire du suicide.
En attendant, il n’est surtout pas question de faire un amalgame dangereux et contre-productif entre les paisibles populations et les prédateurs, il n’est surtout pas question de tirer vengeance de la mort des frères d’armes, quand bien même ils auraient été lâchement ôtés à l’existence, quand bien même leurs corps inertes auraient été affreusement mutilés.
Au reste, l’offre de paix du Président de la République Chef des Forces Armées à l’endroit de nos concitoyens égarés demeure d’actualité.
Son objectif reste de parvenir à la cessation des violences tant dans l’Extrême-Nord que dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Un état final qui ne requiert nullement le peuplement des cimetières, mais celui des centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants résipiscents” ./-
N.R.M
Tel est le titre du second volume du manuel portant sur le dessin de mode que vient de publier Jieugang Lankeu Sandrine Nicole
Du point de vue de l’auteure, ce second livre, tout comme le premier, se veut “un guide méthodique, destiné aux apprenants du secondaire des filières Industrie d’habillements(I.H), brevets professionnels (B.P), aux étudiants du supérieur des filières du design de mode, mais aussi aux autodidactes…”.
L’ouvrage propose trois rubriques principales
Le dessin de mode, qui se définit comme la belle représentation des personnages habillés à partir des techniques de dessin et des outils graphiques. En fait, il met en relief l’imaginaire vestimentaire du designer ou du potentiel styliste. Il s’agit dès lors d’une étape fondamentale, vers l’aboutissement des produits finis (vêtements, accessoires...).
Genèse du volume 1 et du volume 2
Dans la note de lecture personnellement rédigée par l’auteure, il ressort que les deux tomes sont “l’émanation des observations faites dans les écoles supérieures de design de mode et les établissements secondaires de l’Industrie d’habillement. Ces études portent sur la méthode, ainsi que sur la technique d’approche du dessin, mais surtout la qualité du travail rendu.
Au terme de ces dernières, quelques points majeurs ont été relevés, à l’instar de:
L’absence de manuel de dessin de mode adapté au contexte local et continental, - La technique de dessin de mode calquée sur un modèle occidental, mettant en valeur les personnages et le style vestimentaire Européens - L’absence d’engouement au dessin chez les apprenants, et par conséquent une limitation ou un blocage des idées créatives, - Les dessins semblables aux formes du robot dû au caractère mécanique conféré par la règle (outil principal de dessin) - La lourdeur et la lenteur de la main au dessin - La limitation de temps assez long, soit 2h à 3h pour un modèle fini.
Pour Jieugang Lankeu Sandrine Nicole, “Les deux guides méthodologiques font donc ressortir les zones d’ombre soulignées ci-dessus et redonnent aux apprenants un sentiment de satisfaction inouïe et sans appel”.
Rappel de l’ossature du volume 1
Le volume 1 intitulé “ Figurines en baguette Femme et Homme” est un manuel de 55 pages, qui s’articule autour de deux principales parties: L’ostéologie et le Dessin stylisé. Selon l’auteure, il offre aux amoureux de la mode, “ un nouveau Canon de dessin appelé le «Canon Lankeu», qui se caractérise par le Canon 9 têtes (lorsque la silhouette a les pieds à même le sol) et le Canon 9 têtes 1/2(lorsque la silhouette est sur la pointe des pieds)...
Le volume 1 souligne par ailleurs quelques astuces relatives à la santé physique et au travail efficient (minimum de dépenses énergétiques, d’efforts) et par conséquent un résultat qualitatif et quantitatif”.
Jieugang Lankeu ajoute que “ le Canon Lankeu offre la possibilité aux personnes de tout genre, de tout âge, de faire leurs premiers pas en dessin de mode. Il s’appuie non seulement sur des modèles de personnages africains, mais permet également aux apprenants de développer une personnalité graphique ou un style propre.
Ainsi au terme de l’apprentissage de ce manuel, l’apprenant sera capable de dessiner un personnage femme et homme constitué essentiellement des lignes et des figures géométriques, sur toutes leur vues, à main levée, à partir de son stylo a bille et seulement en 2 minutes”.
Nicole Ricci Minyem
C’est sur ce ton péremptoire que le président national du Front des Démocrates Camerounais a orienté sa publication ce dimanche, après avoir rendu visite à la famille du jeune homme décédé “ dans des circonstances troubles” au sein de cette institution sanitaire
De son point de vue, il n'y a pas moyen de faire confiance à la commission d’enquête mise sur pied par Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique parce que “ Les précédentes enquêtes diligentées dans des circonstances similaires n’ont produit aucun résultat dans notre pays…”.
“Je me suis rendu ce jour auprès de la famille du défunt Ayissi Hilaire, décédé dans des circonstances très choquantes à l’Hôpital Central de Yaoundé.
J’étais accompagné d’une forte délégation du FDC pour apporter notre réconfort et nos condoléances à la famille du jeune décédé d’une part, et d’autre part pour comprendre ce qui s’est réellement passé.
Pour le FDC, nous avions besoin de comprendre ce qui s’est réellement passé. Après avoir écouté M.Medjo Ndongo Innocent chef de la famille, nous avons constaté que la version que les responsables de l’hôpital central de Yaoundé donnent dans les médias est contraire à celle de famille.
Vu que la famille et les responsables de l’hôpital central ne s’accordent pas sur ce qui s’est réellement passé, pour nous, la commission d’enquête interne créée par le Ministre de la santé publique et conduite par le Pr Zoa, Inspecteur Général ne nous rassure pas du tout, au regard des suites que les précédentes enquêtes diligentées dans des circonstances similaires ont produit comme résultats dans notre pays. Pour le FDC, une commission d’enquête interne ne nous permettra pas d’avoir la vérité .
Nous demandons donc la mise sur pied d’une Commission d’enquête indépendante afin d’élucider les circonstances et les causes de la mort de ce jeune camerounais.
En écoutant la famille, ce qui s’est passé semble suffisamment grave pour tirer la sonnette d’alarme. L’hôpital central est régulièrement impliqué dans ce type de scandales.
Il est temps qu’on sache ce qui s’est vraiment passé dans cet établissement sanitaire et que les responsabilités soient clairement établies et que les procédures administratives et judiciaires prévues soient rapidement engagées.
Mais par avance, nous exigeons la démission pure et simple du Directeur Général de l’Hôpital Central de Yaoundé pour cause de laxisme et d’incompétence aggravés”.
N.R.M
Dans un message radio/porté Martin Mbarga Nguele - Délégué général à la Sûreté Nationale a donné l’ordre à tous les délégués régionaux et précisément au chef de la police de l’Ouest du pays à prendre les dispositions qui s’imposent afin de barrer la voie à cette horde de hors la loi
“ Des renseignements dignes de foi ont fait état d’un projet d' attaques dans les grandes métropoles, en particulier dans les villes de Yaoundé - Douala - Bafoussam par des terroristes sécessionnistes…
Je vous demande en conséquence, chacun en ce qui le concerne de toutes les mesures données en vue de contrecarrer ledit projet funeste, notamment en intensifiant la recherche de renseignement prévisionnel;
En accroissant la vigilance autour des points sensibles et des institutions incombant à la sûreté nationale; En accentuant la surveillance des lieux à forte concentration humaine; En multipliant des patrouilles diurnes et nocturnes…”.
Une volonté de nuire
Depuis quelques semaines, les groupes terroristes ayant pratiquement pris en otage la zone du Nord Ouest, multiplient des attaques aussi bien contre l’armée républicaine que contre les populations civiles;
Nombreuses sont les familles qui ont perdu un être cher, à cause de cette guerre dont on ne semble pas voir le bout. Une situation qui amène certaines familles dont les enfants sont engagés au sein des Forces de Défense et de Sécurité, à vivre dans une terreur permanente de voir revenir les corps mutilés, outragés de leurs progénitures.
La psychose semble avoir beaucoup plus d’effets à cause des publications qui sont faites sur les réseaux sociaux; publications et images postées par les terroristes qui ne manquent pas, de montrer leurs crimes, afin de s’en vanter.
Des questions restées sans réponses
Où sont partis les drones dont certaines Ong n’ont pas manqué d’évoquer lorsqu’il fallait incriminer les soldats Camerounais? Pourquoi n'utilise t - on pas ces drones afin d’accompagner les multiples actions mises en place par les Institutions du Cameroun qui veulent que le sang des Camerounais arrêtent de couler?
Qu’est ce qui pourrait expliquer le fait que des individus qui ont été vus dans des vidéos en pleine séance “ d’occultisme” et qui cotisaient de l’argent pour l'achat des armes en direction des terroristes soient toujours en liberté?
En dehors de ceux - là, qui sont ceux qui financent également ces terroristes et à quelle fin?
Nicole Ricci Minyem
L'ancien ministre et homme d'affaires français, érigé à un moment comme symbole de la réussite sociale avant d'être rattrapé par les ennuis judiciaires, est mort ce dimanche à 78 ans d'un cancer.
“Il s’en est allé paisiblement, entouré de sa femme, ses enfants, ses petits-enfants et son frère, présents à son chevet”, a annoncé sa famille dans un communiqué au groupe de presse La Provence.
Tour à tour entrepreneur, présentateur d'émission télévisée, chanteur, président du club de football de l'Olympique de Marseille (OM), ministre, acteur ou encore patron de presse, Bernard Tapie est décédé à son domicile parisien.
Une multitude de réactions
Très rapidement une pluie de réactions a afflué, notamment celle de Stéphane Tapie, l'un de ses fils qui a publié en légende d'une photo en noir et blanc de lui et son père, sur son compte Instagram: “Au revoir mon Phénix”;
Le premier ministre français Jean Castex a salué “un combattant, très engagé contre l'extrême droite, mais surtout pour des causes, son club, sa ville, l'entreprise aussi. Bref un homme très engagé qui a tout donné et je crois qu'on l'a vu aussi contre la maladie”.
Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte se sont dits “touchés par le décès de Bernard Tapie, dont l'ambition, l'énergie et l'enthousiasme furent une source d'inspiration pour des générations de Français”.
“Cet homme qui avait une combativité à déplacer les montagnes et à décrocher la lune ne déposait jamais les armes, et livra bataille contre le cancer jusqu'à ses derniers instants”, ajoute un communiqué de l'Élysée.
Au sommet de la gloire et du succès dans les années 1980, la fin de la vie de Bernard Tapie a été rythmée par la maladie et des soucis judiciaires.
Né le 26 janvier 1943 à Paris dans une famille d'origine modeste, celui qui était connu pour ses coups de gueule et sa gouaille a d'abord été un patron flamboyant et admiré, spécialisé dans le rachat d'entreprises en difficulté, avant de rétrograder au rang d'entrepreneur sulfureux aux pratiques douteuses.
L'homme a aussi fait de la politique : élu député des Bouches-du-Rhône (sud de la France) en 1989 sous la bannière de la majorité présidentielle du socialiste François Mitterrand, il a été conseiller régional, député européen et, pendant moins de deux mois, ministre de la Ville dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy (avril-mai 1992).
Son duel télévisé avec le chef du Front national (extrême droite) Jean-Marie Le Pen en 1989 a marqué les esprits.
Grand amateur de sports, Nanard, ainsi qu'il était souvent désigné, a créé en 1983 une équipe cycliste qui recrutera Bernard Hinault, avant de reprendre trois ans plus tard l'OM, qui devient en 1993 le premier – et toujours seul – club français à remporter la prestigieuse Coupe d'Europe des clubs champions.
Pour de nombreux partisans marseillais, il est resté Le Boss.
C'est aussi à l'OM qu'éclate la première grande affaire qui le met en cause, celle du match truqué entre Marseille et Valenciennes, dite VA-OM, pour laquelle il est condamné pour complicité de corruption et subornation de témoins et passe 165 jours en prison en 1997.
Il sera ensuite condamné dans d'autres dossiers, pour abus de biens sociaux et fraude fiscale notamment, qui aboutissent à sa mise en liquidation judiciaire et la perte de tous ses mandats.
Père de quatre enfants, il a en outre coiffé la casquette de patron de presse en acquérant, en 2012, les derniers titres du groupe Hersant et en dirigeant depuis le groupe La Provence.
Très affaibli, mais toujours combatif, Bernard Tapie comparaissait encore en mai dernier devant ses juges dans un des volets de l'affaire de sa vie, son conflit financier de près de trente ans avec le Crédit lyonnais autour de la revente de l'équipementier sportif Adidas.
Déjà interrompu six mois à l'automne 2020, ce procès s'est terminé en l'absence de l'homme d'affaires, de nouveau hospitalisé.
L'accusation avait requis cinq ans d'emprisonnement avec sursis à son encontre pour complicité d'escroquerie et détournement de fonds publics. La décision était attendue ce mercredi.
En juin, il a publié avec le journaliste Franz-Olivier Giesbert un livre en forme de testament, titré Bernard Tapie. Leçons de vie, de mort et d'amour, où il revenait notamment sur la plus grosse des conneries de sa carrière, la vente d'Adidas.
N.R.M
Depuis, l’Argentine a misé sur une combinaison de vaccins Spoutnik V et de Moderna ou d’AstraZeneca pour pallier les retards de livraison, comme le rapportait “Courrier international” en août 2021.
Quelques mois plus tôt, Nicolas Vaquer, directeur de Pfizer Argentine, expliquait aux députés locaux l’absence d’accord entre l’entreprise et le pays par le fait qu' “aujourd’hui, la loi n’est pas compatible avec certaines des exigences contractuelles de Pfizer”.
Quant aux « pays africains » évoqués par Michèle Rivasi, son équipe cite de nouveau une enquête du Bureau of investigative journalism, datée cette fois d’avril 2021, concernant l’Afrique du Sud.
L’ONG y soutenait que Pfizer avait tenté de convaincre le gouvernement d’hypothéquer des actifs souverains en guise d’indemnité contre d’éventuelles poursuites judiciaires pour effets indésirables.
Le ministre de la Santé de l’époque, Zweli Mkhize, déplorait à cette occasion des clauses contractuelles « difficiles et parfois déraisonnables », jugeant même la demande sur les actifs souverains « trop risquée ». Depuis, Pfizer a tiré un trait sur ces conditions et livré ses premières doses de vaccin à l’Afrique du Sud en mai dernier.
N.R.M
L’homme politique a soulevé de nombreux points pour justifier sa position mais, les deux qui ressortent principalement sont: “ Son passage comme capitaine des Lions Indomptables “ et “ la question de la double nationalité”
C’est sur le plateau de “7 Hebdo” une émission hebdomadaire qui passe sur Stv qu’il s’est confié car pour lui, après leurs carrière de joueurs, la quasi totalité des grands footballeurs dans le monde ont embrassé la carrière de coach et les résultats suivent.
“ Ce n’est pas parce qu’on a tout donné au football qu’on est obligé d’être président d’une fédération sportive de football et en l'occurrence de la Fecafoot et d’ailleurs, quand vous voyez plusieurs exemples en Afrique et même en Europe, vous constaterez quand même que les anciens footballeurs sont plutôt devenus des entraîneurs;
Vous allez voir Michel Platini, Zinedine Zidane, Didier Deschamps, aucun parmi ceux que je viens de citer et bien d’autres, ne vous diront qu’ils veulent être des présidents de la fédération française de football, pour ne citer que cet exemple là.
En réalité, lorsqu’on a du talent, on le met premièrement en exergue à ce niveau; Je leur reconnais le droit de choisir ce qui leur convient le plus mais, lorsqu’on se souvient que tous, ou presque, n'ont pas toujours été de bons gestionnaires.
Pour rester sur Samuel Eto’o, on se souvient de son passage en tant que capitaine et les résultats sont connus de tous; On se souvient qu’en tant que chef d’entreprise, les résultats n’ont pas véritablement convaincu et d’ailleurs, toutes ont fait banqueroute. Comment pourrait -il s’en sortir au sein de la grande entreprise qu’est la Fédération Camerounaise de football?
J’ai plutôt peur que son passage de ce côté n’entraîne l’enlisement définitif du football Camerounaise…”.
Le cadre du Social Democratic Front pense que le “ 9” doit au préalable régler les problèmes liés à sa candidature
“ Samuel Eto’o peut jouer un rôle plus important pour le football Camerounais mais pas en tant que président de la Fecafoot. Et même, il est important pour lui de régler au préalable, la question de sa double nationalité ;
Pour ma part, c’est même l’une des raisons pour lesquelles sa candidature ne doit pas prospérer et, je vous assure que si l’on va au bout de cette question, nous pourrons véritablement débattre sur le sujet;
Il n’est pas question qu’on fasse du deux poids, deux mesures, comme ce qui se profile à l’horizon. Ndedi Eyango, comme Hervé Emmanuel Nkom ont autant servi le Cameroun tant sur le plan national qu’international que Samuel Eto’o Fils…”.
En rappel, l'élection du nouveau président de la Fédération Camerounaise de football est prévue pour le mois de décembre 2021.
Nicole Ricci Minyem