Une complicité entre un terroriste sécessionniste ambazonien et Ilaria Allegrozi, membre de l’ONG Human Rights Watch, a été découverte. L’exploitation du téléphone du nommé NFOR YACUBU, interpellé par les Forces de Défense et de Sécurité, ont permis d’établir des liens avec cette chercheuse "sénior" qui a pour habitude de produire des rapports incriminant le gouvernement camerounais.
Un sécessionniste ambazonien, NFOR YACUBU, a été interpellé le 24 février dernier par les Forces de Défense et de Sécurité dans la ville de Ndu, département du Donga Mantung. L’opération a été rendue possible grâce aux dénonciations des populations et autorités civiles.
D'après leur témoignage, cet individu se faisait remarquer par l’arnaque et un comportement exagérément violent à l’endroit des citoyens. Il est également connu comme étant le coordonnateur des mouvements ambazoniens dans le Donga Mantung (Ground Zero Coordinator of Donga Mantung).
Après son arrestation l’exploitation de son téléphone, notamment des groupes WhatsApp, a permis d’établir un profil exact du suspect. Tout d’abord, son identité de terroriste a été confirmée. L’une de ces missions était la manipulation des médias, des ONG et des puissances internationales. D’où la nature des informations que l’on retrouve dans les rapports de certaines ONG internationales pour qui la vérification des faits n’est qu’un léger détail.
S’appuyant sur les conversations et les fichiers de son téléphone, il s’est avéré qu’il est membre actif de plusieurs fora WhatsApp ambazoniens et dans lesquels il joue un rôle très important pour ses pairs. Il serait une référence en matière de fabrication de bombes artisanales, un logisticien à qui les combattants s’adressent en cas de besoin d’armes.
On a pu y dénicher des discussions avec Ilaria Allegrozi dans les quelles elle insiste pour obtenir « à tout prix des preuves montrant les forces de Défense et de sécurité brûlant des villages et commettant des exactions ». Dans cet ordre d’idées, il a envoyé à Ilaria, une vidéo supposée de l’incident de Ngarbuh, dans laquelle on peut voir une maison en terre cuite brûlée et le corps d’une femme couché au sol morte.
Il faut noter que les contenus envoyés à la chercheuse étaient méticuleusement sélectionnés par ce manipulateur. Lors d’une intervention dans un forum il se félicite « d’avoir Ilaria dans sa poche et de lui avoir fourni des informations qui vont faire que l’armée soit accusée ».
En plus, le nommé Nfor Yacubu serait un expert dans la réalisation et la propagande de vidéos de destruction des villages. Des vidéos exploitées par des contacts tels que Mme Ilaria Allegrozi et autres personnalités ayant pour habitude d’incriminer les forces de sécurité et le gouvernement camerounais.
Dans d'autres messages, la "respectable chercheuse" - qui n'a de respectable pas grand chose, demande même à son interlocuteur d'effacer tous les messages qu'elle lui envoie, au fur et à mesure qu'il les reçoit. "Pour des raisons de sécurité" dit-elle. En fait, la raison est bien plus obscure: sa seule source afin de construire son rapport à charge, c'est la filière terroriste. Comment prendre dès lors au sérieux un rapport ultra-agressif, basé sur des assertions non-confirmées par des sources neutres ? Comment prendre au sérieux ce rapport qui a été écrit par une personne qui tente probablement de survivre au Coronavirus qui touche gravement le nord de l'Italie ? Il faut dire que la dame n'est plus la bienvenue au Cameroun et comme l'a expliqué la presse locale ces derniers jours, si elle n'est plus venue au Cameroun depuis longtemps, c'est car depuis toujours elle attaque le Cameroun de manière injustifiée et non-fondée. Ce qui était des "on-dit" selon les ONG, est enfin prouvé au grand jour ce soir.
Quoi qu'il en soit, d'autres révélations sont à venir. Et Ilaria n'est pas la seule à prendre ses sources auprès des terroristes, sans vérifier la véracités des faits... Il y a aussi une journaliste de l'Agence France Presse !
Sortez les popcorns, regardez bien comment Ilaria va se défendre, affirmant qu'il ne s'agit que "d'une source" parmi d'autres... Mais si elle était intelligente elle ne le ferait pas. Elle sait ce que disent les conversations. Et tout sera publié petit à petit _
L’ex ministre de l’Administration Territoriale et ancien collaborateur très proche du Président de la République invite les représentants de la Nation ayant reçu la confiance des Camerounais, à se mettre résolument au travail pour changer le visage du Cameroun
« Qui est responsable
Mesdames et Messieurs les représentants de la Nation nouvellement élus. Vous serez étonnés que je choisisse d’interrompre un silence de 2 ans pour m’adresser à vous, et non à l’ensemble de nos compatriotes, comme je l’ai toujours fait jusqu’ici.
Les élections législatives et municipales du 9 février 2020 dont vous tenez vos mandats ont été marquées par un taux de participation historiquement bas, sans doute de l’ordre de 30%.
Abstention ne veut pas dire apathie. Paradoxalement, la démarche de nombre des abstentionnistes a été active. Je pense notamment aux boycotts et aux tentatives de perturbation. Mais même la lassitude des électeurs, relevée par la mission d’observation de l’Union Africaine, doit être comprise non comme un signe de passivité mais comme un élan de protestation. Comme un déni actif de la légitimité des élections. Et donc de votre propre légitimité à représenter la Nation.
Rien d’étonnant à ce déni. Dans mon dernier message aux Camerounaises et aux Camerounais, je faisais le vœu que 2018 soit une « année utile ». Que leurs choix lors des élections présidentielles, législatives et municipales permettent de sélectionner les candidats et les partis les plus capables de nous extraire enfin de l’immobilisme, de faire progresser le pays sur 4 priorités : l’unité nationale, l’efficacité de l’action publique, la transformation de l’économie, la reconquête de notre leadership international.
Puis je me suis tu jusqu’à aujourd’hui. J’avais dit mon espoir, je devais attendre de voir s’il se réaliserait. S’est-il réalisé ? L’abstention historique est la plus claire des réponses : non. Non, le vote de 2018 n’a pas été utile. Non, il n’y aucune raison de penser que celui de 2020 le sera. Et quand voter devient inutile, la nation oppose à ses représentants son dédain, son froid silence.
Ce silence veut dire : vous ne nous représentez plus, les élections ne permettent ni de renouveler nos dirigeants, ni de leur donner suffisamment de pouvoir pour infléchir la marche du pays.
Alors, pourquoi m’adresser à vous, sur qui pèse ce silence ?
Parce que, malgré tout, vous avez un moyen de commencer à faire revivre cette confiance de la Nation dans sa représentation et ses institutions. Ce moyen est très simple. Il ne demande aucun effort d’organisation, aucune concertation, aucun financement. D’autres pays africains ont su le mettre en œuvre. Il est déjà entre vos mains. Vous pouvez l’exercer demain. Quel est-il ?
Dire la vérité.
Dites-la sur les maux dont nous souffrons et sur les solutions qui s’imposent pour les résoudre. Dites-la sur les 4 priorités sur lesquelles j’insistais en 2018 et qui sont tout aussi cruciales aujourd’hui.
Dites la vérité sur le fait que l’unité est littéralement vitale pour le Cameroun mais que le pays est plus divisé que jamais. Division entre anglophones et francophones : le Grand Dialogue National de septembre et d’octobre 2019 avait acté que les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest devaient bénéficier d’un statut administratif particulier. Annonce suivie d’aucun effet, au point que l’Union Africaine vient de faire de la résolution de la crise anglophone une de ses 8 priorités de 2020 pour l’Afrique toute entière -crise dont le massacre de Ngarbuh souligne l’insupportable aggravation. Division qui se creuse entre communautés, comme lors des émeutes d’Obala et Sangmélima.
Dites que dans cette Afrique en miniature, la reconnaissance des particularismes, religieux, communautaires, tribaux, linguistiques est une aspiration légitime. Que pour la réaliser il y a plusieurs voies nécessaires et inévitables, dont la dévolution des pouvoirs de l’Etat vers les 2 régions anglophones suivant le modèle canadien ou britannique, l’établissement d’une règle d’équité entre les régions dans la dépense et l’investissement publics.
Dites la vérité sur le fait que c’est le principe d’irresponsabilité qui gouverne l’action publique. Depuis des années, le pays contracte des dettes abyssales pour des projets qui ne servent à rien, comme les 1 000 milliards de FCFA dépensés dans le cadre de la CAN.
En parallèle, des projets d’une importance absolue sont l’objet de promesses répétées mais jamais tenues, comme les forages d’eau potable dans l’Extrême-Nord promis depuis 2011, le démarrage des activités du port de Kribi annoncé pour 2014, la réalisation des barrages de Lom-Pangar, Memvele et Mekin. La liaison ferroviaire de Camrail entre Douala et Yaoundé n’est toujours pas rétablie, des années après la catastrophe d’Eséka en octobre 2016.
Rien n’est fait pour prévenir les catastrophes naturelles meurtrières qui se multiplient, comme avec l’éboulement de terrain à Bafoussam, avec la crise de l’eau potable et l’épidémie de choléra dans l’Extrême-Nord. La compagnie aérienne nationale, dont l’Etat est le seul actionnaire, est si mal gérée qu’à notre honte à tous elle doit suspendre ses liaisons internationales. L’autoroute Douala-Yaoundé est promise depuis 10 ans mais la phase 1 n’est toujours pas achevée. Le Nord reste coupé du reste du pays, et dans le Nord même, pour aller de Ngaoundéré à Maroua, il faut 10 heures de route. Avec pour seule réponse, une action gouvernementale qui hésite entre privatisations et nationalisations -des ports, des services de l’électricité et de l’eau.
Dites que les erreurs sont acceptables mais que l’échec par incompétence obstinée, inertie, malhonnêteté doit être sanctionné.
Dites la vérité sur le fait que le taux de croissance de 3 ou 4% de notre PIB que vante notre gouvernement ne veut rien dire si, comme le souligne la Banque Africaine de Développement, notre croissance n’est pas inclusive et échoue à créer de l’emploi et à développer notre capital humain. Que le taux de chômage chez les jeunes est de plus de 50%. Que 8 millions de nos compatriotes, près de 40% de la population, vivent sous le seuil de pauvreté. Que nos forêts et nos ressources naturelles sont pillées de manière anarchique.
Qu’il est urgent de mettre en place un plan d’actions pour développer l’agriculture, l’industrie et les services. Que la lutte contre la sécheresse doit devenir une affaire d’Etat.
Dites la vérité sur le fait que le Cameroun, dont la stabilité et la prospérité sont cruciales pour l’Afrique Centrale et le Continent, pèse de moins en moins sur la scène internationale.
Que quand le pays apprend par la presse le remplacement du FCFA par l’ECO dans 8 pays d’Afrique, il l’apprendra de la même manière pour ce qui le concerne demain si rien n’est fait pour reconstruire un leadership régional, continental, international.
Dites la vérité, partout, sur tout. Et puis ?
Et puis je pourrais vous inviter à aller plus loin. A accorder vos actes publics à vos convictions profondes. A vous battre pour faire adopter les bonnes mesures, les bonnes lois. A vous assurer par votre contrôle de l’action de l’Etat que ces mesures et ces lois soient suivies d’effet. A œuvrer pour une politique de décentralisation effective, ancrée dans les réalités locales, assise sur la commune comme niveau d’exécution et de responsabilité. A combattre l’instrumentalisation de notre justice, qui prononce des condamnations politiques.
Mais je ne veux pas vous en demander plus que ce que peut un simple prisonnier depuis sa cellule. Mais, alors que je vous demande de dire la vérité, ce serait mentir de prétendre que l’Etat vous laisse un pouvoir réel d’agir sur la destinée du pays. Mais dire la vérité sera déjà un acte d’extrême courage, d’extrême intégrité et d’extrême valeur. L’acte qui va refonder le lien de confiance entre la Nation et sa représentation, entre la Nation et les institutions, entre la Nation et le politique.
Mais dire la vérité sera déjà un pas décisif vers l’émergence de la république que nous appelons tous de nos vœux : LA REPUBLIQUE SINCERE.
Le « froid silence » de 7 Camerounais sur 10 lors de ces élections ne vous décharge pas de votre responsabilité envers eux ; il l’alourdit immensément ».
N.R.M
Sur les réseaux sociaux, il est noté depuis la survenue de l’attaque de Ngarbuh ayant tué des civils y compris des enfants, une sorte d’expression manifeste de la mauvaise foi des sécessionnistes. Ceux-ci n’ont eu de cesse de s’indigner prenant les populations pour bouclier sur le terrain, alors que le ministre de la défense (Mindef) vient de démentir formellement les allégations faites aux forces de défense sur la toile en corrélation avec l’origine les faits.
Rien ne saurait expliquer un tel acharnement des combattants séparatistes amazoniens sur la toile, si ce n’est une mauvaise foi qui tend ouvertement à discréditer l’armée camerounaise à la suite de ce que les médias sociaux qualifient déjà des évènements de Ngarbuh. En effet, les sécessionnistes saisissant le prétexte de l’attaque, s’activent à exprimer leur semblant de colère considérant au passage les populations comme étant leurs protecteurs sur le terrain.
Selon certains observateurs avertis, les sécessionnistes veulent simplement semer la confusion au sein de l’opinion publique pour contester à l’avance leur éventuelle implication dans le massacre de Ngarbuh. Cette lecture des faits paraît logique pour eux dans la mesure où côté armée Camerounaise, le Mindef à travers un communiqué officiel vient de démentir les accusations à l’endroit de l’armée tout apportant des éclairages sur les circonstances d’une approche de reconnaissance nocturne menée à pieds par « un groupe de 06 éléments des forces de défense dont 04 militaires et 02 gendarmes vers un camp fortifié, véritable base logistique de marchandises illicites de réception des armements et munitions de tous calibres, de stockage et de revente des stupéfiants ».
Sur les lieux, les combats entre les forces de défense et les terroristes ont abouti à l’explosion des contenants de carburants suivi d’un violent incendie qui va affecter quelques habitations voisines. « Un incendie qui a fait 05 victimes dont une femme et 04 enfants », relève fort bien le Mindef dans son communiqué.
Propagande communicationnelle
En découvrant la version des faits présentés par le Mindef, il n’existe aucun rapprochement avec la version des réseaux sociaux. Plusieurs sources estiment que les sécessionnistes s’inscrivent tout simplement dans une logique de propagande communicationnelle dont le seul fondement reste un projet terroriste.
Il faut indiquer que le massacre de Ngarbuh survient après la tenue du double scrutin législatif et municipal au Cameroun le 09 février dernier. Des élections qui se sont déroulées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest sur fond de menace de boycott brandie par les combattants ambazoniens à travers leurs traditionnels lockdown.
Innocent D H
C’est par l’entremise de son porte parole qu’Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies s’est dit préoccupé par le drame survenu au Cameroun le 14 Février dernier et a instamment demandé au Gouvernement Camerounais d’ouvrir une enquête
Le Contenu de son message
« Le Secrétaire général est vivement préoccupé par des informations selon lesquelles des civils, y compris des enfants, auraient été tués lors d’une attaque dans le village de Ngarbuh dans la région du Nord-Ouest du Cameroun le 14 février. Il présente ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes, et appelle le Gouvernement du Cameroun à ouvrir une enquête et à prendre les dispositions nécessaires pour que les coupables répondent de leurs actes.
Le Secrétaire général appelle les parties armées à s’abstenir de toute attaque contre les civils et à respecter le droit humanitaire international et des droits de l’homme. Il réitère la disponibilité des Nations Unies à travailler avec toutes les parties prenantes en vue d’une solution politique à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun par le dialogue… ».
La vérité doit être dite
L’attente du Sg des Nations Unies est la même que celle de tous les Camerounais depuis que les images de ces enfants font le tour des réseaux sociaux. Des vidéos et photos insoutenables d’autant plus que les principales victimes sont des femmes et des enfants.
Et, la promesse faite trois jours après le drame par le ministre de la Défense à travers un communiqué peut laisser croire que tout est déjà dit. Les causes du drame semblent déjà connues et seuls les détails pourraient être donnés plus tard, après les résultats de l’enquête.
Une fois de plus, il s’agit d’un problème Camerouno – Camerounais
Certes, le Cameroun lorsque cela s’impose ne rejette pas les conseils et autres apports de ses partenaires parmi lesquels, les Nations Unies et bien d’autres. Toutefois, l’implication de ces derniers, à l’instar de Human Right Watch, Amnesty International ou alors le congrès américain dans la crise qui sévit dans les régions du Nord et du Sud Ouest n’est pas de nature à améliorer les choses. Les rapports fournis jusqu’à lors sont erronés et le congrès américain a donné la parole aux groupuscules d’individus qui n’ont jamais tenu compte des mesures prises par le Gouvernement Camerounais pour un cessé le feu définitif.
Au contraire, avec ces lobbies qui hantent les couloirs du Walter E. Washington Convention Center sis à Washington D.C, ils entendent tout remettre en cause en organisant par exemple dans les prochaines semaines, une rencontre baptisée «Conférence internationale sur le conflit armé au Sud-Cameroun…».
Sur son site, la Coalition pour le dialogue et les négociations instigatrice de cette « farce » la justifie en déclarant que : « Depuis l’éclatement du conflit au Cameroun, des dirigeants éminents tels que Son Éminence le cardinal Christian Tumi et le juge Ayah Paul Abine ont appelé à une conférence réunissant tous les Camerounais du Sud pour échanger des vues et établir une position dominante. Le gouvernement du Cameroun a malheureusement empêché la tenue de la Conférence générale anglophone. Alors que le conflit s’intensifie, il est clair qu’une telle conférence unissant les Camerounais du Sud ne peut pas avoir lieu au Cameroun d’où la nécessité d’avoir une conférence à l’étranger dans un pays partenaire…Les Camerounais du Sud sont citoyens des anciens Cameroun du Sud britannique, actuellement les régions du Nord- Ouest et du Sud-Ouest de la République du Cameroun, parfois appelés « anglophones » ou « ambazoniens ». La Coalition a décidé d’utiliser l’appellation reconnue des Nations Unies: Southern Cameroons ou Southern Cameroonians…».
Le gouvernement camerounais dément formellement les chiffres répandus sur la toile
Après un week-end de tergiversations, le chef de la division de Communication du ministère de la Défense a publié un communiqué hier lundi, évoquant un "malheureux accident". Le ministre de la Défense a lui-même renchérit ce mardi dans un autre communiqué.
"Les Forces de Défense en opération de reconnaissance dans ladite localité ont été prises à partie par des terroristes sécessionnistes ayant transformé une des habitations de la localité en place forte, véritable base logistique de marchandises illicites, d’armements et de munitions de divers calibres, de stupéfiants et amulettes", peut-on lire.
Il apporte également des précisions sur le nombre de victimes de cette opération : "La riposte s’est soldée par la neutralisation de 07 (sept) terroristes et bandits. Au cours des accrochages, un incendie s’est déclaré dans la fortification des terroristes installée dans la même habitation, provoquant des explosions avant de se propager aux habitations voisines. Cet incendie aurait fait 05 (cinq) victimes, dont une femme et 04 enfants, bien loin du prétendu massacre relayé dans les réseaux sociaux".
La crise dans les régions du Nord et du Sud Ouest a déjà des amorces de solutions, posées avant et pendant le Grand Dialogue National initié par le Président de la République du Cameroun. C’est l’assurance donnée aux uns et aux autres qui a permis le retour des populations qui s’étaient réfugiées au Nigéria voisin, ou encore le dépôt des armes par ceux qu’on peut considérer aujourd’hui comme des ex terroristes qui intègrent les programmes de réhabilitation mis en place par les autorités, afin de faciliter leur réinsertion…
La doléance des Nations Unies a bien évidemment été prise en compte cependant, aucune possibilité ne sera accordée à qui que ce soit pour diviser le Cameroun et instaurer un no man lands dans cette partie du pays.
Que les uns et les autres se le tiennent pour dit.
Nicole Ricci Minyem
Suite au communiqué publié par le chef de la division de la communication du ministère de la Défense, Joseph Beti Assomo apporte des précisions sur les circonstances du drame survenu à Ngarbuh-Ntumbo le week-end dernier.
Le Ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense communique :
Plusieurs photographies faisant état d’un prétendu de plusieurs personnes dont des femmes et des enfants, perpétré par les Forces de Défense et de sécurité le Vendredi 14 Février 2020, dans la localité de Ngarbuh, Département du Donga-Mantung, Région du Nord-Ouest, circulent sur les réseaux sociaux.
Le Ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense dément formellement ces grotesques allégations et précise, à la lumière des informations méthodiquement et professionnellement recoupées, qu’il s’agit tout simplement d’un malheureux montage sur des opérations de sécurisation en cours dans la Région.
En effet, les Forces de Défense en opération de reconnaissance dans ladite localité ont été prises à partie par des terroristes sécessionnistes ayant transformé une des habitations de la localité en place forte, véritable base logistique de marchandises illicites, d’armements et de munitions de divers calibres, de stupéfiants et amulettes.
La riposte s’est soldée par la neutralisation de 07 (sept) terroristes et bandits.
Au cours des accrochages, un incendie s’est déclaré dans la fortification des terroristes installée dans la même habitation, provoquant des explosions avant de se propager aux habitations voisines. Cet incendie aurait fait 05 (cinq) victimes, dont une femme et 04 enfants, bien loin du prétendu massacre relayé dans les réseaux sociaux.
La propagande terroriste sécessionniste a tôt fait de joindre à la mise en scène macabre sur les médias sociaux des images présumées des morts de la Mezam courant 2019, et qui avaient malheureusement à leurs côtés une femme.
Une enquête approfondie a immédiatement été ouverte autour de ce regrettable incident par la Gendarmerie Nationale et la Sécurité Militaire. La quintessence des conditions de cette enquête pourrait être publiée en temps opportun.
Il est à observer que depuis un certain temps, des publications malintentionnées tentent de dépeindre nos Forces de Défense et de Sécurité sous les pires traits négatifs et aux antipodes de leur professionnalisme internationalement reconnu. Elles tentent également de détériorer le solide lien Armée-Nation bâti au fil du temps. En vain.
En tout état de cause, le Ministère de la Défense se réserve désormais le droit de poursuivre devant les juridictions compétentes les auteurs de fausses nouvelles à son endroit, conformément à la loi. /-
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Beti Assomo Joseph
Délégué à la Présidence Chargé de la Défense
Le ministre de la défense dément toute implication de l’armée dans les attaques de Ngarbuh dans la région du Nord–Ouest.
C’est l’émoi général au sein de l’opinion publique national et international depuis l’apparition sur les réseaux sociaux de ces images de femmes et enfants décédés à la suite de ce que la toile appelle le massacre de Ngarbuh. Dans les médias sociaux, et selon des chiffres qui circulent sur les médias sociaux, on compterait près de 22 à 24 camerounais assassinés. Et pour ces autres sources, le coupable est tout désigné. Il s’agit de l’armée. D'où la réaction du chef de la division de la communication du ministère de la défense, le Capitaine de Frégate ATONFACK GUEMO.
Dans sa mise au point, le Chef DIVCOM de l’armée dément formellement les accusations portées à l’endroit des hommes de l’armée. Et il précise les circonstances des événements de Ngarbuh. « En effet, le 14 février 2020, un groupe de 06 éléments des Forces de Défense dont 04 militaires et 02 gendarmes renseigné par des repentis a effectué une approche de reconnaissance nocturne à pieds vers une habitation de Ngarbuh transformée en camp fortifié, véritable base logistique de marchandises illicites, de réception des armements et munitions de tous calibres, et de stockage et revente de stupéfiants.
Pris à partie par des tirs nourris depuis le refuge fortifié, la riposte des éléments des Forces de l’ordre permettra de mettre hors d’état de nuire 07 des terroristes présents sur les lieux. Les combats vont se poursuivre jusqu’à l’explosion de plusieurs contenants de carburant, suivi d’un violent incendie qui va affecter quelques habitations voisines. Cet incendie a fait 05 victimes, dont une femme et 04 enfants, bien loin de ce qui est relayé dans les réseaux sociaux. »
Première leçon, le nombre de victimes. On est loin des chiffres donnés jusqu’ici. Ce qui ne veut pas dire que cette situation perd son caractère tragique. Aussi, l’armée donne de savoir qu’il s’agit d’une situation consécutive à une opération militaire qui pourrait être considéré comme un succès. A côté de tout cela, le DIVCOM fait savoir que la manipulation de la communication autour de cette affaire à fait ressortir d’anciennes photos de la neutralisation de 04 terroristes dans le Département de la MEZAM courant 2019. Des terroristes qui, malheureusement, avaient avec eux une femme.
Toujours est-il qu’une enquête bien plus approfondie est en cours, et l’armée dit qu’elle communiquera sur les résultats de cette enquête.
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Stéphane NZESSEU
Un village du Nord-Ouest du pays a été le théâtre, vendredi, d'une attaque armée qui a coûté la vie à au moins 22 personnes, dont 14 enfants et des femmes, a annoncé l'ONU, dimanche 16 février. De nombreux témoignages ont accusé le gouvernement et les militaires.
Le Nord-Ouest et le Sud-Ouest connaissent, depuis trois ans, des combats meurtriers entre militaires et séparatistes armés. Selon les ONG internationales, ces affrontements, exactions et crimes ont fait plus de 3.000 morts et contraint plus de 700.000 personnes à fuir leurs foyers.
Au regard du bilan macabre de cette attaque à Ntumbo, plusieurs camerounais exigent que justice soit rendue de façon impartiale, quels que soient les auteurs. En effet, joint par téléphone, James Nunan, le chef du Bureau de la coordination des Affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, a indiqué que « Les éléments de preuve indiquent que la majorité des victimes (22 au total, ndlr) sont des femmes et des enfants ».
M. Nunan a déclaré que l'incident avait « terrifié » la population locale. « Les personnes avec qui nous avons parlé sont extrêmement traumatisées et ne s'attendaient pas à cela », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « Quel que soit le groupe qui a fait cela, il a menacé d'autres violences à venir ». Devant la gravité de la situation dans le village Ntumbo, les habitants espèrent que les responsables seront arrêtés et répondront de leurs actes devant la justice.
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« Il faut ouvrir une enquête, c’est une obligation, avec des membres de la société civile, du gouvernement, et de l’opposition. On doit savoir qui a fait ça et trouver une solution à cette guerre inutile. Les civils sont les victimes », demande l’avocat des droits de l’Homme Félix Agbor Balla. Le MRC de Maurice Kamto et le PAP de Njang Denis ont condamné ce massacre et exigé qu’une enquête soit ouverte afin de sanctionner les auteurs.
Une attaque assimilable aux exécutions sommaires qui ont eu lieu dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun il y a quelques années. En juillet 2018, une vidéo montrant des soldats exécuter deux femmes et leurs enfants était devenue virale sur les réseaux sociaux. Elle a d’abord démentie par le responsable de la communication de cette époque, Issa Tchiroma Bakary, pour qui la scène se déroulait au Mali.
Après la présentation d’éléments de preuve, des suspects, sept soldats camerounais, ont ensuite été arrêtés. A nos jours, un procès est en cours devant le tribunal militaire et une sanction sera infligée aux responsables en fonction du rôle joué dans cet assassinat.
Selon les Nations unies, 22 civils dont 14 enfants ont perdu la vie lors d’une tuerie le 14 février dernier au Cameroun. L’attaque s’est déroulée dans la localité de Ntumbo, département du Donga-Mantung dans la région du Nord-Ouest. L’identité des assaillants reste inconnue. Des ONG et, partis d’opposition et des activistes pointent un doigt accusateur sur l’armée camerounaise.
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun sont en proie depuis plus de trois ans à des conflits opposants les forces armées à des combattants séparatistes. Le vendredi 14 février 2020, aux environs de 14 heures, a eu lieu l’une des attaques les plus meurtrières dans le Nord-Ouest. Les populations du village Ntumbo, département du Donga—Mantung, ont été attaquées par des hommes armés non identifiés.
D’après le chef du Bureau de coordination des Affaires humanitaires (OCHA), James Nunan, « vingt-deux civils ont été tués le matin du 14 février. Des hommes armés ont, pour une raison inconnue, ciblé ces personnes. Parmi les 22 victimes, nous sommes portés à croire que 14 étaient des enfants, dont 11 filles et neuf âgés de moins de cinq ans, une mère enceinte et deux femmes qui portaient leurs bébés. Une seconde femme enceinte a été blessée par balles. Heureusement, elle est encore en vie. Elle a été hospitalisée et se trouve dans un état critique. Hélas, elle a perdu son bébé. Dans la plupart des cas, ils ont été tués par balles et leurs corps ont été brûlés dans des maisons qui ont été incendiées ».
L’identité des assaillants reste inconnue malgré tous les témoignages
L’armée camerounaise et les combattants sécessionnistes se renvoient la responsabilité. L’opposition et des ONG locales ont accusé les soldats camerounais d’être responsables des cette tuerie.
Des leaders séparatistes installés à l’étranger ont indiqué sur les réseaux sociaux, qu’il s’agit d’un massacre organisé par des militaires. Des déclarations qui ont été démenties par un responsable de la communication de l’armée. « Les Forces de défense camerounaise ne sont pas impliquées dans ce massacre », a-t-il déclaré, pointant à son tour des bandes armées déguisées en militaires.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), l’un des deux principaux partis d’opposition, a « condamné le massacre » de femmes et d’enfants, dans un communiqué. Le PAP de Njang Denis a également réagi. Ils exigent qu’une enquête soit ouverte et demandent des sanctions contre les auteurs.
Sur sa page Facebook, l’avocat Felix Agbor Balla, président du Centre pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique (CHRDA), a condamné « l’horrible meurtre » de « femmes et d’enfants (…) par les forces de défense de l’Etat ».
Des échanges de tirs sont survenus cet après-midi dans la ville de Kumba, capitale régionale du Sud-Ouest au Cameroun. Une concrétisation de menaces proférées quelques temps avant par les sécessionnistes.
Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des combattants sécessionnistes proférer des menaces d'abord au gouvernement, ensuite à l'armée camerounaise. Relayées par plusieurs internautes, les commentaires qui les accompagnent sont plutôt tristes. "Nous venons pour vous, forces de sécurité du Cameroun. Les combattants ambazoniens viennent pour vous", a écrit Mark Bareta sur sa page Facebook.
Malgré le haut dispositif militaire signalé dans les régions anglophones afin d’assurer le bon déroulement des élections, des échanges de tir ont toutefois été signalés en fin d’après-midi. A Kosala, un quartier de Kumba, des coups de feu ont été entendus. La localité de Bafut a également été le théâtre de quelques attaques. Pour l’heure, nous ne pouvons confirmer si ces échanges de tir ont réellement eu lieu ou si ces informations ont uniquement été publiées par des activistes pro-sécession pour des raisons de propagande.
Sur la page Facebook de Mark Bareta, pro-sécession, une autre vidéo d'échanges de tirs qui se déroulerait à Bali Nyongha. Pour ce soutien des conflits en cours dans les régions anglophones du Cameroun, c'est une prouesse de détruire les vies, les villes et villages. Un moyen pour arracher l'indépendance de ces deux régions.
Les appels au boycott lancés par des "petits partis", tels que qualifiés par le chef de l'Etat camerounais, n'ont point eu d'effet ce 09 février 2020 dans les bureaux de vote. Au contraire, on assiste à nouveau à des mésententes entre les militants de ces partis.
La campagne de boycott des élections municipales et législatives du Cameroun n'aura finalement été qu'un échec. C'est en effet avec engouement et enthousiasme que les citoyens camerounais se sont précipités dans les bureaux de vote pour exprimer leurs votes. Les manifestations dites d'explications aux électeurs faites à des milliers de kilomètres du Cameroun n'ont donc pas atteint les cibles visées. Tout au contraire, les discordes entre partis d'opposition et militants de mêmes partis se sont multipliées à ce sujet.
Dans le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le secrétaire national aux Droits de l'Homme, Célestin Djamen, ne partage pas l'avis du président du parti, Maurice Kamto. Il a d'ailleurs invité les camerounais à se rendre aux urnes ce dimanche. Selon lui, cette stratégie de boycott des élections est "vide de sens, pas opportune dans le combat pour le changement du régime en place". Il faut noter qu'il n'était déjà pas satisfait de la décision de ses leaders de se retirer de la course.
"[...] Le boycott est une stratégie maladroite. Nous voulons depuis des années une alternance. La politique c'est d'abord la stratégie, l'action et c'est la formation. Quand ils boycottent la stratégie, nous risquons de fuir la boue pour tomber dans la merde", a-t-il déclaré sur une chaîne de télévision un jour avant la tenue des élections locales.
Cette méthode qu'il assimile à la politique de la chaise vide n'apporte rien dans l'espace politique actuel du Cameroun. C'est pourquoi il a appelé les camerounais à se rendre aux urnes.
Un boycott qui portait les gênes de sa propre destruction
Depuis l'annonce du retrait des listes du MRC de la course du double scrutin électoral convoqué le 09 février, plusieurs voix se sont levées pour s'offusquer contre cette décision. Une décision qui semblait avoir été prise sur un coup de tête le soir de la date limite de dépôt de dossiers de candidatures par les différents militants de partis politiques. Des tensions se sont alors levées de toutes parts. Devient le tollé généré par cette décision, Maurice Kamto, candidat arrivé deuxième à la présidentielle de 2018, a également pris la décision de boycotter ces échéances.
Seulement, sa stratégie portait en elle-même les gênes de sa destruction. Entre militants déçus et analystes soucieux du devenir de ce parti politique, les interrogations étaient multiples. Mais l'échec de cette campagne ne devrait être une surprise pour personne quand on sait que les décisions du président du parti semble ne prendre en compte que sa seule personne. L'on sait d'ailleurs que chacune de ses sorties fait l'objet de critiques acerbes de Célestin Djamen. "Le citoyen camerounais doit savoir la politique est une chose suffisamment importante pour ne pas la laisser aux mains des seuls hommes politiques. On devra comprendre que le Cameroun c'est notre bien commun. Nous devrions nous impliquer", a-t-il déclaré.
Des paradoxes dans les propos des leaders du boycott
En séjour depuis quelques jours au Canada dans le cadre d'une tournée en occident, Maurice Kamto a fait cette déclaration : "Parce que si vous ne les impliquez pas, si vous choisissez vos interlocuteurs, vous allez trouver des solutions qui ne seront pas acceptées par les autres". Comment peut-on comprendre une telle position ? Appeler des gens à boycotter tout en les mettant en garde de leur éventuelle insatisfaction devant des représentants choisis par les autres ?
Un paradoxe qui pourrait aussi se retrouver dans la décision même de boycotter les élections. Des élections qui se passent uniquement sur l'étendue du territoire camerounais mais il s'est envolé hors du Cameroun quelques jours seulement après l'annonce de cette campagne. A quels camerounais s'adressait-il ? Ceux de la diaspora qui n'y prennent point part ? Ou alors son agenda était tout autre et qu'il se jouait de militants dont il venait de suspendre l'avenir politique à sa seule parole ?
Les leaders sécessionnistes pour lesquels il semble pourtant avoir retiré son parti de la course se sont vus refuser l'accès à un meeting qu'il organisait au Canada. Il a pourtant déclaré pendant un entretien accordé à une radio de ce même pays : "Nous voulons ouvrir un dialogue inclusif, c’est-à-dire que tous les acteurs, toutes les parties prenantes doivent être invitées à ce dialogue y compris les représentants des groupes armés, y compris les représentants des groupes armés sécessionnistes, y compris les membres de la diaspora".
Il y a donc de quoi réaliser que les leaders de ce parti ont des positions peu saisissables, tout autant que le régime qu'ils prétendent vouloir déloger.