Dans un communiqué de presse rendu public ce dimanche, le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation Jean - Claude Shanda Tonme - président de cette formation politique s’insurge contre ce coup de force et demande avec insistance le retour à un Etat de droit dans ce pays
Si pour de nombreux acteurs politiques Camerounais, notamment ceux qui se réclament de l’opposition, le président Alpha Condé, nouvellement réélu pour une troisième mandat, a personnellement creusé sa tombe, en changeant la constitution et, en nommant à la tête des éléments des forces spéciales un pur produit formé dans la légion étrangère de l’armée française, l’homme qui se présente comme un “médiateur universel” soutient le contraire.
Dans son argumentaire, Jean Claude Shanda Tonme souligne que seul le “Droit est apte à garantir une autorité politique et exécutive obéissant scrupuleusement à la Constitution”.
La quintessence de son communiqué
Le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation (MPDR), formation politique attachée au dialogue et à la réconciliation, estime que le cadre institutionnel et la démarche pacifique, demeurent les seules passerelles morales et éthiques acceptables pour envisager les transitions au sommet des Etats, de même que pour la réalisation des ambitions légitimes de tout citoyen libre et jouissant de tous ses droits civiques et politique, aspirant à la magistrature suprême.
Le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation, en exprimant toute sa réserve quant aux méthodes, aux moyens et aux voies, reconnaît que des citoyennes et des citoyens, organisés ou non dans des cadres et regroupements légaux de toutes natures, peuvent se faire entendre de façon pressante dès lors qu’ils estiment être porteurs des solutions à certaines préoccupations, demandes et revendications républicaines. Il faudrait encore s’en tenir strictement aux réalités de chaque pays.
Le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation réaffirme que la place des militaires se trouve dans les casernes, et par conséquent que leur irruption dans le champ politique en usant des armes à eux confiées pour protéger, défendre et préserver l’intégrité des institutions, des frontières et par conséquent de la souveraineté nationale, est inacceptable de tous les points de vue.
Le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation condamne en conséquence, et sans aucune faiblesse ni hésitation, le coup d’Etat militaire en République de Guinée Conakry, et demande avec force, insistance et empressement, le retour à un Etat de droit garanti par une autorité politique et exécutive entièrement civile obéissant scrupuleusement à la constitution./.
N.R.M
Il y en a une pléthore notamment celui de Shanda Tonme, président du Mpdr. Dans sa correspondance, l’homme politique montre le regret, la tristesse car de son point de vue la mort de la Matriarche marque les adieux à une riche et historique période du Cameroun.
« En hommage et en témoignage d’affection pour Mama GERMAINE AHIDJO, mère pionnière, mère courage, mère toujours présente dans nos mémoires et jamais oubliée.
C’est une mort parmi les morts et entre les morts, tant la République en a connu ces dernières semaines. Pourtant, une mort qui porte la marque d’une page non refermée ou mal refermée de l’histoire de la nation camerounaise.
Le MPDR, Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation, a appris très tôt ce jour, le rappel à Dieu pour reposer auprès de son illustre époux, notre tout premier père, de Mme Germaine Ahidjo, hors du pays.
Le MPDR exprime sa profonde tristesse, et joint ses condoléances à celles de l’ensemble de notre nation, pour manifester à la famille proche, à Aminatou, à Badjika ainsi qu’à tous les autres, sa solidarité et sa compassion.
Le MPDR en regrettant vivement que le décès de la première-première dame, pionnière de la maternité institutionnelle camerounaise, soit intervenu hors du territoire national, comme son mari, EL HADJ AMADOU AHIDJO, premier président de la République, en appelle à l’unité nationale dans la douleur et la mémoire vive.
Le MPDR exhorte le Gouvernement camerounais, à poursuivre ses efforts, symbole de la volonté de dialogue et de la réconciliation, en vue de ramener les restes du premier couple présidentiel au pays, pour leur réserver des obsèques, des hommages et des célébrations dignes conformes à leur rang et à leur place dans notre histoire.
Le MPDR rappelle, que le Président Paul BIYA avait dès 1996 à l’issue de la tripartite, fait adopter une loi sur la réhabilitation de l’ancien président ainsi que le rapatriement éventuel de ses restes, dans la ligne jamais démentie de sa ferme volonté de réconcilier la nation avec son passé, les familles et les générations.
Le MPDR exhorte le Gouvernement à tout mettre en œuvre, pour rester fidèle à cette ligne arrêtée par le Chef de l’Etat, en dépit de certains calculs sordides, des erreurs, des surenchères inutiles et des chantages qui ont compliqué cette opération à ce jour. Le temps du deuil est le temps du pardon, de l’apaisement et de la consolidation, de ce qui est le plus cher à une nation : LA PAIX ». /.
N.R.M
Par voie de correspondance, le Pr Shanda Tonme a félicité Joseph Dion Ngute pour l‘organisation de la 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations.
Pour le Pr Shanda Tonme président du Mouvement populaire pour le dialogue et la Réconciliation, le Cameroun n’a que perdu une bataille lors de la 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) qui s’est déroulé sur son sol. Cependant, il a remporté la guerre de l’organisation. L’homme politique note qu’en dépit du fait que les Lions indomptables n’ont pas pu monter au podium, le peuple camerounais est fier. Il se veut très confiant et serein quant à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2022.
Retrouvez ci-dessous la correspondance adressée au Premier Ministre
Félicitations
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Le Cameroun a perdu la bataille du classement en terminant quatrième, mais le Cameroun a gagné la guerre de l’organisation en recevant les félicitations et la reconnaissance de l’ensemble des partenaires et acteurs du football africain et mondial.
Le peuple tout entier exprime un sentiment légitime de fierté, et nul n’a plus de doute, ici comme ailleurs, quant à l’expertise avec laquelle, nous réussirons de façon encore plus éclatante, l’organisation de la très prochaine CAN en 2022 après cette CHAN de 2021.Alors que l’on craignait de nombreuses défaillances, nous avons assisté joyeusement, à une parfaite coordination entre les différents départements ministériels. Il en est de même, de la mise en mouvement ordonnée et concordante, de certains démembrements publics et parapublics spécialisés. A tout cela, il faut ajouter pour saluer, une autre démonstration de nos forces de défense et de sécurité, permanemment et très adroitement mobilisées.
Aussi, au moment où les dernières délégations quittent notre pays, Le Mouvement populaire pour le dialogue et la Réconciliation (MPDR), se fait un devoir citoyen et surtout honnête, de vous adresser par ma voix, ses sincères, vibrantes et très patriotiques félicitations./.
Ces militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) viennent de jeter l’éponge, renoncent de poursuite leur combat politique au sein du parti piloté par Maurice Kamto. Ils ont immédiatement rejoint les rangs du nouveau parti créé par Shanda Tonme, le Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation (MPDR).
Bengbis, situé dans la région du Sud Cameroun vient d’être le théâtre d’une scène de démission massive au sein du MRC. 43 militants du parti de l’opposant camerounais, Maurice Kamto ont décidé de claquer la porte. Ils ont aussitôt rejoint le MPDR, formation politique qui a vu le jour le 27 mai dernier.
De sources crédibles, les ex-militants du MRC se sont réunis le 20 juin 2020 au domicile de Bekono Emmanuel sis au quartier Pays-Bas. L’on apprend que, c’est au cours de cette rencontre convoquée par Bigongombo Roland Hugues Gislain, qu’ils se sont accordés pour rallier à l’unanimité le MPDR. Selon la réaction de Nestor Nga Etoga, l’attaché au cabinet du président national du MPDR, « c’est une bonne nouvelle pour notre parti. Nous sommes heureux d’accueillir jour après jour, des compatriotes qui ont compris qu’il ne sert à rien de semer le désordre dans notre cher et beau pays le Cameroun. Qu’il est inutile de promouvoir les divisions, le tribalisme. Nous sommes tous, fils et filles de ce pays. Il faut le dialogue, la réconciliation, la paix pour assurer le développement ».
Des informations internes à ce nouveau parti, la vision reste et demeure la réconciliation des Camerounais. « Nous appelons tous ceux des camerounais et camerounaises qui hésitent encore, à nous retrouver sans crainte, ni honte, dans ce vaste chantier de construction nationale. Nous restons un parti politique ouvert, respectueux des emblèmes du pays, disposé à ramener tous les fils et filles sur la table à palabre », ajoute Nga Etoga.
Rappelons que le 22 juin dernier, les 43 ex-militants du MRC ont adressé au président national du MPDR, une liste des noms, numéros de téléphone et signatures des engagés à rejoindre les rangs du parti. Ils sont décidés à soutenir et accompagner le promoteur du MPDR, Pr. Jean-Claude Shanda Tonme dans son combat politique axé sur la quête de la paix.
Innocent D H
Quelques minutes après la publication de lettre du président du MPDR, Shanda Tonme, le journaliste de Canal 2 et présentateur de l’émission au centre de la colère de l’homme politique réagit. Rodrigue Tongué par sa sortie brève et violente, trahit ce qu’est le vrai visage de ce patron de parti politique qui annonce déjà les germes d’une politique qui souhaite se complaire dans la flatterie et le cirage de pompe.
Rodrigue Tongué a la tête sur les épaules. Il est sérein. D’ailleurs, selon lui, c’est en face qu’il y a plus à craindre. Car manifestement Shanda Tonme est de mauvaise foi. Pour le présentateur de « l’Arène », « Tout le bruit que fait Shanda, c'est parce que j'ai refusé de prendre son propre attaché de presse pour le duel. Et donc vendre de la camelote aux téléspectateurs. S'il veut descendre plus bas que terre, je sors les captures d'écran... ». Le ton est sûr à la limite de la menace de l’homme politique dont la mauvaise foi est mise à nue.
Cette sortie de Rodrigue Tongué nous apprend que pour une émission d’interview vérité où les protagonistes sont réputés ne pas porter les gants pour aborder les sujets qui fâchent, un homme politique qui promet une offre politique nouvelle est en colère parce que le journaliste a refusé de le mettre en face de son chargé de la communication.
Le Pr Jean Claude Shanda Tonme est sorti de ses gongs parce que la réalisation a mis en face de lui un interlocuteur qui avait des « vraies » questions à lui poser. Celui qui prétend être la nouvelle « locomotive » de l’opposition camerounaise s’est trouvé frileux devant les interrogations du Secrétaire Général du MRC. Au point où il a refusé de répondre à des questions importantes.
A l’instar de celle qui lui demandait comment il a fait pour avoir l’autorisation de création de son parti politique dans un environnement où même le jeune loup Cabral Libii n’a pas pu obtenir la légalisation de son parti politique. Il s’était vu obliger d’emprunter un parti qui n’existait que sur le papier, le PCRN. Cette question, le président du MPDR l’a botté en touche. Au point de refuser de répondre aux autres questions de son contradicteur, ce qui a eu pour conséquence d’abréger une rubrique très attendue par les téléregardeurs. Où est l’attitude du démocrate dans tout ceci ? Peut-être la lampe de Diogène nous éclairera. A condition que personne ne devienne cynique.
Shanda Tonme accuse Rodrigue Tongue de l’avoir trompé en invitant le MRC à « L’Arène »
Stéphane NZESSEU
Le président du tout jeune parti, le MPDR, est en colère. Il est en furie contre le journaliste Rodrigue Tongué, présentateur de l’émission « l’Arène » sur Canal 2 international. Pour cause, Rodrigue Tongué a mis en face de lui, comme contradicteur au cours de l’émission, le Secrétaire Général du MRC.
Dans le courrier que Mr Shanda Tonme vient d’adresser au PDG de Canal 2, le patron du MPDR demande que le journaliste soit durement sanctionner. Celui qui se fait appeler « le médiateur universel » estime que le journaliste a mis en face de lui un contradicteur sans son accord. On peut lire ceci dans sa lettre :
« Dans la foulée des réactions qui ont suivi la création du Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation (MPDR), dont je suis le président, j’ai été approché par votre collaborateur Deutchoua Tongué Rodrigues, pour explorer la faisabilité d’une participation à votre émission « L’Arène ». Après consultation de mes camarades, j’ai donné mon accord pour la date du dimanche 06 juin 2020.
Monsieur Deutchoua Tongué Rodrigues m’a informé, qu’il me communiquerait les noms de deux journalistes, soumis à mon approbation, et que j’aurai la latitude de lui suggérer le nom d’un troisième journaliste de mon choix. Les deux noms m’ont effectivement été communiqués la veille de l’émission, c’est-à-dire le samedi 05 juin.
J’ai répondu en indiquant le nom du troisième journaliste, et ai précisé que je n’avais aucune objection sur ces deux suggestions. Rendu sur le plateau le dimanche 06 juin, j’ai été surpris de constater qu’il avait fait venir plutôt un troisième intervenant non journaliste, qu’il a essayé, maladroitement et fiévreusement, d’introduire comme un économiste. Mais hélas, l’intéressé s’est présenté lui-même comme étant le Secrétaire Général du MRC, un parti politique. Pourquoi ce parti et pas les autres ? »
Or, lorsque le présentateur introduit Mr NOAH, le contradicteur du soir, il précise bien qu’il est économiste mais aussi SG du MRC. On peut d’ailleurs lire sur le synthé de présentation de Mr Justin NOAH, la mention SG du MRC. De ce point de vue, il n’est pas honnête de dire que le journaliste a voulu dissimuler la casquette du contradicteur.
Le patron du MPDR laisse croire que ça aurait été un autre parti politique que cela n’aurait pas causé de problème. Est-ce à dire que Shanda Tonme craint le MRC ? Les jours à venir nous le diront.
Stéphane NZESSEU
C’est l’une des réflexions développées ce Dimanche par le professeur Shanda Tonme – président du Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation, invité qu’il était, dans le cadre de l’émission « L'Arène » sur Canal 2 International.
Pour l’homme aux multiples casquettes dont celle acquise il y a quelques jours dans la sphère politique Camerounaise, il est important que les « populations sortent de cette négativité dans laquelle tendent à les plonger certains hommes politiques en quête de pouvoir…
L’Etat c’est un ensemble et chacun a son rôle à jouer, pour une prise de conscience collective qui va entraîner le bien être de tous et de chacun, même s’il subsiste quelques légères différences…
Certains Camerounais sont tellement négatifs. D’aucuns refusent de rentrer dans leur pays disant qu’à Yaoundé, il semble que ça ne va pas. Les ethnies ne sont pas supérieures à l’intérêt national. Le discours sur la suprématie de telle ou telle autre tribu est un leurre ».
Les raisons de son entrée en politique
Face à cette question de l’un de ses contradicteurs sur le plateau, Shanda Tonme a estimé en avoir assez de « cette contestation électorale qui vire à une guerre civile, avec des épithètes tribaux… ».
L’originalité de son action
« Au-delà des paroles de chaque jour, ceux qui vont vers le peuple doivent prouver qu’ils peuvent faire l’inverse. C’est la raison de notre présence en politique aujourd’hui. Les têtes des Institutions, ce sont les individus, leur discours, leur idéologie, les doctrines et les ambitions qu’ils portent, surtout leur bilan et leur passé qui animent et ordonnancent les mutations socio – politiques… Les peuples les suivent, ils n’ordonnancent pas les révolutions, ils suivent les révolutionnaires…
Quand vous parlez de l’originalité, intégrez une démarche historique qui prend appui sur des valeurs, qui mesurent l’intensité de la division, de la fracture, qui comprenne l’état des rapports de force. Je regrette infiniment que même vous de la presse, n’ayez pas alerté les Camerounais sur la dangerosité de ce que nous avons vu : Les drapeaux de notre pays incendiés à l’étranger… Je pense que nous sommes interpellés…
Je ne veux pas de l’intellectualisme parce que nous sommes dans un contexte assez grave. Nous sommes dans la protestation contre la vulgarité au nom de la conquête du pouvoir. Nous sommes dans l’exigence absolue du dialogue qui intègre le fait qu’il faut positiver l’état des lieux. Il faut éviter d’être dans une critique absolue et prétendre que rien n’a jamais été fait. Prenons ce qui est fait, le minimum comme dénominateur commun et à partir de là, nous pourrons avancer ».
Le fait divers de l’édition de l’Arène ce Dimanche, c’est le refus de Shanda Tonme de répondre aux questions du représentant sur le plateau du Mrc, arguant qu’ils ne sont pas au même niveau politique et que son contradicteurs devrait être le président de cette formation politique.
Une position qui suscite moult débats sur la place publique depuis quelques heures.
Nicole Ricci Minyem