Alors qu’on parle du déblocage à travers le ministère des Finances de la rondelette somme de 147 888 440 millions de FCFA pour le payement des arriérés de salaire de l’ex sélectionneur des Lions Indomptables du Cameroun et de son adjoint, l’instance faîtière du football camerounais tente une explication afin de justifier le fait que depuis des années, le Cameroun est obligé de payer de fortes sommes d’argent aux entraîneurs étrangers à cause de la rupture des contrats
La note d’informations :
« Depuis le 24 juin au soir, un « article de presse » circule sur internet sous le titre : « Litige : Hugo Broos gagne son procès contre la Fecafoot».
A sa lecture, ce texte comporte un nombre impressionnant d’inexactitudes et d’inventions qui se rapportent à tout sauf à la réalité. L’approximation la plus significative est la prétendue saisine de la « Commission de recours» de la Fifa par Hugo Broos sans précision ni du jour ni de l’heure ni quand elle a pu statuer.
A cet effet, il est utile de faire les précisions suivantes:
Le 28 janvier 2020, le juge unique de la Commission du statut du joueur de la FIFA s’est prononcé dans l’affaire qui opposait la Fecafoot à Hugo Broos, ancien entraîneur des Lions Indomptables, dont le contrat avait été le 4 décembre 2017.
Hugo Broos avait en effet saisi la Commission du Statut du joueur de la FIFA pour une condamnation de la Fecafoot au paiement de la somme de 974 millions de FCFA, majorée des intérêts de 5% l’an à compter du 21 décembre 2017, en plus du paiement de 13 millions de FCFA de frais de défense et l’ensemble des frais de procédure. Pourtant, la Fecafoot ne reconnaissait lui devoir que des arriérés de salaires s’élevant à environ 94 millions de FCFA et était disposé à les apurer.
Le jugement rendu par la Commission du statut du joueur de la FIFA a débouté Hugo Broos de l’ensemble de ses demandes, notamment sa demande principale des dommages et intérêts pour la prétendue rupture abusive de son contrat. La Fecafoot ne lui doit que ses arriérés de salaire, a établi le juge unique de la Commission du statut du joueur de la FIFA.
La Fecafoot, qui encourait d’importants risques financiers, s’en tire à bon compte grâce aux précautions juridiques ayant entouré la rupture de contrat de l’entraineur Hugo Broos. L’Etat, pourvoyeur du salaire d’Hugo Broos, a été saisi par la Fecafoot pour le règlement de la créance. A la mi-juin, la créance a été payée. Depuis lors, l’affaire est close ».
N.R.M
Révélation a été faite par le ministre camerounais en charge du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana le 25 juin dernier à Yaoundé. C’était au cours du Conseil de cabinet présidé par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute. En effet, à cause de la pandémie de Covid-19, le volume global des échanges commerciaux du Cameroun a enregistré une baisse de l’ordre de 16% au cours du premier semestre 2020.
L’impact du coronavirus sur les échanges commerciaux au Cameroun sont visibles. Des sources officielles révèlent que les exportations et les importations ont reculé de 14% et 16%. Selon le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, cette pandémie invite à Cameroun de revoir sa stratégie commerciale. Il s’agit pour le pays de développer les échanges régionaux et sous-régionaux sur la base de son fort potentiel, en procédant à la réduction du volume des importations des produits alimentaires et manufacturés afin de ne pas toujours dépendre de l’extérieur.
Parmi les mesures structurelles préconisées par le ministre du Commerce, il y a : l’implémentation accélérée du Plan directeur pour accroître le niveau de transformation locale des matières premières ; la relance des grandes filières d’exportation ainsi que le développement de la pisciculture et de l’agriculture. Luc Magloire Mbarga Atangana recommande aussi, l’accompagnement des entreprises camerounaises dans l’arrimage de leurs produits aux marchés d’exportation ; l’aménagement à l’étranger des points de commercialisation des produits « made in Cameroon » ; sans oublier le développement du mentorat et du réseautage des entreprises nationales au niveau de l’export.
A en croire les chiffres rendus disponibles par la Banque africaine de développement (BAD), sur la période allant de 2014 à 2017, la participation totale du Cameroun aux échanges commerciaux intracommunautaires a atteint 24,7%. Un apport rendu possible grâce à la relative diversification de l’économie camerounaise et l’existence de corridors routiers facilitant le contact avec tous les 06 pays de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Guinée équatoriale et Tchad) ainsi que le Nigéria.
Toutefois, ces échanges commerciaux auraient pu être plus importants s’il n’y avait pas eu d’obstacles au commerce transfrontalier auxquels sont confrontés les pays de la Cemac, indique la BAD. Aux rangs de ces obstacles figurent, l’insuffisance des infrastructures bien que plusieurs projets soient en cours ; également sur les différents corridors, il y a les tracasseries des agents des administrations publiques, apprend-on.
Innocent D H
C’est dans le cadre d’un échange que le chairman aurait eu avec Paddy Asanga – membre de SDF-Germany le 22 Juin dernier. Une conversation reprise sur le site de ce parti : http://sdfcameroon.org
Paddy Asanga (PA) : Bonsoir, Monsieur le Chairman.
John Fru Ndi (JFN) : Bonjour, Monsieur.
PA: Oui, ici Paddy Asanga, j'appelle d'Allemagne. Comment allez-vous ?
JFN: Bien, je vais bien, Paddy. J'ai parlé avec toi récemment et tu as normalement une très bonne idée de mon état de santé.
PA: Oui, je veux juste mettre certaines choses au clair une fois pour toutes. Il y a des charognards politiques ici qui disent que vous êtes aux États-Unis et que vous avez demandé l'asile politique et tout ça... Qu'est-ce qui vous a amené aux États-Unis, Monsieur le Président ?
JFN: Il s'agit de ma santé. Si je voulais demander l'asile politique, je le ferais directement depuis le Cameroun. Vous vous souvenez qu'en 1992, alors que j'étais assigné à résidence, certains ambassadeurs, parmi lesquels l'ambassadeur allemand et l'ambassadeur belge, sont venus me voir pour proposer de m'accorder l'asile dans leur pays respectif, afin de faire sortir ma famille, mais vu le nombre de Camerounais qui m'ont soutenu, et en pensant à ma propre école de pensée, je ne pouvais pas simplement faire sortir mes proches immédiats et abandonner les gens qui étaient derrière moi. Par conséquent, si je n'ai pas demandé l'asile à l'époque, je ne peux pas le faire maintenant.
Ceux qui disent ces choses, je ne sais pas ce que le SDF et Fru Ndi leur ont fait, parce qu'avant de dire que j'ai demandé l'asile comme ils viennent de le faire, il y a peu de temps, on m'a fait remarquer que dans certains milieux, ils ont dit que j'étais mort. J'ai reçu plus de dix appels de journalistes pour confirmer que je suis en vie !
PA : J'ai aussi reçu ces messages, il est assez regrettable que nous ayons des gens qui veulent pratiquer la manipulation politique en tuant leur adversaire sur les médias sociaux, donc je pense que pour cela vous n'avez pas à vous inquiéter, votre mission n'est pas terminée et la paix que nous avons maintenant au Cameroun est due au fait que vous avez refusé de marcher sur des cadavres pour vous arriver à Etoudi. S'ils veulent vous tuer sur les médias sociaux, c'est à eux de le faire.
Néanmoins, Monsieur le Président, quelle est la situation actuelle ? Certaines personnes semblent vouloir occuper l'espace que vous occupiez : quand pouvons-nous espérer vous revoir chez vous ?
JFN : La scène politique est très grande, très grande pour que les gens occupent ce qu'ils veulent occuper.
Ce n'est pas en tuant Fru Ndi qu'ils occupent l'espace. D'abord, j'ai été gêné quand on m'a dit que certains se battaient pour être le second, que Kamto se battait pour être le second ! Je dis que c'est stupide !
Tout ce que je combats, c'est Monsieur Biya, pas Kamto. Si les gens sont entrés en politique pour combattre Fru Ndi, ils échouent avant même d'avoir commencé parce que vous allez faire de la politique avec le programme que vous voulez pour diriger le pays.
C'est donc malheureux, et de toute ma vie politique, je n'ai jamais souhaité la mort de quelqu'un… ».
La Député du Parti camerounais pour la réconciliation nationale exprime sa gratitude, pour cette fonction qui lui permettra d’être encore au service du Cameroun.
C’est hier lundi 15 juin 2020, que le décret présidentiel, portant nomination des membres du conseil supérieur de la magistrature suprême a été rendu public. Paul Biya le Président de la République a décidé de nommer comme membre suppléant de ce Conseil, l’Honorable Ngo Issi Rolande Adèle. La nouvelle Député du Parti Camerounais pour la Réconciliation nationale (Pcrn) a réagi après l’annonce de sa nomination.
« En ce jour, le 15 juin 2020, j'ai été nommé membre du Conseil supérieur de la magistrature par le Président, M. BIYA Paul. C’est un honneur pour moi d'avoir reçu cette occasion de vous servir encore plus dans cet organe hautement distingué de notre pays.… », a-t-elle écrit sur sa page Facebook.
La nomination de l’Honorable Ngo Issi Rolande Adèle au Conseil de la magistrature est saluée au sein du Pcrn. Certains de ses camarades du parti piloté par Cabral Libii ont eux aussi réagi. Jean Louis Batoum le président du Pcrn dans le Littoral a trouvé bon de remercier le député Cabral leur président du parti.
« Toutes nos félicitations à notre très chère Honorable Rolande Ngo Issi désormais Membre du Conseil Supérieur de la Magistrature. Merci Honorable Président Cabral Libii », a-t-il écrit sur Facebook.
L'Honorable Ngo Issi Rolande Adèle n’est pas la seule qui fait son entrée au Conseil de la magistrature. Le Président Paul Biya a également nommé l’honorable Essomba Bengono du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Les deux Députés seront donc au Conseil pour un mandat de 5 ans.
Liliane N.
S.E. Peter Henry Barlerin, vous avez passé la totalité de votre mandat au Cameroun à pointer du doigt Paul Biya pour les torts dans le pays sans remarquer que les quatre autres doigts de vos mains étaient pointés vers vous.
Contrairement à votre prédécesseur Michael Hosa, qui, grâce à son engagement intelligent, subtil et constructif, a fait en sorte que le régime de Biya fasse littéralement ses enchères dans presque tous les domaines, votre obsession maladroite et aveugle pour un changement de régime a plutôt mis les dignitaires camerounais dans un mode de survie, où toute entité fonctionne en prime.
Votre haine personnelle pour M. Biya vous a aveuglé sur le fait qu'il est le moins personnellement affecté par les options politiques négatives que vous avez amené votre gouvernement à adopter dans le vain espoir de le faire quitter du pouvoir.
Sous votre mandat, le terrorisme contre les Camerounais et en particulier ceux des régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest, a été commandité depuis le sol américain par des personnes comme ERIC TATAW, CHRIS ANU, SAKO IKOME, IVO TAPANG etc. sous votre silence complice même si leurs actions sont en violation flagrante du droit américain.
Contrairement à l'ambassadeur britannique qui a demandé à son gouvernement d'inculper et d'emprisonner les auteurs de crimes similaires au Royaume-Uni, vous avez plutôt déjoué toutes les initiatives de votre prédécesseur pour amener ces criminels visqueux à se réfugier aux États-Unis.
Bien que vous ayez été (peut-être naturellement) prompt à agir sur les affaires Ngarbuh et Wazizi, au point de faire circuler sur les réseaux sociaux un courrier privé vide de sens que vous avez écrit sur ce dernier cas (wazizi), vous avez été remarquablement silencieux sur l'assassinat vicieux du jeune maire de Mamfe et la boucherie sauvage des villageois qui assistaient à ses funérailles.
Cela vient suit également le regard que vous avez tourné lorsque Mlle Ayafor a été brutalement assassinée par les terroristes séparatistes.
En fait, dans votre quête aveugle, illégale et méchante pour saper le régime de Biya, vous n'avez pas remarqué les conséquences de votre action / inaction sur la vie des Camerounais.
Alors que d'autres parties prenantes ont contribué aux efforts visant à mettre un terme à la crise dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest, vous avez détraqué et essayé de déjouer toute initiative qui n'atteindrait pas rapidement votre objectif de changement de régime.
Dans votre soif insatiable du sang de Biya, vous avez même aidé à élever des «monstres» politiques naïfs, stupides et tribaux comme Maurice Kamto.
En fait, vous avez fait exclure le Cameroun des privilèges de l'AGOA, qui profitaient principalement aux petites entreprises exportant aux États-Unis et à leurs consommateurs qui s’y trouvent; CE N’ETAIT PAS M. BIYA !
L'Amérique est connue pour soutenir les opprimés en prêchant par l'exemple.
Votre décision de donner confort et protection à Eric Tataw, Chris Anu et Cie. qui ont financé et dirigé le massacre des Camerounais; les villes fantômes perpétrées et le boycott des écoles dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest, est un joug pour votre carrière diplomatique qui est sur le point de se terminer négativement.
CE N'EST PAS UN BON EXEMPLE !
VOTRE INACTION FACE AU TERRORISME CONTRE LE CAMEROUN A PARTIR DU SOL AMERICAIN EST UNE HONTE !
Tout cela n'est peut-être pas surprenant à la lumière de l'affaire George Floyd.
Que Dieu vous pardonne pour tous vos manquements négatifs et vous aide à corriger les dommages que vous avez causés au peuple camerounais même après votre retraite.
Puisse le karma ne pas vous suivre, vous et vos générations futures.
Essayez de travailler pour que la vie des Noirs / Camerounais compte désormais, non pas par le bout des lèvres, mais par des gestes concrets même si votre ADN semble être allergique à cette initiative.
M. BIYA S'EN IRA QUAND DIEU ET LE PEUPLE CAMEROUNAIS LE VOUDRONT ET DECIDERONT ! AUCUN AUTRE ! PAS MÊME VOUS !
Asiah et au revoir S.E. Barlerin.
Kokodem Zinga.
Ce vendredi, 15 mai 2020, Christian Penda Ekoka devait être entendu à la direction de la Police judiciaire dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte par le procureur de la République du Mfoundi. Cette audition est finalement reportée à une date ultérieure, à en croire l’information publiée par nos confrères du journal Le Messager.
L’audition du Président du Comité de gestion de l’Opération dénommée Survie Cameroun par la Police judiciaire vient d’être sine die. Pour l’instant aucune information ne filtre sur les mobiles du renvoi. Toutefois, il convient de rappeler fort opportunément que dans la convocation notifiée par Jacques Dili, le Commissaire divisionnaire, directeur de la Police judiciaire à Christian Penda Ekoka, celui-ci a été invité ce vendredi à être entendu dans le cadre de « l’ouverture enquête minutieuse et approfondie » sur la collecte de fonds destinée à la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Si Penda Ekoka n’as pas finalement été auditionné, tel n’est pas le cas de son camarade du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), Alain Fogué. Le trésorier du parti de Maurice Kamto a quant à lui été entendu par la Police judiciaire ce jeudi, 14 mai 2020. « Escroquerie du peuple camerounais », « suspicion de blanchiment de capitaux » et « financement de la résistance aux institutions de la République », sont les charges retenues contre le militant du Mrc, font savoir des sources crédibles.
Créée en avril dernier par Maurice Kamto, « Survie Cameroun, Survival initiave » avait pour mission de combattre les effets néfastes multiformes du coronavirus à en croire son fondateur. Très rapidement, l’association qui a eu à ouvrir des comptes auprès de certaines banques notamment Afriland First Bank, et opérateurs de téléphonie mobile, a été interdite par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji. Celui-ci a relevé à mainte reprises le caractère illégal de cette association. Le ministre a d’ailleurs inlassablement instruit à Afriland First Bank, opérateurs de téléphonie mobile (MTN et Orange Cameroun) de procéder à la clôture et au gel des comptes ouverts sous le couvert de « Survie Cameroun-Survival initiative ».
Paul Atanga Nji avait également dans une correspondance demandé au ministre des Finances de solliciter auprès de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), dont la mission est entre autres de lutter contre le blanchiment d’argent, l’ouverture d’une enquête sur les activités de « survie Cameroun-Survival initiative » et au besoin de procéder au gel préalable des fonds déjà collectés, sans préjudice des poursuites judiciaires à l’encontre de toute personne à l’origine des activités financières obscures de ladite association.
Le 30 avril dernier, un don de matériels de lutte contre la Covid-19 remis par « Survie Cameroun » a été refusé par le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie. Christian Penda Ekoka repartait du cabinet du Minsante avec une cargaison de 10.000 masques barrières, 6.800 masques chirurgicaux et 950 tests de dépistage de Covid-19. Le ministre en charge de la Santé envoyait alors Penda Ekoga chez le Minat.
Innocent D H
Le haut-commissaire de Grande Bretagne Cameroun, Rowan James Laxton annonce que le Royaume uni s’engage à appuyer le pays de Paul Biya dans ses efforts de lutte contre le coronavirus. Un soutien financier dont la valeur s’élève à 744 millions de livres sterling, soit un peu plus d’un milliard de nos francs.
Mercredi, 06 mai 2020, le haut-commissaire de Grande Bretagne au Cameroun a été reçu en audience par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute. Au centre des échanges, la crise sanitaire due au coronavirus, ainsi que des sujets d’intérêts communs. La Grande Bretagne annonce à l’issue de cette rencontre, Londres vole au secours de Yaoundé dans son combat contre la propagation de cette pandémie avec la mise à disposition de plus d’un milliard de FCFA au profit du pays. De l’argent qui est destiné à soutenir le Centre pasteur de Yaoundé et accompagner la décentralisation des opérations de dépistage. Rowan James Laxton précise, « nous avons déjà donné 744 millions de livres sterling pour soutenir les efforts ».
Un autre sujet et non des moindres dans la lutte contre le Covid-19 évoqué, le haut-commissaire de Grande Bretagne plaide pour le rapatriement de ses compatriotes encore bloqués sur le sol camerounais.
Outre les échanges sur la pandémie du siècle, les questions d’ordre sécuritaire avec la crise socio-politique dans les deux régions anglophones du Cameroun (Nord-Ouest et Sud-Ouest). A ce sujet, le diplomate britannique souligne la ferme volonté du Royaume uni d’encourager le processus de reconstruction de ces zones sinistrées initié par le Gouvernement camerounais.
Précisons que la Grande Bretagne est actuellement le deuxième pays au monde le plus affecté par le Covid-19 après les Etats-Unis avec plus de 30.000 décès enregistrés. Le déconfinement est annoncé pour le 07 mai prochain, le pays scrute à l’avance les opportunités qu’offre l’après coronavirus. « Nous sommes déjà en train de recalibrer un peu les mesures, mais comme notre Premier Ministre a dit maintenant c’est le moment de l’opportunité, c’est aussi le moment du plus grand risque », déclare le haut-commissaire de Grande Bretagne au Cameroun.
Cette aide du Royaume uni envers le Cameroun démontre que la relation bilatérale entre les deux pays est au beau fixe. Il s’agit aussi d’une preuve que la lutte contre le Covid-19 bénéficie des retombées issues des coopérations internationales entre le Cameroun et ses amis.
Innocent D H
Six ans après la rencontre qui lui a valu un carton rouge alors que les lions indomptables étaient menés par les croates par 1 – 0 à 11 contre 10 l’ancien international Camerounais explique enfin son geste
« C’est un mauvais réflexe que j’ai eu. Ce n’est pas quelque chose que tu prépares. C’est dans l’action en fait. C’est après que ça me revient que j’avais eu un truc comme ça avec lui (Barcelone-Bayern). Parfois dans le football, les émotions te font faire des choses.
Donc quand j’ai fini de faire ça, j’ai pris le carton rouge. Même quand je suis dans le vestiaire, je ne réalise pas le geste que j’ai commis. Quand j’ai eu Keylian mon deuxième fils qui m’a dit : « Qu’est ce que tu as fait » ? J’ai eu mal.
C’est à ce moment que j’ai compris que j’ai commis une grave bêtise parce que je suis l’exemple pour beaucoup d’enfants, beaucoup de jeunes. Ce n’est pas une erreur à commettre sur un terrain de football. Tu ne peux pas te permettre ça à un certain niveau.
Le match contre la Croatie, honnêtement, on avait bien commencé ce match. Si je ne commettais pas cette bêtise, je crois que le Cameroun pouvait faire quelque chose. J’en suis encore convaincu aujourd’hui, c’est moi qui tue ce match avec l’action qui s’est passée.
Mon fils me parle. Un enfant qui n’a même pas encore six ans me parle au téléphone « pourquoi, pourquoi, pourquoi… ». Je ne pouvais pas répondre à mon fils. Je n’avais pas de mots. C’est dans l’action que c’est venu comme ça. J’ai tué tout le monde. Et jusqu’aujourd’hui, ça pénalise mes enfants parce que ce n’est pas un exemple.
Ce geste c’est quelque chose que je n’aurais pas dû faire sur un terrain. Ça va me suivre toute ma vie. Même mes enfants aujourd’hui ont la répercussion. Si ça a touché mes enfants, ça veut dire que les autres enfants ont eu la même pensée au même moment. Je vais m’en vouloir toute ma vie parce que ça va me marquer.
C’est ça qui fait que j’arrête la sélection parce que j’ai rendu mes enfants malheureux. Ma femme était malheureuse, mes enfants étaient malheureux. J’ai rendu tellement les gens tristes que je me suis dit que mieux vaut couper, rester tranquille. Les gens m’ont insulté mais c’est la loi du sport. Il faut savoir l’accepter…».
N.R.M
Sans tambour ni trompettes, le Chèque y relatif vient d’être remis au ministre de la Santé publique (Minsante), Dr Manaouda Malachie. C’était au cours d’une cérémonie sobre mais empreinte de symboles tenue à Yaoundé, la capitale camerounaise.
165 millions de francs CFA, c’est le montant de la contribution des membres du Gouvernement avec à leur tête le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute, dans le Fonds spécial de lutte contre le Covid-19. Le Minsante qui a reçu le chèque au salon des audiences du Premier ministre sis au 6ème étage de l’immeuble étoile a souligné, « lorsque le Chef du Gouvernement m’a remis ce chèque, il a rappelé que le Président de la République a décidé de mettre en place un Fonds spécial de solidarité nationale ».
Le Dr Manaouda Malachie a poursuivi, « de par sa qualité de Chef du Gouvernement, il a sollicité des membres de son équipe de contribuer à ce Fonds. En une semaine, le gouvernement a pu réunir 165 millions de francs CFA ». Cette enveloppe constitue la participation des membres du gouvernement au Fonds de solidarité nationale créée par Paul Biya le Président de la République. Il convient d’indiquer que ceux-ci viennent par ce geste de suivre, l’exemple des Sénateurs, qui ont disposé la somme de 100 millions de F pour la lutte contre le Covid-19.
Quant à l’usage de ce Fonds spécial, le ministre en charge de la Santé publique explique, « cela va nous permettre de mieux nous déployer sur le terrain. Vous savez que nous sommes en train de mettre en place des centres spécialisés de prise en charge de Covid-19, nous sommes en train d’acquérir des équipements d’assistance respiratoires, des équipements de protection individuelle ».
Créé le 31 mars 2020 par le Président de la République, Paul Biya, le Fonds spécial de solidarité nationale avait été doté de la somme d’un milliard de francs CFA. Ce fonds est destiné au financement des opérations de la stratégie de riposte contre la propagation du covid-19 au Cameroun. Il est également approvisionné par des entreprises et des Camerounais de bonne volonté dans leurs efforts de contribuer à la lutte contre cette pandémie.
Le Fonds de solidarité nationale a reçu de nombreux dons venant des opérateurs publics comme privés. A titre de rappel, c’est l’homme d’affaire Baba Ahmadou Danpullo qui a avait ouvert le bal en déposant un chèque de 100 millions de FCFA. Il avait été suivi dans cet élan de coeur par Sylvestre Ngounchinghe le président directeur général de Congelcam. Il n’y a pas que des enveloppes qui sont remises, des sociétés apportent également des dons en nature. Orca spécialisée dans l’ameublement et la décoration, a offert 4000 sacs de riz de 25 kilogrammes chacun.