Les Cimenteries du Cameroun (Cimencam) plaident pour la hausse du prix d’un sac de ciment de 1 200 F. La question était à l’ordre du jour d’une rencontre entre le Ministre camerounais du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana et une délégation conduite par l’administrateur directeur général (ADG) de LafargeHolcim Maroc Afrique (LHMA).
A en croire les informations obtenues à l’issue de la rencontre tenue à Yaoundé le 14 septembre dernier, la raison évoquée par Cimencam, est l’augmentation du prix du clinker sur le marché international, principal produit qui permet de fabriquer le ciment.
Pour justifier la démarche du Cimencam qui plaide pour l’augmentation du prix du sac de ciment à 1 200 FCFA, l’administrateur directeur général de LHMA, Xavier Saint-Martin Tillet explique : « Ça représente entre 2 et 3 milliards de FCFA de coûts supplémentaires par mois. Cimencam fait face à ces charges. Si on répercutait ces charges sur le prix de vente, le sac serait à plus de 6 000 FCFA. Nous sommes venus voir avec M. le ministre comment nous pouvions réduire une partie de ces coûts via les charges fiscales, ou alors voire comment une partie de ces coûts pouvaient être répercutée sur le prix du ciment. (…) La question, c’est que faire des 1 200 FCFA supplémentaires par sac ? Comment gérer cela dans le futur ? », s’interroge l’ADG.
Selon certaines indiscrétions, le coût du sac de ciment sur le marché camerounais a connu officieusement une augmentation d’un trait, ce qui n’est du goût des acheteurs qui se voient en difficulté pour pouvoir réaliser leurs projets de construction.
Innocent D H
Ils ont été communiqués il y a quelques jours par les acteurs de l’Interprofession bovine: Viande de bœuf avec os 2300 et sans os, 2800 frs.
Une décision qui vient mettre un terme à la flambée vertigineuse des prix observée ces dernières semaines dans de nombreux marchés. Autour de la table de discussion, le ministre du Commerce, ses collègues de l'Elevage, des Pêches et des Industries Animales et de l’Administration Territoriale de même que les représentants des vendeurs de bétails, leurs collègues porte - parole des bouchers; Tous visaient le même objectif: Arrêter les “prix concertés” d’achat des bêtes sur pied.
Au-delà de l’engagement pris par sa majesté Saïbou Bouba - chef boucher de la ville aux sept collines, tous les acteurs de l’Interprofession de la filière bovine ont organisé une vaste campagne de sensibilisation et d’affichage de banderoles dans les marchés de la cité capitale.
Une occasion idoine pour mettre en garde “les petits malins” qui seraient tentés de passer outre cette décision et suivre la dynamique.
Le président du Conseil de l’interprofession bovine, Djawa Abega Mustapha, se réserve d’ailleurs le droit de les traiter comme des spéculateurs.
Il sera accompagné dans cette tâche par Alhadji Mey Ali, coordonnateur national du Conseil de l’interprofession; de Saïbou Bouba, chef boucher de Yaoundé et de André Kanmegne, président de l’Association douze millions de consommateurs (Admc).
En contrepartie, les membres de l’interprofession invitent le comité de gestion du marché à bétail, mis en place par le gouverneur du Centre et le ministre du Commerce, à mettre rapidement au travail afin d’éviter aux bouchers de payer des taxes indues, qui malheureusement, ont un impact sur le prix du bœuf.
Autre doléance, c’est la mise en place des mécanismes qui vont concourir à éviter et stopper des pénuries artificielles orchestrées par des agents véreux qui n’ont de cesse de rechercher leurs seuls profits.
Des consommateurs soulagés
Et qui saluent cette décision conjointement prise en haut lieu mais, ils espèrent que le Gouvernement va “pousser un peu plus la réflexion afin de revoir un peu plus ses prix et rendre la viande de bœuf disponible à toutes les bourses, comme c’est par exemple le cas dans les Régions septentrionales et à l’Est du Cameroun" ; car, arguent-ils “Même le demi kilogramme de viande reste un véritable luxe pour certaines familles qui ne peuvent en consommer que lors de grandes occasions”.
Nicole Ricci Minyem
Bourse Ghislaine Dupond et Claude Vernon : Charles Abossolo Oba premier journaliste camerounais à remporter le prix RFI
Le prix lui a été attribué par Radio France internationale (RFI) ce lundi 02 novembre 2020, date décrétée par les Nations Unies pour la « Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes » en mémoire de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux journalistes de RFI assassinés le 02 novembre 2013 à Kidal au Nord du Mali.
Dans une vidéo publiée sur la page Facebook de l’organisme public de radio-télévision, le journaliste en service la station régionale de la Cameroon Radio Television (CRTV) dans le Sud a réagi : « C’est une joie indescriptible (…) Cela montre que les efforts que l’on fait chaque jour ne tombent pas à l’eau. C’est bien évidemment la victoire de la Crtv et du Cameroun tout entier ».
C’est à l’issue de trois semaines de formation à distance dispensée par l’Académie France Médias Monde que le nom de Charles Donatien Abossolo Oba a été choisi dans la catégorie « journaliste ». Afin de départager les 20 professionnels (10 journalistes et 10 techniciens) venant de 13 pays d’Afrique francophones choisis parmi plus de 300 candidatures, il a été demandé aux journalistes de réaliser un reportage sur le thème « dialogue et tolérance », apprend-on. Ce titulaire d’une licence en journalisme obtenu à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic) de Yaoundé a focalisé son travail sur la polygamie.
Selon le lauréat, « La seule réalité sociale où je pouvais ressortir ce thème, c’était la polygamie. J’ai parlé du dialogue et de la tolérance dans ces couples polygamiques où il y a la jalousie et toutes sortes de rivalités. J’ai aussi montré la jeune fille africaine et camerounaise en particulier qui n’accepte plus vraiment la polygamie », indique-t-il.
Atouts du lauréat
Le journaliste camerounais, « s’est distingué par la clarté de son travail, son professionnalisme et la multiplicité et la qualité des témoignages recueillis dans le reportage de 3m30sec qu’il a choisi de focaliser sur la question de la polygamie à Ebolowa dans la région du Sud », a expliqué RFI. Précisons qu’en raison de la pandémie du coronavirus (Covid-19), c’est par téléphone, dans l’émission « 7 milliards de voisins » diffusée ce lundi sur RFI, que les noms des deux lauréats de la 7e édition ont été annoncés. Le Burkinabé Romain Bouda a remporté le prix dans la catégorie « technicien ».
Créée en 2014 par RFI en hommage à ses deux reporters assassinés le 02 novembre 2013 à Kidal, dans le Nord du Mali, la Bourse Ghislaine Dupont et Claude Vernon récompense chaque année un jeune journaliste radio et un jeune technicien de reportage.
Innocent D H
C’est la crainte émise par la Plateforme camerounaise du Commerce équitable (P₂CE), constituée des associations de protection des droits des consommateurs dans un communiqué publié le 17 octobre dernier. Une hausse des prix des produits brassicoles qui serait contenue dans l’avant-projet de loi de finances de l’exercice 2021, apprend-on.
Dans le communiqué signé du coordonnateur général de la Plateforme camerounaise du Commerce équitable, on peut lire : « Des informations de sources dignes de foi renseignent que l’avant-projet de loi de finances pour l’exercice 2021 envisagerait l’augmentation du taux de précompte sur achat (PSA) des bières produites localement. Celle-ci sera appliquée par les industries brassicoles aux taux distributeurs qui, à leur tour, vont les répercuter sur les tarifs destinés au consommateur final ».
Etant donné que les produits brassicoles sont considérés au Cameroun comme des biens de consommation sensibles, leurs prix font l’objet d’un contrôle rigoureux sous les auspices du Ministère du Commerce (Mincommerce). Toutefois, dans le même temps, les administrations en charge de la fiscalité y ont ajouté plusieurs taxes sur la consommation, accentuant la pression sur la chaîne de leur commercialisation.
La dernière augmentation des prix des bières au Cameroun date de 2019. Les sociétés du secteur avaient alors expliqué cette hausse par l’introduction dans la loi des finances, de nouvelles charges. Ainsi, les prix de certains produits avaient été augmentés de 50 FCFA. Ce qui avait suscité la grogne des consommateurs. Dans cette circonstance, le Gouvernement avait décidé de la suspension de cette hausse des prix de bières par les opérateurs brassicoles. Le Mincommerce avait en effet, convoqué une réunion de crise, le 06 mars 2019 à Yaoundé. Luc Magloire Mbarga Atangana avait réuni outre les entreprises brassicoles, les syndicats des distributeurs des produits brassicoles, les associations de défense des droits des consommateurs et la CAPA (Cameroon Alcohol Producers Association).
« Quand on doit modifier le prix d’un certain nombre de produits, ou même de services, le producteur doit au préalable déposer les nouveaux barèmes auprès du ministre en charge des prix. Et celui-ci dispose d’un délai de quinze jours pour apprécier. Aucun nouveau barème ne peut entrer en vigueur s’il n’a été préalablement approuvé par le ministre en charge des prix. Cette formalité n’a pas été respectée. Les associations des droits des consommateurs, elles aussi, sont régies par la loi du 6 mai 2011. C’est la loi-cadre sur la protection des consommateurs qui pose un certain nombre de principes, parmi lesquels le droit à l’information. Cela n'a pas été respecté. Il y a eu précipitation, il y a eu erreur sur la méthode », avait indiqué le Ministre du Commerce.
Innocent D H
"Si vous avez des parcelles de terre et que vous vous investissez, vous pouvez dans un carré de soja, avoir douze à treize sacs. Et si vous vendez, vous sentirez du bien". Ces propos sont ceux d'un jeune producteur du soja appelé Abdoul-Razac habitant de Garoua. Il s'est engagé dans cette culture, il y a de cela quatre ans. Après avoir travaillé avec entrain dans son champ et ayant obtenu les fruits de son dur labeur enfin d'année,il passe à la conservation, l'objectif étant de procéder plus tard à la conservation. Abdoul-Razac conserve ses grains de soja dans des sacs appropriés, les stocke dans un magasin apprêté pour les besoins de la cause. Pour lui, la potion magique pour éviter que les soja se gâtent, ce sont des produits phytosanitaires en poudre qu'il introduit dans ces sacs. Il vendra ces sacs de soja qu'au moment où le prix aura augmenté sur le marché.
Bien d'autres personnes n'étant pas producteurs, se sont lancés dans la vente en gros ou en détails du soja. "J'attends la période des récoltées vers le mois de novembre. Pendant cette période le sac de soja coûte moins cher. Je saute sur l'aubaine et fais stocker le maximum possible de sacs. J'observe alors de manière rationnelle, la situation des prix sur le marché. Si vendre un sac entier ne me donne pas assez de bénéfices, je procède à la vente en détails. Ici, même si la tasse du soja coûte 500 voire même 700 francs comme actuellement, le bénéfice est plus assuré", nous a confié Abdoul-Aziz, vendeur.
Le commerce du soja génère ainsi des bénéfices dans le Nord, à en croire les vendeurs qui font bon usage des revenus.
Les clients qui sont constitués en grande partie des consommateurs, raffolent les grains de soja malgré les prix jugés parfois exorbitants sur les marchés de la région du Nord. Un sac pouvant à un moment de l'année coûter plus de trente mille selon des sources crédibles.
Innocent D.H
Voilà une situation qui met au dépourvu depuis quelques jours les populations de la région du Nord. Les habitudes alimentaires des valeureuses populations subissent de plein fouet les effets de la montée en puissance des coûts de céréales dans différents marchés de la région. Quand on sait qu'à 90% la nutrition des uns et des autres dans le Nord est axée sur les céréales, la situation suscite moult interrogations pour ne pas dire d'inquiétudes.
Dans les faits, ce mardi par exemple au marché de Ouro-labbo, l'un des célèbres marchés hebdomadaires les plus fréquentés à Garoua, malgré la disponibilité des céréales, les clients sont surpris de l'évolution brusque des prix et ne savent pas à quel Saint se vouer. "Quand tu achètes la tasse de maïs aujourd'hui à 200 francs Cfa, le lendemain tu reviens, on te parle de 250 francs ça t'affecte à la maison. On souhaite que le prix diminue pour que l'on puisse s'approvisionner en grande quantité. Un sac de maïs d'habitude nous l'achetons à 11.000 francs, maintenant, tu arrives au marché, on parle de 14.000 en montant", a expliqué Sah Saïdou, client.
La grande famille des vendeurs quant à eux, dénoncent l'augmentation de la demande sur le marché, l'offre étant devenue inférieure. Thomas Mayanga, en l'occurrence, commerçant reconnaît que depuis deux semaines, les prix des céréales sur le marché ont connu une nette augmentation et que cela est dû à la rareté. Le sorgho se vent entre 10.000 et 11.000, le maïs entre 13.000 et 14.000 francs Cfa.
Une situation de cherté qui porte un sérieux coup sur le pouvoir d'achat des populations surtout en cette veille du mois de Ramadan.
Innocent D.H
Depuis le week-end dernier, les consommateurs font face à une augmentation du prix de la bouteille de bière. Alors que la situation était restée incertaine depuis le début de l’année, les choses se sont accéléré avec la publication par la direction générale des impôts de son nouveau code. Il apparaît, que la bataille des brasseurs locaux pour une suppression pure et simple du droit d’accise sur la valeur n’a pas porté le meilleur des fruits escomptés.
En effet, apprend-on dans un journal spécialisé de la place, de la déposition du projet de loi des finances de 2019, le secteur brassicole réalise, que l’abattement de 20% qui leur avait été donné sur le prix de certaines bières (avec un certain taux d’alcool), a été ramené à seulement 10%. La situation a viré au plaidoyer, avec le Cameroon Alchoolic Producers Association (CAPA), la principale association des producteurs de boissons. Celle-ci a mis en avant les remarques de ses membres, qui s’inquiétaient déjà de la hausse des charges fiscales qu’une telle mesure aurait sur leurs performances financières. Certains responsables proches du secteur ont confié que cela entraînera des dizaines de milliards de FCFA payés à l’Etat.
« Cela a été un vrai cadeau empoisonné pour la fin d’année que nous avons reçu. Déjà nous connaissons une baisse des activités en raison de l’insécurité et de l’incertitude sur 4 de nos marchés et nous n’y avons pas vraiment désinvesti. S’il faut encore que la chaîne de distribution soutienne des impôts supplémentaires ce sera un coup dur », avait confié un des acteurs du secteur. Les arbitrages ont été difficiles pour le gouvernement. Ce dernier ne souhaitait pas débuter l’année sur une hausse marquée des prix.
De l’autre côté, le gouvernement a dû faire face aux attentes des revendeurs et grossistes des produits brassicoles. Réunis à Douala la capitale économique du pays, les membres de ce regroupement avaient menacé de perturber la distribution des boissons, afin de s’organiser par rapport à cette hausse des prix dont le niveau fait encore l’objet de spéculations et de discussions. Ils ont dénoncé le flou qui prévaut dans la gestion des taxes sur les produits brassicoles et dont le mode de recouvrement en 2019 fait peser une menace sur la rentabilité de leurs affaires.
Le nouveau point d’inquiétude est la pression qu’exerce la nouvelle application des droits d’accises sur les prix, sans que ne soient prises en compte leurs charges d’exploitation. Le gouvernement semble avoir choisi de couper la poire en deux. Les droits d’accises sur la valeur seront maintenus, mais c’est son mode de calcul qui a légèrement évolué. Désormais l’article qui y est consacré, prévoit que la base imposable sera calculée sur le prix conseillé aux vendeurs, moins la taxe sur la valeur ajoutée et le droit d’accise spécifique.
Si cette façon de faire allège un peu le poids sur les brasseurs, il reporte le problème sur le réseau de distribution. Or, le défi c’est que le secteur ne peut ignorer les défis de son réseau de distribution. « Le risque de voir ce réseau rechercher l’amélioration de ses marges tout en satisfaisant les attentes de leur cliente sont trop grands », explique un observateur du secteur.
En manque de ressources pour financer son budget, le gouvernement camerounais s’est donné pour ambition d’accroître le volume de ses recettes fiscales. Même si elles ont significativement augmenté, elles pèsent le plus sur des contribuables identifiés et identifiables. Problème la pression se poursuit et décourage les investissements.
Otric N.
Pour satisfaire les populations de la région du Nord-Cameroun, afin de lutter contre la vie chère, les missions de contrôles de prix sont à pied d’œuvre dans tous les marchés de la région depuis quelques jours. Les ventes promotionnelles sont organisées avec des partenaires et autres opérateurs économiques.
A cet effet, des équipes sont sur le terrain pour combattre les spéculations, contrôler les commerçants et s’assurer de la disponibilité des vivres sur le marché et la fixation des prix. S’agissant de la situation des prix un fait marquant est à signaler selon le délégué régional : « le prix des produits vivriers sont satisfaisants et sont pour l’essentiel en baisse depuis quelque mois. Nous ne déplorons pas de problème au niveau de l’ensemble des produits de grande consommation notamment le riz, les céréales qui sont sur le marché en grande quantité et les prix sont conformes aux attentes des populations », indique Monsieur Dairou délègue régionale du commerce pour le Nord .
Signalons tout de même que le prix du kilogramme de la viande bovine qui avait tendance à s’élever depuis 2018 a connu une baisse du fait d’un certain nombre de mesure qui sont favorable. Il y a quelques mois dans cette partie du Cameroun, des petites tensions se faisaient sentir par rapport au prix et à la disponibilité de l’huile de table Diamaor produite aussi dans la région. Parmi les raisons évoquées : un certain dysfonctionnement, l’absence des consommables notamment les bouteilles, les étiquetages, les bouchons contrastés au sein de l’entreprise. S’étant rapproché de l’usine, qui la fabrique ; le responsable de la société rassure que le problème sera désormais réglé afin que les populations puisse être ravitaillés et consommer cette huile très prisée.
Toutefois, il faut relever que la région du Nord a connue cette année trop de problème du fait de la fermeture des frontières avec le Nigeria et de l’insécurité transfrontalière due à la nébuleuse secte Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord.
Ce qui avait conduire à l’arrêt des échanges commerciaux avec ce pays qui est pourtant l’un des partenaires incontournable de la région depuis fort longtemps. Même si les populations se sont tournées vers d’autres sources d’approvisionnement, la délégation entend satisfaire encore plus les populations dans les jours avenir a travers ses actions sur les marchés et avec les opérateurs économiques afin que le quotidien des populations puissent être plus radieux.
Félix Swaboka