Il s’agit de ceux qui ont été clairement identifiés dans une vidéo il y’a quelques jours alors qu’il donnait des coups de machettes à un individu soupçonné d’avoir commis un vol par effraction
Dans le communiqué rendu public ce Vendredi, Martin Mbarga Nguele - Délégué général à la Sûreté Nationale fait savoir qu’au terme de l’enquête diligentée dans une affaire de vol avec effraction et dans laquelle Tchoumi Cyrille est suspecté, “ la responsabilité personnelle de chacun des fonctionnaires de police - ci après est établie:
L’officier de police de 1er Grade Aroh André Anatole - l’inspecteur de police de 2ème grade Kweyo David - le gardien de la paix principal Kolwe Patrick - la gardienne de la paix de 2ème grade Ngo Kouya Marguerite - le gardien de la paix de 1er grade Ndjea Foaleng Jean Marie…
Ils ont été déférés ce vendredi 24 Septembre 2021 à 09 heures au Parquet d’Instance du Centre Administratif de Yaoundé, en même temps que le nommé Kamga William, auteur de la vidéo, plaignant dans le vol, objet de l’intervention et actif dans l’action incriminée…”.
Une police professionnelle, qui s’inscrit dans la logique de la continuité
“ Tel est le message porté par le chef de la police Camerounaise, qui insiste sur le fait que: “ Depuis plus d’une décennie, la sûreté nationale s’est engagée sur la voie du professionnalisme, de sa modernisation, du changement de mentalité et de moralité...
Les mesures appliquées à l’occasion des faits en cours ne sont que la continuité de l’action permanente en marche pour une police citoyenne, véritablement engagée au service de tous et de chacun, car l’acte quotidien du policier ne doit tendre aujourd’hui que vers le bien - être du citoyen…”.
Le plaidoyer de Martin Mbarga Nguele envers les populations
Les populations se doivent, par conséquent et en retour, de respecter la police et collaborer avec elle. C’est pourquoi le numéro Vert ‘ 1500”, fonctionnant, sur appel gratuit 24H/24H, est à leur disposition pour toutes les dénonciations et informations utiles”.
L’interpellation et le défèrement de ces éléments de la police suscite moult débats au sein de l’opinion nationale
S’il est clairement établi qu’il existe, au sein des Forces de Maintien de l’Ordre, des éléments qui font honte à ce corps, à cause des comportements qu’ils affichent mais surtout parce qu’ils sont considérés comme des mythomanes professionnels, il n’en demeure pas moins que nombreux sont ceux qui font honneur à la Police Nationale Camerounaise.
Ce sont ces derniers qui suent sang et eau, afin de garantir la sécurité des personnes et des biens, n’hésitant pas à se mettre personnellement en danger.
Ce sont ceux là qui, faisant fi de tout danger, interpellent ces hors la Loi qui s’invitent nuitamment dans les domiciles privés, prenant en otage de nobles citoyens, les privant en quelques minutes du fruit d’un dur labeur et d’immenses sacrifices.
C’est cette catégorie de policier qui sillonnent nuits et jours, les artères des villes et campagnes Camerounaises, afin d’assurer la quiétude de ceux qui, au coin d’une rue, au détour d’un chemin, devant les portes de leurs maisons, sont agressés et parfois assassinés par des bandits de grands chemins.
Il y’a beau jeu de convoquer la notion de “ respect des Droits de l’Homme” lorsque les comptes sont demandés à ces criminels qui, en commettant leurs forfaits n'utilisent pas des fleurs, mais plutôt des armes.
Les Droits auxquels n’ont peut être pas droit les victimes quotidiennes de ces individus, qui ne vivent que pour perpétrer les crimes.
Les policiers qui font acte de bravoure, qui travaillent avec abnégation et professionnalisme doivent être protégés par tous car, ce sont eux qui permettent à leurs concitoyens de dormir en toute quiétude.
Nicole Ricci Minyem
La vidéo, terrifiante, s’intitule “Tuez-les où que vous les rencontriez” et elle montre pendant un quart d'heure, des images de revendication et de propagande de ce groupe terroriste
Elles ont été projetées vendredi, dans la salle d’audience du procès des attentats du 13 - Novembre. Diffusée via l’application de messagerie Telegram le 24 janvier 2016, elle met en scène neuf des auteurs des attentats devant le stade de France, au Bataclan et sur des terrasses et restaurants parisiens.
Daesh avait revendiqué les attentats du 13 novembre 2015 dès le lendemain matin dans un message audio, également diffusé à l’audience, mais il a attendu que les enquêteurs identifient et neutralisent le dernier kamikaze, Chakib Akrouh, pour diffuser sa vidéo: « Les images ont été expurgées des scènes les plus insoutenables » mais « la vidéo reste choquante », met en garde le commissaire de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire qui témoigne sous le nom de « SDAT99 ».
Les images sont effectivement insoutenables et donnent la nausée. On y voit, séparément, les neuf djihadistes des commandos du 13-Novembre. Vêtus de treillis militaires beiges, armés de couteaux ou d’armes automatiques, les cheveux longs dépassant de leurs bonnets de laine, « les neuf lions du califat », comme les surnomme Daech, menacent de « tuer les mécréants », promettent de faire “couler le sang”.
Joignant le geste à la parole, ils exécutent froidement des otages en combinaison orange à genoux devant eux. L’image s’arrête pile quand le poignard frôle la gorge ou l’arme se pose sur la nuque d’un malheureux.
Les djihadistes ânonnent, avec difficulté, des textes de haine. Selon l’enquêteur, ces images de propagande ont été tournées “au cours de l’été 2015”. Abdelhamid Abaaoud, chef opérationnel des commandos, apparaît sur la vidéo mais n’est pas en treillis, ni en extérieur.
L’enquêteur explique qu’à l’époque du tournage, Abaaoud était déjà en Europe: “On est déjà chez vous pour vous égorger. Vous êtes haïs. Vous envoyez vos avions de chasse, nous envoyons nos chasseurs”, vocifère-t-il à l’adresse de la France.
Ses paroles sont décousues voire incohérentes: « On va vous combattre jusqu’au pied de la Tour Eiffel », clame un autre membre des commandos, arme à feu à la main.
On voit également Brahim Abdeslam, le frère de Salah Abdeslam, s’entraîner au tir. Contrairement aux autres protagonistes de la vidéo, Brahim Abdeslam ne parle pas. Toujours en cavale au moment de la diffusion, Salah Abdeslam n’apparaît à aucun moment.
Mais si Daesh cherchait ainsi à protéger les siens pas encore arrêtés ou neutralisés par la police, elle commet des erreurs. L’audio de revendication des attentats a ainsi mis la police sur la piste d’un huitième homme.
Sept kamikazes ont fait exploser leur ceinture explosive ou ont été tués le soir du 13-Novembre, or le message de revendication diffusée parlait de « huit lions déchaînés », souligne l’enquêteur.
Cette bande audio est tout aussi terrifiante que la vidéo. On entend les frères Fabien et Jean-Michel Clain saluer les attentats dans « la capitale des abominations et de la perversion ».
« Huit frères, porteurs de ceintures d’explosifs et armés de fusils d’assaut ont pris pour cibles des endroits choisis minutieusement à l’avance dans la capitale française », dit d’une voix claire Fabien Clain.
Son frère Jean-Michel psalmodie des « anasheed » (chant a cappella) : « Avancez, avancez, sans jamais reculer, sans jamais capituler, guerriers invaincus, épée à la main, tu les tues »…
Dans la salle d’audience silencieuse, les voix des frères Clain – probablement morts en Syrie et jugés par défaut, – continuent leur litanie. Les Clain se félicitent d’une attaque qui a tué « 200 croisés » et en a blessé « des centaines d’autres ». « Les Français continueront de sentir le regard de la mort […]. Cette attaque n’est que le début de la tempête »… Dans la salle pétrifiée, une femme pleure.
N.R.M
En l’absence de verdict en début de soirée, la juge a renvoyé les jurés chez eux pour le week-end, avant la reprise des délibérations lundi.
50 témoins, 21 jours de témoignages souvent accablants… Les jurés du procès de R. Kelly se sont retirés vendredi pour déterminer si l’ex-star du R & B était coupable d’avoir été aux manettes pendant 25 ans d’un « système » qui lui aurait permis d’exploiter sexuellement des jeunes femmes, dont des mineures.
Durant le procès devant le tribunal fédéral de Brooklyn, neuf femmes et deux hommes ont déclaré à la barre que R. Kelly avait abusé d’eux sexuellement, décrivant des viols, des prises de drogues forcées, des situations d’emprisonnement ou encore des faits de pédopornographie.
Le chanteur de 54 ans, connu pour son tube I Believe I Can Fly, est notamment jugé pour extorsion, exploitation sexuelle de mineur, enlèvement, corruption et travail forcé, sur une période allant de 1994 à 2018.
L’artiste, né Robert Sylvester Kelly, est accusé d’avoir perpétré ces crimes en toute impunité, profitant de sa notoriété. R. Kelly, star du R & B des années 90, qui a toujours nié les faits, risque la prison à vie.
Cette affaire est vue comme un moment majeur du mouvement #MeToo : c’est la première fois que la majorité des plaignantes sont des femmes noires.
Nombre des victimes présumées ont raconté avoir rencontré la star lors de concerts, durant lesquels elles s’étaient vu confier un petit morceau de papier avec les coordonnées du chanteur par son entourage. Le chanteur, influent, pourrait faire quelque chose pour leur carrière musicale, leur promettait-on.
A la place, toutes se sont fait « endoctriner » dans le sombre monde de R.Kelly, assurent les procureurs, contraintes à des rapports sexuels avec le chanteur et maintenues dans ce système par des « mesures coercitives ».
Six femmes sont au centre de l’affaire. Parmi elles, Sonja, qui a confié s’être rendue depuis l’Etat américain de l’Utah jusqu’au studio de R. Kelly à Chicago, pensant qu’il accorderait une interview à l’émission de radio pour laquelle elle effectuait un stage.
A la place, elle a déclaré s’être retrouvée piégée par ses associés dans une pièce sans fenêtre pendant des jours, avant qu’on ne lui donne à boire et de la nourriture l’ayant fait s’endormir. Elle a dit s’être réveillée sans sous-vêtements, en voyant R. Kelly remettre son pantalon.
Une autre femme a déclaré qu’il l’avait forcée à avorter, étant tombée enceinte de lui mineure. Quatre femmes ont affirmé qu’il leur avait transmis un herpès, sans les avoir averties être atteint de cette maladie.
« Ce n’est pas un génie. C’est un criminel. C’est un prédateur », a affirmé la procureure adjointe Nadia Shihata aux jurés. Sur un ton parfois moqueur, la défense a au contraire dépeint les victimes, dont certaines mineures au moment des faits, comme des groupies avides d’argent.
Le procès a aussi exploré dans le détail la relation de R. Kelly avec Aaliyah, dont le chanteur a produit le premier album avant de l’épouser illégalement alors qu’elle n’avait que 15 ans.
A la barre, son ancien manager a admis avoir soudoyé un fonctionnaire pour fournir de faux papiers à la chanteuse afin que le mariage, qui a ensuite été invalidé, puisse avoir lieu.
Cet acte de mariage fait partie d’un vaste ensemble de pièces à conviction dévoilées lors des audiences, censées incriminer le chanteur. Tout au long du procès, l'artiste est resté de marbre.
Il a seulement semblé s’agiter lors du long réquisitoire de l’accusation, secouant la tête à plusieurs reprises. Le verdict de ce procès ne sera pas l’ultime épisode de cette saga judiciaire : R. Kelly a aussi été inculpé de nombreux abus sexuels à Chicago et au niveau fédéral dans les États de l’Illinois et de New York.
N.R.M
Pour l’honorable François Biba - Député Pcrn dans la Sanaga Maritime répond par l’affirmative à cette interrogation. Au moment où l’on commémore la Journée mondiale de la Pharmacie, l’élue du Peuple croit savoir qu’à travers “ le développement de la fabrication des médicaments génériques, le Cameroun gagnerait en autonomie d’approvisionnement et les populations en modicité des traitements”.
Etat des lieux
Dans le post qu’il a publié ce samedi sur sa page facebook, l’honorable François Biba relève:
Qu’“au Cameroun, le marché pharmaceutique est estimé à 100 milliards de francs CFA par an, avec un taux de dépendance à l’étranger de 95 %. La fabrication locale se développe lentement. Une dizaine de sociétés locales de fabrication de médicaments font des efforts pour sortir de l'ombre.
La production locale de médicaments représente environ 5,7 % du marché, soit 8 milliards de FCFA sur un marché total évalué à 140 milliards de FCFA.
Les investissements progressifs des laboratoires dans la production camerounaise ont permis l’émergence d’une filière locale, qui exporte aujourd’hui des médicaments dans la sous-région (Tchad, RCA) mais également au-delà (Bénin, Côte d’Ivoire).
À travers le développement de la fabrication des médicaments génériques, le Cameroun gagnerait en autonomie d’approvisionnement et les populations en modicité des traitements.
Ce qui serait également non seulement un gain en terme d'économie, car les importations représentent environ un montant de 202,6 milliards d'euros, mais également un énorme soulagement pour les populations dont 37,5 % vivent en dessous du seuil de pauvreté et l’absence de couverture santé universelle entraîne d'énormes difficultés pour les familles en cas de maladie. La santé au Cameroun est un luxe.
De ce fait, les populations se tournent vers les "pharmacies du trottoir", qui aujourd'hui, selon le Dr Franck NANA, Président du conseil de l'ordre des pharmaciens, représente environ 45% du marché global, soit 60 milliards de FCFA.
Un combat devrait être mené dans ce secteur, car, sur le plan sanitaire, le malade est exposé non seulement aux dangers d'un empoisonnement (les vendeurs étant devenus des prescripteurs), mais également aux dangers liés à la création de résistances aux médicaments, favorisés par une administration inappropriée ou un mauvais dosage des substances actives.
La mauvaise conservation et les normes de manipulation n'étant pas toujours respectées, le malade une fois de plus est mis en danger. Une réglementation stricte doit être mise sur pied et des mesures drastiques adoptées afin de protéger les populations…”.
Il serait peut être opportun de mettre l’accent sur la pharmacopée traditionnelle
Pour étayer sa proposition, le Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale convoque les résultats obtenus grâce à cette pharmacopée, depuis la survenue du coronavirus. Il va plus loin en parlant des bienfaits que cette approche médicinale a apporté dans d’autres pays
“ Cette dernière, dans la gestion de la Covid-19, a démontré qu'elle tenait un rôle primordial dans la santé des populations.
En Chine, la médecine traditionnelle enseignée dans les universités représente 40% des soins administrés. Au Japon, 80% des médecins recourent à la médecine traditionnelle…”.
Par conséquent,
“Il est plus que jamais temps que les différents responsables fassent co exister pharmacopée traditionnelle et pharmacie moderne.
Les populations camerounaises étant en majorité rurales, il serait plus adapté de mettre en avant les pratiques de la pharmacopée traditionnelle qui siéent avec nos traditions et nos habitudes. A nous de valoriser nos richesses locales et de les exploiter pour le bien de tous et de chacun”.
N.R.M
Tels sont les éléments fondamentaux que Louis Marie Sandeau Nlomtiti relate dans son ouvrage: “Iya Mohammed: Les dessous d’une descente aux enfers”
Une descente aux enfers qui pose ses jalons au lendemain de la Coupe du Monde 2010, catastrophique pour la sélection nationale car incapable de se qualifier pour les Coupes d’Afrique des Nations de 2012 et 2013. Deux éditions d’affilée de la Can sans le Cameroun, cela ne s’est plus vu depuis 1982.
Junior Binyam - préfacier de l’ouvrage renseigne qu’en “ Avril 2012, une alliance hétéroclite avec des profils bigarrés, baptisée “ Comité citoyen pour le redressement du football Camerounais” est mise sur pied pour sauver le football Camerounais...
Dans la même veine, des médias voient le jour fort opportunément pour accompagner ce combat, rejoignant d’autres dont des employés ont mis les antennes, avec un parti pris évident au service du comité, dont l’opinion publique peut difficilement douter de la noblesse des objectifs; surtout pour qui connaît la nature des exploits sportifs de quelques têtes de proue…”.
Le chef du département Marketing et Communication à la Fecafoot ajoute que: “ La probité des membres de cette alliance n’est pas mise en débat mais plutôt celle de ceux qui incarnent la Fecafoot. L’assassin du football Camerounais est tout désigné: Iya Mohammed. Il est jeté à la vindicte. Sa neutralisation suffit à transformer et à guérir de tous ses maux le football Camerounais”.
L’arrestation de Iya Mohammed intervient le 10 juin 2013 à l’hôtel hilton de Yaoundé, au lendemain d’un match des Lions Indomptables à Lomé au Togo;
Une interpellation “ prophétisée depuis des mois, certains soutenant mordicus que si on ne trouve rien à redire sur sa gestion de la Fecafoot, Iya Mohammed peut difficilement être clean dans sa gestion de la Sodecoton…”, relève Junior Binyam.
C’est ainsi que “Le coup de manivelle est donné, le rouleau compresseur a démarré. Les fins limiers de la finance, de la comptabilité, de la gestion, parmi lesquels certains ne savent même pas définir ce qu’est un contrôle sont à pied d'œuvre...
Ce qui est important ce n’est pas le contrôle, mais la condamnation et la mise hors jeu du perturbateur, de l’imprévisible et enigmatique Iya Mohammed…
La déontologie, l’éthique, on s’en moque. Les règles élémentaires d’appréciation, d’amortissement, d’évaluation, d’actualisation, on ne s’en encombre pas. Les instrcutions sont données, il faut éliminer Iya Mohammed, le motif aussi est déjà trouvé: Faute de gestion…
Ces dernières varient selon les objectifs fixés d’avance; Faute de gestion pour avoir développé le sport, (œuvre sociale autorisée) dans l’entreprise qu’il dirigeait…”, soutient celui qui a par ailleurs occupé le poste de porte-parole de cette institution entre 2009 et 2013.
Ei si Iya Mohammed n’était qu’une victime!!!
Une exclamation faite par Jean Paul Fankou Ngnepi dès l’entame de la postface de cet ouvrage de près de 400 pages en se basant sur “ la véracité des faits” que rapporte Sandeau Nlomtiti.
De son point de vue, il ne subsiste pas le moindre doute sur le fait que l’auteur de “Iya Mohammed: Les dessous d’une descente aux enfers” a “ eu le courage de faire un travail de recherche pour éviter de siéger parmi les accusateurs publics, comme l’ont fait tant d’autres pour des raisons diverses…
Tout au long de la narration, Sandeau Nlomtiti nous offre les agrégats qui montrent qu’iya Mohammed n’était qu’une victime; Victime d’une machination qui avait pour but de passer par la Sodecoton pour l’éjecter de la Fecafoot tant convoitée par certains…
Avec la complicité de certains pontes du régime, des individus ont utilisé des moyens publics pour détruire honteusement un de ses honnêtes citoyens…”.
L’ouvrage
“Iya Mohammed: Les dessous d’une descente aux enfers”, paru aux “Editions de Midi”, est une biographie de 382 pages. Louis Marie Sandeau Nlomtiti - journaliste sportif et auteur, relate l’histoire de l’un des acteurs majeurs du Football Camerounais, élu comme premier vice - président à la Fédération Camerounaise de Football à l’issue des élections de 1996.
Il occupe ce poste jusqu’à son élection en 2000, comme président de l’instance faîtière du football camerounais; Malheureusement, malgré les résultats sportifs et les réalisations matérielles, il fait l’objet des attaques et des critiques. Interpellé puis incarcéré à la prison principale de Yaoundé Kondengui, il a laissé le champ libre à ceux qui ont ourdi des complots contre lui. Ils ont très certainement atteint leurs objectifs car, l’empêcheur de tourner en rond est derrière les barreaux. Mais, qu’en est - il de la Fedération Camerounaise de Football aujourd’hui? Qu’en est -il de la vie au sein des clubs? Des compétitions sportives tant sur le plan national qu’international? Que reste t -il de la Fecafoot?
Nicole Ricci Minyem
Ces ambassadeurs vont travailler dans les zones frontalières entre le Cameroun et le Gabon mais aussi entre le Cameroun et le Tchad pour l’alerte précoce contre les conflits et la consolidation de la paix, du vivre ensemble, de tolérance
C’est l’une des annonces fortes faites ce Mardi par Salah Khaled - Directeur régional de l’Unesco à l’issue de la commémoration de la 44ème édition de la Journée Internationale de la Paix; Commémoration qui a connu la présence de Mounouna Foutsou - ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique et de nombreuses associations de jeunes, à l’instar de l’association “Accord Parfait”.
Au delà du fait que tous les participants se sont accordés sur cette réalité, “La résilience financière des Jeunes est clé dans la consolidation de la Paix au Cameroun”, chaque acteur majeur a relevé le fait qu’il faille intéresser “le fer de lance de la Nation” à s’imprégner des notions fondamentales qui peuvent susciter et maintenir la “ Paix”.
Mounouna Foutsou - ministre de la Jeunesse et de l'Éducation Civique: “ La célébration de la journée Internationale de la Paix dans notre pays est l’affaire de tous parce que cette Paix se construit avec l’ensemble de tous les partenaires, notamment les jeunes qui ont un rôle fondamental à jouer aujourd’hui, car plus vulnérables et facilement manipulables…
Le ministère de la Jeunesse et de l'Éducation Civique, comme ses autres partenaires mettent tout en œuvre afin de promouvoir cette Paix; C’est donc la raison pour laquelle nous avons organisé une semaine d’activités avec un accent particulier sur la sensibilisation et les informations”.
Il était aussi question de prévenir ces jeunes et mener des actions
Notamment contre ceux qui sont enrôlés dans l'extrémisme violent et la guerre. Et pour le membre du gouvernement, au delà de la sensibilisation, il est question d’offrir “Des opportunités aux jeunes afin qu’ils aient une insertion harmonieuse dans la vie active, ce qui les tient à l’écart des enrôlements par les bandes armées…Cela passe par des ateliers de renforcement des capacités ou de compétences”.
C’est pratiquement dans le même ordre d’idées que d=s’inscrit Salah Khaled - Directeur régional de l’Unesco:
“ En célébrant la journée internationale de la Paix au côté du ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique, nous saisissons l’occasion de rappeler les cinq piliers sur lesquels l’Unesco travaille, à savoir l'Éducation - la Culture - les Sciences - La Communication et l’Information avec pour but et objectif principal de sensibiliser la Jeunesse contre les méfaits de la manipulation par les groupes armés, par les groupes terroristes...
C’est aussi l’occasion de leur offrir les outils nécessaires, pour leur donner l’alternative. Il nous est arrivé de voir les jeunes manipulés par les groupes suscités, à cause du manque d’opportunités , du manque d’alternatives et ceci est à cause du manque de compétences…”.
La culture mise en avant
C’est sur ce chantier que l’Unesco a mis l’accent, au cours de cette 44ème édition de la Journée Internationale de la Paix et pour Salah Khaled, ce choix est évident: “ Nous sommes actuellement entrain de promouvoir des industries créatives et culturelles, pour que les jeunes bénéficient véritablement des diverses opportunités, eux qui sont pétris de talents, car, le Cameroun en regorge …
Nous voyons les artistes vraiment très talentueux et nous nous attelons à accompagner ces derniers, afin qu’ils atteignent la résilience financière et économique au sein de la communauté; L’Unesco œuvre également au développement des sites touristiques…”.
Le satisfecit des Jeunes présents dans la salle des conférences de l’Unesco, à l’instar de Mebonde Ndongo Jean Stéphane - président de l’association Accord Parfait qui a dit quelques mots à propos de son concept
“ Nous avons pu mettre en œuvre, le festival international Écran Slam qui a contribué à la célébration de la Journée Internationale de la Paix…
Nous avons ainsi pu apporter une touche personnelle à la promotion de la Paix, grâce à notre talent, l’art et la culture parce que ce sont des concepts qui n’ont point de frontières…
Nous nous sommes posés la question de savoir pourquoi ne pas injecter cette pointe d’humanité que chacun de nous a car, il n'y a pas de développement durable sans Paix. Un jeune qui peut s’épanouir sera le premier ambassadeur de la Paix, parce qu'il ne veut pas perdre ses acquis et encore moins mettre son avenir en danger”.
Minyem Nicole Ricci
“ Je ne vais pas empocher un centime des indemnités mensuelles prévues pour les fonctions de président de la fecafoot... Celles - ci seront affectées au développement du football amateur selon un mécanisme adopté par les membres de l’Assemblée générale…
Je viens dans l’administration du football Camerounais pour attirer les financements extérieurs et non pour amenuiser par des charges inutiles, des recettes déjà très chétives”.
Une annonce qui occupe une place de choix dans ce qui est considéré comme sa profession de foi, et qui vient mettre terme aux débats qui se déroulent sous les chaumières depuis quelques semaines.
La décision de l’ancien capitaine de l’équipe nationale de football du Cameroun a été rendue publique ce mardi:
“ J’ai le plaisir et l’honneur de vous annoncer ma candidature à la présidence de la Fédération Camerounaise de Football…”.
Ses motivations
“J’ai pris cette liberté par amour du Cameroun et par passion pour notre football. Pour moi, ce serait un privilège de servir la maison qui m’a donné tous mes titres de gloire et tous les honneurs dont la vie m’a gratifié... “.
Autres raisons
“ Nous ne pouvons plus nous permettre d’attendre. Il est temps de lancer le chantier de la reconstruction de notre football. Nous ne pouvons plus différer la modernisation de notre sport - roi car le reste du monde ne nous attend pas, il avance sans nous…”.
Cette décision, selon le “ pichichi” est encore plus urgente parce que le Cameroun accueille dans quelques mois la Coupe d’Afrique des Nations...Nous avons l’occasion de montrer à la face du monde le gigantesque gisement de talents qu’à toujours été notre pays et la solidité de la grande famille de notre football…”.
La relance du “ sport roi” de son point de vue passe par le dépassement “ des intérêts égoïstes"
“ A moyen terme, notre peuple souhaite que nous dépassions nos intérêts égoïstes pour relancer nos championnats locaux en leur assurant régularité, attractivité et visibilité; il est tout aussi urgent de restaurer l’esprit de conquête au sein de nos sélections nationales, de redonner de la confiance à nos ressources humaines pour que talents et encadreurs aient une croissance simultanée et pérenne”.
Pour se montrer plus convaincant, le n°9 fait part de son programme qu’il qualifie de “ futuriste et novateur”
“ Cette réforme devrait également moderniser notre fédération en y instaurant les bonnes pratiques de gouvernance...C’est pourquoi je prends aujourd’hui, devant vous, l’engagement de présenter à l’approbation des délégués que vous avez élus, un projet futuriste et novateur…”.
Les principaux acteurs du football doivent désormais prendre le relai
“ Je suis mû par la conviction que ceux qui ont les moyens et les outils susceptibles de développer notre football doivent quitter l’ombre et la casquette de faiseurs de rois pour devenir les acteurs de son développement….
Si j’ai l’intention de rester fidèle aux grandes orientations du programme que je vous présenterai, je tiens néanmoins à jouer collectif car j’ai conçu ce projet dans un esprit participatif et d’ouverture à l’égard des élus de nos instances et de tous les Camerounais de bonne volonté. Nous l’affinerons ensemble…".
Thérapie de choc
“ Si le football en lui - même nécessite une thérapie de choc, ses dérives, qui sont de la responsabilité de notre fédération, en ont tout aussi besoin…
Un projet et une vision de cette envergure ont besoin d’hommes dévoués, engagés, appliqués. C’est pourquoi je me présente à vous avec un engagement révolutionnaire de ne pas empocher un centime des indemnités mensuelles prévues pour les fonctions de président de la fecafoot..”.
Nicole Ricci Minyem
Le premier concerne l’enquête administrative ordonnée en septembre 2020 par le garde des Sceaux contre trois magistrats du parquet national financier (PNF) qui ont fait éplucher ses relevés téléphoniques détaillés («fadettes ») quand il était encore une star des prétoires.
Le PNF cherchait alors à débusquer une « taupe » ayant pu informer Nicolas Sarkozy et son conseil Thierry Herzog – un ami d’Eric Dupond-Moretti – qu’ils étaient sur écoute dans l’affaire de corruption dite « Bismuth », qui a valu en mars une condamnation historique à l’ancien chef de l’Etat.
Vilipendant alors les « méthodes de barbouzes » du parquet anticorruption, Eric Dupond-Moretti avait déposé une plainte, retirée au soir de sa nomination comme garde des Sceaux, le 6 juillet 2020.
Dans le second dossier, il lui est reproché d’avoir diligenté des poursuites administratives contre un ancien juge d’instruction détaché à Monaco, Edouard Levrault, qui avait mis en examen un de ses ex-clients et dont il avait critiqué les méthodes de « cow-boy ».
Eric Dupond-Moretti a martelé qu’il n’avait fait que « suivre les recommandations » de son administration. Les potentiels conflits d’intérêts du nouveau garde des Sceaux, soulevés dès son arrivée à la Chancellerie par les syndicats de magistrats, avaient finalement conduit fin octobre à l’écarter du suivi de ses anciennes affaires, désormais sous le contrôle de Matignon.
N.R.M
Alors que les soldats tombent de plus en plus sur le champs de bataille, pendant que certains individus célèbrent la mort de chaque élément des Forces de défense et de sécurité sous le fallacieux prétexte des batailles politiques, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice a choisi de leur dire toute sa reconnaissance, au regard des sacrifices consentis au quotidien.
Sa lettre
“Braves hommes, vous avez choisi d’exercer un métier difficile, celui de vous consumer pour protéger les vies des hommes, des femmes et des enfants.
Même les épreuves les plus insoutenables de votre formation n’ont pas entamé votre vaillance.
Vous avez été fortifiés au devoir de veiller comme des sentinelles, lorsque la nation tout entière dort. De neutraliser tout danger qui menace la vie de notre cher et beau pays le Cameroun.
Dans cette douloureuse mission, jamais vous n’avez laissé voir vos larmes, jamais l’on a entendu vos cris, jamais votre sang n’a été aussi répandu sur les terres de nos pères.
Sous les vents secs et froids, comme sur le sable chaud du septentrion, vous combattez pour nous.
Dans les eaux froides et les marécages éprouvant de nos côtes, vous combattez pour nous.
Sous les pluies battantes, des forêts et montages du NOSO, vous combattez pour nous.
Vous ne connaissez pas le jour, vous ne connaissez pas la nuit, vous êtes de tout temps. Toujours avec ces treillis, souillés, à chaque fois de sueur, de sang, et de cervelle de vos camarades. Vous ne tenez qu’à une mission ; protéger les Hommes, leurs biens, et l’intégrité du Cameroun.
Devant le mépris des uns et l’inconsidération des autres pour votre engagement, vous restez des professionnels.
Face à la décapitation, l’amputation de vos camarades, vous n’avez pas la parole, car vous incarnez la grande muette.
Face à la guerre que vous imposent même vos frères d’une même mère, vous ne devez pas abandonner, car vous incarnez l’ordre.
Face à la trahison des riverains pour lesquels vous luttez, vous devez poursuivre votre mission, car vous incarnez le sacrifice.
Face aux accusations de ces hommes à la plume, au micro et leurs débatteurs de la pire espèce, vous restez attachés à vos missions, car vous incarnez l’honneur et la fidélité.
Face aux cancres politiques qui vous attribuent l’appartenance à un homme, vous restez loyaux, car vous incarnez les forces armées de la nation camerounaise tout entière.
Face aux accusations d’un certain type d’organisations et de lobbies politico-financiers, vous ne devez pas vaciller, car vous incarnez la stabilité du pays.
Le bénéfice des droits de l’homme, c’est toujours pour les autres et jamais pour vous. Les fortes demandes d’enquêtes, c’est toujours quand l’adversaire n’a pas eu raison de vous.
Soldat victime, reste un oxymore. Toute bavure vous est impardonnable. Car pour certains, vous êtes formés. Comme si la formation suffisait à un médecin pour ne pas faire d’erreur médicale, à un chauffeur de ne pas être auteur d’une hécatombe, à un journaliste de ne pas involontairement divulguer une information erronée, à un tireur de penalty d’en rater un.
Qui reconnaîtra votre utilité ? Même pas vos enfants qui à peine nées vous en veulent déjà de grandir loin de votre affection. Même pas vos épouses qui ne profitent jamais assez des doux moments vespéraux rythmés par votre vigueur juvénile.
Malgré tout, je viens vous dire que vous tenez le bon bout et cela gêne les ennemis de la république.
Combattez ! Combattez soldats ! Pour enseigner aux autres l’amour de la patrie, le sens du sacrifice.
Combattez ! Combattez soldats ! Pour qu’on ne se souvienne pas de votre importance que lorsqu’il se fera tard.
Combattez ! Combattez soldats ! Car vous êtes le dernier verrou, serrez-le encore plus fort.
Cette lettre, je vous la devais, en signe de remerciement pour vos vies sacrifiées au nom des nôtres à protéger”.
N.R.M
Tel est le titre du récent ouvrage que propose Daniel Tongning. L’auteur, à travers cette autre publication, invite entre autres son lectorat à réfléchir autour de la notion de Liberté
“ Dans les chemins de la Liberté, Énonciation d’une pensée” propose dès lors des textes qui, à la croisée des registres s’inscrivent pour les uns dans le registre psycho - philosophique et pour les autres dans le registre poétique.
C’est en partant de cette double approche que la préfacière Pauline M.N. Ongono a construit son argumentaire, en insistant sur le fait que: “ La Liberté est cette envie d’être dans le monde en toute autonomie et créancière en droits de toute organisation ou Etat qui l’empêcherait d’être à un moment de l’existence, un but, une obsession…”.
La bibliothécaire rappelle que la “Liberté” explose à un moment “où tant notre entourage que nous - même, ne nous y attendions pas. C’est la crise; un contexte d’oppression où, dans l’action, chaque détail compte, chaque mot hors de propos est révoltant; où les personnes que nous côtoyions par leur positionnement deviennent gênantes...
Notre employeur agaçant, notre parent tyran, notre pays un four chauffé à mille degrés; on veut être libre. Comment et par quel processus, peu importe, on veut être libre...
Et pourtant, le sujet autour de la Liberté n’est pas toujours bien cerné, bien que tout le monde ou presque aspire à cet état. Il y’a presque autant de libertés que d’individus sur terre. Et selon les domaines d’actions, la complexité de ce mot s’élargit”.
Dans sa volonté d’aider les lecteurs à mieux saisir la quintessence de ces poèmes, la préfacière ajoute que la “ Liberté” renvoie à une double interrogation: Est-on réellement libre de faire ses choix? Est - on réellement libre d’exécuter ces choix?
Pour préciser sa pensée, Pauline M.N. Ongono va plus loin : “Penser la Liberté, c’est penser à l’abandon d’autres possibilités; c’est faire une réelle analyse du vaste champ de possibilités. C’est une responsabilité, et qui dit responsabilité dit tatouage à l’encre indélébile, dit chemin de non retour parfois”.
Pour corroborer ces propos, Daniel Tongning dit lui même “Nous pensons que la Liberté a ses chemins et les affectionne...Il ne nous laisse pas en plan, il énonce ces chemins et chacun d’eux est riche de poèmes, pour mettre de la lumière dans nos perceptions…".
“Dans les chemins de la Liberté, Énonciation d’une pensée” c’est vingt six (26) poèmes répartis en quatre “chemins” à savoir : L’amour, la réflexion, la vie, l’évasion.
Pour célébrer l’Amour, Daniel Tongning a écrit “ Des chemins de la Liberté - Je te célèbre Mère - Je voulus une voix de femme - L’Amant qui séduit - Pressé de te revoir”.
Dans la partie consacrée à la Réflexion, l’auteur dégage des thèmes comme “ La marche du temps - la Fin des temps - l’Arrogance - Œuvre de l'égoïsme d’un temps - Aujourd’hui c’est dimanche - Jour des souvenirs - dans l’Universel”.
Troisièmes Chemins : la Vie avec “ les Pensées - Splendeur souveraine - Instrument des pouvoirs - vous êtes un Miroir - Gens de la seigneurie - l’Endurance de la tyrannie - du bon usage des Pouvoirs”.
Et enfin l'Évasion. Sous ce titre évocateur l’auteur propose: “ La Vie est un mystère - Dialogue avec la vie - Voyage dans la vie - le Bonheur d’une existence - à Joal - à Gorée - le Rêve - le Génie et les manières“.
Informations sur l’auteur
Daniel Tongning est un ancien Doctorant de la Faculté des Sciences Economiques et Gestion de l’Université d’Amiens. Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et du troisième cycle des universités de Panthéon Sorbonne.
Très prolixe, il a déjà commis de nombreux ouvrages dont “Dans les chemins de la Liberté, Énonciation d’une pensée” que propose les Éditions de Midi.
Nicole Ricci Minyem