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Alors que le couple présidentiel offrait un banquet, point d’orgue d’une journée riche en sons et en couleurs, la première dame a invité son époux, le Chef de l’Etat camerounais, à saluer ses nombreux invités.

 

Malheureusement, l’attention de cette dame dont on connait la spontanéité dans les gestes, qui ne s’accommode pas toujours du protocole d’état, a été perçu par les détracteurs du couple présidentiel comme l’incapacité du Chef de l’Etat à gouverner

 

Le professeur Eric Mathias Owona Nguini s’exprime sur la question

 

Le délire permanent des schtroumps grognons anti–Biya

 

Ils veulent maintenant faire passer un geste d’amour de Chantal Biya, soulevant les mains de son illustre Président de mari pour la preuve de la sénilité et de son incapacité à exercer la magistrature suprême !!! Un geste de tendresse doit – il devenir une affaire d’Etat ?

 

Incapables De Construire Des Démarches Cohérentes Et Consistantes D'Opposition Porteuses De Perspectives Crédibles Et Responsables De Rechange, L'Opposition Réactionnaire Et Sectaire Croit Toujours Que Le Dénigrement Inconsidéré De La Gestion Du Régime Du Renouveau Peut Suffire. Elle Croit Que L'On Peut Construire Une Base Sérieuse D'Alternance Sur Le Seul Recours À La Politique De Flétrissure Tous Azimuts. C'Est Dans Cette Optique Qu'Elle Fait Feu De Tout Bois-Même De Bois Mort- Pour Attiser Les Braises D'Une Insurrection Qu'Elle Pense Comme La Voie La Plus Commode Pour Accéder Au Pouvoir Sans Subir Les Rigueurs Et Les Contraintes Multiples De La Mise À L' Épreuve Électorale De Sa Représentativité.

 

Ces Zélotes Tontinards Se Comportent Toujours Comme Des Schtroumpfs Grognons Et Grincheux Prêts À Tout Dénigrer Et À Toutes Calomnies Ou Mensonges. On Voit Alors Nombre De Ses Partisans Pratiquer Une Politique Du Happening Permanent Toujours Prête À Utiliser À Tort Ou À Raison Les Tactiques Du Lancement Récurrent Des Boules Puantes. Apres Les Montages Inconsistants Sur Le Décret De Délégation Permanente De Signature Au Secrétaire Général De La Présidence De La République Ferdinand Ngoh Ngoh, Censé Établir Le Fait Que Le Président Paul Biya Le Prépare À Accéder Au Pouvoir Dans Le Cadre D'Une Succession De Gré À Gré, Voici Le Nouveau Pétard Mouillé Qui Présente Le Président Paul Biya Comme Une Marionnette Aux Mains De La Première Dame Chantal Biya !!! Rien De Moins !!!

 

Avec Une Malice Témoignant De Leur Imagination Sorcière, Les Détracteurs Excités Du Régime Envoûtés Par Le Fantasme De Voir Leur Gourou Tonton Maurika Alias « Président Héluh » Acceder À La Magistrature Suprême, Disent Qu'Ils Auraient La Preuve De L’Incapacité Du Président Paul Biya À Exercer Ses Hautes Fonctions. Dans De Délirantes Spéculations, Ils Assurent Que Le Fait Que La Première Dame Ait Aidé Son Mari À Lever Ses Mains Pour Répondre Au Salut De Nombre De Ses Invités Logés Dans Les Jardins Du Palais De L' Unité Lors Du Dîner Offert À L' Occasion De La Célébration De La 47 Ème Édition De La Fête De L' Unité Nationale, Ce 20 Mai 2019,Serait La Preuve Que Le Président Paul Biya N'Est Plus Qu'Un Pantin Complètement Livré Aux Mains D'Une Première Dame Manipulatrice.

 

Il Y A De Quoi S'Esclaffer Face À La Tartufferie De Ces Zélotes Tontinards Aussi Prompts À Désacraliser Le Président Biya Qu'Ils Le Sont À Attribuer Leur Gourou Prophète Investi En Président De Leurs Fantasmes De Qualités Divines !!! Et Ils Disent S'Insurger Contre Le Culte De La Personnalité Qui Serait Voué À Paul Biya !!! Ces Hurluberlus Veulent Faire Croire Que Ce Geste D'Amour Doit Devenir Une Affaire D’État Comme S'Il Avait Comporté Quelque Élément D’Indécence Dans L’Ordre De La Morale Collective !!!

 

Qu'Est-Ce Qui Interdit À Une Épouse Fut-Elle Première Dame D’Aider Son Mari De Président, De Faire Un Geste Qu’Il A En Humain Faillible, Omis De Faire Alors Qu'Il Aurait Été Approprié De Le Faire ? Doit-On Pour Autant En Faire Une Affaire D’État ? Seule La Misère Politique Peut Conduire À De Telles Extrémités !!! Politique De Zélotes, Politique De Zéros !!!

 

Published in Tribune Libre

« Atanga Nji Paul nous conduit vers une guerre civile nationale ou une rébellion armée »

 

Ce qu’un personnage comme Atanga Nji n’a pas la capacité de comprendre c’est que l’interdiction du MRC ne fait plus peur aux tontinards. Plus grave les tontinards ne réclament même plus ardemment la libération de Kamto. Ils savent qu’il va sortir de prison. Comme Mandela était sorti de prison ou encore Mahamat Ghandi. Donc si vous observez méticuleusement les discours ds tontinards vous verrez qu’ils ont compris que l’arrestation de KAMTO sert leurs intérêts.

Ce qui est clair c’est que Atanga Nji est sur les traces de René Sadi. Comme à cette époque j’avais indiqué que la plus grave erreur du régime devait être l’interdiction du consortium des anglophones car cela devait ouvrir inéluctablement la voie aux radicaux ou plus précisément à la lutte armée.

A cette époque Atanga Nji était à la présidence. La suite nous la connaissons tous. Même ceux qui soutenaient mordicus ce régime à l’époque appellent aujourd'hui au dialogue.

Les mêmes causes vont produire les mêmes. Si le régime de Yaoundé interdit le MRC, la branche radicale des tontinards va inéluctablement s’allier aux anglophones. Ce sera une alliance franco-amba pour faire tomber Biya. La guerre civile va s’étendre à deux régions: Le Littoral et l’Ouest du Cameroun dans un premier temps et il me faudra pas un an pour que Yaoundé soit touché. Et là la guerre civile sera véritablement enclenchée ou une rébellion naîtra en zone anglophone bénéficiant de soutiens financiers et matériels importants.

L’arrestation de Ayuk TABE n’a pas mis fin à la crise anglophone. L’arrestation et l’interdiction du MRC ne tueront pas le désir de changement. Car il est dans la tête.

Quand un pouvoir bloque les moyens d’expression citoyenne et démocratique, la violence apparaît comme son unique mécanisme d’affirmation de ses volontés. Voilà pourquoi la communauté internationale et les acteurs politiques sérieux appellent au dialogue. Y compris KAMTO qui s’est dit prédisposé à rencontrer Biya. Personne ne veut les problèmes.

En réalité nous avons trois problèmes actuellement : beaucoup de semi lettres sont à des postes de commandement et ne comprennent rien aux enjeux sécuritaires dans ce gouvernement. Ensuite le pouvoir est vieillissant donc les papys sont fatigués ils ne peuvent plus beaucoup travailler et réfléchir. Or ils ont en face deux 55% de la population qui a moins de 30ans. Enfin tous ceux qui ont géré la crise anglophone sont encore aux affaires. Ils gèrent la crise post électorale comme ils ont géré la crise anglophone: pas de dialogue, répression. Voilà pourquoi les français et américains exigent leur départ.

Avec Atanga Nji on s’achemine vers deux options: une guerre civile nationale ou la formation une rébellion. C’est tout. Ne réfléchissez pas beaucoup voilà la configuration si on en reste là. Les radicaux prendront le dessus sur les modérés en zone francophone comme ce fut le cas en zone anglophone avec le consortium. 

 

Retranscription par Félix Swaboka

Published in Tribune Libre

L’éditorial du directeur de publication du quotidien Mutations paru ce lundi 18 Mars 2019, se penche sur ce sujet devenu un fléau pour le Cameroun

 

Selon le directeur de publication du journal  Mutations, Georges Alain Boyomo, les deux mots : Sardinards et tontinards ont fait une entrée fracassante dans le vocabulaire du débat public au Cameroun depuis la veille de l’élection présidentielle de 2018. Au commencement, ils semblaient établir la ligne de rupture entre les partisans de la majorité au pouvoir – du statu quo - et ceux d’un parti politique de l’opposition, porteur d’un nouvel élan. Jusqu’alors, ces néologismes ne heurtaient personne, ou presque, parce qu’ils participaient de la gouaille qui alimente quelquefois les échanges sur les réseaux sociaux.

Mais, par un extraordinaire glissement, les termes sardinards et tontinards sont devenus la grammaire du vivre-ensemble dans notre pays. En effet, des considérations d’ordre ethnique ont été greffées à ces expressions, jadis agréables à l’oreille, achevant d’en faire des cocktails Molotov. L’affaire a même pris une tournure guerrière, du moins d’affrontements à visage découvert, avec la création de la Brigade anti-sardinards (Bas) et de la Brigade anti-tontinards (Bat). Les armes sont brandies et les tirs vont dans tous les sens. Il ne reste plus qu’à compter les victimes actives ou collatérales dans les deux camps, sous le feu nourri des « brigadiers » et aspirants.

Des victimes de la haine et de l’intolérance, elles sont tellement nombreuses qu’on ne les compte plus sur les réseaux sociaux, espace que chaque belligérant ou faction veut régenter, selon son positionnement. Du virtuel au réel, il n’y a qu’un pas tel que si rien n’est fait, le Cameroun pourrait bien connaître des déchirements inter communautaires à la moindre étincelle sociopolitique.

La situation est critique au point où il nous semble important de rappeler à tous les Camerounais cette assertion d’Antoine de Saint Exupéry : « si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis ». Accepter la différence, accepter la contradiction, se tolérer les uns les autres pour mieux coexister, tels sont les phares qui doivent éclairer le chemin de la préservation de la paix et la cohésion nationale au Cameroun.

Dans cette quête de sauvegarde de la stabilité du pays, le gouvernement, les leaders politiques et, plus globalement, d’opinion, ont chacun un rôle important à jouer. Manipuler ou instrumentaliser les ethnies dans une mosaïque comme le Cameroun, c’est assurément jouer avec le feu. Un feu qui n’épargnera personne s’il vient à être allumé. Quel que soit notre bord politique, ethnique, religieux ou culturel, personne ne sortira indemne d’une déflagration tribale au Cameroun.

Nombreux parmi nous se plaisent à commenter, souvent avec une délectation non feinte, les crises qui secouent d’autres pays. C’était le cas lorsque le Rwanda, la Côte d’Ivoire ou le Burkina-Faso ont été secoués par des convulsions sociopolitiques. Disons-nous que les choses qui arrivent aux autres peuvent également nous arriver et faisons tout ce qui est dans la mesure du possible pour nous en prémunir.

« Je ne suis ni sardinard, ni tontinard. Je suis Camerounais ». Déjà entendue ici et là, cette phrase ne doit pas être une simple incantation ou déclaration du bout des lèvres. Elle doit être une ligne de conduite, dans nos faits et gestes, au quotidien.

En règle générale, les cycles électoraux sont des moments propices à l’exacerbation du repli identitaire. Les législatives et municipales pointant à l’horizon, il n’est pas exclu que la bête immonde du tribalisme gagne en agressivité et en nuisance. Avec de lourdes conséquences sur le climat social. Aux citoyens de faire preuve de lucidité et de maturité, car nous avons le Cameroun en partage.

Propos transcrits par Félix Swaboka

Published in Tribune Libre






Sunday, 05 June 2022 11:01