« Soutenir l’allaitement maternel pour une planète en meilleure santé » est le thème de commémoration choisi cette année afin d’inciter les gouvernements à protéger et à promouvoir l’accès des femmes à des conseils qualifiés en matière d’allaitement maternel
Importance de l’Allaitement Maternel
Dans une déclaration conjointe de l’Unicef et de l’Oms à l’aune de cette semaine, il a été réitéré que l’Allaitement Maternel offre à chaque enfant, le meilleur départ possible dans la vie. Il procure des bienfaits dans les domaines de la santé, de la nutrition et des émotions, aux enfants comme aux mères. Et il est partie intégrante d’un système alimentaire durable.
Cependant,
Les mamans, pour diverses raisons, n’adhèrent pas à ce processus qui se veut naturel. Au-delà de l’esthétique corporel (car certaines pensent garder leur poitrine de jeunes filles), donner le sein à leur bébé n’est pas toujours aisé pour d’autres femmes. L’on préconise dès lors, un soutien permanent pour celles qui sont par exemple malades ou encore pour celles qui ont des problèmes psychologiques ou psychiques (Cela concerne celles qui ont par exemple conçu à la suite d’un viol et qui rejettent leurs bébés)…
Conseils de qualité
Grâce à ces derniers, il est possible de garantir que les mères et les familles reçoivent ce soutien, ainsi que l’information, l’accompagnement et le réconfort dont elles ont besoin pour nourrir leurs bébés de façon optimale.
Ils peuvent aussi
- Aider les mères à gagner en confiance tout en garantissant le respect de leur situation et de leurs choix individuels
- Donner aux femmes les moyens de surmonter les difficultés rencontrées
- Permettre de prévenir les pratiques d’alimentation et de soins qui peuvent nuire à l’allaitement optimal, comme le fait de proposer au nourrisson et au jeune enfant des liquides, des aliments et des substituts du lait maternel inutiles.
En améliorant l’accès à des conseils qualifiés sur l’allaitement maternel, il est possible de prolonger la durée de l’allaitement maternel et de promouvoir l’allaitement maternel exclusif, avec des avantages pour les bébés, les familles et les économies.
De fait, les analyses montrent que l’augmentation des taux d’allaitement maternel exclusif pourrait sauver la vie de 820 000 enfants chaque année, générant 302 milliards de dollars de revenus supplémentaires.
Covid – 19 et Allaitement Maternel
Pendant cette période, il est encore plus important de trouver des solutions novatrices, pour s’assurer que l’accès à ces services essentiels n’est pas perturbé et que les familles continuent de bénéficier des conseils sur l’allaitement dont elles ont besoin.
Le rôle des gouvernements
L’Unicef et l’Oms, conformément aux mesures préconisées par le Collectif mondial pour l’allaitement maternel appellent les gouvernements à :
- Investir pour que des conseils qualifiés sur l’allaitement maternel soient à la disposition de toutes les femmes. Pour parvenir aux résultats escomptés, il faudra un financement accru pour les programmes d’allaitement maternel, un suivi et une mise en œuvre plus rigoureuse des politiques, des programmes et des services dans ce domaine.
- Former les agents de santé, y compris les sages-femmes et les infirmières, pour dispenser des conseils sur l’allaitement aux mères et aux familles.
- S’Assurer que les conseils sont offerts dans le cadre de services de santé et de nutrition de routine facilement accessibles.
- Travailler en partenariat et collaborer avec la société civile et les associations de professionnels de la santé, en établissant des systèmes de collaboration solides pour fournir un accompagnement approprié.
- Protéger les agents de santé de l’influence de l’industrie des aliments pour bébés.
Nicole Ricci Minyem
L’équipe, conduite par Samuel Billong - président de cette formation politique a pris part à une causerie éducative organisée Samedi dernier, par la fédération départementale du Wouri
De nombreux point ont été abordés, au cours de l’allocution qu’il prononcé devant ses camarades, à l’instar
Des objectifs poursuivis
« Barack Obama, le premier président noir des Etats unis d’Amérique a dit que l'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts, mais de fortes institutions. C’était en juillet 2009 au Ghana. Deux ans avant cet illustre fils de l’Afrique, nous l’avions pensé en faisant de la réforme des institutions notre principal défi avec la création du Mouvement Réformateur.
Le Mouvement Réformateur reprend sa marche en avant après un moment d’arrêt. Regardez comment le pays fonctionne jusqu’aujourd’hui. Regardez aussi notre programme politique, lisez nos cent et une idées réformatrices, vous trouverez sans aucun doute que nos idées sont autant de réponses aux problèmes de notre pays…
C’est la meilleure chose qui puisse arriver à notre pays en ce moment car nous sommes le parti qui œuvre pour l’unité du pays, pour la liberté et le bien-être de nos compatriotes. C’est cela notre devise ».
De la prestation des parlementaires Camerounais
« Beaucoup s’étonnent que le parlement ne produise pas les lois sans voir que dans l’organisation actuelle du parlement, celui-ci n’a qu’environ six semaines de travail effectif par an, même si les députés touchent douze mois de salaires et les autres avantages que nous connaissons tous.
Donc en six semaines, les parlementaires ont à peine le temps pour examiner les textes soumis à leur validation par le Gouvernement.
J’ai bien dit validation, pas examen parce qu’en six semaines, vous ne pouvez pas avoir le temps d’examiner les textes. Ainsi, lorsqu’un ministre décide de faire passer un texte parfois sans pertinence comme nous l’avons vu avec les artistes, celui-ci passent comme une lettre à la poste... ».
Des pourparlers entre le Gouvernement Camerounais et les sécessionnistes
« Nous apportons notre soutien sans aucune réserve à ces négociations qui évidemment doivent s’étendre à tous les enfants des régions en crise. Le grand Dialogue a été un échec et ceux qui parlent aujourd’hui encore de l’application des résolutions du Grand Dialogue ne veulent pas la paix…
S’agissant particulièrement de l’unité du pays gravement menacée par la guerre dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, je voudrais exhorter les camerounaise et les camerounais à se parler en mettant tout dans la balance pour que le pays retrouve l’unité et la paix ».
De la nécessité de s’inscrire sur les listes électorales
« Le Cameroun est aujourd’hui au bord du déchirement parce que des camerounais d’un côté comme de l’autre, ont pensé qu’ils pouvaient s’affranchir du strict respect de la constitution et des institutions républicaines… Nous sommes là pour l’unité, la liberté et le progrès. Pas pour que quelqu’un deviennent président et le reste éternellement… ».
Ce discours a visiblement convaincu les personnes invitées à cette causerie éducative car à la fin, nombreux sont ceux qui ont adhéré et se sont acquittés de leurs frais d’inscription.
Nicole Ricci Minyem
Il en a donné l’assurance à travers un communiqué rendu public ce Samedi
« En date du 24 Juillet 2020, vers 22 heures 40 minutes, un incendie s’est déclaré dans le bâtiment annexe de la Trésorerie Générale de Yaoundé, bâtiment annexe abritant les services de contrôle et du Traitement Informatique des Comptabilités de la circonscription financière régionale.
Grâce à l’intervention prompte des militaires de garde et des sapeurs - pompiers appelés par ces derniers, l’incendie a été maîtrisé vers 00 heures 20 minutes.
Le constat fait état de la destruction d’un certain nombre de matériels et de documents physiques. Des mesures sont entrain d’être prises pour un remplacement dès ce jour, 25 Juillet 2020, des principaux matériels et équipements ainsi que du rétablissement par les services compétents d’Eneo du circuit électrique.
Une enquête par les services compétents permettra de déterminer les causes exactes de cet incendie.
Enfin, le Ministre des Finances tient à rassurer l’opinion et plus particulièrement les usagers de la circonscription financière du Centre que toutes les dispositions sont prises pour une reprise normale des activités le Lundi 27 Juillet 2020 ».
N. R.M
Ils profitent de cette triste occasion pour décrier les manquements d’une société qui de plus en plus semble en manque de repère et qui laisse entrevoir une violence dont les fondements restent imperceptibles
Armel Limpembe était un Maréchal de Logis de la gendarmerie nationale, plus précisément en service à la direction technique et logistique.
L’Honorable Cabral Libii – Président du Pcrn
J'ai appris avec effroi et consternation la mort d'un compatriote, jeune gendarme suite à une altercation inexplicable et inexcusable. À en croire les informations et les images virales qui circulent sur la toile, les faits se seraient déroulés à Douala dans une agence de voyage ayant pignon sur rue, au motif d'une insignifiante somme d'argent représentant les frais d'utilisation des toilettes dites publiques. Je condamne fermement les faits ayant conduit à ce drame et demande aux autorités compétentes de mener sans délais les enquêtes pour informer l'opinion des circonstances exactes de ce scandale pour dire le moins et engager contre les coupables des poursuites judiciaires nécessaires. De même, il urge pour les responsables en charge du ministère des transports de prendre toutes les mesures qui s'imposent pour éviter aux passagers toutes sortes de tracasseries et de désagréments observés dans les compagnies de transport. Quel que soit le bout par lequel l'on considère la chose, c'est intolérable. Je joins enfin ma voix à celle de toute la grande famille du PCRN pour exprimer à celles biologique et de nos forces de défenses notre profonde compassion émue et l'expression de nos condoléances attristées.·
Honorable François Biba « Le drame d’une société perdue »
Depuis quelques heures circulent sur les réseaux sociaux une vidéo témoin de l'assassinat d'un jeune et vaillant gendarme camerounais. Il décède à cause de 100 FCFA, car il voulait se mettre à l'aise dans les toilettes de l'agence de voyage Finexs à Douala. Drame qui soulève l'épineux et éternel problème du transport routier au Cameroun. Secteur qui connaît une croissance exponentielle. De ce fait y règne une anarchie totale. La création anarchique et informelle des professions auxiliaires au transport routier, le peu de contrôle des compagnies de transport routier. Nous voulons pour preuve récente le non respect de la distanciation sociale (quoique très brève) qui avait été demandée dans les transports publics mais qui n'était pas respecté par de nombreuses agences. Conséquences de cette absence de contrôle: des dommages, des accidents et aujourd'hui le décès d'un jeune compatriote. Nous ne voulons pas cracher sur les efforts faits par le gouvernement. Mais les moyens pour les accompagner, assurer et garantir leur application sont restés vains et même inexistants.
La Loi du 23 Juillet régissant les professions de transporteur routier et auxiliaire des transports routiers s'est contentée de définir la profession et d'établir les conditions d'accès à la profession (licence,...).
1) Qu'en est-il de la sécurité des usagers?
2) Qu'en est-il des conditions de transport et de voyage?
3) Qu'en est-il des règles d'hygiène et de salubrité dans les agences et dans les véhicules?
4) Qu'en est-il des frais de transport laissés à la libre appréciation des agences?
En mars 2010, à été élaborée la Stratégie Sectorielle des Transports qui présente la « vision pour le secteur des transports » à l'horizon 2035. Document qui est enfoui dans les tiroirs. Malheureusement peut-être, aura-t-il fallu attendre la mort odieuse d'un compatriote pour faire bouger les lignes. Encore que nous n'en sommes pas certains. Néanmoins, nous tenons à interpeller le ministre en charge des transports, le gouvernement, à prendre les mesures nécessaires visant à la sécurité, au bien-être des passagers et à l'encadrement efficace du secteur du transport routier au Cameroun.
Toutes nos condoléances à la famille si durement éprouvée.
Honorable Bienvenu Ndjip
Qu'il le soit permis d'exprimer mon indignation et ma désolation face à ce drame survenu dans une agence de voyage réputée, à la suite de mon Président leader Cabral Libii. Rien ne justifie dans le monde qui est le nôtre, un tel déferlement de violence et de barbarie. Ce jeune gendarme décédé si brutalement, était sans doute l'espoir d'une famille, une ressource importante pour notre pays. Que les auteurs de cet acte ignoble soient sévèrement sanctionnés après une enquête des plus approfondies.
À ses familles biologique et professionnelle, j'adresse mes plus sincères condoléances, je profite pour appeler tous mes compatriotes à ne pas verser dans l'amalgame et la manipulation.
Que Dieu bénisse le Cameroun
Honorable Marinette Yetna – Député Rdpc
Ce jeune homme de la gendarmerie nationale ne reverra plus ses amis, frère d'armes et famille. Les gardiens d'une agence de voyage Finexs à Douala ont décidé de lui prendre sa vie. Rendu dans cette agence où il devait faire le déplacement pour Yaoundé, il a eu le malheur d'aller au petit coin et à la sortie de ne pas avoir de pièce de monnaie (100fcfa) pour cela, il sera battu sans complexe avant d'être conduit plu tard à l'hôpital de la garnison militaire où il rendra l'âme. Je voudrais ici rendre un vibrant hommage à ce jeune gendarme gardien de la paix, de stabilité et cohésion nationale qui a été froidement et lâchement assassiné.
Aussi, je voudrais faire un appel à tous les camerounais à plus de tolérance, les inviter au dialogue et à l'esprit de fraternité. Que l'on essaie plus souvent de faire paix et non la guerre, de partager les valeurs morales qui participent à la construction et non à la destruction. Je ne saurai finir sans dénoncer ce qui est devenu comme une banalité dans nos agences de transport: faire payer l'usage des toilettes par les clients.
Messieurs les promoteurs sachez que dans la mise en route d'un siège ou d'une entreprise, les toilettes sont à usage publique (pour vos clients) et ne saurait faire l'objet d'un coût particulier. La recherche du gain à tous les prix ne devrait pas vous faire oublier la nature de l'homme qui doit-être au centre de votre préoccupation, vous le dites vous-même « le client est roi », comment pouvez vous refuser des toilettes à vos roi?
Est ce que les toilettes de vos agences de voyages devraient être payantes ? Que le Ministère du transport en tire les conséquences pour imposer la gratuité absolue des toilettes dans toutes les agences de voyages.
Nicole Ricci Minyem
Dans une lettre ouverte, l’homme qui n’a pas voulu que son identité soit révélée a appelé David Eboutou au secours, afin que ce dernier publie sa complainte dans l’espoir d’attirer l’attention des principaux responsables de cette entreprise para publique.
« Bonjour grand frère! Je souhaiterais attirer l’attention du DG et du PCA de l'ART sur ma situation.
En effet, David je suis inspecteur des Postes et Télécommunications depuis 2013 et spécialisé en management des télécommunications (régulation, communication etc.. sont nos bases).
La première entreprise à m'accueillir comme stagiaire, fut l'ART en 2014. J’y ai été stagiaire de 2014 à 2017 respectivement à la DSP sous la supervision de Christelle Ananga Messina, à la DT pendant près de deux ans découpés en deux périodes de 6 mois (sous la supervision de Mr Ntoko Joseph et Mr Yebga Joseph à la sous direction des Normes et Agréments) puis à la DGF (Direction de la Gestion des Fréquences) pendant 3 mois en 2017 lorsque l'ancien DG est débarqué. Ce qui fait 4 ans de stages je vous assure et les documents en ma possession l'attestent.
Je suis jusqu'à présent victime, comme beaucoup d'autres stagiaires d'oubli et de marginalisation au profit d'une poignée de fils de nantis. De 2014 à 2017, j'ai vu recruter trois bonnes vagues sous mes yeux et bon nombre d'entre eux ne savait pas de quoi parle l'Agence de Régulation des Télécommunications, puisque dans les couloirs, je passais le temps à leur donner des éclaircis.
Depuis la nomination du nouveau DG, j'ai essayé à travers des correspondances de lui expliquer cet état de choses mais visiblement, il n'est pas très différent. J’ai fait pareil pour l'actuelle PCA mais apparemment c'est devenu son business à ciel ouvert.
Comment expliquer qu'un jeune, formé dans le domaine et nanti d'une expérience de quatre ans dans une boîte, se fasse autant marginaliser? On préfère recruter des historiens, thérapeutes au détriment des méritants sous le fallacieux prétexte que papa est au comité central.
Vous êtes la voix des sans voix, j'ai des références qui attestent de mon ancienneté dans cette maison et actuellement, tout semble encore difficile quand on est pauvre! Même lorsque mes périodes de stages arrivaient à terme, les chefs me retenaient car peu étaient des stagiaires en qui on faisait confiance.
En quatre ans, j'ai participé à toutes leurs activités sportives et culturelles tel un vrai employé. J'ai même approché le DG qui m'a repoussé à Djoungolo, tel un malpropre. L’actuelle PCA a une de mes correspondances dans ses tiroirs et dont j'ai la décharge.
Grand frère merci de publier cette plainte. J’ai toutes les références sur mon séjour de ce côté-là ».
N.R.M
Dans une tribune publiée il y a quelques heures, le journaliste et Doctorant en sciences politiques estime que cette action ne magnifie pas les initiatives républicaines, au contraire elle tend plutôt à créer plus de division.
« J’accuse la Commission de M. Peter Mafany Musongue ?
Depuis quelques jours, un homme jusque là connu comme directeur de publication du très respecté journal L’Oeil du Sahel est porteur d’un projet dénommé « 10 millions de Nordistes ».
Il harangue pour avoir le plus d’adhésions. Il se permet de dire que la partie septentrionale du Cameroun n’est pas ce qu’elle devrait être. C’est normal qu’un Camerounais soucieux de développement interpelle les gouvernants en particulier et les populations en général. Si l’on pose l’hypothèse d’un contrôle citoyen prescrit par un texte du Premier ministre depuis 2013, ce Camerounais est sur un bon combat.
Sauf que, une lecture en filigrane de ses sorties sont une promotion de la division du Cameroun sur la base identitaire « Nordiste ». Qui donne un tel droit à ce Camerounais ?
Au nom de quoi prétendre appeler les Nordistes à se regrouper autour d’un mouvement de 10 millions de personnes ?
Ce Camerounais tient il compte du syncrétisme culturel dans nos familles ?
Veut-il séparer les multiples couples Nordistes comme il les appelle et les autres ?
À ces interrogations, ce Camerounais doit répondre.
Le fruit de ses auditions doit être rendu public. Parce qu’on ne peut pas avoir un journal et en faire la voix de multiples memoranda. À chaque époque. Sauf si c’est le travail d’un maître chanteur. Oui il s’y apparente au final.
Quand il pose la situation de la partie septentrionale du pays, questionne-t-il l’histoire avec cette vaste étendue de terre quasiment difficile à aménager dans le cadre d’un découpage continu comme ce fut le cas sous le tout puissant gouverneur Ousman Mey ?
Si c’est la répartition symbolique du pouvoir qu’il veut mettre au devant de la scène, ce DP se trompe. Parce que depuis 1960, cette partie du pays a tout obtenu. Comme lui d’ailleurs. Je prends un exemple dans la ville de Yaounde qu’il connaît bien.
Aux alentours du lycée Bilingue d’Etoug-Ebe, il y a une zone bien détenu par les ressortissants qu’il appelle Nordistes.
Oui de hauts cadres de l’administration y ont enterré des FCFA sous les yeux des adolescents. Un puissant ministre y a un terrain qui jouxte celui d’une congrégation religieuse. Il y venait souvent et arrosait les jeunes en quête de petit déjeuner les samedis. Oui… C’est le mode de gouvernement depuis 1960… les gouvernants nourrissent les Camerounais à la petite semaine.
Lorsque ce DP revendique le regroupement de ce qu’il appelle Nordistes qui est-il ?
Questionne-t-il la gouvernance des deux hommes connus comme président de la République ?
Si c’est ce qu’il fait, il se trompe. Parce qu’entre 1960 et 1982, les Camerounais ont subi comme ils subissent aujourd’hui. C’est bien le premier président du Cameroun qui a lancé le slogan « Rigueur et moralisation » constatant le pillage des caisses de l’Etat.
Le second président de la République n’a fait que récupérer pour témoigner la poursuite du système de gouvernement. C’est donc un bis Repetita. À la seule différence que si ce DP qui appelle 10 millions de Nordistes l’avait fait entre 1960 et 1982, il n’aurait pas eu un sort différent de celui infligé au Dr. Ossende Afana. Oui c’est la seule différence.
En l’absence d’une répression barbare comme celle de 1960 à 1982, si la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme le Multiculturalisme fonctionne elle doit se saisir de cette affaire « 10 millions de Nordistes ». Le plus tôt serait le mieux…
Oui au Syncrétisme culturel.
Oui au développement intégral du Cameroun ».
N.R.M
La fille de Nelson et Winnie Mandela est morte ce 13 Juillet alors qu’elle était âgée de 59 ans et l’un des souvenirs que les sud africains gardent de celle qui a occupé le poste d’ambassadeur de son pays en Suède est la lettre lue lors d'une célébration du prix Nobel de la paix de l'archevêque Desmond Tutu.
Cette missive est la réponse de Nelson Mandela à une offre de liberté du président de l'apartheid Pieter Botha à condition qu’il renonce à la violence.
« Je ne suis pas prêt à vendre le droit d'aînesse des gens pour être libre
Vendredi, ma mère et notre avocat ont vu mon père à la prison de Pollsmoor pour obtenir sa réponse à l'offre de libération conditionnelle de Botha. Les autorités pénitentiaires ont tenté de retenir cette déclaration mais, mon père a clairement indiqué qu’il irait jusqu’au bout.
Des étrangers comme Bethell d'Angleterre et le professeur Dash des États-Unis ont été autorisés ces dernières semaines par Pretoria, à voir mon père sans restriction, mais Pretoria ne peut pas vous permettre, à vous, le peuple, d'entendre directement ce qu'il a à dire.
Il devrait être ici lui-même pour vous dire ce qu'il pense de cette déclaration de Botha. Il n'est pas autorisé à le faire. Ma mère, qui a également entendu ses paroles, n'est pas non plus autorisée à vous parler aujourd'hui.
Mon père et ses camarades de la prison de Pollsmoor vous adressent leurs salutations, peuple épris de liberté de notre pays tragique, en toute confiance que vous poursuivrez la lutte pour la liberté. Lui et ses camarades de la prison de Pollsmoor envoient leurs très chaleureuses salutations à Mgr Desmond Tutu. Mgr Tutu a clairement fait savoir au monde que le prix Nobel de la paix vous appartient, vous qui êtes le peuple. Nous le saluons.
Mon père et ses camarades de la prison de Pollsmoor sont reconnaissants au Front démocratique uni qui, sans hésitation, a mis ce lieu à leur disposition afin qu'ils puissent vous parler aujourd'hui. Mon père et ses camarades souhaitent d'abord vous faire cette déclaration, peuple. Ils savent clairement qu'ils sont responsables devant vous et envers vous seul. Et que vous devriez entendre leurs points de vue directement et non par l'intermédiaire des autres.
Mon père parle non seulement pour lui-même et pour ses camarades à la prison de Pollsmoor, mais il espère qu'il parle aussi pour tous ceux qui sont en prison pour leur opposition à l'apartheid, pour tous ceux qui sont bannis, pour tous ceux qui sont en exil, pour tous ceux qui souffrent sous l'apartheid, pour tous ceux qui sont des opposants à l'apartheid et pour tous ceux qui sont opprimés et exploités.
Tout au long de notre lutte, il y a eu des marionnettes qui ont prétendu parler pour vous. Ils ont fait cette réclamation, ici et à l'étranger. Ils sont sans conséquence. Mon père et ses collègues ne seront pas comme eux. Mon père dit:
Je suis membre de l'African National Congress. J'ai toujours été membre du Congrès national africain et je resterai membre du Congrès national africain jusqu'au jour de ma mort. Oliver Tambo est bien plus qu'un frère pour moi. Il est mon plus grand ami et camarade depuis près de cinquante ans. S'il y a quelqu'un parmi vous qui chérit ma liberté, Oliver Tambo la chérit davantage, et je sais qu'il donnerait sa vie pour me voir libre. Il n'y a aucune différence entre ses vues et les miennes.
Je suis surpris des conditions que le gouvernement veut m'imposer. Je ne suis pas un homme violent. Mes collègues et moi avons écrit en 1952 à Malan pour demander une table ronde pour trouver une solution aux problèmes de notre pays, mais cela a été ignoré. Lorsque Strijdom était au pouvoir, nous avons fait la même offre. Encore une fois, il a été ignoré. Lorsque Verwoerd était au pouvoir, nous avons demandé une convention nationale pour que tout le peuple sud-africain décide de son avenir. Cela aussi a été vain.
Ce n'est qu'à ce moment-là, lorsque toutes les autres formes de résistance ne nous ont plus été ouvertes, que nous nous sommes tournés vers la lutte armée. Laissez Botha montrer qu'il est différent de Malan, Strijdom et Verwoerd. Qu'il renonce à la violence. Qu'il dise qu'il va démanteler l'apartheid. Qu'il démantèle l'organisation populaire, le Congrès national africain. Qu'il libère tous ceux qui ont été emprisonnés, bannis ou exilés pour leur opposition à l'apartheid. Qu'il garantisse la libre activité politique afin que les gens puissent décider qui les gouvernera.
Je chéris chèrement ma propre liberté, mais je me soucie encore plus de votre liberté. Trop de gens sont morts depuis que je suis allé en prison. Trop de gens ont souffert par amour de la liberté. Je le dois à leurs veuves, à leurs orphelins, à leurs mères et à leurs pères qui ont pleuré et pleuré pour eux. Non seulement j'ai souffert pendant ces longues années de solitude, perdues. Je ne suis pas moins épris de vie que vous. Mais je ne peux pas vendre mon droit d'aînesse, et je ne suis pas prêt à vendre le droit d'aînesse du peuple pour être libre. Je suis en prison en tant que représentant du peuple et de votre organisation, le Congrès national africain, qui a été interdit.
Quelle liberté m'offre-t-on alors que l'organisation du peuple reste interdite? Quelle liberté me donne-t-on lorsque je peux être arrêté pour une infraction de passe? Quelle liberté me propose-t-on de vivre ma vie de famille avec ma chère épouse qui reste bannie à Brandfort? Quelle liberté me donne-t-on lorsque je dois demander la permission de vivre en zone urbaine? Quelle liberté me donne-t-on lorsque j'ai besoin d'un tampon sur mon passé pour chercher du travail? Quelle liberté m'offre-t-on lorsque ma citoyenneté très sud-africaine n'est pas respectée?
Seuls les hommes libres peuvent négocier. Les détenus ne peuvent pas conclure de contrats. Herman Toivo ja Toivo, une fois libéré, n'a jamais pris d'engagement et n'a pas été appelé à le faire.
Seuls les hommes libres peuvent négocier. Les détenus ne peuvent pas conclure de contrats. Herman Toivo ja Toivo, une fois libéré, n'a jamais pris d'engagement et n'a pas été appelé à le faire.
Je ne peux et ne prendrai aucun engagement à un moment où moi et vous, le peuple, ne sommes pas libres.
Votre liberté et la mienne ne peuvent pas être séparées. Je reviendrai ».
N.R.M
Le point de vue de l’honorable François Biba. Sur la page officielle du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale, l’élu du peuple a estimé que les résultats publiés à l’issue du concours d’entrée en 6ème et en 1ère année ont un « goût acre ».
« Le 06 juillet dernier, les résultats du concours d'entrée en 6e et en 1ère année étaient disponibles. Ce qui sautait aux yeux c'est la liste très restreinte des admissions de la session 2020.
En effet, dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19, la ministre des Enseignements Secondaires (MINESEC), Mme Nalova Lyonga, a instruit que les admissions ne devraient pas excéder 25 élèves par classe, ni 36 noms sur les listes d'attente.
Alors que le MINEDUB, M. Etoundi Ngoa annonçait plus de 180.000 candidats qui se sont lancés à l'assaut du concours, l'on ne pourrait que qualifier cette décision d'aventureuse et périlleuse.
Que deviendront les candidats recalés? Le 06 juillet selon les résultats publiés - Lycée de Bafia 300 candidats 106 admissions
Eseka 335 candidats, 80 admissions -Lycée d'Elig Essono 638 candidats pour 150 admissions - Lycée d'Ezezang Mendoum 130 pour 38 - Lycée bilingue d'Ekounou 1600 pour 141,... pour ne citer que ces exemples.
Face à l'incongruité de leur décision le gouvernement se ravise et les effectifs passent à 50 élèves par classe y compris les redoublants.
L'on assiste ainsi à un amateurisme à nul autre pareil. Le peuple est transformé en cobaye de laboratoire. Toutefois le problème demeure: Que deviennent les recalés ? Que fera – t –on des admis au Cep qui chercheront à intégrer l’enseignement secondaire ?
Qu'en sera-t-il- des classes de CM2 car s'y applique également la règle de 25 par classe. Avec les potentiels redoublants, les effectifs à coup sûr seront doublés voire même triplés. Devons-nous les considérer comme les sacrifiés d'un système bancal?
Cette mesure sera-t-elle appliquée dans les établissements privés? Car tout laisse à croire que les parents désemparés en quête de solution se tourneront vers ce secteur.
Assurément, afin de combler le manque à gagner du fait de la réduction des effectifs, les pensions dans ces établissements connaîtront une augmentation vertigineuse. Situation à laquelle la MINESEC n'a visiblement pas pensé : Le bien – être du citoyen moyen.
A coté de cela, se pose plus que jamais le sempiternel problème d'infrastructures.
Avant de penser cette mesure, il aurait fallu penser d'abord à la construction de nouveaux locaux afin de contenir tous les apprenants quelque soit l'effectif exigé, sans toutefois envoyer à la débrouillardise des milliers d'enfants qui ne demandent qu'à acquérir le savoir.
Tandis que sous d'autres cieux les gouvernements se battent pour assurer l'éducation et l'avenir de la jeunesse, chez nous l'on prend des décisions favorables au décrochage scolaire, à la délinquance et au banditisme.
Au 21e siècle, il est encore des lycées où les encadreurs subissent des effectifs pléthoriques (200 dans une salle de classe) faute d'infrastructures et de personnel.
En 2016, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe (Minesec) de l'époque proposait déjà des effectifs à 24 par classes afin d'offrir aux élèves de meilleures conditions d'apprentissage.
Le projet a suivi son instigateur dans les méandres d'un labyrinthe sans issu. Pourtant ses suivants auraient gagné à étudier ce projet et le mettre en marche. On n'en serait pas là aujourd'hui.
Sans toutefois oublier le manque criard d'enseignants et leur mauvaise répartition sur le territoire national. Parce que, évidemment, afin d'encadrer la moyenne de 25 par classe, il faudra procéder au recrutement d'enseignants.
Mme la ministre met en application une mesure et demande par la suite aux responsables d'établissements de lui communiquer avant la rentrée 2021 leurs besoins en infrastructures et enseignants. Fallait y penser avant et se poser la question de la faisabilité dans le contexte camerounais.
Nous sommes une fois de plus face à un exemple de gestion approximative et calamiteuse du gouvernement en place, qui prête le flanc au marchandage des places et même légalise la corruption dans la communauté éducative.
Voici un pays qui va à vau-l'eau.
L'humain étant au centre de nos préoccupations, nous appelons le gouvernement à plus de clairvoyance afin de sortir de cet imbroglio dans lequel il se perd et entraîne toute une nation ».
N.R.M
Elle a été rédigée le 03 Juillet dernier, par les populations de cette zone en proie en une crise sécuritaire qui tend à prendre fin et portée par la voix du Premier Ministre – Chef du Gouvernement
« Le 29 Juin 2020, le Coordonateur National du Plan Présidentiel pour la Reconstruction et le Développement des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (PPRD–NW/SW) est arrivé dans la Région du Sud-Ouest pour une mission de prise de conscience et de sensibilisation prévue du lundi 29 juin au vendredi 3 Juillet 2020 à Buea.
Au cours des échanges et des travaux qui ont suivi, Nous, populations du Sud- Ouest, en présence de l’Administration de la Région avons déclaré activement et à l’unanimité notre soutien indéfectible au Plan Présidentiel pour la Reconstruction et le Développement des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Les discussions qui ont suivi la déclaration liminaire du Coordonnateur National étaient franches, sincères et bien assimilées.
Tout en saluant la magnanimité et le caractère accommodant du Coordonnateur National et de son équipe, les acteurs ont unanimement convenus de ce qui suit:
Assurer le rétablissement de la cohésion sociale
Promouvoir le renforcement des valeurs culturelles et sociales pour rendre la vie à nouveau vivable;
Redonner vie à la dignité humaine pour ouvrir la voie à la paix
Offrir des programmes de renforcement des capacités pour doter les jeunes de compétences permanentes
Renforcer la reconstruction des organisations telles que la CDC, PAMO la SONARA afin de les rendre plus performantes et relancer l’économie en déclin
Revitaliser les activités économiques et sociales afin que les moyens de subsistance de la population puissent être améliorés
Organiser des programmes d’orientation et de conseil pour l’adaptation sociale dans les communautés
Veiller à ce que la reconstruction démarre au même moment dans les six départements de la Région du Sud- Ouest
Privilégier les personnes les plus vulnérables lors de l’exécution de différents projets
Veiller à ce qu’un suivi et une évaluation adéquats soient effectués à chaque étape de la reconstruction
Que la gestion de la plupart des projets soit confiée à la SOWEDA pour une reddition de comptes aisée
S’efforcer de gagner la confiance de la population afin d’ouvrir la voie à un développement significatif et à une mise en œuvre harmonieuse du Plan Présidentiel pour la Reconstruction et le Développement (PPRD)
Ramener les Personnes Déplacées Internes (PDI) ainsi que les refugiés dans leurs diverses communautés…
Votre Excellence, à la fin des travaux, nous avons offert notre soutien total au Premier Ministre, Chef du Gouvernement et surtout au Président Paul Biya, Président de la République du Cameroun et initiateur du Plan Présidentiel pour la Reconstruction et le Développement (PPRD) ».
N.R.M
L’homme d’affaires camerounais Jean Pierre Amougou Belinga a annoncé ce mercredi à Yaoundé, la construction imminente d’une bibliothèque numérique dédiée au Chef de l’Etat. Il s’agit d’un ouvrage en format numérique dont le coût est évalué à plus de 500 millions vient en appui à la politique des « grandes réalisations » de Paul Biya.
L’ouvrage est un symbole du soutien indéfectible du patron du Groupe l’Anecdote au Président de la République, Paul Biya. Logée au sein de l’Institut supérieur des Sciences, Arts et Métiers (Issam) de Yaoundé, l’infrastructure coûtera 500 millions de nos francs, une liquidité qui sera disponible dès ce jeudi, 02 juillet 2020, à en croire les assurances de Jean Pierre Amougou Belinga.
Pour le « magnat des médias camerounais », il est question à travers ce projet d’accompagner le Chef de l’Etat dans sa noble politique des « grandes réalisations » dont la toile de fond est de faire du Cameroun, un pays émergent à l’horizon 2035. L’éducation des jeunes est un important segment mis en exergue dans cette démarche. L’information a été mise à la disposition de la presse, alors que le patron du groupe l’Anecdote se trouvait sur le site devant bientôt accueillir des tours jumelles, dont une d’elles abritera l’essentiel des services de son groupe.
L’édifice qui sortira des fonts baptismaux est situé au lieu-dit Carrefour Aurore, dans le 2ème arrondissement de Yaoundé, en plein cœur de la ville. L’on apprend que le chantier est actuellement constitué d’un immeuble R+10 avec sous-sol surplombant les autres bâtisses dans cette zone.
Dans sa composition, les bureaux du groupe l’Anecdote occuperont du premier au neuvième étage de l’immeuble, le dernier niveau servira d’appartement privé. En rappel, le groupe l’Anecdote dont Jean Pierre Amougou Belinga en est le Président Directeur Général (PDG) comprend une chaîne de télévision (Vision 4), une chaîne de Radio (Satellite Fm), un bihebdomadaire (l’Anecdote) sans oublier plusieurs autres structures aux rangs desquels, l’Institut supérieur des Sciences, Arts et Métiers (Issam), une microfinance (Vision Finance SA), mais aussi la chaîne de télévision TeleSud, basée à Paris en France.
Selon le maître d’œuvre, Jean De Dieu Sosso, directeur de la société The One, les travaux de la tour débutés le 01er avril dernier, connaissent un taux de réalisation de 65%. Pour l’heure sur le chantier, le gros œuvre est achevé et le revêtement de façade est en cours. Les travaux de fluide, notamment l’électricité, la plomberie et la climatisation sont aussi en cours de finition pour une livraison prévue en novembre prochain.
Innocent D H