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Dans un communiqué de presse rendu public ce dimanche, le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation Jean - Claude Shanda Tonme - président de cette formation politique s’insurge contre ce coup de force et demande avec insistance le retour à un Etat de droit dans ce pays 

 

Si pour de nombreux acteurs politiques Camerounais, notamment ceux qui se réclament de l’opposition, le président Alpha Condé, nouvellement réélu pour une troisième mandat, a personnellement creusé sa tombe, en changeant la constitution et, en nommant à la tête des éléments des forces spéciales un pur produit formé dans la légion étrangère de l’armée française, l’homme qui se présente comme un “médiateur universel” soutient le contraire.

Dans son argumentaire, Jean Claude Shanda Tonme souligne que seul le “Droit est apte à garantir une autorité politique et exécutive obéissant scrupuleusement à la Constitution”.   

 

La quintessence de son communiqué 

 

Le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation (MPDR), formation politique attachée au dialogue et à la réconciliation, estime que le cadre institutionnel et la démarche pacifique, demeurent les seules passerelles morales et éthiques acceptables pour envisager les transitions au sommet des Etats, de même que pour la réalisation des ambitions légitimes de tout citoyen libre et jouissant de tous ses droits civiques et politique, aspirant à la magistrature suprême.

 

Le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation, en exprimant toute sa réserve quant aux méthodes, aux moyens et aux voies, reconnaît que des citoyennes et des citoyens, organisés ou non dans des cadres et regroupements légaux de toutes natures, peuvent se faire entendre de façon pressante dès lors qu’ils estiment être porteurs des solutions à certaines préoccupations, demandes et revendications républicaines. Il faudrait encore s’en tenir strictement aux réalités de chaque pays.

 

Le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation réaffirme que la place des militaires se trouve dans les casernes, et par conséquent que leur irruption dans le champ politique en usant des armes à eux confiées pour protéger, défendre et préserver l’intégrité des institutions, des frontières et par conséquent de la souveraineté nationale, est inacceptable de tous les points de vue.

 

Le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation condamne en conséquence, et sans aucune faiblesse ni hésitation, le coup d’Etat militaire en République de Guinée Conakry, et demande avec force, insistance et empressement, le retour à un Etat de droit garanti par une autorité politique et exécutive entièrement civile obéissant scrupuleusement à la constitution./.

 

N.R.M

Published in Tribune Libre

Sur son compte facebook, le président guinéen Alpha Condé a publié le 11 juin 2021 avoir décoré Dr Paul Kammogne Fokam du grade de Commandeur de l’Ordre national du mérite. Selon le Chef de l’Etat, le parrain international du réseau MC2 et fondateur de PkFokam Institute of Excellence a de manière exceptionnelle contribué à la lutte contre la pauvreté en Guinée.   

 

Voici un camerounais qui vient d’honorer son pays à travers ses potentialités et qualités d’opérateur économique. Ses investissements qui ont largement contribué à la lutte contre la pauvreté en Guinée Conakry viennent d’être reconnus par la plus haute autorité du pays à savoir le Président Alpha Condé.   

Si cette distinction honorifique lui a été décernée, il faut aller trouver les bases dans le fait que cet investisseur de nationalité camerounaise a un riche profil. En effet, fondateur d’un empire hyper diversifié au Cameroun, dont le navire amiral est le groupe bancaire Afriland First Group, qui détient plus de 10 filiales en Afrique, il est le président du Conseil d’administration de la Banque nationale d’investissements de Guinée (BNIG). Paul Kammogne Fokam contrôle 10% des actifs de cette institution bancaire par le biais d’Afriland First Bank Guinée Conakry, dirigée par le Camerounais Guy Florent Fondjo, par ailleurs conseiller économique du Président Alpha Condé.

A en croire le Président guinéen, la BNIG, montée pour accélérer le développement de la Guinée Conakry a été mise en place grâce à l’appui technique d’Afriland First Group. Selon une source crédible, la holding de droit suisse contrôlée par le milliardaire camerounais a notamment « géré toutes les opérations de conception, étude, montage, agrément, recrutement, formation, démarrage et opérationnalisation de la BNIG », apprend-on.

Innocent D H 

Published in Entreprises

Une délégation du Comité d’organisation local de la Coupe d’Afrique des nations de 2025 prévue en Guinée Conakry, a rencontré Narcisse Mouelle Kombi le ministre des Sports et de l’Education physique.

Le succès de l’organisation du dernier Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) n’a pas laissé la Guinée Conakry indifférente. Voulant relever elle aussi le pari de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qu’elle va abriter en 2025, le pays a dépêché au Cameroun, une délégation, qui s’est entretenu avec le ministre des Sports et de l’Education physique. La délégation en question était conduite par Sanoussy Bantama Sow, le ministre guinéen des Sports et président du COCAN 2025.

Avec le ministre des sports Narcisse Mouelle Kombi, la délégation guinéenne a parlé de l’arsenal d’infrastructures sportives de qualité et le savoir-faire organisationnel du Cameroun. Au terme des échanges, l’hôte du membre du gouvernement a indiqué qu’il s’agissait de « rencontrer le COCAN 2021 du Cameroun pour acquérir de l’expérience, identifier les difficultés qu’il a rencontrées» afin d’avoir la conduite à tenir.

Il faut souligner que le fait le Cameroun a réussi en ce contexte de crise sanitaire à organiser le CHAN 2020 a marqué les esprits dans le contient et partout ailleurs.

Liliane N.

Published in Sport

Le Président de la République Alpha Condé a validé la date du 16 février pour la tenue des législatives, dans un pays en proie à une agitation meurtrière contre l’intention prêtée au chef de l’Etat de briguer un troisième mandat en 2020.

 

« Les citoyennes et citoyens guinéens en âge de voter et dûment inscrits sur la liste électorale de l’année en cours sont convoqués aux urnes pour les élections législatives du 16 février 2020 », dit un décret présidentiel lu lundi soir à la télévision.

Cette date avait déjà été avancée samedi, par le président de la commission électorale. Elle restait cependant suspendue à l’homologation du président Condé. Même après son approbation, le calendrier ne peut être tenu pour acquis compte tenu des incertitudes politiques du moment, selon nos confrères de l’AFP.

La date du 28 décembre avait été proposée précédemment. Cependant, l’opposition et ses représentants au sein de la commission électorale avaient dénoncé un projet irréaliste et servant, selon elle, le projet attribué au président Condé de briguer à sa propre succession et de faire réviser pour cela la Constitution qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels. L’Organisation internationale de la francophonie, qui accompagne le processus électoral, avait conclu qu’il était « indiqué de reconsidérer le calendrier ».

L’actuel Parlement est entré en fonctions en janvier 2014 pour cinq ans. Des élections devaient se tenir fin 2018 ou début 2019, mais n’ont pas eu lieu pour des raisons politiques et techniques, au milieu de querelles exacerbées entre la majorité et l’opposition.

Des morts dans des manifestations anti-Condé

La mise à jour du fichier électoral s’est imposée comme un obstacle majeur. En janvier, M. Condé a prolongé le mandat du Parlement jusqu‘à l’installation d’une nouvelle législature à une date non spécifiée.

 

Le président de la commission électorale Amadou Salif Kébé avait indiqué samedi que la Guinée avait acquis le matériel électoral nécessaire et s‘était montré rassurant quant aux listes électorales.

Cette nouvelle date est énoncée alors que la Guinée, petit pays pauvre de 13 millions d’habitants, est agitée par la contestation depuis qu’un collectif de partis d’opposition, de syndicats et de la société civile a appelé à la mobilisation pour faire barrage à un éventuel troisième mandat du président Condé. Une nouvelle manifestation est annoncée pour jeudi.

Au moins 16 civils et un gendarme ont trouvé la mort depuis le 14 octobre. Des dizaines d’autres personnes ont été blessées, des dizaines arrêtées et jugées. Les défenseurs des droits de l’homme dénoncent un usage excessif de la force par le gouvernement, des arrestations arbitraires et une répression visant à réduire l’opposition au silence.

 

N.R.M

 

Published in International

Selon les informations rapportées par la BBC, ce sont huit dirigeants de l’opposition qui viennent d’être jugés en Guinée après leur arrestation à la suite des manifestations contre un projet de révision constitutionnelle visant à permettre au Président Alpha Condé de se représenter aux élections pour un troisième mandat.

 

La BBC indique que, les personnes jugées en Guinée appartiennent à une alliance de partis politiques, de syndicats et de groupes de pression. Ces personnes arrêtées à la suite des manifestations contre les réformes constitutionnelles dans le pays, si elles sont reconnues coupables, risquent jusqu’à cinq ans de prison ferme. A en croire certains activistes interrogés, au moins sept personnes ont été tuées et une dizaine de blessées depuis le début des manifestations lundi dans la capitale Conakry et ailleurs dans le pays.

Des manifestants avaient été abattus par la police, ont reconnu des agents de santé présents sur les lieux de manifestation. Pour leur part, les autorités ont nié l’utilisation d’armes à feu par les forces de sécurité. Elles affirment que deux personnes seulement ont perdu leur vie dans la foulée des manifestations. Ce mercredi, Conakry était plus calme après les bouleversements de cette semaine, cependant des problèmes ont été signalés dans d’autres villes et villages du pays.

 

Innocent D H

 

Published in International

Sa dépouille est arrivée en Guinée Conakry samedi dernier deux semaines après son assassinat

 

Victime d’une agression à Rouen, au nord ouest de la France, l’enseignant âgé de 31 ans a été accueilli par des dizaines de parents et proches, dont plusieurs femmes en pleurs. Les ministres guinéens des Affaires étrangères et de la Jeunesse, Mamadi Touré et Mouctar Diallo, et un représentant de l’ambassade de France à Conakry étaient également présents.

 

Sa mémoire saluée par ses pairs et de nombreuses autres personnalités

 

C’est dans l’un des amphis de l’université de Sonfania que son corps a été exposé, après une brève cérémonie à l’aéroport de Conakry. Un moment solennel, au cours duquel tous les témoignages ont reconnu la valeur de cet érudit brusquement arraché à la vie : « Nous saluons a mémoire de ce jeune, qui s’en va à la fleur de l’âge, alors qu’il avait certainement beaucoup de choses à donner, aussi bien à ses compatriotes qu’à tous ceux qui aspirent au savoir. Le football est sensé être un jeu, un moment agréable qui ne devrait générer qu’une saine passion et non conduire au meurtre… », a déclaré le chef de la diplomatie guinéenne.

 

A la suite de l’agression contre Mamoudou Barry, un suspect a été interpellé et il a été admis dans un centre psychiatrique car on le dit malade. Curieux, pensent les membres proches de la famille de Mamoudou Barry mais, le diplomate guinéen, pour calmer les esprits, a promis que justice sera rendue :   « Le gouvernement guinéen suit de très près l’évolution de l’enquête pour élucider le mobile de ce crime odieux. Nous sommes convaincus que justice sera rendue car les crimes racistes ne peuvent être tolérés… ».

 

Le cortège funèbre a quitté Conakry dimanche soir pour la ville de Mamou, à 300 km de la capitale. La prière mortuaire ce lundi sera suivie de l’inhumation à Bolaro, village natal du défunt, à une trentaine de km plus loin.

 

Mamoudou Barry, père d’un enfant de deux ans, est mort des suites de ses blessures après avoir été roué de coups dans la rue, le 19 juillet, lors d’une agression qualifiée de « raciste » par ses proches à Canteleu, dans la banlieue de Rouen.

 

Il avait soutenu une thèse de droit sur les « Politiques fiscales et douanières en matière d’investissements étrangers en Afrique francophone » le 27 juin dernier à Rouen.

 

Le représentant de l’ambassade de France, Fabien Talon, a dit être porteur d’une lettre de condoléances du président français Emmanuel Macron à son homologue guinéen, Alpha Condé, et au peuple de Guinée.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

Published in International

lundi 22 juillet, quatre suspects donc un guinéen, un sierra-léonais, un libérien et un nigérian ont été reconnus coupables de l'assassinat de l’ex-ministre guinéen, Thierno Aliou Diaouné, et condamnés par un tribunal de Conakry à perpétuité, rapporte Radio France Internationale (RFI).

 

Selon les faits présentés au tribunal lors du jugement, Thierno Aliou Diaouné, 53 ans, avait été assassiné en février 2015 dans la capitale guinéenne et son véhicule 4X4 avait été volé. Ses assassins s’étaient introduits de force dans son véhicule avant de le cribler de balles et de l’abandonner agonisant au bord de la route.

 

Le procès de ses assassins, entamé le 18 mars et marqué par plusieurs suspensions, s'est finalement achevé lundi soir devant le tribunal de Dixinn, dans la banlieue de Conakry, qui a assorti la peine d'une mesure de 30 années de sûreté. Les quatre prévenus dont le Guinéen Abdoulaye Djibril Diallo, le Nigérian Aronu Goowin Ozoekwe, le Libérien Samuel Dyngee et le Sierra-Léonais Noël Camara, ont tous nié les faits d'assassinat pour lesquels ils étaient poursuivis, a indiqué mardi leur avocat, Mohamed Abou Camara, commis d'office.

 

« Ces criminels ne méritent aucun égard, aucune circonstance atténuante. Ils sont des criminels, il faut les traiter comme tels », a déclaré à l'AFP le président du tribunal de Dixinn, Ibrahima Kalil Diakité. Les mobiles du crime n'ont pas été élucidés.

 

Notons que, le ministre Thierno Aliou Diaouné avait été un acteur clé en 2006 et 2007 de la mobilisation de la société civile qui a ébranlé le régime du président général Lansana Conté et l'ont contraint à nommer Lansana Kouyaté Premier ministre. Sous le régime de la transition militaire dirigé par le général Sékouba Konaté, en 2013, il fut nommé ministre de la Jeunesse et des Sports.

 

Le Conseil national des organisations de la société civile de Guinée (CNOSC-G), dont M. Diaouné était membre, avait à sa mort dénoncé un « assassinat lâche et l'irresponsabilité notoire de l’État face à l'insécurité grandissante ».

 

Plusieurs assassinats similaires ont été perpétrés entre 2012 et 2015 à Conakry, commis par des bandes armées. Les premières victimes avaient été Aïssatou Boiro, la directrice nationale du Trésor, et Paul Temple Cole, suivies du commissaire Pascal Bangoura et de Mohamed Ghussein, cadre du ministère de l’Économie et des Finances.

 

Danielle Ngono Efondo

 

Published in International






Sunday, 05 June 2022 11:01