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Mfoungo

Mfoungo

Abbas Mahamat Tolli, le Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) et Solomane Koné, le responsable-pays du Groupe de la Banque africaine de développement(BAD) ont procédé à la signature d’un accord de don d’une valeur de près 976.000 euros, soit plus de 640 millions de FCFA, portant financement par la Banque des activités du projet d’appui au démarrage du marché financier unifié d’Afrique centrale (projet Amfuac). C’était récemment à Douala en marge de la 10ème session des travaux du Comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de l’Afrique centrale (Pref-Cemac).  

Apporter un appui significatif aux stratégies d’accès aux ressources domestiques pour satisfaire les besoins en termes de financement des Etats de la Sous-région Cemac dans leurs efforts de transformation structurelle et de diversification de leurs économies, tel est l’objectif principal que se fixe le projet Amfuac. Trois composantes fondamentales permettront la matérialisation du projet. Il s’agit, de l’opérationnalisation du marché financier unifié, de la mobilisation de l’épargne domestique et du renforcement du capital humain au niveau des instruments boursiers. 

L’appui financier de la BAD intervient dans le sillage de la stratégie d’intégration régionale de l’institution financière qui s’étend sur la période 2018 à 2025, notamment dans son troisième pilier, explique Solomane Koné, le responsable-pays du Groupe de la BAD. En clair, il est question d’aider les institutions financières à devenir des acteurs régionaux, et à assurer dans la rigueur, le développement d’un système financier régional devant permettre la mobilisation optimale d’épargne intérieure pour répondre avec efficacité aux besoins des entreprises. 

L’intervention financière sera complétée par celle d’autres partenaires techniques et financiers, en particulier celles du Fonds monétaire international(FMI) et de la Banque Mondiale (BM). 

 

Innocent D H 

Lors de son adresse de fin d’année à la Nation, le Chef de l’Etat a donné les assurances sur les garanties sécuritaires en vue de la bonne tenue des élections locales du 09 février prochain. A la suite de ce message, les séparatistes de l’Etat imaginaire d’Ambazonie réagissent à travers un communiqué pour exprimer que le double scrutin prévu ne se tiendra pas dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun.

 

« Toute personne vue à l’extérieur des villes et des villages sera considérée comme un ennemi et traité comme tel », tels sont en quelques mots la substance de l’annonce des groupes séparatistes contenu dans un communiqué. Il est d’ailleurs précisé que ledit communiqué tient lieu d’avertissement pour que la population prenne des mesures d’ordre sécuritaire. 

Les séparatistes font savoir qu’en dépit des assurances faites par le Président de la République lors de son adresse à la Nation le 31 décembre 2019 sur la tenue du double scrutin du 09 février prochain au Cameroun, les élections législatives ne se tiendront pas les deux régions anglophones du pays. 

Il y aura 05 jours d’opération appelée « Lock down », sur l’ensemble des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, communique Le « haut commandement » des forces militaires d’Ambazonie », apprend-on. Un verrouillage prévu se dérouler entre les 07 et 12 février 2020. Selon l’esprit du communiqué, il se fera pendant deux jours avant les élections municipales et législatives attendues. 

 

Innocent D H

Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale donne les orientations à suivre dans un communiqué rendu public le 2 janvier 2020.

Le nouveau communiqué signé par le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) s’adresse à tous ceux qui souhaitent être observateur aux élections législatives et municipales et aux partenaires du Cameroun. Dans ledit communiqué, le Ministre donne des dispositions qui sont conformes au Code électoral et relative à l’accréditation des observateurs électoraux pour le double scrutin.

Le dossier qui doit être déposé au service du courrier central du Ministère de l’Administration territoriale (Minat), doit avoir une demande adressée à Paul Atanga Nji. Il doit avoir aussi une copie de l’acte justifiant l’existence légale de l’organisation ou de l’association, la liste nominative des observateurs indiquant les zones d’observation sollicitées, une copie d’un rapport d’observation d’une précédente élection ou toute autre pièce jugée opportune.

Dans le communiqué qu’il a signé, Paul Atanga Nji indique que les frais liés aux transports, au logement et les autres commodités sont à la charge exclusive des observateurs accrédités ou des organismes qui les ont désignés. Aussi le Minat précise que les dossiers sont attendus au plus tard le 20 janvier 2020 à 15 heures précises.

A titre de rappel, le Président de la République a convoqué l’année dernière, le corps électoral pour les élections législatives et municipales. Celles-ci sont prévues pour le 9 février 2020. Lancé donc dans les préparatifs de ce double scrutin, le Minat avait effectué dans la ville de Douala, il y a de cela deux mois une visite de travail. En réunion avec Samuel Dieudonné Ivaha Diboua le gouverneur de la région du Littoral, il a convié les partis politiques à respecter les lois réagissant les manifestations publiques. Il a par ailleurs indiqué qu’Elections cameroon devaient bénéficier de l’accompagnement des autorités.

 

Liliane N.

Le 31 Décembre dernier, Habiba Issa est revenue sur les temps forts qui ont marqué cette formation politique, secouée de toute part par des luttes intestines. Elle n’a pas manqué de faire un tour d’horizon sur les faits qui ont marqué la vie politique du Cameroun…  

 

« Chers Compatriotes L’année 2019 s’achève et, au moment de tourner définitivement cette page qui est l’une des plus tristes de la vie de notre parti aujourd’hui septuagénaire, il est de mon devoir de revisiter pour les repréciser, les péripéties qui ont jalonné notre parcours et impacté nos militants et sympathisants. Mais avant cela, je dois dire toute la compassion que j’ai pour le peuple camerounais. Un peuple meurtri, qui se retrouve malgré lui au centre des enjeux politiques et géostratégiques qui ont généré des déflagrations à l’Extrême-Nord, à l’Est, au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.

 

Autant de régions aujourd’hui physiquement dévastées et économiquement sinistrées, et dont les populations, menacées d’extermination par les effets conjugués de la guerre et du terrorisme ont abandonné leurs milieux de vie pour chercher refuge soit dans les régions voisines, soit dans les pays voisins.

 

Si la réponse sécuritaire du gouvernement a permis d’observer une accalmie et même un recul de la menace sur les fronts de l’Extrême-Nord et de l’Est, on observe qu’au NOSO, elle n’a pas produit les effets escomptés, eu égard à la nature endogène de la crise qui plonge ses racines dans l’histoire, son terreau étant la mal gouvernance.

 

C’est une crise sociopolitique qui a dégénéré et est devenue un conflit armé à cause des solutions inappropriées, anachroniques inspirées par les adeptes du « tout sécuritaire » avec comme effets la multiplication des bandes armées et la recrudescence de la violence. Si l’UPC salue l’action et le sacrifice des forces de sécurité et de défense, elle regrette par ailleurs l’absence d’une réelle volonté politique à la base des initiatives dites « de paix ».

 

Ces initiatives, plombées par les calculs politiciens n’ont jamais pu constituer la solution idoine. La volonté de taire les vrais problèmes et le refus d’implémenter les solutions et les recommandations préconisées ont toujours suscité des frustrations et créé d’autres foyers de belligérance. Le cas du Grand débat national que nous avons appelé de tous nos vœux et pour lequel nous avons fait des propositions est une illustration. Camarades militants et militantes de l’UPC, Chers compatriotes, La vie nationale a été marquée à la fin de l’année 2019 par la convocation du corps électoral pour le double scrutin des municipales et des législatives du 9 février 2020.

 

En effet, si prendre part aux élections organisées est un droit pour tous les partis ayant une existence légale, c’est aussi un devoir constitutionnellement dévolu aux partis politiques de concourir à l’expression des suffrages. L’UPC a toujours décrié l’iniquité du code qui régit les élections, ainsi que la composition de l’organe chargé de l’organisation et de la gestion de ces élections. A cela lorsqu’on ajoute la contribution des autorités administratives qui sont aux ordres du parti au pouvoir, on obtient un cocktail explosif qui ouvre à tous les contentieux et des contestations interminables qui discréditent la démocratie camerounaise.

 

Camarades et chers Compatriotes, Les élections sont un temps fort de la vie politique. C’est la manifestation du rapport de force entre les partis. Malheureusement, elles ont constitué depuis notre retour dans la légalité, une grosse pierre d’achoppement. La question d’orientation stratégique qui a été la pomme de discorde des Upécistes depuis 1992 n’a jamais trouvé de réponse au sein de notre parti. Elle resurgit, à chaque échéance électorale, avec plus d’acuité.

 

C’est ainsi qu’en mai 2017, alors que le Comité Directeur se réunissait pour se prononcer sur la position de l’UPC par rapport à l’élection présidentielle et pour ouvrir l’enregistrement des candidatures, la classe politique camerounaise et tout le peuple furent stupéfaits d’entendre le Secrétaire Général annoncer, en violation des textes qui régissent notre parti et au mépris des principes démocratiques qui fondent le fonctionnement de ses différentes instances, que l’UPC ne présenterait pas de candidat à l’élection présidentielle, et que les Upécistes voteraient Paul Biya, Président sortant, candidat du RDPC.

 

Cette déclaration qui était un témoignage de mépris pour l’ensemble de nos militants et sympathisants, consacrait le déni de notre encrage originel. Dès sa création en avril 1948, l’UPC s’est positionnée aux côtés du peuple camerounais en souffrance. D’où vient-il que pour des raisons alimentaires, on se départit de cette position sous prétexte de raviver une alliance qui n’a jamais rien rapporté à l’UPC et encore moins au peuple camerounais ? Cette imposture ne pouvait prospérer. Dénoncée par la quasi-totalité des militants, elle a été le principal mobile qui a permis la convocation du Comité Directeur d’Août 2017. Cette instance, statutairement reconnue, m’a désignée pour être la candidate du parti à l’Election Présidentielle. Mais déjà, le ver était dans le fruit. On peut donc en dire que l’élection présidentielle de 2017 a, comme celles qui l’ont précédée, consacré les divisions au sein de l’UPC. Les clivages ainsi nés ont continué, malgré les tentatives de rapprochement initiées par les personnes de bonne foi.

 

La nomination par le Ministre de l’Administration Territoriale d’un «  Secrétaire Général » en remplacement de celui élu par les Upécistes au dernier congrès et au mépris du sacrosaint principe de non immiscions du gouvernement dans la gestion des partis politiques est venue aggraver la situation déjà préoccupante de l’UPC. Désormais, ce ne sont pas moins de trois UPC qui se disputaient sous le regard amusé du parti au pouvoir qui tirait les ficelles. Oui, le parti au pouvoir a réussi à coller à l’UPC, l’image d’un parti désuni et confiné.

 

En accordant l’exclusivité d’exercer au « Secrétaire Général » qui avait bénéficié de la nomination ministérielle et qui revendiquait « l’alliance », le parti au pouvoir interdisait, comme ce fut le cas en 1955, aux Upécistes de faire de la politique pour permettre à ses marionnettes d’occuper la scène. Suite, à une compromission, le Secrétaire Général élu avait, lui aussi bénéficié d’une tolérance administrative qui lui permettait d’organiser des réunions, se revendiquant lui aussi de l’ « alliance ».

 

Naïvement, les deux « Secrétaires généraux » que le parti au pouvoir instrumentalisait clamaient chacun pour son compte, la « légalité » que lui avait conférée son commanditaire. C’est fort de cette « légalité » que le Secrétaire Général élu, en flagrant délit d’autocratie, a soustrait près de cinquante millions de francs (50 000 000 Frs) des comptes du parti pour empêcher l’UPC de cautionner son candidat à l’élection présidentielle ;

 

C’est également fort de cette « légalité » qu’il s’est cru en droit de pouvoir suspendre avec des amis à sa solde la Présidente élue de l’UPC, au mépris, une fois encore, des textes régissant le fonctionnement de l’UPC ; C’est encore fort de cette « légalité » qu’il a refusé la main tendue de la Présidente pour sauver l’UPC du marasme qui le guettait et dans lequel elle se retrouve aujourd’hui ; C’est toujours fort de cette « légalité » que les deux protagonistes, adeptes de « l’alliance » ont refusé, chacun instigué par son commanditaire, de faire des listes consensuelles pour les investitures aux élections couplées du 9 février 2020.

 

C’est fort de cette « légalité » que le " Secrétaire Général" bénéficiaire de la nomination ministérielle a détourné la seconde tranche de la subvention allouée aux partis politiques ayant des élus dans un compte ouvert par lui, au détriment de l’UPC. Camarades et chers Compatriotes, L’Union des Populations du Cameroun qui tout au long de son existence a reçu des coups, est aujourd’hui grièvement touchée. L’UPC Chancelle, mais ne tombe pas ; l’UPC plie, mais ne rompt pas. Toujours combattue, l’UPC n’a jamais été vaincue.

 

Un résidu de militants imbus des idéaux et convaincus de la doctrine de ce Parti a toujours su entretenir la flamme allumée et constituer ce noyau autour duquel viennent se greffer les combattants qui, reprenant le flambeau, continuent le combat. Aujourd’hui, nous sommes plus que le résidu. C’est toute la base militante qui a refusé la compromission ; c’est dans leur majorité que les Upécistes se sont levés fièrement, pour faire obstacle aux desseins machiavéliques du Parti au pouvoir et de ses « alliés ».

 

Cette UPC doit s’organiser, elle doit rebondir, elle doit conquérir. Il s’agit d’une UPC respectueuse de ses propres textes et de la légalité républicaine, d’une UPC pure comme le cristal, d’une UPC dure comme le diamant, d’une UPC conquérante. C’est cette UPC qui vaincra, c’est elle qui vivra.

 

Bonne année 2020 ».

 

 

N.R.M

Entre arrestation de Maurice Kamto et des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, convocation du Grand dialogue national et arrêt des poursuites ordonné par Paul Biya, plusieurs événements historiques ont marqué l’année 2019.

C’est au tout début de l‘année 2019, que les événements dans le secteur de la politique ont eu lieu. Au mois de janvier, il y a eu les marches dites blanches organisées par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), parti politique de Maurice Kamto. Ces marches, s’inscrivaient dans le cadre du Plan national de résistance de cette formation politique. Le Mrc continuait de contester les résultats de l’élection présidentielle de 2018. A cette revendication, il s’est ajouté les questions liées au retrait de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 au Cameroun et la crise dans les régions anglophones : Nord-Ouest et Sud-Ouest.

Kamto et ses militants arrêtés

A la suite des premières marches du Mrc, Maurice Kamto, ses plus proches collaborateurs, des militants et sympathisants de la formation politique ont été interpellés à Douala, Yaoundé, Bafoussam. Le 27 janvier 2019, le président national du Mrc est entré à la prison de Kondengui. Il y était avec les grandes figures de son parti à savoir Alain Fogue Tedom, Me Michelle Ndoki et pour ce qui concerne les alliés, Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang, l’artiste Valsero et Paul Eric Kingue. C’est au tout début du mois d’octobre 2019, qu’ils ont bénéficié d’un arrêt de poursuites ordonné par Paul Biya le Président de la République. Cependant tous les militants du Mrc n’ont pas été remis en liberté. Une poignée reste incarcérée. Parmi ladite poignée, il y a Mamadou Mota le 2e vice-président du parti. Avec des camardes du parti, il demeure en prison pour des faits en rapport avec la mutinerie survenue à Kondengui le 22 juillet dernier.

Le Grand dialogue national

On ne saurait parler des temps forts de l’année 2019, sans toutefois faire mention du Grand dialogue national. L'événement tant demandé pour la résolution de la crise anglophone. Convoqué par le Chef de l’Etat, il s’est tenu du 30 septembre au 4 octobre 2019. Il a été initié pour répondre aux critiques faite de la gestion de la crise anglophone. Les participants de ces assises ont été appelés à réfléchir sur les mesures à prendre pour résoudre principalement la crise susmentionnée et qui se déroule dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. On retient parmi les recommandations qui y sont sorties : la demande d’un statut spécial à accorder aux régions suscitées. Ladite recommandation a été légiférée à la session extraordinaire du Parlement. Elle est contenue dans la loi portant Code général des collectivités.

Les élections législatives et municipales

On retient par ailleurs que c’est en 2019, que le Président de la République a convoqué le corps électoral pour le 9 février 2020. A cette date, les camerounais iront dans les urnes pour élire leurs députés et leurs conseillers municipaux. Cependant certaines formations politiques ont décidé d’opter pour un boycott. Parmi lesdites formations, il y a le Mrc, le Cameroon people’s party d’Edith kah Walla. La crise anglophone est le motif partagé par ces partis pour ne pas aller aux élections locales. Parlant justement de la crise anglophone, il convient de noter que 333 personnes détenues dans le cadre de cette même crise ont bénéficié d’un arrêt de poursuites.

Réaménagement ministériel    

C’est aussi en 2019 et précisément le 4 janvier 2019, que le Chef de l’Etat a réaménagé son gouvernement. Pour les sorties les plus marquantes, il y a eu Philemon Yang qui a laissé son siège à Joseph Dion Ngute le Premier ministre. Pour ce qui est des entrées, on a noté celle de Jean De Dieu Momo, l’actuel Ministre délégué auprès du Ministre de la Justice, garde des sceaux.

 

Liliane N.

Selon des informations officielles, 209 482 entreprises ont été dénombrées sur l’ensemble du triangle national par l’Institut national de la statistique (INS). Un chiffre obtenu à l’issu du 2ème recensement général des entreprises au Cameroun réalisé par l’Institut. 

 

Le tissu productif camerounais est dense car il a plus que doublé comme en témoigne le résultat obtenu par l’INS au terme de son 2ème recensement général des entreprises. Une opération lucide qui a permis de dénombrer 209 482 entreprises au Cameroun. Or, seulement 93 969 entreprises avaient été comptées par l’INS dans le cadre du 1er recensement général effectué en 2009. 

Selon les experts officiant pour le compte de l’Institut, le boom qu’a connu la création des entreprises au Cameroun, s’explique par la facilitation des procédures y relatives, avec notamment la mise en place dès 2010, des Centres de formalité de création d’entreprises(CFCE).  Ce qui a d’ailleurs permis la création de plus de 60.000 structures dans le pays, au cours de la période de 2010-2016. 

Un constat se dégage de ce 2ème recensement général des entreprises au Cameroun, celui de la prépondérance des très petites entreprises dénombrées au taux de 79,2%. Dans la suite, l’on retrouve les petites entreprises au taux de 19,3%, puis les moyennes entreprises 13%. Et enfin, les grandes entreprises qui constituent 0,2%. L’on remarque de manière globale que ces unités sont pour la plus parts concentrées à Yaoundé et Douala, pour un taux de 57%.

 

Innocent D H

Hier dimanche, les quelques 700.000 électeurs ont choisi entre deux anciens Premiers ministres, le chef du principal parti de cette ancienne colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest et un dissident de cette formation, qui promettent tous les deux de redresser l‘économie.

 

Les bureaux de vote, généralement installés en plein air, ont ouvert de 07H00 (GMT et locale) à 17h00, dans la capitale Bissau, ont constaté les journalistes de l’AFP et, les premières tendances sont attendues en début de semaine.

 

« C’est la journée la plus importante. On souhaite que tout se passe bien, que tout le monde soit tranquille », a confié Dominique Zale, un agent de sécurité père de six enfants, rencontré dans un bureau du quartier du port où les électeurs ont commencé à faire la queue avant le lever du soleil.

 

« Il faut voter pour changer les choses. Le prochain président aura la mission de faire marcher le pays », estimait dans un bureau voisin un étudiant en économie de 31 ans, Jair Fernandes Martins.

 

La stabilité, indispensable pour combattre des maux comme la grande pauvreté, la corruption répandue jusque dans les classes dirigeantes et le trafic de cocaïne, est l’un des grands enjeux après des décennies de crise politique permanente.

 

Alors que près de 70% de ses quelque 1,8 million d’habitants vivent avec moins de 2 dollars par jour, ce petit pays au climat tropical, abonné aux coups d’Etat depuis son indépendance en 1974, a vécu ces quatre dernières années au rythme des querelles entre le président José Mario Vaz et la principale formation du pays, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC).

 

C’est son principal rival, le chef du PAIGC, Domingos Simoes Pereira, 56 ans, qui a viré en tête avec 40,1% des suffrages. Il affronte Umaro Sissoco Embalo, 47 ans, figure de proue du Madem, une dissidence du PAIGC, qui espère rattraper son retard de 12 points grâce au soutien que lui ont apporté les principaux candidats déçus du premier tour.

 

De nombreux problèmes sur la table du futur Président

 

Une intervention de l’armée semble peu probable, malgré les lourds antécédents des militaires, selon les observateurs. Le chef d‘état-major de l’armée, le général Biague Na Ntam, a plusieurs fois affirmé que l’armée n’interviendrait pas dans le processus électoral.

 

Le futur président devra « régler le problème des hôpitaux où des femmes enceintes meurent sans être assistées, faute de matériel, construire des routes et diminuer le prix du riz », estime un pêcheur de Bissau, Moutar Diallo.

 

« Il doit nous donner du travail car rien ne marche à Bissau », exige de son côté, Abdoulaye Diallo, un commerçant.

 

Les challengers

 

M. Pereira est un ingénieur en génie civil au large sourire, invariablement coiffé d’un Trilby couleur paille. Après avoir mené son parti à la victoire aux législatives de mars, il promet d’accélérer le développement du pays. S’il est élu, M. Pereira pourra compter sur le soutien du Parlement, contrairement à M. Embalo, qui devra composer avec une assemblée dominée par le PAIGC.

 

 

Umaro Sissoco Embalo, un général de brigade de réserve, ancien du PAIGC qui a fait campagne avec un keffieh rouge et blanc noué autour de la tête, se pose en rassembleur. 

 

 

N.R.M

L’ancien  premier ministre raconte sa version des faits par rapport à la journée du 23 Décembre 2019. Le Président du mouvement civique GPS (Génération et Peuples Solidaires), Guillaume Soro a adressé ce matin un message à ses partisans sur le territoire ivoirien. L’ex chef de guerre se dit prêt à mener le combat contre l’imposture, l’injustice, afin de ramener la démocratie en Côte d’Ivoire.

 

C’est par le cana de Tweeter que l’ancien Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire communique avec ses partisans. Comme il le reconnaît lui-même depuis deux jours il éprouvait des difficultés à s’exprimer via ce réseau social. « Depuis deux jours, j’étais privé de mes moyens de communication. J’étais obligé de passer par @Ceschod pour tweeter. À présent je suis opérationnel. Et la lutte ne fait que commencer. »

Réfugié depuis quelques heures sur le territoire français, après les péripéties de la journée de lundi dernier, Guillaume SORO va maintenant commencer l’organisation soit de sa défense, soit d’une riposte à l’endroit du pouvoir d’Abidjan. En Rappel, un mandat d’arrêt a été lancé contre Guillaume SORO par le procureur de la République de Côte d’Ivoire alors que celui-ci était en route pour regagner sa terre natale. Informé de cette situation, le jet privé à bord duquel se trouve l’ancien premier ministre de Côte d’Ivoire et ses partenaires va changer de direction pour atterrir à Accra au Ghana. Seulement face au refus des autorités ghanéennes de laisser débarquer Guillaume SORO et son équipe, ceux-ci vont immédiatement reprendre la direction de Paris qui accepte de les accueillir. Une série d’évènement qui met le président de GPS dans tous ses états. Dans son adresse de ce matin, il précise : « Ado a tort de faire ce qu’il fait. À présent je vais consacrer toute ma détermination à ce combat. Le combat pour l’état de droit. Le combat pour la démocratie. L’imposture ne passera pas. Je me suis trompé sur Ado et je le reconnais humblement. Je n’avais pas imaginé que le FMI formait des autocrates. »

« Je me suis trompé sur Ado et je le reconnais humblement »

Un retournement de situation que Guillaume SORO qualifie déjà de trahison de la part de son coéquipier d’hier. SORO est lâché et poursuivi par celui pour qui il a mobilisé ses forces nouvelles afin de l’installer au pouvoir en Côte d’Ivoire. Pour SORO, « Il n’y a qu’en DICTATURE que l’on émet un mandat d’arrêt contre un candidat aux élections. Cet acte est un parjure qui souille la fin de la présidence Ouattara. C’est la pure illustration du lawfare. » il a en filigrane déclaré la fin de la présidence Ouattara. Les prochaines heures s’annoncent déterminantes.

 

Intégralité de son message

 

 « Chers Tous, 

La journée du 23 décembre 2019 demeurera dans ma mémoire un bien triste et douloureux souvenir.

La brutalité de la répression qui s’est abattue sur les adhérents de GPS et de tous les Partis politiques et mouvements politiques proches ainsi que des citoyens innocents est inacceptable.

Les instances de GPS, des Partis et Mouvements politiques doivent monter au créneau.

Avant d’aller plus loin dans mon propos, j’adresse mes encouragements aux innocents et collaborateurs qui ont été arrêtés: Leur seul crime, accueillir le candidat déclaré à la Présidentielle d’Octobre 2020. 

Déjà en Septembre 2019 suite aux révélations d’un sondage qui établissait mon avance en cas de la tenue l’élection présidentielle la décision  avait été prise de m’écarter de la course. En réalité, tout ce dilatoire est la résultante de la décision de M. Ouattara de faire un 3e mandat. Et se prévaudrait du soutien de la France. Pour autant nous ne l’accepterons pas.

Pour revenir à la sinistre journée du 23 décembre 2019, Il est à noter que nous avons tenu à ce que notre retour au pays natal se fasse dans le strict respect des lois.

L’autorisation d’atterrissage a été dûment obtenue. Rien ne s’opposait donc à ce voyage du citoyen-candidat déclaré à la présidentielle.

La direction de GPS avait imaginé les scenarii suivants: 

- 1- Le retour est encadré par la force publique (le meilleur cas de figure). 

- 2- a l’atterrissage une convocation de justice est notifiée. 

- 3- l’arrestation est opérée au pied de l’avion.

Tout ceci pour délit de candidature à la présidentielle d’Octobre 2020.

9h décollage du Bourget direction Abidjan. Nous prenons de l’altitude et sommes coupés de tout. 

À environ deux heures d’Abidjan, et dans le ciel du Niger le commandant de bord affolé fait irruption dans notre cabine : « M. Soro nous venons de recevoir une alerte grave de sécurité sur l’aéroport d’Abidjan notre avion pourrait faire l’objet d’un assaut».

Je n’en crois pas mes oreilles. Que se passe-t-il ? Pour m’arrêter on a point besoin d’un assaut. Me Affoussy Bamba Lamine est là pour les formalités.

Le commandant de bord toujours à cran me dit: « M. Soro nous ne pouvons plus rallier Paris. Il nous faut absolument atterrir soit à Niamey soit à Accra. Il n’y a pas d’autres options». Je lui demande un temps de réflexion. 

Le commandant de bord  revient plus affolé que jamais. Il semble que l’assaut se confirmerait. Et il décide d’enclencher un atterrissage d’urgence sur l’aéroport d’Accra.

Nous voici donc sur la terre Africaine du Ghana. La décision est toute prise; nous débarquerons sur Accra pour continuer notre périple s’il le faut. Le commandant de bord serait j’imagine très heureux de larguer là, ces passagers devenus forts encombrants.

Je lui demande de contacter les autorités Ghanéens pour notre débarquement. Niet ! 

La terre africaine du Ghana de Nkrumah nous est interdite à la demande du Président Ouattara. Après des heures de pourparlers ne pouvant entrer dans la ville d’Accra, seuls des pays Européens acceptent notre atterrissage. O Afrique mon Afrique… ».

 

N.R.M

 

Ce sont les personnels méritants de l’Agence régionale de la Banque des Etats de l’Afrique centrale du Nord à Garoua qui viennent d’être récompensées pour les bons et loyaux services rendus. C’était ce vendredi au cours d’une cérémonie présidée par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi’i, représentant le ministre du travail et de la sécurité sociale. 

La joie était grande pour les 23 récipiendaires du Jour. C’est le cas de Dia Halimatou standardiste, la cinquantaine bien sonnée qui s’est vue épinglée la médaille de travail en or, après près de trois décennies de carrière. Au-delà du sentiment de fierté qui l’anime, elle est convaincue d’avoir été à la hauteur des attentes. « Le secret c’est d’être à l’heure, respecter les chefs hiérarchiques ». L’un de ses fils Mohamadou Babanguida, la considère d’ailleurs comme un exemple à suivre. « Elle est un modèle pour nous. Elle nous a donné une éducation de qualité. C’est en suivant son exemple que je pourrais aller vers l’avant ». 

L’ensemble des récipiendaires des médailles en or, bronze et vermeille, ont unanimement remercié la hiérarchie pour cette récompense. 

Continuer de distiller dans leur lieu de travail un esprit de collaboration et de respect de la hiérarchie, telle est la principale recommandation du Gouverneur Jean Abate Edi’i aux 23 heureux récipiendaires. « Les distinctions honorifiques devraient refléter et contribuer à asseoir une culture des modèles. C’est une occasion pour nous d’apprécier le travail qui est fait, mais aussi d’être attentif aux encouragements qui peuvent être développés dans ce sens », souligne le Gouverneur.  

 

Innocent D H

L’initiative portée par le Forum régional des jeunes leaders du Nord (Forjel) a été lancé ce vendredi à Garoua par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi’i. Objectif de l’opération, traduire en acte concret la vision du Chef de l’Etat Paul Biya dans la promotion d’une éducation de qualité.  

Les jeunes leaders du forum régional du Nord à travers cet acte de générosité, veulent marquer leur détermination à assurer une éducation de qualité dans le Nord, classée zone d’éducation prioritaire. Un geste qui traduit aussi leur solidarité au côté du Gouvernement à soutenir le volet éducation. « Je suis heureux de constater que les jeunes de la région du Nord regroupés sous ce label de Forgel s’investissent dans cette activité qui est fondamentale et qui vient en appui avec les efforts du des pouvoirs publics pour pouvoir donner à notre Gouvernement des chances de s’épanouir », déclare le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i pour encourager ces jeunes. 

Le Forgel n’a pas que remis des tables bancs, dans la foulée il a primé les meilleurs élèves de l’école publique Bénoué. Et toutes ces actions revêtent un sens pour le Forum. « Nous avons voulu agir dans un projet, celui du renforcement des capacités d’accueil, de confort dans les établissements scolaires, grâce à l’opération 1000 tables bancs dans la région du Nord. Les membres du Forgel qui sont des jeunes de la région, sont conscients de la responsabilité qui leur incombe », souligne Souaïbou, président du Forgel. 

Pour Georgette Lekeufak, directrice de l'école publique Bénoué, la joie est grande après avoir reçu un tel don. « Les enfants étant assis à même le sol ne peuvent être bien éduqués. Nous souhaitons que ce geste soit protégé par l’œuvre de Dieu ».  Plusieurs autres écoles de la région du Nord vont aussi recevoir des dons en tables bancs du Forgel dans les prochains jours. 

Innocent D H

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Sunday, 05 June 2022 11:01