Dans une publication devenue virale sur les réseaux sociaux, notamment sur facebook, l’on peut lire ces écrits attribués à Paul Poufong - secrétaire général de cette formation politique; propos d’une fermeté absolue et qui ne veut laisser planer aucun doute
“Le bureau national de l’Afp met en garde Sam Mbaka
Que cela soit clair une bonne fois pour toute : Monsieur Cyrille Sam Mbaka n'est pas le Président de l'Alliance Des Forces Progressistes (AFP).
Je croyais avoir été suffisamment clair à ce sujet. Mais je constate pour le déplorer que certains journalistes éprouvent du plaisir à le présenter comme président de ce parti politique.
Cette blague de mauvais goût doit casser.
Devenu membre de l'AFP le 27 Août dernier, devant un parterre impressionnant des journalistes, un esprit bien constitué comprendrait mal qu'il en soit devenu président ce même jour, alors même que le congrès, seule instance élective, était prévue pour le 28 Août 2021 et bien plus, aux termes des dispositions de l'article 15 des statuts, l'infortuné est frappé d'inéligibilité.
Cette imposture doit cesser, l'AFP n'étant pas la cour du roi pétaud…”.
Une confusion inappropriée et incompréhensible
Tel est le sentiment qui ressort après avoir lu la mise au point faite par Paul Poufong il y’a quelques heures car, Cyrille Sam Mbaka, ancien cadre de l’Union Démocratique du Cameroun dont la démission date du 10 septembre 2020 de son ancienne formation politique, a récemment été présenté comme le nouveau président de l’Alliance des Forces Progressistes (Afp).
La déclinaison devant les confrères des objectifs qui sont désormais les siens, en tant que “cadre” au sein de l’AFP aurait - elle contribuer à entretenir la confusion?
“L’AFP, l’Alliance des Forces Progressistes c’est le renouvellement d’une offre politique alternative crédible. Se réconcilier avec le politique et la politique. Beaucoup trop de nos compatriotes et vous le savez, ont déserté les partis politiques et le militantisme est devenu alimentaire. Celui de l’estomac...
Il y a du chemin à faire, c’est vrai. Nous allons retrousser nos manches. La politique a été trop longtemps dévoyée. Elle n’a servi que des intérêts partisans oubliant au passage les fondamentaux. La mission des élus c’est de porter et de défendre les espoirs et les attentes de ceux qui les ont élus…
C’est pourquoi les hommes politiques se doivent de rendre des comptes. Ont-ils rempli leur mission ? A quel pourcentage ? Quels ont été les écueils? Pourquoi sollicitent-ils une prolongation de leur mandat ? Sont-ils toujours dignes de la confiance des électeurs ? Changer de curseur. Changer de paradigme. La politique autrement…
Voilà quelques lignes de force de ma vision. Celle que j’entends implémenter à la tête de l’AFP, l’Alliance des Forces Progressistes”.
Nicole Ricci Minyem