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Mfoungo

Mfoungo

L’information a été diffusée dans un reportage le 30 juin dernier sur la chaîne de télévision Vision 4. Il en ressort que ces présumés malfrats ont été interpellés dans cette localité de la région de l’Ouest. La même source révèle qu’ils s’apprêtaient à échanger le contenu de deux valises d’ossements humains contre une somme de 50 millions de FCFA. 

 

Selon les propos de l’un des suspects arrêtés par les éléments de la gendarmerie, il aurait conclu un marché de 50 millions de FCFA avec un client qui avait approché sa bande pour qu’il lui soit livré cette matière appelée dans le jargon « mercure rouge » ou « bois blanc ». Sur les circonstances de l’interpellation des suspects, le commandant de la Compagnie de gendarmerie de Foumban, Ndawanga explique : « dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme, le trafic des ossements humains et les profanations de tombes en particulier dans le département du Noun, nous avons dans la matinée du 26 juin 2020 grâce à l’intrusion d’un vaste réseau de renseignements bien ficelé et ceci en collaboration avec l’ONG LAGA, interpellé au quartier Badantou dans la ville de Foumbot, deux individus âgés de 26 ans et 30 ans ».    

Dans cette traque, l’officier a bénéficié de l’appui de son collègue Magellan Yanou, commandant de la brigade de gendarmerie de Foumbot. Dans le reportage, celui-ci fait savoir, « il s’agit de jeunes gens qui utilisent internet pour réaliser leurs actes criminels. Dans le cas d’espèce, le nommé Lontchi Sinclair a créé un site web dénommé « achat et vente du mercure rouge. C’est à travers ce site que le nommé Fondikou Fakou Aminou âgé de 26 ans et résidant dans la ville de Foumban a rencontré ce dernier. Ils ont négocié un marché. Ces deux individus ont un partenaire à l’étranger chargé de leur envoyer l’argent ».  

De sources bien renseignées, le 09 juin dernier un homme et une femme avaient été interpellés dans la même localité en possession de plusieurs sacs d’ossements humains dont un squelette fraîchement exhumé. Les présumés trafiquants cherchaient à faire écouler ces ossements pour un montant d’environ 10 millions de FCFA. 

Dans le même département du Noun, en mai et juin 2020 au moins une dizaine de suspects trafiquants d’ossements humains ont été interpellés. L’on apprend que dans cette partie du pays, des plaintes sont devenues récurrentes, plusieurs familles dénoncent la profanation et l’exhumation nocturnes des tombes de leurs proches.

 

Innocent D H

Xavier Messè affirme que tout homme normal accusé de la sorte, va chercher réparation de son image.

 

Xavier Messè n’apporte pas son soutien à Roger Chantal Tuile, le Directeur de la publication du journal La Tribune de l’Est. Ce dernier a été poursuivi par Alain Noel Olivier Mekulu Mvondo Akame le Directeur général (Dg) de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Le Dg de la Cnps a porté plainte contre lui pour des faits de « diffamation ». 

 

A la suite donc de cette plainte, Roger Chantal Tuile dont l’affaire était jugée au Tribunal de Première Instance de Yaoundé, a été condamné à deux années de prison ferme. Il doit par ailleurs payer de lourdes amendes au Dg de la Cnps, qui attend des excuses publiques. Tuile par la même occasion est interdit à vie d’exercer la profession de journalisme. Des membres du Syndicat national des journalistes du Cameroun, on apprend que son conseil entend interjeter. 

 

Réagissant donc à la condamnation de Roger Chantal Tuile sur un post préalablement fait à ce propos par le journaliste Serge Aimé Bikoï, Xavier Messè  indiqué que le Directeur de publication du journal La Tribune de l’Est, a condamné l’attitude du mis en cause. «Ce que Roger Chantal Tuile avait fait à la télé concernant le DG de la CNPS était tout, sauf du journalisme ! Aucun homme normal ne saurait laisser son nom se faire traîner ainsi dans la boue sans exiger des réparations. Soutenons des confrères en difficultés pour avoir correctement fait leur travail. Désolidarisons-nous de l’arbitre et de l’arnaque fréquents dans ce milieu trop infiltré», a-t-il écrit.

 

Liliane N.

Au menu des discussions, les voies et moyens pour relever l'économie de la zone Cemac après le passage de la Covid 19.
 
 
Dans la publication qui annonce cette rencontre sur les réseaux sociaux, Paul Biya faiy savoir, "J'ai reçu ce jour l’Emissaire de S.E. Denis Sassou Nguesso, M. Gilbert Ondongo, Ministre d'État, Ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Portefeuille Public du Congo. Nos échanges ont porté sur l’impact de la COVID 19 sur l’économie de la CEMAC. " La délégation congolaise a remis au Président de la République les avis du Président Congolais Denis Sassou Nguesso sur les solutions du patronat de son pays mais aussi sa vision sur ce qui serait adéquat pour permettre à l'économie de la sous-région de sortir la tête de l'eau au terme de cette crise.
 
 
Sur l'état de lieu de l'économie dans la zone Cemac, l'Union des patronales d'Afrique centrale présage des perspectives économiques difficiles pour les pays de la sous-région à cause des effets néfastes de la pandémie de la Covid 19. La crise sanitaire liée au Coronavirus a impacté sérieusement l'outil de production. il nécessite des mesures fortes et efficaces pour éviter une récession économique aux conséquences imprévisibles, constate l'Union des Patronats d'Afrique Centrale (UNIPACE).
 
 
L'organisation patronale souligne que les mesures de restriction ont eu un impact négatif important sur l'essentiel des secteurs de production a exprimé ses inquiétudes sur l'avenir des économies de la sous région avec la menace forte qui pèse sur l'emploi.
Ceux qui vont payer le prix fort de cette crise, ce sont les PME, dont plus de 90%, selon des organisations patronales connaissent une régression de leurs activités, avec une forte menace sur l'emploi. Un contexte défavorable qui a d'ailleurs amené plusieurs entreprises à mettre certains de leurs personnels en congés techniques. L'essentiel des pays de la sous-région comme le Cameroun, s'appuient fortement sur les activités du secteur non fromel. Et les activités sont du tertiaire. Des commerçants, des revendeurs qui vivent au jour le jour et dont les revenus sont précaires. Un secteur qui occupe plus de 70% de la population active.
 
 
Les échanges entre Chefs d'Etat visent à mettre en place des actions concertées et coordonnées pour créer un bel effet de relance dans tous les pays de la zone Cemac. Rappelons que le Cameroun envisage de plus en plus la promotion de solutions endogènes de relance de l'activité économique. La Covid 19 offre la possibilité aux entreprises locales de gagner le marché de chaque territoire. Vu que les importations sont réduites du fait de la fermeture des frontières.
 
 
Stéphane NZESSEU

Le géniteur a pris l’adolescente comme objet sexuel depuis qu’elle a 9 ans. Elle aurait, de son propre aveu, « subi les pires atrocités et sévices sexuels » et la maman, complice passive laisse entendre que la petite fille a contracté le Vih – Sida

 

Le présumé violeur nie les faits même s’il est aujourd’hui placé en garde à vue à la police judiciaire de Bonanjo et la victime dont la maman a finalement pris conscience redoutent des manœuvres qui vont permettre « au pervers » de se soustraire des mains de la justice.

 

Le témoignage de la petite fille qui décrie avec des propos crus, ce qu’elle a vécu au cours des cinq dernières années

 

« La première fois, il m’a dit viens dans ma chambre, masses moi le dos, ce que j’ai fait, après il m’a couché sur son lit et j’ai crié. Il a mis son pénis dans mes fesses, il a vu que ça n’entrait pas après il a mis les doigts. Comme je continuais à crier, il a sucé ma bouche avec ses lèvres et j’ai craché dans sa bouche. Il ne faisait que mettre les doigts, les doigts… ».

 

Dans l’enquête réalisée par nos confrères d’Equinoxe Tv, il ressort que « l’homme va répéter à volonté son acte pervers jusqu’au moment où il parvient à s’introduire dans l’intimité de sa fille

 

« Un jour, quand ses doigts sont entrés, il a mis son pénis. Je n’ai pu parler de cela à personne parce qu’à caque fois que j’ai essayé d’en parler à mes sœurs, notamment ma première grande sœur, il l’a tapait violemment...

 

Ma grande sœur ne faisait que mettre la chanson de X Maleya. On dit Anita, ne pleure pas. J’avais maintenant peur et je lui ai dit ça. Elle a crié et a promis qu’on allait appeler la police. Mais auparavant, elle a contacté mes tantes qui sont en Europe mais elles lui ont dit de ne pas appeler parce qu’on allait mettre mon père en prison et il va mourir là bas… ».

 

Le jeu effroyable de la complicité qui vise à protéger le bourreau et museler la victime

 

C’est à cela que les deux fillettes se trouvent confrontées et sont dès lors obligées de se renfermer et de garder le silence. Jusqu’à ce qu’une cousine décide de sortir du cercle vicieux et alerte les Forces de Maintien de l’Ordre qui interpelle le « violeur ».           

 

La maman de la petite fille, lasse de subir les actes de violences de son compagnon avait quitté le domicile conjugal et s’était remarié. Elle est ainsi informée du calvaire de sa fille par les autorités

 

Elle raconte : « Je vous appelle, je sais que c’est très dur mais vous êtes obligée de m’écouter. Elle a été victime de viol par son papa, depuis qu’elle a neuf ans. J’ai été saisi et j’ai transmis l’affaire devant le procureur…Je ne savais pas qu’il peut le faire à sa propre fille parce que ce n’est pas la première fois… ».

 

Coutumier des faits

 

« Ce n’est pas la première fois qu’il fait des trucs pareils. Il a fait cela à ma propre belle sœur, à la femme de mon grand frère. On a souvent eu des difficultés avec les voisins à qui il donnait les deux mille, les petits enfants de huit ans comme ça et puis, c’était toujours les problèmes. Donc j’ai vécu ça beaucoup trop longtemps avec lui mais, je n’aurais jamais su que l‘amour qu’il portait à sa fille était en fait une manière d’abuser d’elle… ».

 

La confirmation des professionnels de santé

 

Après avoir pris conscience grâce à d’autres personnes du calvaire vécu par la petite fille, la génitrice va la conduire dans un centre hospitalier et la soumettre à l’examen d’un gynécologue. Ce dernier confirme la rupture de l’hymen, ainsi que les cicatrices quoi que légères, sur les parties génitales de l’enfant mais qui attestent des violences sexuelles dont elle a été victime.

 

Au-delà des douleurs ressenties au niveau du bas ventre, les médecins remettent à la mère, une boîte d’antis rétro viraux qui la met en face du statut sérologique de la fillette.

 

Une histoire pathétique qui suscite de nombreuses interrogations et qui met en évidence, la responsabilité des géniteurs de la victime

 

Qu’est ce qui peut justifier, expliquer qu’un papa accouche un enfant et ensuite abuse d’elle en lui infligeant des rapports sexuels comme si elle était une femme ?

 

Comment comprendre qu’une maman, consciente de ces réalités, choisisse de partir en laissant derrière elle, des fillettes en bas âge ?

 

Qu’est ce qui peut expliquer que ses filles n’aient jamais eu le courage de se confier à elle et durant les cinq années de calvaire vécu par ses filles, elles ne se soient jamais rendues compte de rien ?

 

Même après avoir quitté le domicile conjugal, n’a t –elle jamais rendu visite à ses filles ? Et si le « violeur » avait interdit l’accès de son domicile, la maman n’a t- elle jamais pu se rendre dans les écoles de ses enfants ?

 

Comment comprendre qu’au sein des familles, les violeurs sont toujours protégés par les autres membres alors que les victimes, petites filles en l’occurrence vivent un traumatisme insoutenable et sont abandonnées entre les mains de leurs bourreaux parce qu’il est important de « préserver l’image de la famille parfaite… » ?

 

Il ne reste plus qu’à espérer que le droit soit lu et que les uns et les autres payent selon ce que prévoit la loi.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

C'est par une lettre adressée ce 25 juin à sa représente au Gabon que les responsables de la commission de l'Union Européenne annoncent des sanctions ciblées contre certains membres de l'Assemblée nationale gabonaise. Une annonce qui est en soit une violation des droits de ces citoyens gabonais à exprimer la liberté de leur pensée.

 
Depuis l'adoption par le parlement gabonais de la loi dépénalisant homosexualité dans le pays, ils sont nombreux les gabonais qui montent au créneau possible je condamner ce hold UP orchestré par une partie des représentants du peuple. De nombreux départements se sont déjà levés pour demander des comptes à leur députés. Arguant qu'ils n'ont pas voté dans le sens que voulaient les populations qu'ils sont censés représenter. C'est dans ce contexte que plusieurs hommes politiques et leaders d'opinion organisent des campagnes pour fustiger cette loi. Une loi qui va à l'encontre des valeurs profondes des peuples du Gabon.
 
C'est au milieu de ces joutes que la commission de l'Union Européenne vient de mêler à la danse et menace de punir ces acteurs politiques qui dénoncent aussi ouvertement l'homosexualité. La commission demande à Mme Rosario Bento Pais, ambassadrice de l'Union Européenne pour ce pays de lui envoyer les noms des personnalités qui mènent ces campagnes. Celles-ci courent le risque de subir des sanctions les concernant individuellement. Ces sanctions, c'est par exemple : l'interdiction de voyager dans l'espace européen, le gèle de leurs avoirs en Europe, la saisie des comptes dans l'espace européen. Pour les responsables de l'Union Européenne, les hommes naissent égaux et libres de leurs droits. De ce fait, les gabonais comme d'autres pays devraient accorder la liberté aux homosexuels d'exprimer leur orientation sexuelle. Les responsables européens s'offusquent de ce les homosexuels sont considérés comme des citoyens de seconde zone. 
 
Il est évident que les députés pro homosexualité viennent de réussir un coup de force majeur en faisant passer cette fameuse loi. Un coup de force qui est loin de correspondre à la volonté réelle de la majorité des citoyens gabonais. Les populations de la province du Haut Ougoue, dans le Ntem 1 ont déjà fait savoir à leur député qu'il est attendu de pied ferme dans la circonscription pour expliquer son choix aux populations. Par ailleurs, on a commencé à assister à de nombreuses tensions entre homosexuels et les autres citoyens dans les grandes villes du Gabon. Les premiers se mettant dans des tenues portant atteinte à la pudeur pour choquer le reste des gabonais qui rejettent cette pratique. Les prochains jours s'annoncent plus tendus à Libreville.
 
 
Stéphane NZESSEU
Comme nous le disions précédemment, le quartier Obili est encerclé depuis les premières heures de ce samedi matin. Les accès du quartier sont quadrillés par les forces de maintien de l'ordre. Pratiquement parvenu à la mi-journée, on compte plus d'une centaine de camerounais interpellés pour défaut de carte d'identité.
 
 
Le quartier Obili à Yaoundé est quadrillé depuis ce Samedi matin 27 juin 2020 par les forces de l'ordre. Les hommes en tenue sont à la recherche de toute situation suspecte de nature à participer à un attentat sur la ville de Yaoundé comme cela est de plus pressenti. Les policiers depuis ce matin interpellent tous les passants et chacun doit montrer patte blanche. Il faut rappeler que c'est une décision du délégué régional de la sûreté nationale pour le centre qui exige une fouille systématique de tous les usagers de la voie publique.
 
 
Au terme de cette matinée d'enquête et de fouille, il est encore très tôt pour dire les résultats de l'opération. Toujours est il qu'une centaine de personnes, hommes, femmes et jeunes ont été interpellés pour défaut de présentation de carte d'identité. Après avoir passé quelques heures assis à même le sol dans un espace du quartier, ils ont été par la suite, tous conduits au commissariat du 5e arrondissement. De ce côté, les policiers questionnent et chacun peut s'expliquer sur les raisons pour lesquelles il ne détenait pas de carte nationale d'identité. Parmi les nombreuses explications, il y en a qui sont simplement sorti en oubliant la précieuse pièce à la maison. Il leur est alors demandé d'appeler un membre de famille qui puisse venir avec la pièce pour que le concerné soit relâché. Certaines sources d'information dont savoir que l'artiste musicien Maahlox serait parmi les personnes arrêtées.
 
 
 Il est bon de souligner que le défaut de carte nationale d'identité est très souvent propre aux malfaiteurs. En effet, lorsque des hommes sans loi entreprennent de commettre un forfait, ils abandonnent leur CNI pour ne pas courir le risque de l'égarer sur la scène de crime. 
Cette opération lancée par le DRSN pour le centre est consécutive à l'explosion de deux engins explosifs il y a quelques jours au cœur de la capitale du Cameroun. De plus, le quartier Obili est un quartier délicat. Situé au milieu de plusieurs institutions académiques comme l'IRIC, l'université de Yaoundé 1, et même d'une base militaire, celle de la Garde Présidentielle et pas très loin de la Brigade du quartier général, de l'assemblée nationale et autres, le risque qu'il héberge de potentiels complices d'un drame comme ce qui est craint est réel. 
 
 
Stéphane NZESSEU

Tel est le point de vue développé par l’honorable François Biba – Député Pcrn après la rencontre le 25 Juin dernier  dans le cadre d'une assemblée plénière spéciale entre les élus de la Nation, les chercheurs et praticiens de la médecine traditionnelle.

 

« La médecine traditionnelle (MT) est très répandue dans les pays en voie de développement, ainsi que dans les pays industrialisés sous le vocable de « médecine complémentaire » ou « médecine parallèle ».

 

En 2002, l'OMS avait publié des directives visant à la réglementation de la MT dans les pays la pratiquant. C'est dans cette lancée qu'en avril 2007, le gouvernement camerounais introduit un projet de loi visant non seulement à assainir le secteur mais également à résoudre les problèmes para physiques auxquels la MT fait face.

 

Selon ce projet de loi, une collaboration devait être établie entre médecine traditionnelle et médecine moderne. En 2013, dans son ouvrage intitulé « Stratégie de médecine traditionnelle », le Dr Luis Sambo à l'époque directeur régional de l'OMS pour l'Afrique (2005-2015) redonnait espoir aux défenseurs de la MT en invitant les pays à prendre des mesures afin de sauvegarder cette médecine.

 

Il s'agissait notamment de :

 

 - La mise en œuvre des politiques nationales de médecine traditionnelle - Le contrôle de la dangerosité des produits de la médecine traditionnelle - L'accessibilité des produits de la médecine traditionnelle - La protection des droits de propriété intellectuelle afin de préserver les connaissances et les ressources de la médecine traditionnelle - La promotion de la culture à grande échelle des plantes médicinales -- La conservation des plantes médicinales - L'investissement dans la recherche - L'inclusion des produits de la médecine traditionnelle dans les listes nationales de médicaments essentiels - Une production locale axée sur les maladies prioritaires.

Le Dr Matshidiso Moeti, actuelle Directrice Afrique de l'OMS va dans le même sens et encourage véritablement les pays à la reconnaissance de ces pratiques.

 

L’Asie n'a pas hésité à mettre en avant sa MT qui est aujourd'hui la médecine la plus scientifiquement documentée:

 

En Chine, la MT coexiste avec la médecine moderne et fait partie du système de santé. De plus, elle est enseignée dans des universités et pratiquée dans les hôpitaux. Elle représente 40% des soins administrés.

En Corée, 86% de la population fait appel à la MT,

 

Au Japon, 80% des médecins recourent à la MT,

Au Vietnam 90% des hôpitaux de province ont un département de MT.

L'OMS conforte l'intégration de la MT dans les systèmes de santé de façon efficace. En Afrique, la Côte d'Ivoire, au travers du Programme National de Promotion de la Médecine Traditionnelle accompagne les praticiens dans le processus d'institutionnalisation par l'organisation des formations.

 

D'importants efforts ont été faits par les États membres de l'OMS:

- en 2012, 69 pays étaient dotés d'une politique de MT contre 25 pays en 1999 - en 2012, 119 pays réglementaient les médicaments à base de plantes contre 65 pays en 1999.

 

 Après la séance de ce jour et les interventions des praticiens, nous osons croire que le Cameroun encore à la traîne quant à la reconnaissance de la MT suivra le pas.
En effet, grande a été notre stupeur quant à l'attitude du gouvernement face aux propositions de traitements de la Covid-19.

 

1) Monseigneur Kleda, auprès duquel le Minsanté avait effectué une descente, restée sans suite quant à la reconnaissance et l'administration officielles du traitement, qui est clandestinement utilisé par les malades dans les hôpitaux d'état.

2) Le 25 mai 2020, l'Imam Modibbo Bobbo Soudi adressait au Minsanté un courrier dans lequel il informait ce dernier d'avoir trouvé le traitement de la Covid-19: le Soudicov Plus. Une fois de plus silence radio.

 

 À l'issue de la journée, des propositions ont été portées sur la table:

- Ouverture d'une faculté de phytothérapie - La reconnaissance des produits de la médecine traditionnelle - La normalisation de la MT.

 

La médecine traditionnelle bien encadrée et valorisée aujourd'hui pourrait être un axe de développement non négligeable pour l'économie nationale ».

 

N.R.M

Détenues depuis plus de cinq ans dans une prison du Nord Cameroun pour « espionnage » au profit du groupe jihadiste boko haram, le procès des trois Camerounaises âgées de 20 ans a de nouveau été ajourné

 

Les avocats des mises en cause se sont confiés à nos confrères de l'AFP ce vendredi après le procès : « L'affaire a été renvoyée au 24 juillet, un sixième renvoi depuis l'ouverture du procès en janvier », a précisé Me Nestor Toko alors que ni le parquet, ni le ministère de la Justice n'ont souhaité commenter le dossier.

 

Retour sur les faits

 

Selon les déclarations une coalition d'une trentaine d'ONG locales et internationales : « Marie Dawandala, Damaris Doukouya et Martha Weteya n'avaient que 17 ans lorsqu'elles ont été interpellées dans l'extrême-Nord du Cameroun dans le cadre des opérations de lutte contre boko haram, très actif dans cette région…Elles ont déjà passé plus de 5 ans en prison, dont deux avec de très jeunes enfants… ».

 

Dans un communiqué, les responsables de cette Ong demandent aux autorités Camerounaises « De veiller à ce qu'elles reçoivent un jugement équitable et dans un délai raisonnable… ».

 

Compte tenu de leur âge au moment des faits allégués et des risques de contamination au coronavirus en prison, « ce sixième ajournement de suite est vivement préoccupant », a expliqué à l'AFP Delphine Lourtau, directrice du Centre Cornell sur la peine de mort dans le monde, membre de la coalition.

 

Les trois jeunes femmes encourent la peine capitale, d'après Me Toko, la justice les poursuivant pour « espionnage et complicité d'insurrection », selon une ordonnance judiciaire.

 

Dans ce document, il leur est notamment reproché de s'être « rendues en 2014 dans la localité camerounaise de Tourou dans le but de recueillir des informations sur les positions de l'armée camerounaise afin de faciliter une attaque de Boko Haram. Ce que réfute leur avocat ».

 

En 2016, le tribunal militaire de Maroua les avait déjà condamnées à mort, jugement qui avait été annulé en appel, selon la coalition d'ONG. Le ministère public avait décidé d'engager une nouvelle procédure contre elles devant le tribunal de Mokolo.

 

Arrestations arbitraires ?

 

Dans leur communiqué, Marie-Lina Samuel, coordinatrice du projet Afrique d'ECPM (Ensemble contre la peine de mort), affirme qu’ « Au plus fort des attaques du groupe jihadiste dans le Nord, les autorités camerounaises ont arbitrairement arrêté des centaines de partisans présumés de Boko Haram, dont beaucoup sans enquête approfondie, et les ont accusés de terrorisme… ».

 

Ce sont les termes qu’affectionnent les Organisations non gouvernementales qui prétendent se préoccuper des questions sécuritaires au Cameroun.

 

Elles ont toujours trouvé à redire sur les interpellations ainsi que l’incarcération des individus convaincus de terrorisme par les Forces de Défense Camerounaises et les magistrats.

 

Pour les responsables de ces Ong, les poseurs de bombes, les assassins et leurs complices sont de simples « victimes d’un système judiciaire corrompu qui boucle les enquêtes… ».  

 

Pas le moindre propos pour les familles dont les membres ont été  lâchement assassinées, même s’il faut convenir que certaines des jeunes personnes utilisées comme kamikazes étaient droguées mais, la quasi majorité a toujours péri avec leurs victimes.

 

En attendant le verdict du tribunal, il est important de relever que la peine de mort n'a pas été appliquée au Cameroun depuis plus de 20 ans.

 

Nicole Ricci Minyem

 

 

Le jeune leader d'opinion camerounais, incarcéré parce qu'il avait invité les camerounais à se mobiliser pour un changement à la tête du pouvoir de Yaoundé, est depuis quelques semaines dans les cellules de la prison principale de Kondengui. C'est depuis cette prison qu'il envoie un message à la communauté des citoyens qui suivent son combat et qui l'accompagnent. Sébastien EBALA tient à rassurer les uns et les autres sur sa témérité.

 

Sébastien EBALA est solide, il est debout, malgré l'épreuve qui l'accable en ce moment. Sa fidélité à ses convictions sont inébranlables comme il le dit lui-même à l'entame de son adresse : " Je suis un homme solide, logique et fidèle à mes convictions, je suis serein et droit dans mes bottes, je ne me fais pas des amis sur des bases légères, mon non c'est non et mon oui c'est oui, la période que je traverse est un autre temps qui me permet de m'élever , mes valeurs morales et spirituelles sont suffisantes pour que je saches quel est mon rôle dans une société comme la nôtre". Ces mots traduisent un état d'esprit stoïque. Et augure un homme qui sortira de cette épreuve encore plus fort.
 
 
"Les followers transparent me font rire..."
 
 
Dans la suite de son message, l'activiste politique tance ces téléspectateurs de ses shows enflammés sur la page Facebook Mediatik. Ceux qui n'ont pas pu quitter leur clavier pour l'accompagner sur le terrain de la revendication. Et pourtant prompt à l'encenser et lui dire combien il a raison à chacune de ses sorties. Ils les appelle les peureux et les applaudisseurs. "Les peureux m'amusent, les "applaudisseurs" et les hypocrites m'amusent, les followers transparents me font rire, je ne demande rien à personne et je n'attends rien des bavards inutiles, j'assume ce moment comme un enrichissement, à la fin tenez vous à distance car vous ne servez à rien en fermant les yeux, les oreilles et la bouche sur ce qui est nécessaire à faire et à dire, comme je l'ai dit, je fais ma part et merci de continuer à rester inutiles.
 
 
Il est également temps que les uns et les autres sachent que les Leetchi, PayPal et autres je n'en ai pas besoin, je suis claire, je ne veux pas les Leetchi et PayPal, c'est l'occasion de dire merci à ceux qui élèvent une prière pour moi en pensant à notre Cameroun, aux actions individuelles et spontanées, merci et que Dieu bénisse ce pays" Si seulement quelqu'un pouvait aussi écrire une lettre pour que Sébastien EBALA comparaisse libre...
 
 
 
Stéphane NZESSEU

Réunis  au sein de l’auditorium des services du premier ministère en présence du patron des lieux, les ministres ont abordé trois thèmes : La situation du commerce extérieur du Cameroun - Le bilan des actions visant à accroître la production locale du riz et du maïs -L’évolution de la pandémie du Covid – 19 au Cameroun et la prise en charge médicale des patients

 

Lors de sa prise de parole, Luc Magloire Mbarga Atangana – ministre du Commerce a dans un premier temps, présenté la situation des échanges commerciaux dans le contexte de la pandémie du Covid – 19

 

« Les mesures de confinement prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie ont entraîné un ralentissement à l’échelle mondiale des activités de production, de transformation et de négoce, ainsi qu’une contraction de la demande des biens et services…

 

L’indice global des cours des principaux produits de base a ainsi régressé de 42% entre Janvier et Avril 2020 s’agissant notamment des matières premières telles que le cuivre, le pétrole, le gaz naturel, le coton et le bois… ».

 

Au Cameroun,

 

« Le volume global des échanges commerciaux a reculé de 16% au cours du premier semestre 2020. Les exportations et les importations ont respectivement baissé de 14% et de 16%... ».

 

Les propositions

 

Après son exposé, Luc Magloire Mbarga Atangana préconise « un train de mesures structurelles telles que l’implémentation accélérée du Plan Directeur d’Industrialisation afin d’accroître le niveau de transformation locale des matières premières, la relance des grandes filières d’exportation ainsi que le développement de la pisciculture et de l’aquaculture – l’accompagnement des entreprises camerounaises dans l’arrimage de leurs produits aux marchés d’exportation -  l’aménagement à l’étranger des points de commercialisation des produits « made in Cameroun » - le développement du mentorat  et du réseautage des entreprises nationales à l’export… ».

 

Intervention du ministre de l’Agriculture et Développement Rural

 

 Devant les autres membres du gouvernement, Gabriel Mbairobe a dressé le bilan des actions visant à accroître la production locale du riz et du maïs, dans l’optique de « réduire significativement les importations de ces denrées de grande consommation… ».

 

Le Minader a également fait savoir que s’agissant du riz « La demande domestique est évaluée à 576.949 tonnes en 2020, pour une production moyenne nationale estimée à 140.710 tonnes. Toutes les actions mises en œuvre visent à accroître les volumes de production dans cette filière et cela implique l’appui technique et financier aux coopératives et agro – industries pour la production des semences de qualité, la vulgarisation des techniques modernes de production du riz, ainsi que l’amélioration des techniques de récolte et de post – récolte à travers différents projets… ».

 

Pour ce qui est de la filière maïs, « la demande nationale qui couvre entre autres les besoins de l’alimentation humaine, les industries brassicoles et les filières animales et aquacoles, est estimée à 2.858.230 tonnes, contre une production nationale estimée à 2.298. 044tonnes en 2019.

 

Propositions

 

Afin d’accroître les performances de ces deux filières, le ministre Gabriel Mbairobe a précisé que « L’accent sera notamment mis sur l’acquisition des engins de labour et d’une nouvelle chaîne de décorticage, la mise en valeur des périmètres destinés à la culture du riz fluvial, le soutien à l’accès aux intrants agricoles et la réhabilitation des fermes semencières ».   

 

En prenant la parole, Manaouda Malachie, ministre de la Santé Publique a fait l’état de l’évolution de la pandémie et est revenu sur les dispositions prises afin de pallier à son évolution, à travers les différentes mesures mises en place par le Gouvernement…

 

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01