L’information a été diffusée dans un reportage le 30 juin dernier sur la chaîne de télévision Vision 4. Il en ressort que ces présumés malfrats ont été interpellés dans cette localité de la région de l’Ouest. La même source révèle qu’ils s’apprêtaient à échanger le contenu de deux valises d’ossements humains contre une somme de 50 millions de FCFA.
Selon les propos de l’un des suspects arrêtés par les éléments de la gendarmerie, il aurait conclu un marché de 50 millions de FCFA avec un client qui avait approché sa bande pour qu’il lui soit livré cette matière appelée dans le jargon « mercure rouge » ou « bois blanc ». Sur les circonstances de l’interpellation des suspects, le commandant de la Compagnie de gendarmerie de Foumban, Ndawanga explique : « dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme, le trafic des ossements humains et les profanations de tombes en particulier dans le département du Noun, nous avons dans la matinée du 26 juin 2020 grâce à l’intrusion d’un vaste réseau de renseignements bien ficelé et ceci en collaboration avec l’ONG LAGA, interpellé au quartier Badantou dans la ville de Foumbot, deux individus âgés de 26 ans et 30 ans ».
Dans cette traque, l’officier a bénéficié de l’appui de son collègue Magellan Yanou, commandant de la brigade de gendarmerie de Foumbot. Dans le reportage, celui-ci fait savoir, « il s’agit de jeunes gens qui utilisent internet pour réaliser leurs actes criminels. Dans le cas d’espèce, le nommé Lontchi Sinclair a créé un site web dénommé « achat et vente du mercure rouge. C’est à travers ce site que le nommé Fondikou Fakou Aminou âgé de 26 ans et résidant dans la ville de Foumban a rencontré ce dernier. Ils ont négocié un marché. Ces deux individus ont un partenaire à l’étranger chargé de leur envoyer l’argent ».
De sources bien renseignées, le 09 juin dernier un homme et une femme avaient été interpellés dans la même localité en possession de plusieurs sacs d’ossements humains dont un squelette fraîchement exhumé. Les présumés trafiquants cherchaient à faire écouler ces ossements pour un montant d’environ 10 millions de FCFA.
Dans le même département du Noun, en mai et juin 2020 au moins une dizaine de suspects trafiquants d’ossements humains ont été interpellés. L’on apprend que dans cette partie du pays, des plaintes sont devenues récurrentes, plusieurs familles dénoncent la profanation et l’exhumation nocturnes des tombes de leurs proches.
Innocent D H
Xavier Messè affirme que tout homme normal accusé de la sorte, va chercher réparation de son image.
Xavier Messè n’apporte pas son soutien à Roger Chantal Tuile, le Directeur de la publication du journal La Tribune de l’Est. Ce dernier a été poursuivi par Alain Noel Olivier Mekulu Mvondo Akame le Directeur général (Dg) de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Le Dg de la Cnps a porté plainte contre lui pour des faits de « diffamation ».
A la suite donc de cette plainte, Roger Chantal Tuile dont l’affaire était jugée au Tribunal de Première Instance de Yaoundé, a été condamné à deux années de prison ferme. Il doit par ailleurs payer de lourdes amendes au Dg de la Cnps, qui attend des excuses publiques. Tuile par la même occasion est interdit à vie d’exercer la profession de journalisme. Des membres du Syndicat national des journalistes du Cameroun, on apprend que son conseil entend interjeter.
Réagissant donc à la condamnation de Roger Chantal Tuile sur un post préalablement fait à ce propos par le journaliste Serge Aimé Bikoï, Xavier Messè indiqué que le Directeur de publication du journal La Tribune de l’Est, a condamné l’attitude du mis en cause. «Ce que Roger Chantal Tuile avait fait à la télé concernant le DG de la CNPS était tout, sauf du journalisme ! Aucun homme normal ne saurait laisser son nom se faire traîner ainsi dans la boue sans exiger des réparations. Soutenons des confrères en difficultés pour avoir correctement fait leur travail. Désolidarisons-nous de l’arbitre et de l’arnaque fréquents dans ce milieu trop infiltré», a-t-il écrit.
Liliane N.
Le géniteur a pris l’adolescente comme objet sexuel depuis qu’elle a 9 ans. Elle aurait, de son propre aveu, « subi les pires atrocités et sévices sexuels » et la maman, complice passive laisse entendre que la petite fille a contracté le Vih – Sida
Le présumé violeur nie les faits même s’il est aujourd’hui placé en garde à vue à la police judiciaire de Bonanjo et la victime dont la maman a finalement pris conscience redoutent des manœuvres qui vont permettre « au pervers » de se soustraire des mains de la justice.
Le témoignage de la petite fille qui décrie avec des propos crus, ce qu’elle a vécu au cours des cinq dernières années
« La première fois, il m’a dit viens dans ma chambre, masses moi le dos, ce que j’ai fait, après il m’a couché sur son lit et j’ai crié. Il a mis son pénis dans mes fesses, il a vu que ça n’entrait pas après il a mis les doigts. Comme je continuais à crier, il a sucé ma bouche avec ses lèvres et j’ai craché dans sa bouche. Il ne faisait que mettre les doigts, les doigts… ».
Dans l’enquête réalisée par nos confrères d’Equinoxe Tv, il ressort que « l’homme va répéter à volonté son acte pervers jusqu’au moment où il parvient à s’introduire dans l’intimité de sa fille
« Un jour, quand ses doigts sont entrés, il a mis son pénis. Je n’ai pu parler de cela à personne parce qu’à caque fois que j’ai essayé d’en parler à mes sœurs, notamment ma première grande sœur, il l’a tapait violemment...
Ma grande sœur ne faisait que mettre la chanson de X Maleya. On dit Anita, ne pleure pas. J’avais maintenant peur et je lui ai dit ça. Elle a crié et a promis qu’on allait appeler la police. Mais auparavant, elle a contacté mes tantes qui sont en Europe mais elles lui ont dit de ne pas appeler parce qu’on allait mettre mon père en prison et il va mourir là bas… ».
Le jeu effroyable de la complicité qui vise à protéger le bourreau et museler la victime
C’est à cela que les deux fillettes se trouvent confrontées et sont dès lors obligées de se renfermer et de garder le silence. Jusqu’à ce qu’une cousine décide de sortir du cercle vicieux et alerte les Forces de Maintien de l’Ordre qui interpelle le « violeur ».
La maman de la petite fille, lasse de subir les actes de violences de son compagnon avait quitté le domicile conjugal et s’était remarié. Elle est ainsi informée du calvaire de sa fille par les autorités
Elle raconte : « Je vous appelle, je sais que c’est très dur mais vous êtes obligée de m’écouter. Elle a été victime de viol par son papa, depuis qu’elle a neuf ans. J’ai été saisi et j’ai transmis l’affaire devant le procureur…Je ne savais pas qu’il peut le faire à sa propre fille parce que ce n’est pas la première fois… ».
Coutumier des faits
« Ce n’est pas la première fois qu’il fait des trucs pareils. Il a fait cela à ma propre belle sœur, à la femme de mon grand frère. On a souvent eu des difficultés avec les voisins à qui il donnait les deux mille, les petits enfants de huit ans comme ça et puis, c’était toujours les problèmes. Donc j’ai vécu ça beaucoup trop longtemps avec lui mais, je n’aurais jamais su que l‘amour qu’il portait à sa fille était en fait une manière d’abuser d’elle… ».
La confirmation des professionnels de santé
Après avoir pris conscience grâce à d’autres personnes du calvaire vécu par la petite fille, la génitrice va la conduire dans un centre hospitalier et la soumettre à l’examen d’un gynécologue. Ce dernier confirme la rupture de l’hymen, ainsi que les cicatrices quoi que légères, sur les parties génitales de l’enfant mais qui attestent des violences sexuelles dont elle a été victime.
Au-delà des douleurs ressenties au niveau du bas ventre, les médecins remettent à la mère, une boîte d’antis rétro viraux qui la met en face du statut sérologique de la fillette.
Une histoire pathétique qui suscite de nombreuses interrogations et qui met en évidence, la responsabilité des géniteurs de la victime
Qu’est ce qui peut justifier, expliquer qu’un papa accouche un enfant et ensuite abuse d’elle en lui infligeant des rapports sexuels comme si elle était une femme ?
Comment comprendre qu’une maman, consciente de ces réalités, choisisse de partir en laissant derrière elle, des fillettes en bas âge ?
Qu’est ce qui peut expliquer que ses filles n’aient jamais eu le courage de se confier à elle et durant les cinq années de calvaire vécu par ses filles, elles ne se soient jamais rendues compte de rien ?
Même après avoir quitté le domicile conjugal, n’a t –elle jamais rendu visite à ses filles ? Et si le « violeur » avait interdit l’accès de son domicile, la maman n’a t- elle jamais pu se rendre dans les écoles de ses enfants ?
Comment comprendre qu’au sein des familles, les violeurs sont toujours protégés par les autres membres alors que les victimes, petites filles en l’occurrence vivent un traumatisme insoutenable et sont abandonnées entre les mains de leurs bourreaux parce qu’il est important de « préserver l’image de la famille parfaite… » ?
Il ne reste plus qu’à espérer que le droit soit lu et que les uns et les autres payent selon ce que prévoit la loi.
Nicole Ricci Minyem
C'est par une lettre adressée ce 25 juin à sa représente au Gabon que les responsables de la commission de l'Union Européenne annoncent des sanctions ciblées contre certains membres de l'Assemblée nationale gabonaise. Une annonce qui est en soit une violation des droits de ces citoyens gabonais à exprimer la liberté de leur pensée.
Tel est le point de vue développé par l’honorable François Biba – Député Pcrn après la rencontre le 25 Juin dernier dans le cadre d'une assemblée plénière spéciale entre les élus de la Nation, les chercheurs et praticiens de la médecine traditionnelle.
« La médecine traditionnelle (MT) est très répandue dans les pays en voie de développement, ainsi que dans les pays industrialisés sous le vocable de « médecine complémentaire » ou « médecine parallèle ».
En 2002, l'OMS avait publié des directives visant à la réglementation de la MT dans les pays la pratiquant. C'est dans cette lancée qu'en avril 2007, le gouvernement camerounais introduit un projet de loi visant non seulement à assainir le secteur mais également à résoudre les problèmes para physiques auxquels la MT fait face.
Selon ce projet de loi, une collaboration devait être établie entre médecine traditionnelle et médecine moderne. En 2013, dans son ouvrage intitulé « Stratégie de médecine traditionnelle », le Dr Luis Sambo à l'époque directeur régional de l'OMS pour l'Afrique (2005-2015) redonnait espoir aux défenseurs de la MT en invitant les pays à prendre des mesures afin de sauvegarder cette médecine.
Il s'agissait notamment de :
- La mise en œuvre des politiques nationales de médecine traditionnelle - Le contrôle de la dangerosité des produits de la médecine traditionnelle - L'accessibilité des produits de la médecine traditionnelle - La protection des droits de propriété intellectuelle afin de préserver les connaissances et les ressources de la médecine traditionnelle - La promotion de la culture à grande échelle des plantes médicinales -- La conservation des plantes médicinales - L'investissement dans la recherche - L'inclusion des produits de la médecine traditionnelle dans les listes nationales de médicaments essentiels - Une production locale axée sur les maladies prioritaires.
Le Dr Matshidiso Moeti, actuelle Directrice Afrique de l'OMS va dans le même sens et encourage véritablement les pays à la reconnaissance de ces pratiques.
L’Asie n'a pas hésité à mettre en avant sa MT qui est aujourd'hui la médecine la plus scientifiquement documentée:
En Chine, la MT coexiste avec la médecine moderne et fait partie du système de santé. De plus, elle est enseignée dans des universités et pratiquée dans les hôpitaux. Elle représente 40% des soins administrés.
En Corée, 86% de la population fait appel à la MT,
Au Japon, 80% des médecins recourent à la MT,
Au Vietnam 90% des hôpitaux de province ont un département de MT.
L'OMS conforte l'intégration de la MT dans les systèmes de santé de façon efficace. En Afrique, la Côte d'Ivoire, au travers du Programme National de Promotion de la Médecine Traditionnelle accompagne les praticiens dans le processus d'institutionnalisation par l'organisation des formations.
D'importants efforts ont été faits par les États membres de l'OMS:
- en 2012, 69 pays étaient dotés d'une politique de MT contre 25 pays en 1999 - en 2012, 119 pays réglementaient les médicaments à base de plantes contre 65 pays en 1999.
Après la séance de ce jour et les interventions des praticiens, nous osons croire que le Cameroun encore à la traîne quant à la reconnaissance de la MT suivra le pas.
En effet, grande a été notre stupeur quant à l'attitude du gouvernement face aux propositions de traitements de la Covid-19.
1) Monseigneur Kleda, auprès duquel le Minsanté avait effectué une descente, restée sans suite quant à la reconnaissance et l'administration officielles du traitement, qui est clandestinement utilisé par les malades dans les hôpitaux d'état.
2) Le 25 mai 2020, l'Imam Modibbo Bobbo Soudi adressait au Minsanté un courrier dans lequel il informait ce dernier d'avoir trouvé le traitement de la Covid-19: le Soudicov Plus. Une fois de plus silence radio.
À l'issue de la journée, des propositions ont été portées sur la table:
- Ouverture d'une faculté de phytothérapie - La reconnaissance des produits de la médecine traditionnelle - La normalisation de la MT.
La médecine traditionnelle bien encadrée et valorisée aujourd'hui pourrait être un axe de développement non négligeable pour l'économie nationale ».
N.R.M
Détenues depuis plus de cinq ans dans une prison du Nord Cameroun pour « espionnage » au profit du groupe jihadiste boko haram, le procès des trois Camerounaises âgées de 20 ans a de nouveau été ajourné
Les avocats des mises en cause se sont confiés à nos confrères de l'AFP ce vendredi après le procès : « L'affaire a été renvoyée au 24 juillet, un sixième renvoi depuis l'ouverture du procès en janvier », a précisé Me Nestor Toko alors que ni le parquet, ni le ministère de la Justice n'ont souhaité commenter le dossier.
Retour sur les faits
Selon les déclarations une coalition d'une trentaine d'ONG locales et internationales : « Marie Dawandala, Damaris Doukouya et Martha Weteya n'avaient que 17 ans lorsqu'elles ont été interpellées dans l'extrême-Nord du Cameroun dans le cadre des opérations de lutte contre boko haram, très actif dans cette région…Elles ont déjà passé plus de 5 ans en prison, dont deux avec de très jeunes enfants… ».
Dans un communiqué, les responsables de cette Ong demandent aux autorités Camerounaises « De veiller à ce qu'elles reçoivent un jugement équitable et dans un délai raisonnable… ».
Compte tenu de leur âge au moment des faits allégués et des risques de contamination au coronavirus en prison, « ce sixième ajournement de suite est vivement préoccupant », a expliqué à l'AFP Delphine Lourtau, directrice du Centre Cornell sur la peine de mort dans le monde, membre de la coalition.
Les trois jeunes femmes encourent la peine capitale, d'après Me Toko, la justice les poursuivant pour « espionnage et complicité d'insurrection », selon une ordonnance judiciaire.
Dans ce document, il leur est notamment reproché de s'être « rendues en 2014 dans la localité camerounaise de Tourou dans le but de recueillir des informations sur les positions de l'armée camerounaise afin de faciliter une attaque de Boko Haram. Ce que réfute leur avocat ».
En 2016, le tribunal militaire de Maroua les avait déjà condamnées à mort, jugement qui avait été annulé en appel, selon la coalition d'ONG. Le ministère public avait décidé d'engager une nouvelle procédure contre elles devant le tribunal de Mokolo.
Arrestations arbitraires ?
Dans leur communiqué, Marie-Lina Samuel, coordinatrice du projet Afrique d'ECPM (Ensemble contre la peine de mort), affirme qu’ « Au plus fort des attaques du groupe jihadiste dans le Nord, les autorités camerounaises ont arbitrairement arrêté des centaines de partisans présumés de Boko Haram, dont beaucoup sans enquête approfondie, et les ont accusés de terrorisme… ».
Ce sont les termes qu’affectionnent les Organisations non gouvernementales qui prétendent se préoccuper des questions sécuritaires au Cameroun.
Elles ont toujours trouvé à redire sur les interpellations ainsi que l’incarcération des individus convaincus de terrorisme par les Forces de Défense Camerounaises et les magistrats.
Pour les responsables de ces Ong, les poseurs de bombes, les assassins et leurs complices sont de simples « victimes d’un système judiciaire corrompu qui boucle les enquêtes… ».
Pas le moindre propos pour les familles dont les membres ont été lâchement assassinées, même s’il faut convenir que certaines des jeunes personnes utilisées comme kamikazes étaient droguées mais, la quasi majorité a toujours péri avec leurs victimes.
En attendant le verdict du tribunal, il est important de relever que la peine de mort n'a pas été appliquée au Cameroun depuis plus de 20 ans.
Nicole Ricci Minyem
Le jeune leader d'opinion camerounais, incarcéré parce qu'il avait invité les camerounais à se mobiliser pour un changement à la tête du pouvoir de Yaoundé, est depuis quelques semaines dans les cellules de la prison principale de Kondengui. C'est depuis cette prison qu'il envoie un message à la communauté des citoyens qui suivent son combat et qui l'accompagnent. Sébastien EBALA tient à rassurer les uns et les autres sur sa témérité.
Réunis au sein de l’auditorium des services du premier ministère en présence du patron des lieux, les ministres ont abordé trois thèmes : La situation du commerce extérieur du Cameroun - Le bilan des actions visant à accroître la production locale du riz et du maïs -L’évolution de la pandémie du Covid – 19 au Cameroun et la prise en charge médicale des patients
Lors de sa prise de parole, Luc Magloire Mbarga Atangana – ministre du Commerce a dans un premier temps, présenté la situation des échanges commerciaux dans le contexte de la pandémie du Covid – 19
« Les mesures de confinement prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie ont entraîné un ralentissement à l’échelle mondiale des activités de production, de transformation et de négoce, ainsi qu’une contraction de la demande des biens et services…
L’indice global des cours des principaux produits de base a ainsi régressé de 42% entre Janvier et Avril 2020 s’agissant notamment des matières premières telles que le cuivre, le pétrole, le gaz naturel, le coton et le bois… ».
Au Cameroun,
« Le volume global des échanges commerciaux a reculé de 16% au cours du premier semestre 2020. Les exportations et les importations ont respectivement baissé de 14% et de 16%... ».
Les propositions
Après son exposé, Luc Magloire Mbarga Atangana préconise « un train de mesures structurelles telles que l’implémentation accélérée du Plan Directeur d’Industrialisation afin d’accroître le niveau de transformation locale des matières premières, la relance des grandes filières d’exportation ainsi que le développement de la pisciculture et de l’aquaculture – l’accompagnement des entreprises camerounaises dans l’arrimage de leurs produits aux marchés d’exportation - l’aménagement à l’étranger des points de commercialisation des produits « made in Cameroun » - le développement du mentorat et du réseautage des entreprises nationales à l’export… ».
Intervention du ministre de l’Agriculture et Développement Rural
Devant les autres membres du gouvernement, Gabriel Mbairobe a dressé le bilan des actions visant à accroître la production locale du riz et du maïs, dans l’optique de « réduire significativement les importations de ces denrées de grande consommation… ».
Le Minader a également fait savoir que s’agissant du riz « La demande domestique est évaluée à 576.949 tonnes en 2020, pour une production moyenne nationale estimée à 140.710 tonnes. Toutes les actions mises en œuvre visent à accroître les volumes de production dans cette filière et cela implique l’appui technique et financier aux coopératives et agro – industries pour la production des semences de qualité, la vulgarisation des techniques modernes de production du riz, ainsi que l’amélioration des techniques de récolte et de post – récolte à travers différents projets… ».
Pour ce qui est de la filière maïs, « la demande nationale qui couvre entre autres les besoins de l’alimentation humaine, les industries brassicoles et les filières animales et aquacoles, est estimée à 2.858.230 tonnes, contre une production nationale estimée à 2.298. 044tonnes en 2019.
Propositions
Afin d’accroître les performances de ces deux filières, le ministre Gabriel Mbairobe a précisé que « L’accent sera notamment mis sur l’acquisition des engins de labour et d’une nouvelle chaîne de décorticage, la mise en valeur des périmètres destinés à la culture du riz fluvial, le soutien à l’accès aux intrants agricoles et la réhabilitation des fermes semencières ».
En prenant la parole, Manaouda Malachie, ministre de la Santé Publique a fait l’état de l’évolution de la pandémie et est revenu sur les dispositions prises afin de pallier à son évolution, à travers les différentes mesures mises en place par le Gouvernement…
Nicole Ricci Minyem