Il s’agit des deux Etats (Cameroun, Gabon), principaux animateurs du marché primaire qui sont éligibles à ce marché secondaire spécial de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). L’information est fournie par la « lettre de recherche de la Beac » qui indique également que le cas du Congo est actuellement en examen.
« La lettre de recherche de la Beac » souligne que seul le « Trésor public gabonais a procédé, courant novembre 2020, à trois (3) émissions d’OTA (obligations du Trésor assimilables) d’un montant global de 72,5 milliards de FCFA, pour lesquelles la Beac a effectué des opérations de rachat à hauteur de 20,74 milliards de FCFA, montant équivalent à la partie non souscrite par les SVT (spécialistes en valeur du Trésor) ». L’opération de rachat des titres publics de la Beac vise à procurer jusqu’à 600 milliards de FCFA de financements aux États, à raison de 100 milliards de FCFA par pays.
Plus concrètement, cette offre de financement est proposée par la banque centrale des pays de la sous-région Afrique centrale pour les soutenir face aux conséquences économiques de la pandémie du coronavirus. Cependant, selon certains observateurs cette mesure ne fait pas encore courir grand monde à cause d’un processus jugé complexe. Ainsi, pour être éligibles, certains critères doivent être remplis par les Etats.
Critères d’éligibilité
L’Etat demandeur préalablement émettre des OTA d’une maturité inférieure ou égale à 10 ans, avoir enregistré un taux de couverture de la demande d’au moins 50% au terme de l’opération, n’avoir pas rejeté plus de 5% des offres reçues des spécialistes en valeurs du Trésor (SVT), puis justifier de la participation à l’opération d’au moins trois SVT, apprend-on.
Au cas où le montant du financement recherché n’est pas atteint par tout État de la Cemac déclaré éligible à cette facilité et remplissant les conditions ci-dessus, celui-ci peut alors solliciter la banque centrale pour déclencher son mécanisme de rachat des titres, afin de compléter l’enveloppe. La Beac se tourne alors vers les SVT ayant participé à l’opération, pour leur proposer de racheter immédiatement leurs titres à un taux d’intérêt négocié, s’ils souscrivent à la même opération à hauteur du montant restant, mais cette fois-ci au taux d’intérêt moyen pondéré obtenu au terme de l’opération initiale, informent des sources crédibles.
Au regard du processus sus évoqué, un habitué du marché tranche : « Au lieu de ce procédé assez compliqué, il aurait été plus simple de racheter les titres détenus par les SVT à des taux incitatifs, afin de leur permettre d’avoir de la liquidité et pouvoir ainsi souscrire aux différents appels de fonds des États. Mais, on comprend bien que pareil procédé n’aurait toujours pas permis à certains États réputés risqués d’obtenir tout le temps la cagnotte recherchée sur le marché. C’est la raison pour laquelle certains vont jusqu’à penser qu’il s’agit d’un mécanisme mis en place surtout pour certains États, qui ont souvent du mal à lever les fonds sollicités sur le marché monétaire (RCA, Tchad et dans une certaine mesure la Guinée équatoriale, NDLR) ».
Innocent D H
C’est ce que révèle la Direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale du Gabon dans sa note de conjoncture du mois de septembre. En effet, dans ce document, il apparaît que l’entreprise camerounaise Express Union fait partie des 04 établissements de microfinance (EMF) les plus importants du pays.
Selon la note publiée par la Direction générale de l’Economie et de la politique fiscale gabonaise, Express Union est classé respectivement derrière trois EMF gabonais. Il s’agit tour à tour de : Financière africaine de Micro-Projets (Finam), Loxia, filiale de BGFIBank, ainsi que de Epargne et Développement du Gabon (EDG). Ces 04 principaux établissements évoqués et Express Union regroupent à eux seuls 95% des clients du secteur, apprend-on. L’entreprise camerounaise avec ses pairs ont enregistré dans le secteur, une croissance de 17,9% au premier semestre de l’année 2020. La direction générale de l’Economie indique également que la clientèle du secteur est passée de 193 790 à 228 470 usagers. Constituent la cible des EMF, les particuliers salariés ou justifiant d’un revenu permanent et régulier notamment, les PME/PMI, les commerçants et artisans, les retraités et les étudiants boursiers.
S’agissant des fonds propres des EMF au Gabon, ils ont connu une augmentation de 41,8% à 11,34 milliards de FCFA, suite au respect par les établissements de microfinance de la limite du capital social minimum exigé par la réglementation fixée à 300 millions de FCFA. Ainsi, l’analyse des indicateurs d’intermédiation laisse découvrir une hausse d’activité, traduisant une amélioration de l’inclusion financière. En effet, au Gabon, les dépôts collectés sont élevés à 60,1 milliards de FCFA, soit une hausse de 61,5% enregistrée, comparativement à 37,2 milliards de FCFA collectés en 2019. A l’analyse par type de dépôts, il se dégage une prépondérance d’environ 75% de l’encours total. L’on note également que les crédits à la clientèle se sont consolidés de 59,3% à 51,7 milliards de FCFA. Consolidation rendue possible grâce au relèvement du taux de bancarisation, mais aussi aux efforts d’accompagnement des besoins d’exploitation des PME.
Innocent D H
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme que son représentant au Gabon a été arrêté à la demande de l'Ambassadeur du Cameroun au Gabon.
Si le dénommé Sihonou Serge respire un air frais, c’est grâce à Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). C’est en tout cas une affirmation contenue dans le communiqué du parti politique adressé à l’opinion. Il faut savoir que Serge Sihonou est le Secrétaire Départemental du Mrc au Gabon.
Il a été arrêté la semaine dernière et placé dans une prison de haute sécurité du pays d’Ali Bongo Ondimba. Si sur la toile des indiscrétions ont laissé entendre qu’il serait plongé dans une affaire de faux et usage de faux, le Mrc apporte un démenti formel et va plus loin en indexant Ondoua Ateba née Ngaeto Zam Edith Félicie Noëlle Ambassadeur du Cameroun au Gabon comme la responsable de l’arrestation de son militant.
« Le Président National du MRC est heureux d’annoncer à l’opinion nationale et internationale que, quelques heures après sa correspondance adressée à Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur du Gabon au Cameroun ce vendredi 21 août 2020 à 15heures, le Secrétaire Départemental du MRC au Gabon, M. SIHONOU Serge, arbitrairement arrêté, détenu et torturé depuis plusieurs jours dans les locaux du contre-espionnage gabonais à Libreville à la demande de Madame ONDOUA ATEBA, née NGAETO ZAM Edith Félicie Noëlle, militante du RDPC et ambassadeur du Cameroun au Gabon, a été libéré ce même vendredi 21 août aux alentours de 21 heures », peut-on lire dans le communiqué.
Le Mrc affirme par la suite que Serge Sihonou représentant du Mrc au Gabon a été victime de sévices corporels. Il invite donc de ce fait, l’Ambassade du Cameroun au Gabon et le gouvernement d’Ali Bongo Ondimba de s’assurer que son militant soit en parfaite santé.
« Après toutes les tortures morales et physiques que le représentant local du MRC a endurées, il est ressorti des services gabonais dans un très mauvais état psychologique et physique. Le Président National du MRC invite le Gouvernement Gabonais et madame l’ambassadeur du Cameroun au Gabon à prendre toutes les dispositions nécessaires pour veiller à sa santé mais également à sa sécurité », peut-on lire dans le communiqué du Mrc.
En fin de compte, le parti politique de Maurice Kamto dit considérer l’arrestation de son représentant comme la preuve de ce que le régime actuel veut se maintenir au pouvoir en usant la terreur.
Liliane N.
Alors que les Africains, dont les Camerounais ne parviennent pas encore à assimiler l’adoption officielle par le Gabon de la pratique de l’homosexualité, les adversaires politiques du Pcrn imputent au président de cette formation politique, l’introduction à l’Assemblée Nationale d’un projet de loi allant dans le même sens.
Le démenti formel de l’honorable Cabral Libii
« J’apporte un démenti formel de ce tweet qui est, sur la forme et le fond, très éloigné de mon style, de mes convictions et de la ligne politique défendue par le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale…
Restons concentrés sur ce qui préoccupe véritablement les Camerounais ».
Les propos qui lui sont attribués
« Ainsi par ma voix, le Pcrn s’engage à porter à l’Assemblée nationale les désirs du peuple entre autre la dépénalisation de l’homosexualité… Le peuple gabonais vient aujourd’hui d’écrire une ligne très importante de son histoire entre cette sacralisation de l’homosexualité. L’homosexualité est normale et légitime et je me suis toujours prononcé pour son adoption au Cameroun, qui reste, avec ce régime homophobe… ».
Le leader du Pcrn reste constant
L’on se souvient de la réplique qu’il avait donnée à Saskia Ditisheim, présidente d'Avocats sans frontière Suisse, défenseure de la cause homosexuelle alors qu’ils étaient tous deux invités dans le cadre de l’émission Recto – Verso du 31 Août 2014 dans les studios de Vox Africa.
« La constitution du Cameroun ne promeut pas l’homosexualité. Et le Droit positif Camerounais n’est dans aucun de ses textes contraire à aucun texte international. Il y a des homosexuels par nature et, il y’a des gens qui ont choisi d’être homosexuel… Cependant, la Loi ailleurs comme ici, est l’expression de la volonté générale. Et la volonté générale camerounaise n’est pas acquise aujourd’hui à la pratique de l’homosexualité… Jusqu’ici, nous ne sommes pas acquis à la cause homosexuelle. Je ne scrute pas les orifices même si je préfère nettement celui qui est proche de celui que vous venez de citer…
Ne forcez pas la main aux gens pour des causes auxquelles ils ne sont pas acquis. Les pédés sont les brigands sexuels au Cameroun. Dans un procès pénal concernant l’homosexualité, la première victime c’est la Société Camerounaise. Et la société Camerounaise est victime de cette déviance. Et au Cameroun, l’Etat s’est aménagé le droit de poursuivre les brigands sexuels ».
Permanente volonté de nuire aux adversaires politiques
Le champ politique Camerounais, depuis 2018 a franchi le seuil de l’intolérable. Certains en ont fait un programme et se permettent tous les coups, même les plus vils. Et malheureusement, la disponibilité des Nouvelles Technologies de l’Information et la Communication leur sert de « terreau » pour la propagation des fake news. Et nul n’échappe à leur campagne de dénigrement, même pas les institutions du pays : le Chef de l’Etat Camerounais et les membres de la famille présidentielle - Ni John Fru Ndi – Cabral Libii – Elections Cameroon sont les victimes permanentes de ces agents œuvrant au sein des officines obscures.
Nicole Ricci Minyem
C’est un véritable coup de tonnerre. La chambre basse est revenue ce 23 juin sur la loi qui pénalise la pratique de l’homosexualité au Gabon et fait sauter le verrou de la punition de cette pratique. En vertu du principe selon lequel ce qui n’est pas interdit est permis, il va de soi que l’homosexualité devient réglementaire au Gabon.
Les députés de la chambre basse du parlement gabonais ont choisi de marqué l’histoire. Ce 23 juin 2020, au cours des travaux au parlement, ils ont fait passé au vote la loi sur la dépénalisation de l’homosexualité. Ils sont quarante-huit députés à avoir voté pour la dépénalisation, vingt-quatre ont voté contre et vingt-cinq se sont abstenus. Avec cette décision, le Gabon s’inscrit dans le club serré des pays subsaharien qui légalise cette « chose » pour parler comme le Chef de l’Etat camerounais. Un pas qui va mener très bientôt à l’autorisation du mariage entre personnes du même sexe, ce qui reste pour le moment interdit.
Une décision très mal perçue au sein de l’opinion gabonaise
La dépénalisation a rencontré une opposition parmi les députés et une partie de la population, soit 24. Or si les 25 qui s’étaient abstenus se prononçaient ouvertement pour le non, cette loi neserait jamais passée. "Gays et lesbiennes sont donc désormais libres de s'afficher sans en être inquiétés, quand bien-même le mariage homosexuel, quant à lui, n'est toujours pas autorisé", fait savoir le site d’information Gabon Review.
Mais à côté, des députés comme Blaise Louembé et bien d’autres fustigent cet état de chose : « mes convictions religieuses, mon attachement à la Constitution et à nos valeurs ancestrales ne me commandent pas d’autoriser ou d’encourager de telles pratiques », « Quarante-huit députés ébranlent toute une Nation et ses us et coutumes ».
On n’apas vu venir le Gabon dans cette affaire dans laquelle l'Afrique du Sud fait figure de pionnière. Depuis la fin du régime de l'apartheid dans ce pays en 1994, elle dispose d'un des cadres juridiques les plus libéraux au monde. Sa Constitution interdit toute discrimination fondée sur l'orientation sexuelle, et le mariage homosexuel a été légalisé en 2006, une première encore inédite en Afrique. Les actes de violence homophobe y sont pourtant fréquents.
A l'inverse, le Cameroun, le Tchad, le Nigeria et le Burundi ont durci leur législation ((ou devraient davantage le faire) parce que refusant catégoriquement de voir officialiser sur leur territoire une pratique qui va à l’encontre de leur valeur culturelle et cultuelle.
Plus de la moitié des pays d'Afrique subsaharienne (28 sur 49) disposent de législations interdisant et réprimant l'homosexualité, parfois de la peine de mort. Ces dernières années, le Bostwana, l'Angola, le Mozambique et les Seychelles ont légalisé les relations entre personnes de même sexe, rejoignant le Gabon, la Côte d'Ivoire, le Mali, la République démocratique du Congo et le Lesotho. Un phénomène qui va grandissant.
Stéphane NZESSEU
Le Comité se propose de superviser la production des masques chirurgicaux pour la protection des populations contre d’éventuelles contaminations au Covid-19. Une cellule qui va ainsi réfléchir sur les normes de fabrication pour éviter les dérapages.
Pour le Docteur Cyrille Mouyopa, superviseur de ce comité technique, les masques dont il est question sont destinés à l’ensemble de la population gabonaise. « Il y a les masques que tous les Gabonais peuvent utiliser pour sortir de chez soi ou pour aller au marché. Donc, c’est ce type de masques-là dont nous allons essayer d’encadrer la fabrication », précise-t-il.
Des masques dont la fabrication a été lancé dans le pays il y a quelques jours, se vendent comme de petits pains. Il s’agit des cache-nez en toile de pagne produits dans un atelier dont Brigitte Nsie Nami en est la patronne. Elle explique, « on a utilisé du coton, du polyester avec à l’intérieur du molleton et de la popeline qui sont à priori les matières les plus recommandées pour filtrer et faire un effet barrière contre la propagation du virus ».
Les prix de ces kits de protection annoncés, ne sont pas encore connus. « L’idéal pour nous serait que ce masque soit fabriqué et redistribué à un coût très accessible pour tout le monde », souligne Abdu Razzaq Guy Kambogo, directeur général de l’Agence nationale de la normalisation. Pour plusieurs gabonais, ces masques doivent être distribués gratuitement pour éviter un confinement total.
Le pays compte désormais 34 cas confirmés de Covid-19 dont 1 décès et une guérison. Les pouvoirs publics multiplient les opérations de sensibilisation et appellent les populations au respect scrupuleux des mesures barrières.
Innocent D H
La psychose gagne les pays voisins au Cameroun. Le Gabon, aujourd’hui le Tchad et même la Guinée Equatoriale ont fermé leurs portes au Cameroun. Les premières victimes de ces décisions, les commerçants et les transporteurs.
C’est la violence et la brutalité des gardes tchadiens qui ont fait comprendre aux commerçants camerounais que ce pays voisin est désormais une destination interdite. Tout au moins pour la période du coronavirus. Il s’agissait pour la plupart des commerçants qui venaient de la ville de Yagoua. Alors qu’ils se rendaient dans les villes du Tchad et pour d’autres vers la capitale N’djamena, ils ont été brutalement refoulés à la frontière. Interdiction de franchir le barrage qui sépare les eux Etats. L’accès à la ville de Bongor est barricadé.
La raison, l’annonce par notre pays de deux cas de coronavirus au Cameroun. D'abord un français qui pendant quelques jours a eu le loisir de se balader dans quelques villes du Cameroun. Le deuxième cas, la compagne de ce monsieur. Les personnes entrées en contact avec ces deux personnes auraient été testées. Soit près de 200 personnes. Aucun malade parmi. Plus encore, ceux qui ont été annoncés comme contaminés (les deux cas notamment) sont en voie de guérison, sinon déjà rétabli. Ce qui veut dire qu’il n’y avait véritablement aucune raison à craindre.
D'ailleurs, d’aucun émettait même des doutes sur la sincérité de ces deux cas identifiés au Cameroun. Malheureusement, pour plus de sécurité, le Tchad et le Gabon ont décidé de fermer leurs frontières au Cameroun. Selon des sources concordantes des commerçants camerounais ont été empêchés de fouler le sol tchadien par des hommes en tenues, ces derniers auraient reçu cette instruction de leur gouvernement qui ne veut absolument pas entendre parler de Covid-19 sur ses terres.
Des décisions curieuses. Des décisions à géométrie variables
Curieusement, pendant que le Tchad et le Gabon ferment leurs portes au Camerounais, ils continuent d’accueillir sur leur sol les ressortissants des pays européens touchés par la maladie. Aucune communication, aucune mesure officielle n’annonce la fermeture des vols en provenance de la France, de l’Italie ou encore des ressortissants de ces pays. Une décision curieuse.
Manifestement, la crainte des autorités tchadiennes sont dénuées de logiques. Sinon, Idriss Deby devrait annoncer la fermeture complète de ses frontières, avec expulsions des ressortissants des autres pays atteints comme c’est en train d’être fait pour les camerounais au Tchad. Ou alors, il faut croire que pour le Tchad, les deux cas du Cameroun sont plus dangereux que les milliers de cas français et italiens.
Stéphane NZESSEU
Il n’y a pas de grand changement au classement général. La 6e étape longue de 127,2 kilomètres était une course pour sprinter. Un circuit fermé sur Port Gentil, la capitale économique du Gabon.
Le départ de la 6e étape a été donné à 11h ce samedi matin. Dès le début de la course, attaque de El Kouraji (Maroc) et Nzafashiwanayo (Rwanda). Les 2 hommes possèdent 16'' d'avance sur le peloton deux kilomètres plus loin. Mansouri (Algérie) ne se laisse pas faire. Il se trouve en contre-attaque. Deux autres coureurs vont à nouveau entrer en scène dans cette contre-attaque. Ce sont Cole (BAI Sicasal) et Daumont (Burkina). Ils prennent une avance de 24 tierces dur le peloton. Les 2 échappés viennent d'en finir avec le 1er tour de circuit. Au kilomètre 13, chute de Nzafashiwanayo. Il a glissé́ dans un virage. El Kouraji reste seul en tête. Gaudin (Total-Direct Energie) tente une contre-attaque à son tour. Gaudin est repris par le peloton qui se rapproche de l'homme de tête. L'écart est de 8'' à la fin du 2e tour de circuit. Soit au bout de 21 kilomètre de couru.
Dès la 24e borne, nouvelle échappée de 3 coureurs. Notamment, Beppu (Nippo-Delko), Sabbahi (Maroc), Gerllier (Total-Direct Energie) suivis de 4 contre-attaquants, Antomarchi (Natura4Ever), Debesay (Erythrée), Lagab (Algérie), El Arbaoui (Maroc). Les contre-attaquant ont été repris. Les 3 hommes de tête possèdent 10 tierces d'avance sur le peloton. Le peloton se rapproche du trio de tête. Malgré les plus de 5'' d'avance. La population est au rendez-vous. Les gabonais sont massivement sortis pour acclamer les stars du vélo mondial. Beaucoup de monde sur le bord de la route. Ambiance très festive !
Un groupe de 3 contre-attaquant s'est formé entre le peloton et les échappés, Bachirou Nikiema (Burkina), Grellier (Total Direct Energie) et Tella (Cameroun). A l'approche de la fin du 4e tour, à la 39e borne, un seul homme en contre-attaque, Gaudin (Total-Direct Energie). Retour de Gaudin sur les 2 échappés. 3 hommes en tête. Au 44e, l'avance du trio de tête est de 35''. Au kilomètre 70, l'équipe Cofidis se joint à celle d'Erythrée pour mener la poursuite en tête du peloton. Ils ont des intérêts communs pour défendre leurs positions au classement général; pour le maillot jaune Tesfazion et le Français Morin 3e au clasement général. Natura4Ever-Roubaix roule à son tour en tête du peloton. A la 75e borne, fin du 7e tour pour le trio de tête. Ils possèdent 1'40'' d'avance sur le peloton.
KM 83 - A l'approche de la fin du 8e tour, le peloton roule à très vive allure, Damien Gaudin devient une menace pour le classement général. Il est 12e à 26'' du maillot jaune. 85e kilomètre, fin du 8e tour, le peloton est très bien organisé en poursuite derrière le trio de tête. Quatre tours encore à parcourir. Le peloton roule à vive allure derrière les 4 de tête. L'écart est de 33''. A 11 KM de l'arrivée, l'écart se réduit encore. Le trio de tête approche de la fin de l'avant-dernier tour.
A 10 KM de l'arrivée, dernier tour de circuit !
13'' d'écart entre les 3 leaders et le peloton. Oka et El Arbaoui restent en tête, Dario a lâché prise. A 7 KM de l'arrivée, l'équipe Nippo-Delko emmène le peloton. Oka reste seul en tête avec plus de 11'' d’avance. A 5 KM de l'arrivée, l'équipe Natura4Ever emmène le peloton qui revient sur Oka. Regroupement Le sprint final se prépare! Le peloton roule à très vive allure à 1 kilomètre de l’arrivée. Chaque équipe essaie de placer son sprinter. Au finish, c’est BINIAM GIMAY qui remporte l’étape. C’est la deuxième fois qu’il remporte une étape depuis le début de cette 15e édition.
NATNAEL TESFAZION conserve le maillot jaune. Mais il est suivi de près par LEVASSEUR. Il n'est plus qu'à 1'' de Tesfazion au classement général. La dernière étape de ce dimanche sera un match à distance entre les deux coureurs. A suivre !
Stéphane NZESSEU
Ce lundi 20 janvier 2020, le départ de la 15e édition de la plus grande compétition cycliste sur le continent sera donnée. Dès 10 heures ce jour, les cyclistes venus de 20 pays vont aller à l’assaut des routes du Gabon et de la sous-région.
La première étape se court entre BITAM et la ville d’Ebolowa dans la région du Sud du Cameroun. La Tropicale met le cap vers le Cameroun dès le premier jour. Il est prévu que le peloton franchisse la rivière Ntem au bout d’une trentaine de kilomètres. Rivière qui marque la frontière naturelle entre les deux pays. Cette première étape est un parcours sinueux et légèrement vallonné qui est ainsi proposé aux concurrents. Le final spectaculaire dans la traversée d’Ebolowa précédera l’arrivée jugée sur une chaussée plate et rectiligne. La distance totale de cette première étape est de 150 kilomètres. Avec un départ qui sera donnée à 10 heures précises, l’arrivée devrait se faire dans les tours de 13 heures 30.
Pour cette première étape, les coureurs camerounais sont très attendus. Ils sont six cyclistes qui défendront les couleurs du Cameroun au cours de cette compétition. Il s’agit de Clovis Kamzong Abessolo, Michel Boris Tientcheu, Artuce Tella, Raoul Hervé Mba, Rodrigue Eric Kuere et Jérémie Kossoko. Le Cameroun a toujours été de cette compétition depuis sa première édition en 2006. Clovis Kamzong et ses camarades ont à cœur de faire une belle prestation à l’occasion de cette édition. Ce d’autant plus que c’est au Cameroun que chute la première étape. Malgré le départ de leur entraîneur Dieudonné Ntep (pour raison de maladie), les lions du vélo seront entre les mains d’un professionnel pour cette 15e édition.
La Tropical Amisa Bongo 2020, c’est 90 coureurs, 20 nationalités, 10 équipes africaines, 05 équipes pro-tours. Les africains qui sont sur le départ, l’Algérie, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’ivoire, l’Erythrée, le Gabon, le Maroc, le Rwanda et deux équipes professionnelles africaines notamment, l’équipe Pro Touch en provenance de l’Afrique du Sud, l’équipe Bai Sicasal-petro de luanda venu d’Angola. Les équipes professionnelles en courses viennent essentiellement de la France (Cofidis, Total – direct Energie, Nippo Delko One Provence et Natura 4 ever Lille Roubaix Metropole) et de la Slovaquie (Dukla Banska Bystrica).
Qui franchira en maillot jaune la ligne d’arrivée le 26 janvier prochain ? La compétition est lancée.
Stéphane NZESSEU
Le fils aîné du Chef de l’Etat Gabonais est accusé par ses compatriotes de s’approprier illicitement les déniés publics, des actes de blanchiment d’argent et de corruption passive et active…
Il s’agit de quatre organisations de la société civile : « Mouvement sauvons la République », « Ça suffit comme ça », « Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance » (ROLBG), « confédération syndicale Dynamique unitaire ».
Les détails de leur plainte sont contenus dans un document, déposé au début de cette semaine, par l‘étude de Me Raymond Moubele, huissier de justice au bureau de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI).
Le dossier a également été introduit à l’Agence d’investigation financière et au bureau du procureur de la République de Libreville. Il énumère une série de griefs à l’encontre du fils aîné d’Ali Bongo. Parmi lesquels, « des faits de corruption active et passive, corruption d’agents publics étrangers, de blanchiment des capitaux de criminalité financière en bande organisée ou encore d’association de malfaiteurs ».
Et ces ONG, selon nos confrères du site « africa news », disent qu’elles disposent de nombreux éléments à charge. On se souvient par exemple qu’Il y a près d’une semaine, la gendarmerie mobile interpellait lors d’un contrôle de routine, des éléments de la Garde présidentielle qui portaient par-devers eux « plusieurs sacs d’argent ». Lors de leur interrogatoire, ils auraient avoué que ces colis appartiendraient à Noureddin Bongo Valentin. Et, il y’aurait apparemment de nombreuses autres preuves données par des témoins « qui se disent prêts à apporter leur témoignage ».
Toutefois, l’action entamée par ces quatre Ong suscite quelques inquiétudes. Quelle est la suite qui sera donné à cette affaire même si les différentes institutions auxquelles les quatre OSC se sont confiées pour obtenir « un engagement ferme pour sauver la République gabonaise en lambeaux à cause de la corruption au sein du pouvoir Exécutif ».
Noureddin Bongo Valentin a été nommé en décembre dernier, coordinateur des affaires présidentielles lors d’un remaniement ministériel survenu après le lancement en mi-novembre de l’opération « Scorpion » destinée à lutter contre la corruption.
Une opération qui a déjà fait tomber de grosses têtes dont l’ancien « Tout-puissant » directeur de cabinet d’Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga aujourd’hui placé en détention préventive « détournement de fonds publics et blanchiment ».
Le poste qu’il occupe depuis lors et, le fait qu’il soit le fils aîné d’Ali Bongo Ondimba sont ils pour lui, gage d’immunité ?
N.R.M