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Il s’agit d’une rencontre d’expression, d’échanges et de valorisation du potentiel entrepreneurial des jeunes d’Afrique centrale dans le domaine des TIC

Ce sont ces derniers qui, du 22 au 23 octobre dernier ont pris d’assaut le campus de l’Université Protestante d’Afrique Centrale à Yaoundé - Cameroun pour échanger autour du thème: « Jeunesse africaine et entreprenariat dans le monde digital », « African Youth and entrepreneurship in digital world ».

Au delà de cet axe de réflexion majeure, les jeunes, aussi bien en présentiel qu’à travers les vidéo - conférences ont eu droit à deux sessions principales sur la thématique de l'Éducation “STEM et entrepreneurship education” et 4 sessions parallèles sur sujets tels que: 

Emploi et conseils d’orientation - Monter des PMEs ou des Start-Up - Rendre votre communauté digitale - Session de développement..

Contexte 

Les jeunes représentent environ 77 % de la population en Afrique, ils sont considérés comme le moteur de la prospérité économique du continent dans les années à venir. 

Or la valorisation de ce potentiel de la jeunesse africaine à travers des emplois décents reste un énorme défi. Selon la Banque Africaine de Développement (BAD), 11 millions de jeunes africains frappent chaque année aux portes d’un marché de l’emploi qui, selon les estimations, ne peut créer que 3 millions de postes par an. 

Par ailleurs, même si l’Afrique est la partie du monde qui profite le moins des avancées des TIC et de la numérisation, elle enregistre tout de même une progression très perceptible dans le domaine. 

L’écosystème du mobile par exemple a contribué de façon directe à l’économie de la région à hauteur de 155 milliards de dollars en 2020 à travers la création d’emplois, le financement du secteur public via les recettes fiscales des consommateurs et des opérateurs. 

L’industrie du mobile d’Afrique subsaharienne a dans le même temps largement contribué à relever le défi de maintenir les individus et les entreprises connectées pendant la pandémie du Covid-19, malgré le changement des habitudes de consommation de données. 

Le fort taux de pénétration de la technologie mobile en Afrique, l’adaptabilité des entreprises de ce secteur à la relation de confiance entre les consommateurs et ces dernières font de cette composante du secteur de l’industrie numérique. 

Les technologies émergentes et l'intelligence artificielle (IA) ont, quant à elles, contribué à l'accélération des processus de réponse urgente à l’instar de la mise au point d'un vaccin. 

Elles ont également permis de prévoir quelles mesures de santé publique seraient les plus efficaces mais aussi, de tenir le public informé des évolutions scientifiques en la matière.

La stratégie de l’Unesco en faveur de la jeunesse

Elle vise au final à mettre un accent particulier sur l’autonomisation des jeunes femmes et les jeunes hommes, à travers des programmes qui encouragent le travail ensemble, l’innovation et les changements sociaux, ainsi que leur pleine participation au développement de leurs sociétés, à lutte contre la pauvreté et l’inégalité, et à tout ce qui est favorable à une culture de la paix. 

Dans le cadre de son plan stratégique 2020-2021 dans le secteur de l’information et de la communication, L’Unesco s’est engagée à promouvoir l’accès universel à l’information, grâce à des solutions ouvertes et inclusives et à une utilisation novatrice des TIC, pour le développement durable. 

En Afrique centrale, cet organisme s’est engagé à encourager l’élargissement des initiatives menées au profit des jeunes et par les jeunes, ainsi que les partenariats entre différentes parties prenantes pour valoriser les innovations locales issues des TIC et les possibilités de création d’entreprises pour et par les jeunes de la sous -région.

Partenariat multiforme

Pour atteindre son objectif, le bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale s’est associé à l’Association eSTEMate et son partenaire Barcamp Cameroon. 

 

Nicole Ricci Minyem

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Ces ambassadeurs vont travailler dans les zones frontalières entre le Cameroun et le Gabon mais aussi entre le Cameroun et le Tchad pour l’alerte précoce contre les conflits et la consolidation de la paix, du vivre ensemble, de tolérance   

 

C’est l’une des annonces fortes faites ce Mardi par Salah Khaled - Directeur régional de l’Unesco à l’issue de la commémoration de la 44ème édition de la Journée Internationale de la Paix; Commémoration qui a connu la présence de Mounouna Foutsou - ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique et de nombreuses associations de jeunes, à l’instar de l’association “Accord Parfait”. 

 

Au delà du fait que tous les participants se sont accordés sur cette réalité, “La résilience financière des Jeunes est clé dans la consolidation de la Paix au Cameroun”, chaque acteur majeur a relevé le fait qu’il faille intéresser “le fer de lance de la Nation” à s’imprégner des notions fondamentales qui peuvent susciter et maintenir la “ Paix”.  

 

Mounouna Foutsou - ministre de la Jeunesse et de l'Éducation Civique: “ La célébration de la journée Internationale de la Paix dans notre pays est l’affaire de tous parce que cette Paix se construit avec l’ensemble de tous les partenaires, notamment les jeunes qui ont un rôle fondamental à jouer aujourd’hui, car plus vulnérables et facilement manipulables…

 

Le ministère de la Jeunesse et de l'Éducation Civique, comme ses autres partenaires mettent tout en œuvre afin de promouvoir cette Paix; C’est donc la raison pour laquelle nous avons organisé une semaine d’activités avec un accent particulier sur la sensibilisation et les informations”.

 

Il était aussi question de prévenir ces jeunes et mener des actions 

 

Notamment contre ceux qui sont enrôlés dans l'extrémisme violent et la guerre. Et pour le membre du gouvernement, au delà de la sensibilisation, il est question d’offrir “Des opportunités aux jeunes afin qu’ils aient une insertion harmonieuse dans la vie active, ce qui les tient à l’écart des enrôlements par les bandes armées…Cela passe par des ateliers de renforcement des capacités ou de compétences”.  

 

C’est pratiquement dans le même ordre d’idées que d=s’inscrit Salah Khaled - Directeur régional de l’Unesco: 

 

“ En célébrant la journée internationale de la Paix au côté du ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique, nous saisissons l’occasion de rappeler les cinq piliers sur lesquels l’Unesco travaille, à savoir l'Éducation - la Culture - les Sciences - La Communication et l’Information avec pour but et objectif principal de sensibiliser la Jeunesse contre les méfaits de la manipulation par les groupes armés, par les groupes terroristes...

 

C’est aussi l’occasion de leur offrir les outils nécessaires, pour leur donner l’alternative. Il nous est arrivé de voir les jeunes manipulés par les groupes suscités, à cause du manque d’opportunités , du manque d’alternatives et ceci est à cause du manque de compétences…”.

 

La culture mise en avant 

 

C’est sur ce chantier que l’Unesco a mis l’accent, au cours de cette 44ème édition de la Journée Internationale de la Paix et pour Salah Khaled, ce choix est évident: “ Nous sommes actuellement entrain de promouvoir des industries créatives et culturelles, pour que les jeunes bénéficient véritablement des diverses opportunités, eux qui sont pétris de talents, car, le Cameroun en regorge …

Nous voyons les artistes vraiment très talentueux et nous nous attelons à accompagner ces derniers, afin qu’ils atteignent la résilience financière et économique au sein de la communauté; L’Unesco œuvre également au développement des sites touristiques…”.     

 

Le satisfecit des Jeunes présents dans la salle des conférences de l’Unesco, à l’instar de Mebonde Ndongo Jean Stéphane - président de l’association Accord Parfait qui a dit quelques mots à propos de son concept 

 

“ Nous avons pu mettre en œuvre, le festival international Écran Slam qui a contribué à la célébration de la Journée Internationale de la Paix…

 

Nous avons ainsi pu apporter une touche personnelle à la promotion de la Paix, grâce à notre talent, l’art et la culture parce que ce sont des concepts qui n’ont point de frontières…

 

Nous nous sommes posés la question de savoir pourquoi ne pas injecter cette pointe d’humanité que chacun de nous a car, il n'y a pas de développement durable sans Paix. Un jeune qui peut s’épanouir sera le premier ambassadeur de la Paix, parce qu'il ne veut pas perdre ses acquis et encore moins mettre son avenir en danger”.


Minyem Nicole Ricci   

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C’est dans le cadre du projet « Stabilisation et relèvement des communautés affectées par la crise sécuritaire à l’Extrême-Nord du Cameroun ». Financé par le Fonds des Nations unies pour la Consolidation de la Paix (PBF) sur la période de janvier 2020 à juillet 2021, le projet était destiné aux jeunes des départements du Mayo-Sava, du Logone-et-Chari et du Mayo-Tsanaga, les plus exposés aux attaques de la secte terroriste Boko Haram.

 

Le projet gouvernemental a permis de sensibiliser 10 829 adolescents (5 829 filles et 5 000 garçons) pour prévenir leur endoctrinement et leur enrôlement par les groupes terroristes. Sa mise en œuvre sur le terrain était assurée par le Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA), l’Organisation internationale des migrations (OIM) et l’Organisation des Nations unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO). Ces institutions ont axé leur intervention sur le renforcement de la résilience et l’autonomie des jeunes, à travers les activités de promotion des compétences de vie, l’accompagnement psychosocial et l’amélioration des capacités organisationnelles des plateformes des jeunes et des femmes.

Grâce à ce projet, de nombreux jeunes ont pu bénéficier d’une assistance financière pour démarrer leurs microentreprises. A en croire les chiffres avancés par l’UNFPA, quelques 500 jeunes formés ont pu se lancer dans l’élevage des petits ruminants, tandis que plus de 700 filles ont bénéficié d’une formation et d’une machine à coudre pour se mettre à leur propre compte.

109 acteurs communautaires ont été à cette occasion formés sur l’animation des activités socioéducatives de prévention de l’extrémisme violent et de la radicalisation. Dans le même temps, 34 plateformes communautaires, centres d’écoutes fonctionnels et structures de jeunes et femmes ont bénéficié d’un appui.

Innocent D H  

 

 

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S’agit - il de l'inconséquence, de l’irresponsabilité des parents ou alors des simples coups que la vie impose à tous ceux qui n’auront pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école?

 

Difficile de répondre avec certitude à ces questions et à toutes les autres qui taraudent l’esprit, lorsqu’on voit ces jeunes en âge scolaire vadrouiller dans les rues, errant comme de âmes en peine et jetant de temps à autre un coup d’oeil envieux à leurs congénères qui ont renoué avec le chemin de l’école. 

 

Nonobstant les effets de la crise sanitaire du Covid 19 avec les lourdes conséquences connues de tous, il y’a par exemple des enfants qui ont perdu leurs parents et dont l’avenir est désormais hypothéqué; C’est notamment le cas de Ariel et Marion dont le papa est décédé il y’a à peine un mois. Il était le principal pourvoyeur de fonds dans la famille, car leur maman a toujours été femme au foyer, son mari refusant qu’elle exerce le moindre métier

 

Ariel - enfant “déscolarisé”:  “ Notre papa est mort il y’a un mois maintenant, il était malade. Nous avons un autre petit frère et maman a notre bébé qui a huit mois. Nos oncles et tantes ont promis quand on enterrait papa d’aider maman à nous envoyer à l’école mais personne n’a encore rien fait, on attend seulement mais, on ne sait pas si on va repartir aussi à l’école…”.

 

Un témoignage poignant, qui fait couler des larmes de tristesse surtout lorsqu’on se rend compte qu’on n’a pas soi - même les moyens de venir en aide à ces petits enfants, dont l'avenir paraît compromis.

Comme Ariel et Marion, il y’a de nombreux autres orphelins qui vivent les mêmes réalités étant donné que la gratuité de l’école primaire, demeure une simple vue de l’esprit au Cameroun. D’aucuns diront que 7000 frs, ce n’est pas cher payé mais, tous ceux qui avancent cet argument feignent d’ignorer que cette somme, pour certains demeurent un véritable luxe.

 

Il existe cette autre catégorie d’enfants qui déambulent dans les rues,  vivant de petits larcins et considérés comme des “ nanga boko”; Pourtant, certains ont simplement besoin qu’on leur tende la main. 

 

C’est le cas de Mustapha Dioulé - adolescent de 16 ans qui a fui les exactions de boko haram, a perdu ses parents et dont les membres de la famille sont éparpillés: “ Je suis venu avec le train parce qu’il y’a un aladji qui accepté que je porte ses bagages; c’est comme ça que je me suis caché là où on garde les gros bagages. Je venais retrouver ma tante mais, je ne connais pas là où elle habite et je dors en route ou là où il ne pleut pas…

 

Elle s’appelle Mariama Dioulé et elle est venue ici à la capitale depuis. Si je la retrouve, peut-être que je vais repartir à l’école, si elle a de l’argent, sinon je vais faire un commerce. Mon père et ma mère ont été tués et mes frères sont allés dans le camp mais je ne voulais plus vivre là-bas…”.  

 

Mustapha Dioulé nourrit de grandes ambitions 

 

“ Si je repars à l’école un jour, je vais devenir un docteur pour soigner les personnes qui sont blessées et je ne vais pas leur demander de l’argent parce que ceux qui sont dans ce genre de situation ont parfois tout perdu et ne peuvent donc pas se payer des soins de santé. Je veux les aider aussi et empêcher que les autres enfants connaissent la même situation que moi aujourd’hui, parce qu’ils ont perdu leurs parents à cause de la guerre”.

 

Nombreux sont les parents qui ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école à cause du paiement des frais d’Ape, exigés au moment où l’on inscrit les enfants; des frais qui varient selon les établissements scolaires et qui constituent une véritable entrave, un gros blocage à la scolarisation de jeunes Camerounais.

 

Les cris de détresse poussés par les parents n'émeuvent personne, surtout  pas les chefs d'établissement qui renvoient les uns et les autres au ministère, affirmant que c’est là bas que les décisions se prennent et qu’à leur niveau, ils se contentent d’exécuter les ordres. 


Nicole Ricci Minyem    

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C’est dans le cadre d’un atelier d’échanges de trois jours qui réunit depuis ce mardi à Garoua, les maires des 17 communes bénéficiaires de la 2ème phase du projet dénommé PARSE, fruit du partenariat germano-camerounais.

 

La rencontre organisée par la coopération allemande GIZ vise à évaluer les actions menées en faveur des jeunes vulnérables pour lutter efficacement contre le chômage et la pauvreté ambiante. Pour cette deuxième phase du Projet d’appui à la résilience socio-économique des jeunes en abrégé PARSE, 17 communes ont été ciblées dans les régions du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua. Les travaux de Garoua ambitionnent surtout, à consolider les acquis pour des meilleures perspectives.

Plus de 4700 jeunes des communes bénéficiaires sont formés dans 22 filières porteuses selon les explications Andréa Kaller, directeur du projet. « Nous sommes sur le bon chemin et en même temps, il faut discuter avec les représentants des communes partenaires pour voir comment faire mieux et nous sommes en train d’assurer leur accompagnement », indique-t-il.

Le projet PARSE mis en œuvre dans le septentrion, fruit du partenariat germano-camerounais, est une approche participative qui va booster l’entreprenariat des milliers de jeunes d’ici à 2022.

Innocent D H

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Un titre qui lui a été décerné par les membres du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun qui se sont appuyés sur le volet « Social » de cette organisation qui vise l’auto-emploi, l’insertion et la réinsertion professionnelle des jeunes.

 

L’honorable Gaston Komba s'est distingué dans le soutien en faveur de cette catégorie de Camerounais, avec notamment le Réseau parlementaire Espérance Jeunesse dont il est le fondateur du temps où il officiait comme Député de la Nation.

La cérémonie sobre et conviviale s'est déroulée il y a quelques jours dans la salle de réunion du Secrétariat Général de l’Assemblée nationale sis au quartier du lac, en présence  de Jean Marc Afesi Mbafor, membre de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme et ancien président du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun, de même que des membres dudit Conseil sous la conduite du Vice-président Kindong Princely.

L'ancien député du Rassemblement Démocratique du Peuple Cameroun (RDPC) pour le Nkam - Région du littorale, a occupé deux mandats et occupe aujourd’hui, le poste de Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale.

De l’avis de ceux qui lui ont décerné cette distinction, l'honorable Gaston Komba a prouvé au-delà de tout doute raisonnable que le Bureau de l'Assemblée nationale a pris la bonne décision, en lui confiant le poste.

Il convient de rappeler que l’homme politique a en outre occupé plusieurs postes de premier plan au Cameroun ; notamment celui d’inspecteur général au Crédit Foncier, responsable de la recherche à la Présidence de la République du Cameroun… Au niveau académique, Gaston Kumba est titulaire d'une Maîtrise en Sciences Politiques et en Droit.

Admiratif, Ndage Etienne, un jeune, affirme qu’il « est sans aucun doute un exemple typique d'un homme qui sait fusionner à la fois théorie et politique pratique ;

Tenez par exemple, Gaston Komba a été l’un des architectes de la prise en compte de la problématique portant sur le Code de la Décentralisation, avec la prise en compte des autorités locales, au cours d’une session extraordinaire en décembre 2019 ; La suite est connue de tout le monde ;

Comment taire le fait qu’avec son arrivée en tant que secrétaire général de l'Assemblée nationale, plusieurs travaux ont été réalisés et des projets plus positifs se font déjà sentir dans les couloirs de la Glass House ».

L'honorable Gaston Komba est également président d'une association non gouvernemental connu sous le nom de Camnafaw depuis le 26 septembre 2020.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Cette promesse concerne les jeunes étudiants de 18 à 25 ans titulaires de baccalauréat ou au-delà.

 

A partir du mois de juin 2019, l’opérateur leader des télécommunications va offrir des stages professionnels d’une durée de 6 mois à des jeunes récemment diplômés, en quête d’une première expérience professionnelle et des stages académiques d’une durée de 3 mois aux étudiants ayant au moins le baccalauréat, afin de leur permettre de découvrir l’industrie des télécommunications et ses métiers. Une aubaine pour les jeunes Camerounais âgés de 18 à 25 ans désirant bénéficier de cette opportunité.

Pour ce qui est du recrutement, les jeunes diplômés intéressés devront postuler en ligne, sur une plateforme digitale développée à cet effet. Chacun des candidats devra préciser son domaine d’expertise, celui dans lequel il souhaite effectuer son stage (Technologie, Vente, Marketing et Communication, Juridique, Ressources Humaines, Finances, Administration et Audit, etc).

Selon les responsables de MTN, une centaine de stagiaires seront retenus au terme du processus de sélection ouvert aux jeunes des 10 régions du pays. Chacun des stagiaires sera ainsi placé sous l’encadrement d’un superviseur qui veillera à son intégration et à sa formation tout le long du stage sanctionné par un rapport ou un mémoire de stage.

C’est cet ambitieux projet que le directeur général de MTN Cameroun, Hendrik Kasteel et ses proches collaborateurs ont présenté la semaine dernière au ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo. Ils ont également été chez le ministre de l’Em ploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakari et son homologue des Postes et Télécommunications, Minette Libong Li Likeng. Les membres du gouvernement ont loué l’initiative et donné leur accord pour la mise en œuvre de programme.

L’on apprend ainsi que parallèlement aux stages, MTN Cameroon compte organiser à partir de cette année, des compétitions afin de détecter les jeunes les plus créatifs, dans le développement d’applications numériques nécessaires à l’économie numérique. Les jeunes ayant les meilleurs idées et solutions seront incubés à MTN pour murir leurs projets, créer leurs startups et monétiser leurs innovations.

Ils pourront ainsi s’auto employer et même employer d’autres jeunes. Par ailleurs, MTN se dit disposé à travailler avec d’autres acteurs de l’économie numérique pour l’organisation de ces compétitions et de ces incubations. Pour MTN, la création d’emplois pour la jeunesse reste une préoccupation constante.

MTN Cameroun est la filiale camerounaise de télécommunications de la multinationale sud-africaine MTN. Elle est née le 15 février 2000, du rachat par le groupe sud-africain MTN de la licence de Camtel Mobile. Son capital de 200 000 000 FCFA est détenu à 70 % par MTN International et à 30 % par la société camerounaise Broadband Telecom.

Otric N.

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Une promesse de plus, une autre annonce forte, des déclarations du Chef de l'Etat qui n'emballent pas les jeunes camerounais.
 
Tout part du constat fait par le Président de la République : le taux de croissance du Cameroun est à nouveau en hausse. Pour Paul Biya, "Selon les prévisions, après 3,8% en 2018, il pourrait être de 4,4% en 2019 et de 4,7% en 2020, avec les retombées positives pour l’emploi des jeunes." 
 
Une croissance que le Chef de l'État entend redistribuer dans la communauté des chercheurs d'emploi en particulier et des jeunes en général. Toutes choses qui amènent le Président Paul Biya à rappeler, comme pour rassurer les jeunes, que "plus de 500 mille emplois ont été créés en 2018". Bien que cela paraisse surréaliste pour plusieurs, le Chef de l'État justifie ce bilan en faisant savoir que ceci qui a été fait "grâce aux grands chantiers en cours, aux projets agricoles, routiers et infrastructurels, ainsi qu’aux travaux menés par les collectivités territoriales décentralisées."
 
"En 2019, il est prévu de créer au moins 500 mille emplois", poursuit Paul Biya. Une annonce qui s'inscrit dans un programme bien précis mis en route par le gouvernement de la République.
"Le gouvernement poursuivra l’opérationnalisation d’un dispositif de gestion prévisionnelle des emplois. Les axes stratégiques du plan d’action prioritaire de la politique nationale de l’emploi continueront d’être mis en œuvre."
 
Par ailleurs, le Président compte s'appuyer sur la formation professionnelle des jeunes camerounais pour assurer la bonne marche du projet de développement qu'il souhaite implémenter. Avec une offre de formation et un accès à la formation bien plus élargie qu'aujourd'hui.
"L’accès à la formation professionnelle sera amélioré, à la fois par la diversification des filières et la densification de l’offre de formation dans de nouveaux centres. Le niveau de celle-ci sera relevé grâce à l’ouverture à Yaoundé de l’Institut National de Formation des Formateurs et du Développement des Programmes. Ce que je viens de dire permet de constater l’ampleur des efforts qui sont faits par les pouvoirs publics pour donner à nos jeunes une formation de qualité et faciliter leur insertion dans la vie active."
 
Des promesses qui inspirent de nombreux jeunes. Avec 500 mille emplois, l'impact devrait être visible dans les statistiques de croissance de notre pays. Par ailleurs, il serait important de distinguer les emplois saisonniers des emplois durables qui permettent une meilleure intégration sociale des travailleurs. De ce fait, il ne serait pas indiqué de compter les emplois créés par les chantiers des infrastructures sportives comme de véritables emplois étant entendu que ceux-ci sont appelés à cesser une fois le chantier terminé. Le risque de retomber au chômage devient donc permanent. 
 
Stéphane Nzesseu
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Sunday, 05 June 2022 11:01