Tel est le titre du “Thriller” rédigé par Samuel Eddy Mbog, préfacé par l’auteur lui même en auto édition sur Amazon KDP, avec six chapitres et 112 pages
Dans la préface, Samuel Eddy Mbog relève la difficile coexistence entre les communautés bantoues et les pygmées, premiers habitants d’Afrique a créé un mythe qui demeure profondément ancré dans les mentalités des peuples riverains de cette tribu pionnière : celui de la prétendue infériorité du peuple Pygmée face aux autres tribus environnantes.
Longtemps incompris, ils sont pratiquement restés en marge de l’évolution socio-économique, scolaire et technologique. Fortement attachés à la maîtrise des connaissances ancestrales et traditionnelles, avec pour principal référent la maîtrise des secrets de la forêt profonde. Ils sont très souvent injustement abusés par leurs concitoyens qui exploitent à vil prix leurs richesses.
En s’écartant généralement de l’école classique, du fait de l’inadaptation de leur mode vie nomade, l’on dénombre toutefois très peu, qui excellent sur le plan académique et trouvent une place de leadership dans la société moderne.
Résumé du roman
“Lorsque Craig s’engagea donc à suivre ceux qui allaient à l’école des blancs et à imiter les onomatopées qu’ils récitaient à tue-tête, Il eut la chance d’être pris en charge et scolarisé par le Père Rousseau un missionnaire français.
Naquit alors l’espoir qu’une élite nouvelle pourrait servir de témoin à l’histoire, pour démontrer qu’un pygmée mis dans des conditions adéquates, pourrait devenir une référence intellectuelle, professionnelle et académique. Oui c’était l’occasion de démontrer que l’excellence est universelle, pas une question de taille ni de couleur.
La question qui se posait était de savoir si face à leurs idées préconçues de pseudo supériorité, les peuples bantous établis, pourraient intégrer le fait d’être dirigés par un pygmée marginal quoique beaucoup plus brillant, et d’évoluer sous ses ordres?
Sauront-ils reconnaître la valeur intrinsèque de l’homme et ignorer ses origines ethnologiques ? Goliath acceptera-il de prêter le flanc à David ?
Craig va apprendre à ses dépens que le monde n’est pas comme lui il l’avait pensé; qu'il est fait de trahisons et que le combat est aussi ethno centré. Il découvrira également que l’homme peut être un loup pour l’homme, quand il s’agit d’argent et que l’amitié ne vaut pas un sou, surtout si on a affaire à un serpent de la pire espèce…”.
C'est une intrigue saisissante qui met en scène un crime savamment orchestré dans un cadre professionnel du Sud Cameroun, où le personnage principal flirtant au quotidien avec la mort et le danger sous la menace d'un ennemi tapis dans l'ombre finira par perdre bien plus que des plumes, une vie précieuse et l'espoir d'une postérité.
C'est aussi un appel au respect des droits des minorités et de l'égalité des chances de réussite sociale pour tous les peuples, car tous les Hommes sont égaux quelles que soient leurs races et leurs origines.
Informations sur l’auteur
Né le 17 décembre 1980 à Douala au Cameroun, MBOG Samuel Eddy est titulaire d’un baccalauréat option littérature et philosophie depuis 1998, ayant découvert sa passion pour l’écriture 2 années plus tôt, il commença à 16 ans la rédaction de son 1er ouvrage.
Aujourd’hui, titulaire d’une maîtrise en droit de l’université de Douala et d’un diplôme d’études professionnelles approfondies de l’ESSEC-Douala, il est consultant et promoteur de l’Agence de Marketing et Communication dénommée ABOVE CONSULTING et Directeur de publication d’un Magazine de promotion des communes rurales camerounaises dénommé le FONGIK’OR. Il est marié et père de 03 enfants.
Nicole Ricci Minyem
Ainsi en a décidé le Chef de l’Etat Paul Biya représenté ce mardi, 20 avril 2020 aux obsèques du Cardinal Christian Tumi par le Premier ministre, Chef du Gouvernement. Au nom du Président de la République, Joseph Dion Ngute a décerné à l’illustre disparu cette distinction honorifique.
Le geste du Chef de l’Etat qui a dépêché son représentant personnel, le Premier ministre, Chef du Gouvernement aux obsèques du Cardinal Christian Tumi décédé le 03 avril dernier, a été salué par l’archevêque métropolitain de Douala, Samuel Kleda. « Je remercie le Président Paul Biya pour cette attention particulière concernant le cardinal Christian Tumi. C’est une manière de saluer ce qu’il a fait et ce qu’il a été pour notre pays », a déclaré le prélat sur les antennes du Poste national de la Cameroon Radio Television (Crtv).
La cérémonie des obsèques en hommage du serviteur de Dieu, a permis également à Samuel Kleda d’inviter l’assistance à mener le bon combat dans la vie de tous les jours comme ce fut le cas du Cardinal durant son séjour terrestre.
Monseigneur Samuel Kleda a alors déclaré : « Chaque camerounais connait la situation critique sociopolitique, économique que notre pays vit (…) le cardinal en souffrait énormément. Et disons-le, chacun d’entre nous est responsable des maux qui nous écrasent aujourd’hui. Le plus bel hommage que nous puissions rendre au cardinal, c’est de continuer la lutte contre les inégalités, les injustices, la corruption dans notre pays (…). Et nous efforcer de créer une société où chaque homme aura accès de manière juste aux richesses de ce pays. Et où les droits de chacun seront respectés ».
Innocent D H
Le ministre camerounais de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie affirme que la contribution de la médecine traditionnelle a permis d’atténuer et d’amoindrir le pourcentage de malades présentant des formes graves. Les valeurs des plantes médicinales mises en exergue alors que les effets secondaires du vaccin Astra Zeneca continuent d’alimenter les polémiques à travers le monde.
Au Cameroun, l’apport de la médecine traditionnelle dans la lutte contre la pandémie du coronavirus est reconnu par le Gouvernement. Elle qui a d’ailleurs permis à plusieurs patient de recouvrer la santé depuis la survenue de la maladie dans le pays en mars 2020. Et à ce niveau personne ne peut ignorer les bienfaits du protocole anti-Covid mis sur pied par l’archevêque métropolitain de Douala, Mgr Samuel Kleda qui a fait ses preuves.
Jeudi dernier, 18 mars 2021 dans la salle des conférences du ministère de la Santé publique a eu lieu une concertation entre le Dr Manaouda Malachie, les promoteurs et acteurs de la médecine traditionnelle. Dans son propos introductif, le Minsanté a souligné que depuis le début de la riposte, la contribution de la médecine traditionnelle a permis d’atténuer et d’amoindrir le pourcentage de malades présentant des formes graves. Le membre du gouvernement a aussi reconnu que la maîtrise de la pandémie dans sa première phase est la résultante de la conjugaison des efforts de la médecine traditionnelle et de la médecine conventionnelle.
Une intervention saluée par les promoteurs et acteurs de la médecine traditionnelle. Ceux-ci par la même occasion accordent un intérêt particulier à la démarche du patron de la santé publique au Cameroun. Ils ont souhaité que leurs rendements soient appréciés à sa juste mesure, mais aussi, que des appuis financiers leurs soient accordés pour pouvoir mener à bien leurs recherches et la production de leurs médicaments pour le bien des populations.
Au terme des échanges francs, modérés par le secrétaire général du Minsanté, les participants ont formulé plusieurs propositions aux rangs desquels : la référence systématique des urgences de Covid-19 dans les formations sanitaires par les acteurs de la médecine traditionnelle, l’autorisation de l’admission dans les formations, sous leur forme première des recettes et médicaments de la médecine traditionnelle pour la réalisation des essais cliniques, l’accompagnement des acteurs de la médecine traditionnelle sous la forme d’un soutien budgétaire etc.
Innocent D H