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Alors que le débat a cours suite aux raisons qui auraient été données à Samuel Eto’o Fils afin de justifier le refus de sa candidature au poste président de la Fédération Camerounaise de Football, il nous a paru important de relire les textes qui définissent la citoyenneté Camerounaise 

 

Le code de nationalité camerounaise est parfois interprété de manière très maladroite par de nombreux concitoyens alors que la Loi no 68/LF/3 du 11 juin 1968 portant sur le code de la nationalité Camerounaise est plus que claire sur l’obtention de ladite nationalité.

La chose la plus frappante est qu’il y en encore qui sont convaincus qu’il n’existe pas la double nationalité au Cameroun alors que la Loi sus - citée définit clairement dans quel contexte un Camerounais, bien qu’ayant obtenu la nationalité d’un pays étranger peut se prévaloir de la nationalité Camerounaise.

Qui peut avoir la nationalité Camerounaise?

selon La Loi du 11 juin 1968, est Camerounais sauf faculté de répudier cette nationalité dans les 6 mois précédant sa majorité:

Pour les enfants

- L’enfant légitime né de parents Camerounais (il suffit que l’un des parents possède la nationalité Camerounaise) ou l’enfant naturel, lorsque les deux parents, à l’égard desquels sa filiation a été établie, sont Camerounais. Exemple dans ce dernier cas: adoption d’un enfant par un Camerounais

- L’enfant naturel, lorsque celui de ces parents à l’égard duquel la filiation a d’abord été établi est Camerounais; dans le cas ou l’autre parent est de nationalité étrangère.

- L’enfant né d’une mère Camerounaise et d’un père dont la nationalité est inconnue ou l’enfant naturel , lorsque celui de ces parents à l’égard duquel la filiation est établie en second lieu  possède la nationalité Camerounaise

- L’enfant né au Cameroun de parents inconnus. Dans ce cas, il sera réputé de n’avoir jamais été Camerounais si au cours de sa minorité, sa filiation est établie à l’égard d’un étranger et s’il a conformément à la Loi du pays de  cet étranger, la nationalité de celui-ci.

- L’enfant légitime né au Cameroun de parents étrangers si l’un d’eux lui même est né

- L’enfant naturel né au Cameroun lorsque celui des parents étrangers à l’égard duquel la filiation est établie est lui aussi né au Cameroun.

NB : La filiation ne produit l’effet de l’attribution de la nationalité Camerounaise que si elle est établie dans les conditions déterminées par la législation ou les coutumes Camerounaises. La filiation n’a d’effets sur la nationalité de l’enfant que si elle a été établie avant l'âge de majorité

Les enfants des diplomates étrangers ou des consuls étrangers , nés au Cameroun ne sont pas concernés par ladite disposition. Cependant, ils ont la faculté d’acquérir volontairement la nationalité Camerounaise, conformément à l’article 20 du code de nationalité, qui stipule que tout individu né au Cameroun peut solliciter la nationalité Camerounaise par déclaration dans les 6 mois précédant sa majorité, à condition d’avoir sa résidence habituelle au Cameroun depuis au moins 5 ans.

Les enfants, dont l’un des parents est Camerounais, ont entièrement droit à la double nationalité. Ces enfants gardent leur double nationalité lorsqu’ils sont majeurs. C’est le cas par exemple de nombreux joueurs binationaux qui jouent pour l’équipe nationale Camerounaise.

Pour les adultes

Article 26

Nonobstant les dispositions de l'Article précédent, aucune condition de stage n'est exigée de l'étranger;

  1. a) S'il est né au Cameroun ou marié à une Camerounaise;
  2. b) S'il a rendu des services exceptionnels au Cameroun ou si sa naturalisation présente pour le Cameroun un intérêt exceptionnel.

La femme Camerounaise qui acquiert une nationalité étrangère par mariage conserve sa nationalité Camerounaise à moins qu’elle ne déclare répudier cette nationalité pendant la célébration du mariage. Cette déclaration peut être faite sans autorisation des parents même si celle-ci est mineure.

 

Dans quel cas un Camerounais peut-il perdre ou être déchu de la nationalité Camerounaise?

- Le Camerounais majeur qui acquiert volontairement une autre nationalité

- Celui qui exerce la faculté de répudier la nationalité Camerounaise conformément aux dispositions de la présente Loi.

- Celui qui, remplissant un emploi dans un service public d’un organisme international ou d’un pays étranger, le conserve malgré l’injonction de le résigner fait par le gouvernement.

Il apparaît donc clairement qu’on ne saurait refuser à Samuel Eto’o Fils, pour ne citer que cet exemple de se présenter comme candidat à la tête de la Fédération Camerounaise de Football parce que la Loi le lui permet; Car, l’Article 40 stipule que:

La perte de la nationalité camerounaise prévue par l'article 31 (b) et les déchéances de l'article 34 sont prononcées par décret.

 

N.R.M

 

Published in Institutionnel

L’ancien Lion indomptable Idrissou Mohamadou affirme être même menacé parce qu’il conserve la nationalité camerounaise.

Idrissou Mohamadou était l’invité de la dernière édition du programme «Autant le dire», diffusé sur Naja TV, une chaîne de télévision en ligne. Au cours dudit programme présenté par le journaliste Jean Bruno Tagne, l’ancien Lion indomptable s’est exprimé sur la question de la double nationalité. Tout en indiquant qu’il est le seul joueur camerounais à avoir conservé sa nationalité, il a cité les noms de joueurs et anciennes gloires du football du pays qui ont acquis une autre.

«J’ai gardé mon passeport parce que je suis fier d’être camerounais. Je suis le seul joueur qui a un seul passeport camerounais. Roger Milla est français, Samuel Eto’o est espagnol, Geremi est espagnol, Kameni est français, Chedjou est français, même Rigobert Song est français. Ils sont tous français, mais moi je n’ai que mon passeport Camerounais. On me manque de respect en disant qu’on va me rapatrier au Cameroun. Et même si on me rapatrie au Cameroun, je vais souffrir ?», a-t-il déclaré face à Jean Bruno Tagne.

Ses déboires en Autriche

Comme on pouvait s’y attendre, Idrissou Mohamadou est revenu sur ses déboires en Autriche, son lieu de résidence depuis 2018. On se rappelle que l‘année dernière, l’ancien Lion indomptable a failli être expulsé de ce pays. Les informations relayées par bon nombre de sites internet d’informations indiquaient qu’il avait été placé Mo Idrissou dans un centre de détention notamment celui de Vordernberg.

Le patron du DSV Leoben, le club de quatrième division locale dont l’ex-Lion Indomptable portait les couleurs au moment des faits, avait expliqué qu’apparemment, quelque chose n’allait pas avec ses papiers, explique au Kronenzeitung Edi Lieber. «Il semble qu’il ne les ait pas réunis. Cela doit avoir quelque chose à voir avec son passé», avait-il déclaré.

Sur cette histoire donc, Idrissou Mohamadou précise que tout cela était dû au fait qu’il a gardé sa nationalité camerounaise.

Liliane N.

 

 

Published in Sport

Présent à Yaoundé pour le Grand dialogue national, le diplomate pense que la diaspora constitue de la sorte une ressource humaine riche en diversité pouvant être utilement utilisable dans et pour les projets de développement de notre pays.

 

Dr Hamidou Komidor Njimoluh, ambassadeur du Cameroun au Congo, plaide en faveur de la double nationalité. Il l’a fait savoir dans une interview accordée à Cameroon Tribune. Celui qui milite pour la double nationalité explique que « la diaspora camerounaise reconnue riche de potentialités mérite cette juste préoccupation. La double nationalité sert d’introduction intelligente, de clef d’accès dans la société des autres pour apporter au pays d’origine, le Cameroun en l’occurrence, le know-how dont le pays a besoin ».

Le diplomate explique que la diaspora camerounaise peut jouer un très grand rôle dans le développement du pays : « Ils sont nombreux les éléments de la diaspora qui travaillent dans les sociétés et organisations internationales, des ONG influentes. Ils sont consultés, mis à contribution pour des études et prises de position sur le Cameroun. Ils y vont, en intelligence avec ces organisations ou puissances étrangères, chacun avec l’idée qu’il a du Cameroun, celle forgée par des groupes de pression d’appartenance.

C’est en se retournant vers cette même diaspora, avec une approche plus didactique, plus familiale, moins condescendante, mais plus confiante et plus ouverte au dialogue que nous y trouverons des hommes et femmes, des patriotes qui voudront apporter leur contribution dans la résolution de la crise qui secoue le Cameroun.

Tous ne viendront pas au secours de leur pays, mais nombreux viendront, pour autant qu’on les prenne au sérieux, pour autant que leurs contributions au Grand dialogue national soient examinées avec soin et prises en compte ».

Selon le Dr Hamidou Komidor Njimoluh, « le Grand dialogue national convoqué par le président de la République interpelle tous les enfants d’une même maison, la maison-Cameroun. La diaspora camerounaise fait partie intégrante de cette maison. Elle est l’excroissance visible à l’extérieur du pays et l’expression de son image. Le gouvernement a donc compris, d’où cet intérêt manifesté à l’attention de la diaspora. Il faut dire que rien ne se passe au pays qui n’ait sa résonance au sein de la diaspora.

La diaspora est comme le microcosme du Cameroun. On y trouve des indigents, des chômeurs, activistes, des débrouillards, mais aussi des intellectuels de haut vol, des chefs d’entreprise, des chercheurs, des innovateurs, des producteurs de sens… bref, des créateurs et bâtisseurs d’idées ».

 

Otric N. 

 

Published in Institutionnel

Serge Espoir Matomba, le premier Secrétaire du Peuple uni pour la rénovation sociale indique que les camerounais de la diaspora se sentent lésés.

 

Le Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) plaide une énième fois pour une reconnaissance de la double nationalité au Cameroun. Reconnaître la double nationalité pour le Purs la formation politique de Serge Espoir Matomba, c’est accorder de l’importance aux camerounais de la diaspora et empêcher qu’ils se sentent délaissés dans la gestion des affaires publiques. « La nationalité camerounaise est un droit inaliénable pour tout citoyen camerounais de naissance», déclare Matomba qui précise que l’adoption d’une autre nationalité «ne remet pas en cause ce légitime droit». Celui-ci poursuit que «les compatriotes de l’étranger sont privés de ce droit. Ils se sentent écartés de la gestion de la chose publique. Ils sont certainement les plus lotis d’Afrique ».  

Pour le premier Secrétaire du Purs, la diaspora présente un excellent portrait. «La diaspora obéit à une série de critères d’éligibilité. Les deux plus importants sont un lien fort avec le pays d’origine et l’excellence…Les artistes et musiciens camerounais, en tout genre, les footballeurs et autres sportifs sont les meilleurs de tous les migrants venus en Afrique. Dans les Universités et entreprises, les camerounais ont fait et font leurs preuves», souligne-t-il. Aussi ajoute-t-il, «il existe une forte participation de la diaspora au bien-être des familles».

A titre de rappel, Serge Espoir Matomba a été l’un des candidats de la Présidentielle 2018. Porté par sa formation politique, Matomba est sorti 8ème avec un score de 0,56%. Lors de la campagne présidentielle il a présenté son projet de société axé sur l'éducation, la santé universelle, la sécurité, l'économie «souveraine» et la justice.

Il faut souligner qu’en plus du plaidoyer pour la reconnaissance de la double nationalité, le Purs milite également pour la révision du Code électoral. Le 21 novembre 2018 Espoir Matomba a remis à Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale le rapport de révision et de modification dudit Code. Le Purs formule les propositions qui suivent. Mettre sur pied une biométrie intégrale, un scrutin à double tours. Exploiter le fichier de l’identification de la Délégation générale à la sureté nationale pour établir le fichier électoral. Mettre la majorité électorale à l’âge de 18 ans.

Aux propositions suscitées, il ajoute qu’il faut passer au vote obligatoire pour les camerounais ayant atteint la majorité électorale. Aussi il faut que la nationalité camerounaise soit inaliénable pour permettre le vote des compatriotes qui ont une ou plusieurs autres nationalités. La composition des membres de l’organe chargé de l’organisation des élections doit être aux proratas des partis représentés à l’Assemblée nationale et des personnalités désignées par les Organisations représentatives de la société civile. Egalement le Purs propose que la proclamation des résultats des élections soit faite par l’organe chargé de l’organisation des élections, et qu’elle se fasse le jour du scrutin. 

 

Liliane N.    

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01