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Nicole Ricci Minyem

Nicole Ricci Minyem

Du 9 janvier au 6 février prochain, le Cameroun va accueillir la 33ème édition de la Can Total 2021, cinquante ans après l’organisation de la 8ème édition qui s’était déroulée du 25 février au 05 mars 1972. Entre les deux époques, c’est un demi siècle d’anecdotes, de remises en question, de défaites mais aussi de victoires et, c’est ce que propose Georges Franky Ndjia à travers son ouvrage intitulé : “Entre deux Can à la maison”.

 

Une œuvre littéraire préfacée par Junior Binyam, qui revient entre autres sur les transformations considérables qui se sont opérées au cours des années avec un tournoi final qui est passé de huit (8) à vingt quatre (24) participants, avec une diffusion planétaire et des audiences cumulées au - delà de dix milliards de téléspectateurs.

L’ancien directeur de la communication à la Fédération Camerounaise de Football relève que dans cet intervalle, le Cameroun est devenu une référence du football africain et mondial.

D’abord avec la présence remarquée et remarquable de ses clubs, à l’instar du Canon de Yaoundé, l’Union de Douala, le Tonnerre de Yaoundé dans le palmarès des compétitions interclubs de la Confédération Africaine de Football, dès le milieu des années 70; Mais aussi les exploits et trophées de sa sélection nationale à partir de la Coupe du Monde de 1982 en Espagne...

Entre deux Can au Cameroun c’est également l’histoire d’une sélection qui avait été à l’origine d’un drame national le jeudi 2 mars 1972, en perdant à domicile face au Congo, la demi - finale d’une Can qui lui semblait pourtant promise…

Une défaite qui a causé un traumatisme collectif, que les Camerounais ont pourtant décidé de laisser derrière eux. Et pour atteindre cet objectif, ils ont pensé qu’il leur fallait au préalable avoir un nom de baptême et le choix s’est finalement porté sur “ Les Lions Indomptables du Cameroun”.

“Un nom prétentieux”, selon le préfacier de cet ouvrage qui soutient en outre que “Durant les années qui ont suivi, même la qualification pour une phase finale de Can s’apparentait à un mirage”.

En parcourant Entre deux Can au Cameroun”, le lecteur plonge dans les méandres de la reconstruction d’une équipe nationale de football; D’abord d’un point de vue sportif, avec le réarmement moral qui a été le moteur de chaque acteur au cours du demi siècle écoulé, au point de faire du “Lions fighting spirit” un référent. Une identité du sportif Camerounais en particulier et du Camerounais en général qu’on lui envie désormais.

“A cœur vaillant, rien n’est impossible; Cette transcendance qui semble habiter les Lions Indomptables subjugués, une fois revêtus des couleurs nationales…”, écrit Junior Binyam.

En plus des anecdotes, des explications ou clarifications et quelques inédits pour un legs à la postérité, Entre deux Can au Camerounc’est aussi la découverte des joueurs qui ont pris part à chacune des Can avec le Cameroun. Si certains sont inconnus du grand public, d’autres par contre sont tombés dans l’oubli, alors que chacun d’eux fait partie intégrante d’une épopée glorieuse et victorieuse en Coupe d’Afrique des Nations.

A titre d’illustration, Junior Binyam cite par exemple Ruben Felix Mamilo, Nicolas Makon, Jean Denis Mandengue, Bertin Olle, Richard Tchakoumang, Jean Dika Dika, Daniel Bekono, Pensée Michel Billong, Innocent Hamga, Michel Mahouve…

En annexe de l’ouvrage, on trouve aussi les couleurs et modèles des maillots arborés par les Lions Indomptables tout au long de ces cinquante dernières années.

Sommaire

L’ouvrage de Georges Franky Ndjia que propose les “ Éditions de Midi”, c’est 235 pages, douze (12)  chapitres aux titres révélateurs à l’instar de: 1970 - 1972 : Entrée en scène puis première Can; 1978 -1982: Des Lions Indomptables mais pas dompteurs; 1984 - 1990: Le roi Lion sur le trône de l’Afrique...2010 - 2015: Tumultueuse reconstruction; 2017: Raillés mais victorieux; 2018 - 2021: Glissement de date”.

Informations sur l’auteur

Georges Franky Ndjia est un ancien footballeur amateur Camerounais, devenu entraîneur de football. Il est diplômé en Sciences et techniques des activités physiques et sportives. Il occupe les fonctions de cadre d’E.P.S dans une structure déconcentrée du ministère de l’Education de Base et il exerce par ailleurs dans la communication.  

 

Minyem Nicole Ricci

 

Il a été inauguré ce vendredi par Célestine Ketcha Courtès - ministre l'Habitat et du Développement Urbain en présence d’un grand parterres de personnalités 

 

Le Monument de l'Unité est situé au rond point du Palais de l'Unité, au lieu-dit rond point Mont Fébé. Il s’agit d’un gigantesque ouvrage réalisé par la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) avec le concours d’une entreprise turque. Bâti sur une superficie de 12 mètres de diamètre, l’ouvrage est en forme circulaire et symbolise les dix régions du Cameroun.

Il est matérialisé par 10 piliers en béton armé de 10 mètres chacun, surplombés par 10 lions en mouvement et une étoile dorée en suspension. La base de ce monument est constituée d'espaces verts, des allées en marbre, d'une piscine décorative avec des jets d'eau, le tout dans une barrière de sécurité.

Au cours de la cérémonie protocolaire et au-delà des différents discours, la représentante personnelle du Chef de l’Etat à la cérémonie d’inauguration de ce 17 septembre, a procédé à la coupure du ruban symbolique ainsi qu’à la découverte de la plaque commémorative.

Lors de la visite guidée, tous ceux qui étaient présents se sont accordés sur le fait que cet ouvrage vient embellir la ville aux sept collines mais également enrichir les sites touristiques de la cité capitale politique Camerounaise, après le Monument de la Réunification construit dans les années 1970. 

Et assurément, cette infrastructure va susciter la curiosité de nombreux touristes ce sera désormais le lieu de prédilection des mariés, pour leurs photos souvenirs. 

Cependant, l’on se pose la question de savoir si, après  l’attrait de la nouveauté, le Monument de l'Unité ne va pas tomber en décrépitude, abandonné aux intempéries… ?

Il faut préciser que ce n’est pas la seule infrastructure qui a été inaugurée ce vendredi; Célestine Ketcha Courtès a, dans la foulée, inauguré l’axe Rond point Palais de l'Unité - Rond point Bastos, baptisé “Avenue de l'Unité”.

 

Personnalités présentes

Bien qu’inscrits dans la logique du respect des mesures barrières, nombreux sont ceux qui ont été conviés à la cérémonie de ce 17 septembre 2021 nnotamment, le gouverneur de la Région du Centre, Naseri Paul Béa, le Maire de la ville de Yaoundé, Atangana Messi, les membres du gouvernement, parmi lesquels, Grégoire Owona, Georges Elanga Obam, Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa, Luc Magloire Mbarga Atangana, Joseph Lé, Ibrahim Talba Mala, Marie Rose Dibong, pour ne citer que ceux-là.

A côté des gardiens de la tradition Beti be nanga, l’on a aperçu les Hommes de Dieu, à l'instar de l'archevêque métropolitain de Yaoundé, Monseigneur Jean Mbarga, l'évêque du diocèse de Sangmelima, Monseigneur Christophe Zoa, et le Nonce apostolique du Cameroun…

 

Nicole Ricci Minyem

 

Il s’agit de l’une des fortes résolutions prises à l’issue de la concertation organisée en fin de semaine à Douala et à laquelle prenait part, le Pr Nalova Lyonga - ministre des Enseignements Secondaires. 

 

Un point inscrit à l’ordre du jour de ces assises organisées dans la salle des conférences des services du Gouverneur de la Région du Littoral, au regard des cris de détresse envoyés par les parents d’élèves qui se sentent étranglés car, c’est chaque chef d’établissement qui arrête le taux lié aux frais d’Apee ;

Au delà “des frais considérés comme indûment perçus par les chefs d'établissement pour l'accès en form 1 et Lower 6 et le recrutement des déplacés de la crise anglophone”,  les participants à cette rencontre ont longuement discuté à propos du “montant jugé excessif des frais d'APEE dans les établissements secondaires, objet de la polémique qui enfle depuis des semaines au Cameroun”, renseigne le responsable de la cellule de communication au ministère des Enseignements Supérieurs.

Résolutions

Dans le communiqué rendu public par Henri Bomba - De la communication spéciale du Pr Nalova Lyonga, on peut entre autres lire que:

Au cours des échanges qui suivent, il est clairement démontré que les frais perçus par les établissements à la suite des résultats du common entrance et du Lower 6 n'ont aucun fondement légal et leur perception doit être stoppée en conséquence.

Sur la question des élèves déplacés, tous les chefs d'établissement du Littoral sont des modèles d'humanisme, doublés de patriotisme en ce qu'ils admettent lesdits élèves sans condition et sans frais.

Relativement aux frais d'APEE jugés trop élevés, parce que oscillant, seulement dans la ville de Douala, entre 20000 et 40000 FCFA, les raisons évoquées n'ont malheureusement pas pu convaincre le ministre Nalova Lyonga et sa suite.

Ainsi, à, compter de l'année scolaire en cours (2021-2022), les frais d'APEE dans les établissements scolaires secondaires du Cameroun sont plafonnés à 25000.

Cependant, rien n’a été dit à propos du “trop perçu” que certains chefs d’établissement ont “ arraché” aux parents d’élève et, le communiqué du membre du gouvernement ne donne aucun éclairage sur cette exigence qui a été instaurée par eux; celle de déposer les frais d’APEE avant même l’inscription des enfants, même si on n’est pas membre de ladite association.

La somme de 25 000 frs résoud t-elle le problème de ces parents qui inscrivent leurs enfants dans les établissements publics, étant donné que ces lycées sont  censés être à la portée du Camerounais  lamda? Peut être cela fera t -il l’objet d’une autre concertation mais en attendant, ce sont ceux  qui n’ont pas inscrit leurs enfants qui pourront “ bénéficier” de cette mesure prise par le ministre des Enseignements Secondaires.

Lors de la concertation de ce vendredi, le membre du Gouvernement avait à ses côtés les responsables des services déconcentrés du département ministériel dont elle a la charge et qui sont en service dans la Région du Littoral à l’instar de Guillaume Edjang - Délégué régional des Enseignements Secondaires; Du Délégué départemental ainsi que des chefs d'établissement.

Dans la salle, l’on a également noté la présence de  Boniface Bayaola - Secrétaire d'État auprès du MINESEC ; Pierre Fabien Nkot - Secrétaire général dans le même département ministériel, leurs plus proches collaborateurs et Samuel Dieudonné Ivaha Diboua - Gouverneur de la Région du Littoral. 

 

Nicole Ricci Minyem  

 

Tel est l’appel lancé ce samedi par le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale car, de son point de vue, il ne faut pas retomber dans les pièges du passé alors que la prochaine élection présidentielle pointe à l’horizon 

 

L’honorable Cabral Libii insiste toutefois auprès de ses militants et sympathisants afin qu’ils ne baissent point la garde, au regard de toutes les attaques dont ils sont victimes sur les réseaux sociaux, les attaques personnelles dont il n’est pas facile de se défaire surtout lorsqu’elles sont infondées et permanentes. 

L’élu du Peuple ajoute cependant qu’au regard de l’importance des réseaux sociaux aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire de “ Choisir les combats et les adversaires qui en valent la peine; De toiletter sans ménagement les plate-formes; De Sortir sans attendre des plate-formes putrides….”.

 

Et à contrario 

 

Cabral Libii invite ses camarades à: “ Investir désormais l'essentiel de leur intelligence et de leur énergie pour convaincre leurs frères et sœurs qui eux, sont de plus en plus nombreux à exprimer la soif de les voir habiter l'ambition qu’ils ont  à rassembler et mobiliser”.

 

Son message 

 

“A l'approche de l'élection présidentielle, et après, ma personne et notre dynamique, avons été pris de cours et avons essuyé venant de Toutes Parts,toutes sortes d'insanités et de boniments. On a eu tort au début de négliger cela. Et on a payé cher. Car, beaucoup de citoyens s'en abreuvaient de bonne foi.

Puis, vous avez courageusement appris à y faire face. Votre revanche a été à la hauteur des attaques. Vous êtes devenus à certains égards redoutables.

Je vous en félicite.

Restez vigilants. Contrairement aux interpellations de quelques-uns, je vous enjoins de rester parés. Demeurez des guerriers alertes et impitoyables.

Nous sommes sur le terrain et devons y consacrer notre énergie certes, mais nous devons aussi gagner la bataille des réseaux sociaux. Ce qui s'y fait et s'y dit "arrose" le terrain. Le combat n'en est qu'à son entame. Les réseaux sociaux comptent dans le façonnement de l'opinion.

En même temps, beaucoup ont compris. Les internautes  savent de plus en plus faire la part des choses. De même, beaucoup de vos camarades  sont fortement incommodés par ces "bagarres" incessantes. Même si eux ne comprennent pas toujours, vous, surpassez-vous pour les comprendre.

Soyez donc plus lucides. Choisissez les combats et les adversaires qui en valent la peine. Toilettez sans ménagement vos plate-formes. Sortez sans attendre des plate-formes putrides.

Détournez-vous avec dédain de certains personnages et de certains débats de diversion. Certains adversaires et certains sujets, méritent de moins en moins votre attention.

 

Investissez désormais l'essentiel de votre intelligence et de votre énergie pour convaincre vos frères et sœurs qui eux, sont de plus en plus nombreux à exprimer la soif de vous voir habiter l'ambition qui vous a rassemblée et mobilisée.

Rentrez à la base.

Ne tournez pas le dos, ayez juste "quatre" yeux!

Vous aurez toujours mon inébranlable soutien”.

 

N.R.M

Ces institutions ont réussi à convaincre leurs pairs lors des assises de la 43e session des Comités consultatifs interafricains (CCI) du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES). 

 

Elles sont au total six (06) qui y ont pris part à la rencontre. D’abord la “ mère des Universités Camerounaise Yaoundé I”, mais aussi les Universités de Dschang, de Douala, Maroua, Ngaoundéré et Yaoundé II. 

A l’Université de Douala, l’on compte treize (13) promus dont huit (08) au grade de Maître-assistant, un (01) au grade de Maître de conférences et quatre (04) au grade de Professeurs titulaires. 

L’Université Maroua en ce qui la concerne enregistre un (01) nouveau Maître assistant. 

L’Université de Dschang quant à elle, s’enrichit de quatre (04) Maîtres assistants. 

L’Université de Yaoundé I, elle, performe avec quatre (04) promus, en l’occurrence trois (03) Professeurs titulaires et un (01) Maître assistant. 

L’Université de Yaoundé II, enfin, enregistre treize (13) promotions ainsi réparties : quatre (04) Professeurs titulaires et neuf (09) Maîtres assistants.

 

Il faut rappeler que: 

 

Quarante (40) enseignants-chercheurs des universités camerounaises ont ainsi été inscrits aux grades supérieurs : vingt et un (21) Maîtres assistants, deux (02) Maîtres de conférences, douze (12) Professeurs titulaires. 

 

Si l’on peut observer que les Maîtres assistants sont ceux qui envisagent de se présenter au concours d’agrégation dans les disciplines où il existe, l’on remarque le choix de plus en plus affirmé des Maîtres de conférences de passer Professeur titulaire au Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES). 

 

Ce qui est surtout perceptible dans ces résultats, c’est que, par le passé, la promotion au grade de Maître de conférences par la voie des Comités consultatifs interafricains (CCI) était quasi-nulle, là on a deux lauréats, en l’occurrence en Science politique (Université de Dschang) en Sciences économiques et de gestion (Université de Douala). 

 

L’on comprend donc que l’on peut conduire sa carrière parallèlement aux CCI du CAMES et au Comité consultatif des Institutions universitaires (CCIU) du Cameroun. 

 

Seulement, les candidatures des spécialités de Lettres et Sciences Humaines, ainsi que des Sciences fondamentales et appliquées demeurent ostensiblement absentes, à l’exception notable d’Alexandre T. Djimeli en Sciences de l’information et de la communication en 2020. Pourtant, les CCI du CAMES les concernent tout autant que les autres.

 

La très honorable performance du Cameroun au CCI 2021 valide la solidité du système d’évaluation et de promotion national. Lorsque les Professeurs titulaires du CCIU, agrégés du CAMES, avaient commencé à manifester massivement leur intérêt pour la promotion au grade terminal au CAMES en 2016, il y a eu des échecs inquiétants, dus notamment au déficit d’application dans la constitution du dossier et aux manquements de forme qui aboutissaient à la irrecevabilité des candidatures ou à l’ajournement. 

 

Aujourd’hui, la préparation, d’abord au sein des universités, est devenue très assidue. C’est entre autres ce qui explique cette vague de succès arrachés de haute lutte.

 

N.R.M

“Abedi Pelé, 80 ans, a été transféré brièvement vendredi matin dans une unité de soins intensifs après des difficultés respiratoires”, a annoncé en soirée l’hôpital Albert Einstein de Sao Paulo où la légende brésilienne du football a été opérée début septembre. 

 

« Après des difficultés respiratoires », Pelé a été « transféré à titre préventif en unité de soins intensifs et, une fois son état stabilisé, le patient a été placé en soins semi-intensifs », a précisé l’hôpital dans un bulletin d’informations. 

L’icône du football brésilienne avait été opéré le 4 septembre dans cet établissement d’une tumeur « suspecte » au côlon découverte lors d’examens de routine. Il était resté en soins intensifs jusqu’au 14 septembre, avant d’être transféré dans une chambre normale. 

“La situation de Pelé est stable d’un point de vue cardiovasculaire et respiratoire », a poursuivi l’hôpital, il « continue de récupérer de sa chirurgie abdominale ».

il a personnellement corroboré ces propos, en envoyant des condoléances à Roberto Carlos - artiste brésilien qui a perdu l’un de ses enfants, victime d’un cancer: “ Je récupère bien” avait écrit Abedi Pelé sur les réseaux sociaux.   

 

« Parfois, on fait deux pas en avant puis un pas en arrière »

Auparavant, l’une de ses filles avait assuré sur Instagram que Pelé “se remet (tait) bien”, tentant de rassurer ses nombreux fans après que les chaînes de télévision TV Record et ESPN Brasil ont indiqué que l’ex-star du football était retournée en soins intensifs.

« C’est le scénario normal de convalescence pour un homme de son âge. Après une opération comme celle-là, parfois, on fait deux pas en avant, un pas en arrière. Hier, il était fatigué et il a fait un pas en arrière. Aujourd’hui, il a fait deux pas en avant », a écrit Kely Nascimento, sans démentir toutefois que son père ait pu retourner en unité de soins intensifs.

« Il se remet bien, dans des conditions normales, c’est promis ! », a-t-elle insisté dans ce message illustré d’une photo d’elle à côté de Pelé tout sourire, vêtu d’une doudoune noire sans manches, sur son lit de l’hôpital Albert Einstein où il a été admis le 31 août.

« Cette photo a été prise à l’instant. Il porte une doudoune parce qu’il est de Santos (cité balnéaire près de Sao Paulo) et le froid de Sao Paulo le dérange », a plaisanté la fille du « Roi » du football. « Il y a beaucoup d’angoisse dans le monde de nos jours et nous ne voulons pas en rajouter », a-t-elle écrit.

 

N.R.M

L’ancien président Algérien Abdelaziz Bouteflika, chassé du pouvoir en 2019 après des manifestations massives contre sa volonté de briguer un nouveau mandat, s’est éteint ce vendredi à l’âge de 84 ans. 

L’information a été rendue publique quelques heures plus tard, par la   télévision publique de son pays à travers un bandeau déroulant: Ce dernier reprenait en substance, le communiqué de la présidence de la République d’Algérie :  « Décès de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika...».

L’information a été reprise par la chaîne privée El Hayet TV: “Abdelaziz Bouteflika est décédé à 22h00 à son lieu de résidence... ». 

Depuis sa chute spectaculaire en avril 2919, sous la pression de l’armée et de la rue, Abdelaziz Bouteflika était resté retranché dans la solitude, à l’intérieur de sa résidence médicalisée de Zeralda, à l’ouest d’Alger. Une chute inéluctable, après des semaines de manifestations massives contre sa volonté de briguer un cinquième quinquennat, après 20 ans au pouvoir, malgré sa maladie.

 

Accident vasculaire cérébral en 2013

Omniprésent dans la vie politique algérienne durant des décennies, mais devenu quasi-invisible depuis un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013, Abdelaziz Bouteflika n’avait donné aucun signe de vie depuis que le mouvement de contestation populaire du « Hirak » et l’armée l’ont contraint à la démission.

Ce jour-là, il était apparu pour la dernière fois à la télévision pour annoncer qu’il jetait l’éponge. Il avait officiellement fait parler de lui pour la dernière fois lorsque son frère Nacer avait voté par procuration en son nom, dans le cadre de l’élection présidentielle du 12 décembre 2019; Une élection qui a permis à son successeur, le président Abdelamadjid Tebboune de trôner à la tête de l’Algérie. 

 

Qui était Abdelaziz Bouteflika ?

Le défunt président algérien est né  le 2 mars 1937 à Oujda dans une modeste famille algérienne. En 1956, alors âgé de 19 ans, il répond à l’appel du Front de libération nationale (FLN) et rejoint sa branche armée, l'Armée de libération nationale (ALN). De son passage dans les maquis, il gardera le surnom de "Marocain". Il y fait la connaissance de Houari Boumediene – futur président de l’Algérie indépendante, dont il sera bientôt considéré comme le bras droit.

En 1962, année de l’indépendance de son pays, il est nommé ministre de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme, puis ministre des Affaires étrangères. Il a alors 26 ans. 

 

Sa carrière

A la mort du président Boumediene, en 1979, une guerre de succession fait rage. Fort du soutien de l’armée, Chadli Bendjedid devient président et Bouteflika se contente du poste de ministre d'État.

Cependant, il est peu à peu écarté de la scène politique par l’armée. Traduit devant le conseil de discipline du FLN après avoir été poursuivi par la Cour des comptes pour sa gestion aux Affaires étrangères, il choisit l'exil aux Émirats arabes unis, en Suisse et en France.

Après une traversée du désert de six ans, il rentre en Algérie en 1987, où il devient, deux ans plus tard, membre du Comité central du FLN. En 1999, Bouteflika est élu pour la première fois à la présidence, avec cette fois le soutien de l'armée, un mandat qui deviendra finalement le plus long de l’histoire algérienne.

L’Algérie est alors endeuillée par près d’une décennie de guerre civile. Bouteflika promet de mettre fin, par le biais d’un état d’urgence, à l'insurrection islamiste déclenchée en 1991 et se fait l’artisan de la réconciliation nationale.

La loi sur la Concorde civile, qui offre l’amnistie à quelque 6 000 combattants de l’Armée islamique du salut (AIS), entre en vigueur début 2000. Elle devient la "Charte pour la paix et la réconciliation nationale" après un référendum en 2005.

Cependant, le processus de réconciliation ne se fait pas sans heurt : “certains dénoncent un trop grand laxisme envers les islamistes, d’autres n’y voient qu’une stratégie politique de Bouteflika pour se maintenir au pouvoir. Je ne renoncerai pas à la réconciliation nationale, quel que soit le prix à payer", persiste-t-il à déclarer en 2007.

Au début des années 2000, l’armée réprime de violentes émeutes en Kabylie. Malgré cela, il est réélu dès le premier tour en 2004, avec près de 84 % des voix.

Trois des cinq autres candidats dénoncent une fraude "à tous les niveaux". Dès le début de son deuxième mandat, Bouteflika ordonne l’arrestation du directeur du quotidien Le Matin pour la publication de "Bouteflika, histoire d'une imposture".

Mohamed Benchicou y dresse le portrait d'un président "défaillant et sans envergure, intrigant, coupé de son époque, inapte à l'écoute, dépassé par ses charges".

En octobre 2008, le Parlement adopte à une écrasante majorité une réforme constitutionnelle qui supprime la limitation à deux du nombre de mandats présidentiels. Ce vote ouvre la voie à un troisième mandat de Bouteflika, réélu avec plus de 90 % des voix le 10 avril 2009.

Durant les mandats de Bouteflika, les inégalités et la pauvreté atteignent des niveaux record. Une situation à l’origine du vent de révolte qui souffle dans le pays, en 2011, dans le sillage des Printemps arabes.

Aux prises avec l’insatisfaction collective, Bouteflika décide alors de lâcher du lest en procédant à une série de réformes. Il lève notamment l’état d’urgence, en vigueur depuis 19 ans, qui élargissait les pouvoirs des militaires au détriment des libertés politiques et individuelles.

Victime d’un AVC en 2013, le président algérien décide pourtant de briguer un nouveau mandat. Il est réélu triomphalement le 17 avril 2014, à 77 ans, avec 81,53 % des voix.

Son quatrième mandat est marqué, à l’automne 2015, par un coup de balai au sein du pouvoir algérien avec le limogeage du général Mohamed Médiène, alias Toufik, chef du département du Renseignement et de la sécurité (DRS), ou encore du procureur général de la Cour d'Alger Belkacem Zeghmati.

Quelques semaines plus tard et pour la première fois, des proches du président Abdelaziz Bouteflika remettent publiquement en cause les capacités du président à diriger le pays. Dans une lettre rendue publique en novembre 2015, 19 personnalités demandent ainsi à rencontrer le chef de l’État.

 

N.R.M

Après la visite du stade Olembe ce vendredi, le Dr Patrice Motsepe qui était accompagné du secrétaire général de la Confédération Africaine de Football, du premier ministre - chef du h=gouvernement, du ministre des Sports et de l’Education Physique et du président de la Fédération Camerounaise de Football a tenu des propos qui sont en total contradiction avec ce que certains se plaisent à affirmer ces dernières semaines

 

“ Je suis fier d’être africain, de ce que j’ai vu ici à Ilembe. Le Cameroun construit ici à Olembe, l’un des plus beaux stades du monde, qui fera la fierté de l’Afrique...Je reviendrai en Novembre quand les travaux de cette magnifique infrastructure seront achevés”. 

 

Le président de la Confédération Africaine de Football est allé dans le même ordre d’idées, au sortir de l’entretien que lui a accordé Chief Joseph Dion Ngute - premier ministre et chef du Gouvernement Camerounais:  

 

“ Nous avons eu de merveilleuses discussions avec le Premier ministre, le ministre des Sports et la direction du football au Cameroun. Nous progressons bien car nos ambitions et nos attentes sont très élevées…

 

Ces discussions en cours sont importantes pour suivre les progrès. Il y’a une équipe de la CAF dirigée par le Secrétaire Général Véron ( Mosengo - Omba) basée au Cameroun qui travaille en étroite collaboration avec le Comité d’organisation local, le Gouvernement et la Fecafoot.

 

Je suis convaincu que nous progresserons bien et je suis impressionné par ce que j'ai vu. Je tiens à remercier le Premier ministre pour son engagement à s’assurer que nous atteindrons nos objectifs”.    

 

Cependant, 

 

Ce discours laudateur laisse quelque peu sceptique, car, l’on se souvient des propos tenus il y’a quelques mois par Ahmad Ahmad alors qu’il venait d’être reçu en audience par le Président de la République à qui certains ont fait mentir, en le rassurant sur l’organisation quasi certaine de la Coupe d’Afrique des Nations en terre Camerounaise; Le résultat fut catastrophique avec un “ glissement de date”.

Par ailleurs, 

 

En plus du stade Paul Biya ou stade Olembe, ce qui avait été annoncé en grandes pompes est un complexe sportif avec tout ce que cela comporte. Il est donc tout à fait logique de s’interroger sur un certain nombres d’éléments; Quelques personnes n’hésitent par conséquent pas à dire que: 

 

“ Nous connaissons ce discours; nous l’avons entendu à de nombreuses reprises mais, il ne faudrait pas qu’on vienne nous dire par la suite qu’il y’a des informations qui avaient été tenues secrètes. 

 

C’est lorsqu’il sera de retour dans son pays, en écoutant les dernières décisions qu’il prendra que nous saurons si le Dr  Patrice Motsepe a eu un langage de sincérité ou alors il a fait dans la langue de bois, ne voulant pas heurter ses hôtes.

Et même s’il faisait uniquement à ce qui lui a été montré au niveau du stade d’Olembe avec la pelouse, les gradins et la salle des conférences, qu’en est - il de toutes les autres infrastructures comprises dans le complexe qui a été annoncé?

Ce projet a déjà avalé combien de milliards de Fcfa? Après la Can, qu’est ce qui prouve qu’il sera mené à terme, sans qu’aucun autre franc ne soit exigé”?   

 

Nicole Ricci Minyem

Le ministre de la Santé Publique s’est rendu au Centre des Urgences et à l’Hôpital Central de Yaoundé pour une visite d’inspection des circuits de prise en charge des cas.

 

Accompagné de nombreuses autres personnalités, à l’instar du gouverneur de la Région du Centre, du Secrétaire Général du Minsanté et des hauts responsables du département ministériel dont il a la charge, le membre du gouvernement a tenu à toucher du doigt les aménagements qui sont apportés à quelques mois de la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations.

Accueilli à l’entrée du Centre des Urgences et à l’Hôpital Central de Yaoundé (Cury) par le Dr Louis Joss Bitang, directeur de cette formation hospitalière, Manaouda Malachie et sa suite, après un bref entretien, vont procéder à la visite de certains services, notamment  celui de l’échographie,celui du scanner et enfin la salle de radiologie.

A l’échographie comme au scanner, les membres de la délégation ministérielle ont pu se rendre compte de la présence des appareils qui permettent une prise en charge immédiate en cas de problèmes; plus loin, ils ont aperçu les ambulances médicalisées récemment acquises dans le cadre de l’amélioration des plateaux techniques pour la riposte au Covid-19.

Quelques pas plus loin, dans l’enceinte de l’Hôpital Central, le ministre de la Santé publique et sa suite ont procédé au même rituel, après avoir été accueillis par le Pr Pierre Joseph Fouda, directeur de ce centre hospitalier. Ce dernier les a conduits dans les services de scanner, d’échographie, de radiologie et du bloc opératoire.

De ce côté, les bâtiments ont été réhabilités et le plateau technique rehaussé et du point de vue des visiteurs, “L’on ne peut que se féliciter après cette visite car tout a été fait pour répondre promptement à tout ce qui pourrait survenir comme problèmes sanitaires pendant que va se dérouler la compétition; Nous ressortons de cette visite entièrement satisfaits par les installations et cette fraîcheur naturelle qui se dégage à première vue…”.

Du 9 janvier au 6 février 2022, le Cameroun sera le pays hôte de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). La tension est de plus en plus palpable et les visites comme celle de ce 14 Septembre vont se multiplier, étant donné que cet événement va occasionner un afflux massif de supporters et de touristes.

À titre d’exemple, en 2012 au Gabon, plus de cinq cent mille (500 000) supporters avaient assisté à la plus grande fête du football Africian.

Même avec l’instauration d’une jauge Covid pour réduire le brassage des spectateurs, les infrastructures camerounaises seront confrontées à un véritable défi  sanitaire. 

 

Nicole Ricci Minyem

 

Du point de vue de cet expert, le Moabi, espèce végétale de la famille des Sapotaceae et dont le nom scientifique est Baillonella toxisperma risque de disparaître si des décisions urgentes ne sont pas prises afin d’arrêter la saignée. En rappel, le Moabi est « multi-usages » et constitue la principale source de revenus des populations autochtones notamment celles qui vivent dans la Région Est du Cameroun.

 

  • Dr Samuel Nguiffo lors de l’exposé vous avez évoqué l’idée de faire intervenir les clauses incluses dans la Convention sur le Commerce International des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Ce qui se fait aujourd’hui autour du Moabi est simplement le résultat d’un constat, celui de la surexploitation d’une essence qui a le malheur d’être une essence à forte valeur commerciale pour le marché international et à très forte valeur culturelle, économique, médicinale, locale.

C’est une essence sur laquelle est construite l’économie des communautés autochtones de la zone forestière au Cameroun et sa disparition sera un véritable drame.

C’est inacceptable et il faudrait peut être qu’aujourd’hui on se penche là dessus de toute urgence  au moment où se tient à Marseille, toutes ces discussions, des réunions, des sommets de l’Union International pour la Conservation de la Nature la nécessité de protéger la forêt est évoquée.

Au moment où on prépare avant la fin de cette année la Convention des Parties sur la Biodiversité sur le Changement Climatique.

Au moment où on met en avant le rôle des Communautés Autochtones dans la protection de la forêt, nous croyons qu’il est important dans notre pays, dans notre sous région de reconnaître ce rôle en leur donnant la possibilité de continuer à protéger cette essence et à jouir de ses bienfaits.

Donc nous attirons l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité de protéger cette essence, nous attirons leur attention sur le fait que si rien n’est fait, on risque de voir son aire de répartition se rétrécir encore plus et finalement l’essence disparaître.

  • Ce sont ces raisons qui vous incitent à faire appel aux organismes internationaux de protection des espèces et essences rares ?

C’est désormais une nécessité d’inscrire l’essence de Moabi dans la Convention sur le Commerce International des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction “Cites”.

  • Pouvez-vous nous en dire plus par rapport à cette Convention ?

La “Cites” est une convention qui a été signée à Washington et dont le but est de réglementer le commerce international des espèces protégées; On essaye par le commerce de réglementer ou de protéger les essences pour les espèces animales.

Concrètement, il est question de déterminer la quantité exacte de cette espèce animale qu’on a encore ou quelle est la quantité de cette essence végétale qu’on a encore et sur cette base là, on essaye de déterminer quel est le quota que l’on pourrait exploiter, sans menacer l’espèce ou l’essence.

Le quota que l’on pourrait exploiter en laissant une chance de régénération à l’espèce ou à l’essence; Ce quota change chaque année et le commerce international ne portera que là dessus et pas au-delà.

  • Pourquoi ne pas tout simplement replanter le Moabi pour rester sur cette espèce précise ?  

Mais tout simplement parce que la nature est complexe et c’est là également que l’Homme trouve l’une de ses limites. On ne peut pas reconstituer la nature malgré toutes les connaissances scientifiques que nous avons, malgré toute la technique que nous développons.

On peut planter le Moabi mais on n’arrive pas à assurer la régénération artificielle de cette essence là; On n’a pas encore réussi jusqu'à aujourd'hui à planter le moabi et à avoir les fruits de cet arbre. On parle d’une essence qui peut avoir une durée de vie de six cent ans et là, on devrait véritablement réussir à nous incliner devant ce que la nature sait faire et que nous ne pouvons pas faire.     



Minyem Nicole Ricci

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01