Kobe Bryant a trouvé la mort dans un accident d’hélicoptère il y a quelques heures. Sa fille Gigi est également décédée. C’est une terrible nouvelle, aussi inattendue que tragique.
Kobe Bryant est mort ce dimanche soir (vers 21h45) à Cabalasas à l’âge de 41 ans. D’abord rapportée par TMZ, la nouvelle a été confirmée par l’AFP USA et les autorités locales. L’ancienne gloire des Lakers se trouvait à bord d’un hélicoptère avec plusieurs autres personnes, lorsque ce dernier s’est crashé. Il n’y a eu aucun survivant, et on apprenait sur les coups de 21h45 par TMZ que Gianna, l’aînée de Kobe, âgée de 13 ans, se trouvait également dans l’hélicoptère, et a également perdu la vie. Le père et sa fille se rendaient à un match de basket à la Mamba Sports Academy, la structure pour jeunes athlètes que Kobe Bryant avait fondée en 2016, pour un entraînement. Avec son épouse Vanessa, Kobe Bryant était père de trois autres filles : Natalia (17 ans), Bianka (3 ans) et la petite Capri (7 mois). Huit autres personnes ont péri dans cet accident.
La consternation est générale
Après l'annonce de la mort de Kobe Bryant, ce dimanche 26 janvier à Los Angeles dans un accident d'hélicoptère, les premières réactions de personnalités se sont fait connaître sur les réseaux sociaux.
Sur les réseaux sociaux, les premières réactions de stars -sportifs, personnalités et proches amis de Kobe Bryant- se sont fait connaître. Scottie Pippen (champion NBA à six reprises avec les Bulls de Chicago) et la star de football Tom Brady ont écrit des messages sur Twitter. « Je suis stupéfié. Les mots ne peuvent même pas décrire ce que je ressens. C'est une journée incroyablement triste et tragique », a écrit le premier. « Tu nous manques déjà Kobe », a écrit le second. Tristan Thompson, joueur de Cavaliers de Cleveland, lui a aussi rendu hommage. « Je n'ai pas les mots. Je n'arrive pas à y croire. Reposez en paix et Kobe et sa fille Gianna, c'était un honneur de jouer à tes côtés. Un joueur incroyable, et plus encore en tant que personne », a-t-il écrit.
La consternation est générale. Les messages de condoléances continuent de pleuvoir. La star du Basket Ball avait encore beaucoup à offrir. Mais il a été arraché très brusquement à la vie. KOBE BRYANT a mis un terme à sa carrière le 13 avril 2016 après 1346 matchs pour 33 646 points marqués. Il tire sa révérence. Adieu l’artiste !
Stéphane NZESSEU
Après s’être accrochés tout au long de la rencontre, Karl-Anthony Towns et Joel Embiid se sont expliqués avec les poings lors du choc entre Philadelphie et Minnesota (117-95), dans la nuit de mercredi à jeudi.
Le Camerounais Joel Embiid et Karl-Anthony Towns. Les deux joueurs, considérés comme les deux meilleurs pivots de la ligue, se sont accrochés au milieu du troisième quart temps. Alors qu’ils se disputaient un ballon. Les deux joueurs en sont venus aux mains avant d’être séparés par plusieurs joueurs.
Les deux protagonistes ont logiquement été expulsés et Embiid en a rajouté en affichant un grand sourire après la bagarre et jusqu’à sa sortie du parquet où il a levé les bras et harangué la foule. Les fans, ont adoré en scandant des « MVP, MVP » en direction de leur héros. Dans la foulée de la victoire de Philadelphie sur son parquet face à Minnesota, Embiid est revenu sur cette altercation.
« C’est un peu venu de nulle part. Vous pourriez voir beaucoup de choses sur les trois précédentes possessions au poste. Cela fonctionnait comme je le voulais. Et puis, je ne sais pas. On leur a fait perdre la balle et ma main est restée coincée. Il me retenait, on se retenait mutuellement. Mais c’est le basket. J’aime rentrer dans la tête des autres, je suis bon pour ça. Il faut te battre, jouer dur, avoir du cran, incarner le Broad Street Bully. » A-t-il confié.
« Je suis fait pour cette ville. Je ne les remercierai jamais assez de leur amour pour moi. Leur réaction (au moment de son expulsion) était probablement la plus forte que j’ai jamais entendue de leur part. Voilà ce qu’est Philadelphie », a ajouté le camerounais.
Les deux joueurs s’exposent à de lourdes suspensions même si Embiid n’en est pas encore convaincu. « Je n’ai pas donné de coups de poing, donc je ne devrais pas être suspendu », a-t-il lâché à l’issue de la rencontre.
La guerre entre les deux joueurs a continué sur les réseaux sociaux. Joel Embiid a posté une photo sur sa page Instagram avec comme légende « J'ai été élevé autour de lions et un chat m'est tombé dessus ce soir. (...)»
Son adversaire des Wolves a fait de même et publié : « Je ne suis pas une salope élevée parmi les lions » a rétorqué Karl-Anthony Towns.
En tout cas, pour les deux joueurs iconiques, des sanctions sont à craindre, car la NBA est particulièrement stricte sur le comportement des joueurs sur et en-dehors du terrain.
Danielle Ngono Efondo
Samedi 19 octobre, les Raptors de Toronto se sont entendus sur une prolongation de contrat de quatre ans avec Pascal Siakam. Selon le réseau ESPN, le Camerounais de 25 ans aurait obtenu le maximum sur le plan salarial, 130 millions dollars soit environ 7 milliards de Francs CFA.
Après une année exceptionnelle, ponctuée par un titre de champion et celui de « Joueur ayant le plus progressé » entre 2018-19, Pascal Siakam vient d’ajouter un nouveau paragraphe féerique sur son année 2019. En effet, le camerounais va bien s’inscrire au Canada à long terme. Il a prolongé avec Toronto jusqu’en 2024.
Selon ESPN, les agents de l'ailier fort camerounais, qui entre dans la dernière année de son contrat rookie (6,4 millions de dollars entre 2016 et 2020), ont obtenu que les Raptors le prolongent pour la somme la plus élevée qu'autorise le règlement pour un joueur avec ces états de service. Soit 130 millions de dollars entre 2020 et 2024. Un engagement fort justifié par sa promotion comme leader offensif des Raptors après le départ de Kawhi Leonard.
Désormais, le MIP en titre est lié jusqu’en 2024 avec la franchise canadienne, et The Athletic précise que le contrat de Pascal Siakam ne contient aucune option, ni pour le joueur, ni pour la franchise. L’ailier fort ne pourra ainsi pas tester le marché avant la fin de son bail, et la franchise ne pourra pas le libérer avant.
L’avenir des Raptors se fera, désormais, autour de Pascal Siakam. En attendant les décisions à venir dans les mois prochains autour de Marc Gasol, Kyle Lowry et Serge Ibaka, le message est très clair à Toronto : c’est le camerounais qui prend la relève.
L’aventure de Siakam n’est plus à raconter. On sait qu’on est sur le cas d’un joueur qui souhaitait devenir prêtre lorsqu’il était plus jeune, sauf que sa destinée l’a mené ailleurs. A 25 ans, Pascal Siakam, avec les Toronto Raptors, a remporté le dernier match de la finale de la NBA face aux Golden State Warriors. Après seulement 2 années complètes dans le championnat de basketball le plus célèbre au monde, le natif de Douala est devenu le tout premier Camerounais à remporter la NBA. Mais jusqu’où ira-t-il ? Jusqu’où ira le rêve de Siakam, ainsi que sa montée dans les hauteurs de la Ligue ? En tout cas, wait and see…
Danielle Ngono Efondo
L’international basketteur et champion de la Nba 2018/2019 était à SOS Villages d'enfants Cameroun.
Le 06 août 2019, les enfants démunis de SOS villages d'enfants Cameroun ont passé d’agréable moment, en compagnie du champion de la Nba 2018/2019, Pascal Siakam. Ravis de voir le champion, ils ont réservé à celui-ci, un accueil des plus chaleureux. « C'est un jour spécial pour nous que de vous recevoir. C'est un honneur pour les enfants, vous qui êtes pour eux un exemple de réussite par le travail et l'abnégation. Que cette visite soit pour les enfants, une source d'inspiration et de motivation », a déclaré toute ravie Claude Alvine Mbappé Koum la Directrice nationale de SOS villages d'enfants Cameroun.
Pour Pascal Siakam, il était question de voir de plus près les conditions de vie des enfants pensionnaires de SOS villages. Il a de ce fait inspecté les salles de classe, le réfectoire, les logements, le poulailler et les aires de jeu. Il a eu droit à des explications données par les responsables du village. Siakam a aussi profité de ce moment de visite pour partager son expérience avec les enfants. Il leur a parlé entre autres de sa motivation à devenir basketteur, de ses idoles, de son parcours, de sa vision de la prochaine saison NBA, et même de sa taille.
Le champion de la NBA leur a aussi prodigué quelques conseils et avis. « La vie ne vous fera pas de cadeaux, il vous faudra travailler dur pour vivre vos rêves. Respectez vos parents et faites leur honneur si vous voulez aller loin et réussir. Tout est peut-être dans le rêve, mais il faut avoir une vision et vouloir vraiment faire ce que l'on veut, croire en soi pour atteindre ses objectifs. Travailler encore et toujours et savoir saisir les opportunités quand elles se présentent », a-t-il déclaré.
A titre de rappel, le joueur de Toronto Raptors est arrivé au pays le 03 août 2019. Il faut noter qu’il est désormais titulaire d’une bague de champion. Un Graal après lequel de grands basketteurs ont couru en vain. Des basketteurs comme Karl Malone, Pat Ewing, Charles Barkley, Shawn Kemp.
Liliane N.
Le BWB Afrique 2019 rassemblera les meilleurs joueuses et joueurs de 17 ans et moins originaires d’Afrique, qui auront l’occasion d’apprendre directement d’anciens et actuels joueurs du NBA. Le Sénégal organisera cette édition en collaboration avec la National Basketball Association (NBA), la Fédération Internationale de Basket-Ball Amateur (FIBA) et la Federation Senegalaise de Basket-ball.
La 17ème édition du Basketball without Borders Afrique se déroulera à la NBA Académie Afrique de Saly, et à la Dakar Arena de Dakar. Le BWB Afrique 2019 rassemblera les meilleurs joueuses et joueurs de 17 ans et moins originaires d’Afrique, qui auront l’occasion d’apprendre directement d’anciens et actuels joueurs NBA et FIBA, mais aussi de coachs et de légendes, ainsi que d’affronter les meilleurs jeunes joueurs du continent. Le BWB Afrique inclura également des programmes de sensibilisation NBA Cares, en partenariat avec des organisations caritatives locales.
« Le retour du BWB Afrique au Sénégal est la reconnaissance de la profonde culture du basket-ball dans le pays », a déclaré le Directeur Général de la NBA Afrique et Président de la Basketball Africa League, Amadou Gallo Fall. « Le camp de cet été sera un tremplin pour les jeunes stars les plus brillantes du continent, afin qu’ils se développent en tant que joueurs et apprennent les compétences essentielles qu’ils garderont en eux tout au long de leur vie. »
« La FIBA et la NBA ont travaillé ensemble depuis des années pour organiser des activités afin d’encourager le développement du basket-ball pour la jeunesse en Afrique. Ces initiatives sont très importantes pour le continent », a déclaré le Directeur Exécutif de la FIBA Afrique, Alphonse Bilé. « J’espère que certains participants du camp BWB joueront un jour dans la toute récente Basketball Africa League, et bénéficieront de cette fantastique opportunité pour démontrer leur talent au sein de cette ligue continentale. »
« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de recevoir l’édition du Basketball Without Border Afrique de cette année, et d’accueillir à nouveau la FIBA et la NBA au Sénégal, » nous raconte le Président de la Fédération Sénégalaise de Basketball, Babacar Ndiaye. « Nous attendons avec impatience le début de cette belle semaine du basketball, afin aussi de pouvoir présenter notre ville et la Dakar Arena, notre salle dernier cri ».
Le BWB Afrique a déjà été organisé en Afrique du Sud (2003-2009 ; 2011-2015 ; 2017-2018), au Sénégal (2010) et en Angola (2016). Plus de 1100 joueurs de plus de 30 pays africains ont participé aux programmes mondiaux de développement du basket-ball menés par la NBA et la FIBA, avec 10 anciens participants au BWB Afrique ayant été draftés en NBA, dont le champion NBA 2019 Pascal Siakam (Toronto Raptors ; Cameroun ; BWB Afrique 2012), le joueur deux fois All-Star, Joel Embiid (Philadelphia 76ers ; Cameroun ; BWB Afrique 2011), Luc Mbah a Moute (anciennement aux LA Clippers ; Cameroun ; BWB Afrique 2003), et Gorgui Dieng (Minnesota Timberwolves ; Sénégal ; BWB Afrique 2009).
Pascal Siakam est désormais non seulement le premier Camerounais champion de la NBA, mais aussi le premier Camerounais et africain formé en Afrique à être élu Most Improved Player (Mip), autrement dit, joueur ayant le plus progressé de la saison en NBA. Après son sacre de Champion NBA 2019 avec les Raptors de Toronto, l’ailier Camerounais a été élu lundi 24 juin dernier, comme le joueur ayant le plus progressé au cours de la saison 2019 en NBA, lors de la cérémonie des NBA Awards 2019 à Los Angeles. Il a devancé les deux meneurs américains, Angelo Russell de Brooklyn Nets et Aaron Fox de Sacramento Kings. « Je remercie Dieu en premier lieu, rien ne serait possible sans lui. Merci à la NBA. Ma famille est là aujourd’hui. J’ai hérité de l’éthique de travail de ma mère, qui a toujours travaillé dur sans jamais se plaindre. Je pense aussi à mon père, qui n’a pas pu être là ce soir. Il avait ce rêve fou, et personne ne le croyait au pays, et aujourd’hui c’est devenu réalité. Je remercie également les Raptors, qui m’ont fait confiance. Mes coéquipiers, les champions NBA. Je suis heureux d’avoir fait partie d’une équipe aussi géniale », a déclaré le natif de Douala, la capitale économique du Cameroun.
Cette distinction est la concrétisation d’une saison réussie, au cours de laquelle le basketteur camerounais a séduit le public avec son talent. Saison après saison depuis son arrivée dans la ligue en 2016, ce joueur qui a fait ses débuts à Douala, a connu une évolution fulgurante. Il s’est imposé comme un élément clé des Raptors, un titulaire indiscutable. C’est d’ailleurs lui qui a réalisé le panier qui permet à son club de prendre le dessus face aux Warriors Golden State le 14 juin dernier lors du dernier duel de la finale de la NBA. Spicy-P a réalisé au cours de la saison régulière 2018-2019 sur le plan individuel, 16,9 points, 6,9 rebonds, 3,1 assists et 0,9 interception à 54,9% au tir et 36,9% du parking en 31,9 minutes. Avec les Raptors, ce basketteur a enregistré 8 victoires pour 24 défaites, 2ème de Conférence.
Une prouesse qui lui a valu les félicitations du gouvernement camerounais. Le ministre des Sports et de l’Education physique a en effet, envoyé une lettre de félicitation et d’encouragement au joueur Camerounais. Depuis son compte Twitter, le président de la république Camerounaise Paul Biya lui a également adressé un message de félicitations. Le souhait des Camerounais est de voir un jour, ce prodige du basket défendre avec Joël Embiid, les couleurs du Cameroun. Un souhait que nourrit également la Fédération camerounaise de basket-ball (Fecabasket).
Marie MGUE
Sur son compte officiel Twitter, le Chef de l’Etat a adressé ses félicitations à Pascal Siakam le premier camerounais à atteindre les cimes de la NBA.
Il fait sûrement partie des camerounais qui ont porté haut le drapeau du pays à l’extérieur. Pascal Siakam c’est le nom que l’ensemble des camerounais tient au bout des lèvres et célèbre depuis la semaine dernière. Les chaînes de télévision à l’instar de Canal 2 international, ont réalisé des reportages dans la ville de Douala, où Pascal a grandi. Plus important encore, en inscrivant son nom dans la liste des basketteurs ayant atteint le sommet de la Nba, Siakam n’a pas laissé indifférent Paul Biya, le Président de la République. Le Chef de l’Etat s’est saisi de son compte officiel Twitter pour adresser ses félicitations à celui-ci. « Je salue la performance de notre jeune compatriote Pascal Siakam champion de la NBA. Il symbolise cette jeunesse camerounaise qui participe au rayonnement de son pays », a écrit le Chef de l’Etat.
Cette sortie du Président de la République a été suivie par celles des camerounais de tout bord. Le journaliste dont l’expérience en question de sport Martin Camus de Mimb n’est plus a démontrer, a lui aussi, salué les performances du basketteur international, et surtout le fait qu’il ait brandi le drapeau du Cameroun. « Qui n'est pas fier, de voir en plein NBA... pour le bouquet final, le drapeau du Cameroun flotter au cœur du territoire américain ? Peuple béni qui ignore l'étendue de ses bénédictions, lève-toi et acclame PASCAL SIAKAM !!! Good Job », peut-on lire sur sa page officielle Facebook.
Pour la petite histoire, Pascal Siakam qui est fait aujourd’hui la fierté de toute l’Afrique a en peine deux saisons, est devenu le premier camerounais à disputer et remporter la prestigieuse finale Nba. Agé de 25 ans, il a avec les Toronto Raptors, mis fin au règne des Golden State Warriors qui avaient remporté les deux précédents titres. Il est à noter que lors du premier match de la finale 2019 où il a réalisé un impressionnant 14 sur 17 au tir. Il a surtout inscrit le panier qui a fait plier Golden State à 18 secondes de la sirène. Il a redonné trois points d’avance à son équipe, qu’il avait mise en fâcheuse posture quelques secondes plus tôt, en perdant un ballon important.
Pascal Siakam a inscrit son nom en lettres d’or dans les annales sportives du Cameroun.
Liliane N.
A 25 ans seulement, l’international camerounais de basketball, Pascal Siakam est entré dans l’histoire du Cameroun. Ce basketteur est devenu le premier Camerounais à remporter le prestigieux et convoité titre de champion de la NBA, au bout de deux saisons complètes dans ce championnat américain. Avec les Toronto Raptors, l’ailier Pascal Siakam a mis un terme jeudi 13 juin dernier, au règne des Golden Stata Warriors qui avaient remporté les deux dernières éditions, lors du sixième et dernier match décisif de cette finale. Les Raptors se sont imposés sur un score de 114-110, décrochant ainsi leur premier titre de champion de la NBA.
Le Camerounais qui connait une progression constante depuis le début de la saison régulière, a une fois de plus était à la hauteur des attentes, avec 26 points et 10 rebonds. Siakam a surtout permis à son club de désillusionner leur adversaire, à la 18e seconde du jeu en inscrivant le panier de trois points qui a fait plier Golden State. « Quand j’étais enfant, je ne pouvais pas rêver que je pourrai un jour vivre ça et je pense que beaucoup d’enfants se disent la même chose, mais je leur dis : Regardez-moi, j’étais un enfant décharné du Cameroun et maintenant je suis champion. Je veux leur dire que tout est possible, si tu crois en quelque chose et que tu travailles. Cela peut sembler cliché, mais c’est la vérité, j’en suis la preuve. Je continue d’apprendre », a déclaré ce champion lors de la conférence de presse.
L’international Camerounais figurera désormais, dans la liste des africains sacrés champions de la NBA. Un exploit salué par le Président de la République, Paul Biya dans un tweet. « Je salue la performance de notre jeune compatriote Pascal Siakam @pskills43, champion de la NBA. Il symbolise cette jeunesse dont tous nos compatriotes sont fiers. Une jeunesse camerounaise qui participe au rayonnement de son pays », a écrit le président de la République.
Le premier africain, le Nigérian Hakeem Olajuwon a décroché ce titre en 1994 et 1995 avec Houston. Son compatriote, Festus Ezeli avec Golden State a été sacré en 2015. Quatre ans plus tard, c’est autour du Cameroun d’être honoré grâce à son prodige, Pascal Siakam qui a quitté le Cameroun en 2013, d’abord pour le lycée du Texas, avant d’intégrer l’université du Nouveau-Mexique. Il a été drafté en 2016 par Toronto, où il a évolué en G-league, le championnat des équipes réserves des franchises NBA, avant d’être titularisé la saison dernière. C’est en suivant ses frères aînés, que Pascal Siakam, plutôt passionné du football, se retrouve au Basketball. Il a été repéré en 2011 lors d’un stage organisé au Cameroun par Luc Mbah A Mouté, l’ancien capitaine de l’équipe nationale de basketball du Cameroun, qui évolue également à la NBA.
Marie MGUE
C’est une page qui se tourne dans le monde du basket. La star internationale Tony Parker a annoncé qu’il prenait sa retraite après 18 ans passés en NBA au cours desquels il a remporté quatre titres de champion et est devenu l’un des meilleurs joueurs de l’histoire de sa franchise, les San Antonio Spurs. « C’est avec une grande émotion que je mets un terme à ma carrière. J’ai beaucoup travaillé, énormément reçu, c’était une aventure incroyable! Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais jamais pensé vivre ces moments exceptionnel en équipe de France et en NBA. Merci ! » A annoncé Tony Parker sur son compte Twitter, juste après avoir annoncé sa décision dans une interview accordée au site internet sportif The Undefeated.
Poussé par sa famille à prolonger sa carrière d’une saison de plus Tony dit être sûr de sa décision. « Ce qui est amusant, c’est le fait que ma famille, plus que mes amis, me disait ‘Allez, fait une saison de plus’ », assure l’ancien international tricolore, qui explique que ses projets hors de sa carrière sportive ont compté dans sa prise de décision. « Je suis en paix avec cette décision depuis un bon moment car je me suis préparé à cela avec tout ce que j’ai pu entreprendre, les deux équipes dont je suis propriétaire en France et l’ouverture de mon académie en septembre prochain. J’ai lancé tellement de projets que j’ai toujours été en paix avec cette décision. »
L’idée de prendre sa retraite est aussi la volonté de Tony Parker, de laisser la place à une nouvelle génération de joueurs. « Le basketball est fait pour les jeunes, c’est pour cela que j’ai très vite compris que, lorsque le moment de prendre ma retraite allait venir, je l’accepterai. » A-t-il ajouté.
Arrivé en NBA en 2001 à l’âge de 19 ans après deux saisons en France au PSG Racing, Tony Parker s’est rapidement imposé aux San Antonio Spurs où il passera ensuite près de 17 années de sa vie. Là-bas, il a participé à l’une des dynasties les plus dominantes de l’histoire du basket américain aux côtés des joueurs d’exception comme Tim Duncan et Manu Ginobili. Il a également mené l’équipe de France à son premier titre national, l’Eurobasket 2013, avant de prendre sa retraite avec les Bleus en 2016. Pour sa dernière saison en NBA, il a rejoint l’été dernier les Charlotte Hornets, où il a évolué une saison avec son compatriote d’origine camerounaise Nicolas Batum.
C'est donc une légende du basket qui referme ainsi le livre d'une carrière incroyable.
Danielle Ngono Efondo
Comme cela est devenu de coutume pour lui, Narcisse Mouelle Kombi le Ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) a tenu une fois de plus les performances des sportifs camerounais qui représente valablement leur pays à l’extérieur. Après André Onana, Joël Embiid, le Minsep n’a pas voulu manqué à la règle. Il a tenu comme pour ceux suscité à féliciter le sociétaire du club de Raptors Toronto. Celui-ci, précisons-le, évolue dans le championnat américain.
« Grâce à votre talent exceptionnel fait d’inventivité, de fraîcheur, d’audace et de sens de la solidarité, votre équipe a remporté pour la première fois de son histoire, la Conférence Est, qualificatrice pour les finales Nba», a écrit Narcisse Mouelle Kombi. Il convient d’indiquer que Pascal Siakam est devenu le premier basketteur camerounais qualifié pour les finales du prestigieux championnat américain. Avec son équipe les Toronto Raptors, le camerounais et les Golden state Warriors vont disputer les finales du 30 Mai 2019 au 16 juin 2019. Narcisse Mouelle Kombi quelque part dans sa lettre a de ce fait affirmé que Pascal Siakam a fait honneur à son pays, en «devenant par là un emblème de l’excellence sportive camerounaise sur la scène internationale ».
Pour revenir aux finales sus mentionnées, il faut savoir que le champion de la prestigieuse Ligue américaine de Basket-ball sera l’équipe qui va s’adjuger le plus grand nombre de victoires à l’issue des sept matches à l’affiche des finalistes. L’équipe qui sera la première à atteindre 4 victoires sur les 7 rencontres prévues, sera championne.
Lire aussi : Basketball : Pascal Siakam, 1er camerounais de l'histoire à se hisser en Finales NBA
Pour les analystes sportifs, c’est déjà une belle récompense pour le Lion indomptable de 25 ans qui n’était pas attendu à pareil niveau. « Cette saison, Siakam est passé de joueur de banc à titulaire incontesté en devenant le numéro 2 des Raptors derrière Kawhi Leonard. Spicy P (surnom de Siakam, ndrl) a franchi la barre de 44 points cette année, un record pour le camerounais qui est en voie de décrocher le prix de Most Improved Player c’est à dire joueur ayant le plus progressé en NBA », commente la journaliste Joëlle Bogmis, spécialiste de basket-ball.
Le natif de Douala Pascal Siakam, l’ailier de la franchise canadienne des Toronto Raptors trace bien son chemin, après avoir été repéré, il y a environ six ans lors d’un camp de basket-ball organisé au pays natal par son compatriote Luc Mbah A Moute, une autre gloire camerounaise de NBA.
Liliane N.