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Dans un nouveau rapport accablant, HRW accuse l’armée camerounaise d’avoir tué des civils et incendié des maisons dans la région du Nord-Ouest Cameroun.

 

Un nouveau rapport de l’Organisation non gouvernementale Human Raghts Watch (HRW) a été rendu public ce 10 avril 2019. Comme le précédent, ce rapport s’obstine à incriminer les soldats de l’armée camerounaise en service dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest d’avoir mené une attaque une attaque meurtrière le 04 avril dans le village de Meluf.


Dans ledit rapport, HRW affirme que ses déclarations sont basées sur les propos de 10 témoins et habitants ainsi qu’un examen de sources vidéo et photographiques. « Des militaires, des gendarmes et des membres du Bataillon d’intervention rapide (BIR) du Cameroun ont mené, le 04 avril 2019, une attaque meurtrière contre le village de Meluf, dans la région Nord-Ouest du pays. Les forces gouvernementales ont tué cinq hommes, dont l’un avait un handicap mental, et blessé une femme, tous civils. Les cadavres de trois de ces personnes ont été par la suite retrouvés mutilés, dont un qui avait été décapité », peut-on lire dans l’article.


« Les organes génitaux avaient été coupés sur deux autres cadavres de victimes. Un de leurs proches a affirmé qu’il avait trouvé les victimes mortes, gisant sur le sol de leur maison, les mains liées et le corps mutilé. Des habitants ont indiqué que les mutilations de civils morts étaient très traumatisantes pour la communauté. » Ces autres allégations montrent à suffisance que HRW n’a pas pris le temps de bien investiguer, étant donné que de telles pratiques sont propres aux rebelles qui usent de plusieurs moyens pour rechercher des financements et atteindre leur objectif.


Lorsque HRW affirme : « Ils se sont servis du bulldozer pour ouvrir la route, qui avait été barrée avec des troncs d’arbre, et ils ont tiré dans tous les sens », on aimerait bien se demander qui aurait placé tous ces objets si c’est l’armée qui les a détruits pour déblayer le passage. Les villageois monteraient-ils déjà des barricades ? C’est dire que la crédibilité même des témoignages sur lesquels est fondé ce rapport reste à vérifier.


Comment comprendre que des soldats, envoyés par le gouvernement puissent mettre en mal les populations ? Depuis le récent rapport rédigé par l’avocat camerounais et adepte de cette idéologie Agbor Balla, publié le 28 mars dernier, la crédibilité des rapports de cette organisation est redoutée. L’idée d’une manipulation se renforce. Pourtant, les modes opératoires de ces rebelles sécessionnistes sont connus de tous et la barbarie et la sauvagerie en sont le leitmotiv.


Au cours de leurs embuscades et de leurs attaques, ils ont déjà eu à saisir des uniformes et munitions, ce qui leur permet de paraître comme de véritables soldats lors des futures attaques. Facile donc de tromper la vigilance des populations apeurées et de brouiller les pistes d’enquêteurs internationaux déconcentrés.
L’invitation à enquêter adressée par HRW au gouvernement camerounais ne devrait donc que se retourner qu’à elle-même, au regard de toutes les failles que présentent leur travail.

Published in Défense

Les partisans de la sécession du Cameroun continuent de manipuler la communauté internationale afin de les amener adhérer à leur cause et par ces idéaux, diviser le pays.

 

L’organisation des droits de l’Homme, Human rights watch, a publié ce 28 mars 2019 un rapport sur la crise sociopolitique qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun. Dans ce rapport, HRW fait un bilan de ladite crise depuis son début et établit les responsabilités des différentes parties au conflit à savoir l’Etat et les séparatistes.

Un fait remarquable dans ledit rapport est l’acharnement de HRW sur le gouvernement et les forces de sécurité et une couverture plus ou moins perceptible sur les sécessionnistes. C’est à se demander si ces derniers ne sont pas les commanditaires de ce rapport. Tout porte d’ailleurs à le croire étant donné qu’il a été rédigé par Félix Agbor Balla, avocat camerounais spécialisé dans les droits de l’Homme. Les ressources exploitées pour la rédaction de ce document seraient le fruit des recherches menées par Ilaria Allegrozi, chercheuse spécialisée dans les droits de l’Homme.

Dans des publications faites sur Twitter, ces deux acteurs se remercient mutuellement d’avoir contribué à l’aboutissement de ces recherches. « Je remercie Félix Agbor Balla et le staff du Centre pour les droits de l'homme et la démocratie en Afrique (CHRDA) de m’avoir aidé à mener les recherches qui ont servi de ressource dans le dernier rapport de HRW sur la crise anglophone au Cameroun », a tweeté Ilaria Allegrozi. La réponse de l’activiste éclaircit davantage l’éventualité d’une sollicitation préalable de cette collecte : « Nous vous remercions également ainsi que HRW d’avoir cru en nos capacités et notre professionnalisme ».

Ce rapport, fruit des efforts conjoints des partisans du sécessionnisme n’a donc que raison de léser les pertes de l’Etat et de mettre en avant celles des rebelles, tout en rendant les FDS responsables des dommages causés aux populations civiles.

 

 

 

Notons qu’en janvier 2017, Félix Agbor Balla a été arrêté et déféré à la prison centrale de Kondengui pour actes de terrorisme et rébellion entres autres chefs d’accusation. Il avait été arrêté avec 71 autres leaders du consortium anglophone et tous risquaient la peine de mort. Il a été libéré après huit mois de détention et a repris ses activités, poursuivant son combat pour la radicalisation du mouvement anglophone alors que les premiers groupes armés voyaient le jour.

Le rapport de HRW qui a donc été rédigé par cet activiste semble donc de toute évidence être en droite ligne avec sa détermination à voir son objectif atteint. HRW aurait-il été manipulé par ces mécènes de la diaspora qui essaient par tous les moyens de financer le conflit, perpétuer leurs idées et diviser le pays ?

L’acharnement du rapport sur les forces de défense est étrange. « Les forces gouvernementales ont tué plusieurs dizaines de civils, recouru à la force de manière indiscriminée et incendié des centaines d’habitations au cours des six derniers mois dans les régions anglophones du Cameroun… Depuis le mois d’octobre, au moins 170 civils ont été tués lors de plus de 220 incidents qui se sont produits dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».

Ces déclarations trouvent leur propre faille dans le même rapport lorsqu'il indique la difficulté de collecter les informations dans ces zones en conflit « étant donné la persistance des affrontements et la difficulté à obtenir des informations dans des zones reculées ». Comment donc comprendre qu’une organisation internationale ait pu se baser sur de telles références pour rédiger un rapport sur une situation pour le moins sensible ? Des données collectées par des personnes vivant à l’étranger et craignant de retourner mener le combat sur le territoire national parce reniés par les siens ? Sur quelle base ces données ont-elles été établies ? Telles sont entre autres questions auxquelles tous ces oiseleurs qui sont les seuls à apprécier de part et d’autre le fruit de leur collaboration sont appelés à apporter des réponses.

Les mesures prises par les forces de sécurité camerounaises qui s’acharnent depuis près de deux ans à rétablir la paix et la stabilité dans les régions en crises, sont ici qualifiées de « réaction disproportionnée qui est contre-productive et risque de provoquer davantage de violence ». Le gouvernement camerounais saurait-il laisser ses citoyens entre les mains de rebelles sécessionnistes qui ont clairement montré leur manque d’intérêt à la recherche pacifique de la situation ? HRW et les rédacteurs de ce rapport semblent avoir un penchant pour ces combattants pour qui les pertes semblent plus élevées que celles subies par l’Etat et les populations. Il s’agit notamment des infrastructures telles que les écoles, les voies publiques et tout récemment encore, les hôpitaux vandalisés par les séparatistes comptent pour peu aux yeux de cette organisation. Il ne reste plus qu’à espérer que la manipulation de ces mécènes malveillants de la diaspora n’ait pas atteint les organisations internationales humanitaires.

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01