C’est du moins ce que pense l’Organisation Mondiale de la Santé lorsque certains cas suspects ont été déclarés dans ce pays d’Afrique de l’Est. Une situation qui risque selon cet organisme, entrave la lutte contre la propagation du virus qui a fait plus de 2.000 morts dans la région.
Dans un communiqué publié samedi dernier, l’OMS déclare avoir appris au début du mois qu’un cas présumé d’Ebola avait été signalé à Dar es-Salaam. Des contacts de ce patient, pour qui le test de dépistage de la fièvre hémorragique s’est révélé positif, « ont été mis en quarantaine », ajoute les responsables en charge de cette pandémie, qui précisent que deux autres cas suspects ont été signalés officieusement.
« Malgré plusieurs demandes, l’OMS n’a reçu des autorités tanzaniennes aucun autre détail sur ces cas », peut – on lire dans le communiqué sus cité.
Le 14 septembre, les autorités tanzaniennes ont officiellement assuré qu’il n’y avait pas d’Ebola dans le pays, tout en refusant un test de confirmation secondaire dans un centre de l’OMS, selon l’organisation de l’ONU pour la santé, même si quelques jours plus tard, les médecins ont été informés qu’un contact du patient était malade et hospitalisé.
« Le peu d’informations officielles disponibles auprès des autorités tanzaniennes représente un défi pour évaluer le risque posé », regrette l’OMS qui ajoute que ce manque de données « ne permet pas de formuler des hypothèses sur la cause possible de la maladie ».
« Le fait que le patient initial a beaucoup voyagé en Tanzanie et l’incertitude et le manque d’informations entourant ces cas qui, s’ils étaient confirmés, représenteraient la toute première épidémie d’Ebola dans le pays, font que le risque a été jugé très élevé au niveau national », souligne le communiqué.
Les pays d’Afrique de l’Est sont en état d’alerte à la suite de l‘épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo, voisine de la Tanzanie, qui a fait plus de 2.100 morts en un peu plus d’un an.
Quatre personnes ont été diagnostiquées comme porteuses du virus en Ouganda et sont mortes par la suite. L‘épidémie d’Ebola qui sévit actuellement en RDC est la deuxième plus grave de l’histoire, derrière celle qui a tué plus de 11.000 personnes en Guinée, Sierra Leone et au Liberia entre 2014 et 2016. La lutte contre sa propagation est gênée par les conflits dans l’est de la RDC, ainsi que par les attaques contre les équipes médicales…
N.R.M
Les Lions Indomptables U17, champion d’Afrique en titre de la dernière Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019 de cette catégorie en Tanzanie, et leurs encadreurs, ont belle et bien reçu leurs primes contrairement aux rumeurs qui circulent depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux. C’est du moins la version de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) dans cette autre affaire de prime, qui ternir une fois de plus l’image du football camerounais.
En effet, dans un communiqué publié ce mardi 21 mai 2019, le secrétaire général de l’instance faîtière du football camerounais, Benjamin Didier Banlock a fait une mise au point au sujet des primes versées aux joueurs et encadreurs de cette sélection depuis leur retour au bercail. Selon la Fecafoot, « il n’existe, à ce jour, aucun problème de paiement de prime au sein de la sélection nationale des U17 ». Les joueurs et encadreurs, précise ledit communiqué ont perçu les différentes primes. « Ces différentes primes ont été toutes versées avec décharge, à leurs bénéficiaires et soldées le 29 avril 2019, dès leur arrivée en terre camerounaise avec le trophée de la Can U-17 », peut-on lire.
La Fecafoot relève que conformément au décret N° 2014/384 du 26 septembre 2014 portant organisation et fonctionnement des sélections nationales de football et aux conventions Minsep-Fecafoot, il a été accordé aux joueurs et encadreurs, une prime de présence, une prime de qualification pour le second tour, et une prime de podium. En plus de ces primes, le ministre des Sports et de l’Education physique, Pr Narcisse Mouelle Kombi, qui a reçu les Lions U-17 au nom du Chef de l’Etat, a décidé de leurs attribuer une prime spéciale de participation et une prime spéciale de qualification pour la finale. Toutefois, les montants de ces différentes récompenses n’ont pas été révélés.
Les Lions cadets ont participé lundi dernier à Yaoundé, au défilé civil et militaire organisé dans le cadre de la célébration de la fête de l’Unité nationale et ont été reçus au palais de l’Unité par le Chef de l’Etat. Pourtant, à la veille de cette célébration, les réseaux sociaux avaient annoncé qu’ils comptaient boycotter cet événement s’ils ne percevaient pas l’intégralité de leurs primes. Après le défilé, les Lions ont quitté leur hôtel à Yaoundé ce mardi, à en croire la Fecafoot.
Marie MGUE
La sélection camerounaise des moins de 17 ans est été tenue en échec lundi dernier par la Tanzanie dans un duel amical. Les Lions Indomptables U17 sont tombés sur un score de 1-2 lundi, 1er avril dernier à Dar es Salam, en Tanzanie.
« Nous continuons tranquillement notre préparation et je pense qu’il n’y a pas de problème. Nous avons encore quelques matchs amicaux pour essayer de corriger nos erreurs, en espérant que nous allons récupérer nos joueurs qui sont malades. Il y a eu des manquements pendant ce match, je pense que les gamins ont cru qu’ils avaient gagné le match avant, ils ont perdu un peu de concentration et les autres en ont profité. On a perdu et je pense que le plus important, ce de ne pas de se focaliser sur le match perdu, mais de se concentrer sur ce qui n’a pas marché et de penser à la compétition qui nous attend », explique Thomas Libiih, le sélectionneur national des Lions U17.
Cette rencontre entre dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale du Cameroun pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations U-17 Total Tanzanie 2019 qui aura lieu du 14 au 28 avril 2019, à Dar es Salam, en Tanzanie.
Les Lions ont quitté le Cameroun le 27 mars dernier, pour Kigali la capitale du Rwanda, où ils effectuent un stage d’acclimatation. Logé dans le groupe B, le Cameroun affrontera le Maroc, la Guinée et le Sénégal. Dans le Groupe A, le pays hôte du tournoi, la Tanzanie, sera aux prises avec l’Angola, le Nigeria et l’Ouganda.
Marie MGUE