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Le troisième-vice président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, pense que les camerounais croient en Maurice Kamto.

 

A écouter Me Emmanuel Simh, Maurice Kamto est aimé par le peuple camerounais. La preuve d’après le troisième vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) s’est vue le 1er février 2020 à Paris, au meeting organisé par Kamto. 

« Nous avons vu des Camerounais venus de tous les coins de l’Europe, en prenant eux-mêmes leurs billets d’avion, leurs billets de train et parfois leurs voitures pour arriver à Paris. Ils louaient des nuitées dans les hôtels, et devaient se nourrir sur place. Je dois dire que cette capacité des militants du MRC à aller vers leur leader impressionne tout le monde. Ils ne demandent pas de l’argent pour le faire. Ceux qui peuvent penser ou l’écrire que nous donnons de l’argent à nos militants peuvent bien se rendre compte que pour partir de Dublin pour venir à Paris pour trois jours, pour écouter Maurice Kamto, ce n’est pas le MRC qui peut donner de telles sommes d’argent. Non, il y avait à Paris, à la Place de la République, le monde que le monde entier a vu », déclare Me Emmanuel Simh au cours d’une interview accordée au journal Le Messager.

 

Me Simh fait remarquer que la foule n’était pas seulement en France, à Paris, elle a également été vue dans la ville de Douala, à l’arrivée de Maurice Kamto au pays, après sa tournée internationale.  

« Les gens sont venus à Douala et on approuvé à ceux qui disaient qu’on ne peut que faire les meetings à Paris, que nous pouvons, si on laissait au MRC la liberté de faire des meetings au Cameroun, qu’on ferait les meetings les plus grandioses. Pour une fois que nos militants n’ont pas été inquiétés, on a pu voir la foule qu’il y avait à Douala et le soir, quand il arrivait à Yaoundé également, le cortège qui partait de l’entrée de la ville de Yaoundé jusqu’à chez lui était constitué, aux yeux des témoins qui m’en ont rendu compte aujourd’hui, de centaines de voitures. Et chez lui encore à la maison, il y avait des milliers de personnes qui l’attendaient », ajoute Me Simh.

Le 3e vice-président du Mrc indique au passage, que ceux qui pensent que son parti est mort du fait de son boycott aux élections législatives et municipales, ont tort de croire à une pareille hypothèse. « Permettez-moi de dire mon étonnement de dire qu’un parti mort puisse réunir des milliers de personnes dans le monde entier. Si le président Kamto va demain en Asie, je peux vous dire qu’il y aura autant de monde. Il y a une grande joie pour nous de recevoir le président, de le voir à nouveau, de le voir en bonne santé, et nous sommes contents qu’il soit revenu parce que nous sommes prêts de repartir pour de nouvelles batailles », déclare-t-il.

 

Liliane N.

 

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Dans une publication faite sur son compte Facebook, l’écrivain Patrice Nganang parle d’un parti politique qui pourrait voir le jour pour l’échéance de 2025.

 

Dans la publication qui date du 3 mars 2020, l’écrivain Patrice Nganang évoque l’idée de créer un parti politique. Ce parti pourrait servir pour l’élection présidentielle de 2025. L’écrivain indique que ledit parti ne sera que pour Bagangté, une ville logée dans la région de l’Ouest. La publication qui semble avoir été faite pour répondre à un certain Rodrigue Batogna, interpelle aussi le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), le parti politique de Maurice Kamto. 

 

« Avec un parti spécifique pour le Nde, même Atanga Nji n'aura aucun problème à régulariser cela, car son calcul c'est évidemment d'affaiblir le MRC chez les Bamiléké dont c’est la base, il va donc dire, go ahead - problème de papiers résolu vite vite, et en 2025, deux sièges de députés assurés donc. Le RDPC peut laisser cela si on fait une bonne campagne, avec les Bangangte, le tout financé par la diaspora Bangangte, les Bangangte ayant l'une des diaspora les plus grandes de ce pays. Nous mettons tout l'argent nécessaire à la disposition de ce parti, les Camerounais vont se mettre en rang pour porter le dossier de ce parti au pays du clé et argent en main. Resultat donc: 2 députés », a écrit l’écrivain.

 

Non pas sans manquer de s’en prendre à Maurice Kamto, l’écrivain affirme que le Mrc a temporisé avec le chassement du régime actuel. On pourrait donc comprendre que le parti dont il évoque, s’il voit le jour, viserait à changer ledit régime. 

« Le leader du MRC fait espérer les camerounais et juge quand il doit mener une approche contre le régime Biya. Même ses proches ignorent ses stratégies jusqu'à la dernière minute. « Attendez mon mot d’ordre », a-t-il dit à Douala. On attend donc tous. Conséquence, il donnera son mot d’ordre quand il l’aura souhaité, quand il aura le temps. Il le fera quand ça lui chante, quand son calendrier le lui permet. Comme de 2011 on s’est retrouvé en 2018 vite-vite, eh bien, on va se retrouver en 2025 très vite aussi », a-t-il ajouté.

 

Liliane N.

 

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Même avec les élections législatives qui ont eu lieu le 9 février 2020, le Social democratic front n’a pas réalisé des performances satisfaisantes.

 

Le chapitre sombre de l’histoire du Social democratic front (Sdf) n’est pas clos. Pour ces élections législatives, le parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi affiche des résultats qui laissent moins optimistes, pour ce qui est de son avenir. Le Sdf pour la neuvième législature enregistre un total de 5 Députés contre 18 en 2013. Certains observateurs affirment que cela est dû à la perte de son bastion électoral logé dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso). D’ailleurs, rappellent-ils, le parti de la balance avait menacé de ne pas prendre part à ces élections, si la crise sociopolitique qui sévit au Noso, n’était pas encore résolu. 

Contre toute attente, le Sdf s’est décidé d’aller aux élections. Les résultats sus mentionnés prouvent que le parti de Ni John Fru Ndi a perdu le terrain. 

 

Cette perte de terrain s’est d’abord vu lors de l’élection présidentielle de 2018. Le Sdf avait alors pour la première fois de son histoire, changé de candidat. Il a investi Joshua Osih son premier vice-président. Les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel de Clément Atangana l’ont classé troisième avec un score de 3,36% des suffrages. Le Sdf a été devancé par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun de Maurice Kamto qui est sorti deuxième avec un score de 14,23%. Et il a également été devancé par le parti Univers qui avait investi Cabral Libii. Univers est sorti troisième avec un score de  6,28%.

 

Ce faible score de 3,36% inférieur aux 10% habituellement obtenu par le Sdf a été par certains militants du parti de la balance notamment ceux de la branche d’Allemagne attribué à Joshua Osih. D’autres ont évoqué la perte du bastion de l’électorat du Sdf. 

 

Liliane N.  

 

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Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a demandé aux militants de son parti politique de rester mobilisés.

 

Maurice Kamto est revenu au Cameroun le 26 février 2020. Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) qui a été accueilli par une foule composée des militants, sympathisants de son parti politique a fait un discours de circonstance. Dans ledit discours, il a annoncé la tenue d’autres marches de résistance après celles qui ont été organisées l’année dernière, en 2019. Il s’est adressé de ce fait aux militants de son parti politique, leur demandant d’être prêts. « Restez mobilisés. [...] Je ne vous abandonnerai jamais », a-t-il déclaré. Et en parlant des autorités et du régime, il a dit « ils vont nous fracasser avec les matraques, nous allons les fatigué avec la paix ». 

Il convient de rappeler que c’est pour des marches comme celles qui sont annoncées, que des militants du Mrc se sont retrouvés en prison. C’est après les résultats de l’élection présidentielle de 2018, que Maurice Kamto a indiqué que son parti, ses militants et lui, vont engager un plan national de résistance. Ledit plan visait tout d’abord à contester ces résultats. Etant donné que Kamto revendique la victoire de cette élection présidentielle. Il était aussi question pour le Mrc de dénoncer le retrait au Cameroun de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2019. Il s’agissait également de dénoncer la gestion de la crise baptisée crise anglophone qui se passe dans les deux régions anglophones du pays à savoir: le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. 

Les toutes premières marches avaient donc eu lieu le samedi 26 janvier 2019. Maurice Kamto, ses militants et certains de ses alliés à l’instar d’Albert Dzongang sont descendus dans la rue. Le dimanche 27 janvier, alors qu’il était en réunion chez Dzongang, le président du Mrc a été interpellé à Douala, puis transféré à Yaoundé, où il a passé neuf mois à Kondengui. Les deuxièmes marches qualifiées par le parti de “marches blanches” se sont déroulées au mois de juin de la même année. A Yaoundé, elles ont été conduites par Mamadou Mota le premier vice-président du Mrc. Ce dernier avec une seconde vague de militants du parti ont eux aussi été interpellés puis envoyés en prison.

Maurice Kamto et l’ensemble de ses alliés avec une partie des militants du Mrc ont été remis en liberté le 6 octobre 2019, à la suite d’un arrêt de poursuites ordonné par le Président de la République.

 

Liliane N.

 

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C’est ainsi que Édouard Bokagné a intitulé l’analyse proposée ce matin pour illustrer l’attitude de l’homme qui, à l’issue de la présidentielle d’Octobre 2018 avait été classé 2ème mais qui a pourtant choisi le boycott des élections municipales et législatives quelques mois plus tard. 

 

« Je vais encore déplaire et me valoir des torrents d'insultes. Mais contre ça, je suis vacciné. J'avais dit - et je le répète encore ici - Kamto est politiquement mort. J'ai parlé de Kamto et pas du MRC. L'un n'est pas l'autre. L'un n'a plus de futur. L'autre peut espérer en avoir un. Voici pourquoi et comment.

Vous me montrerez les méga foules qui ont fait jouir La Petite Plume du Peuple - c'est elle qui l'a écrit - et je vous dirai : calmos ! Les morts savent mouvoir des foules. Le Bouddha et Mahomet sont des squelettes quelque part, mais reconnaissez qu'ils n'ont jamais été aussi populaires qu'aujourd'hui.

D'ailleurs, populaire, Kamto l'était déjà bien avant. Pensez ce que vous voulez : son score de 15% aux présidentielles n'avait rien de ridicule. Il ne matérialisait pas l'électorat potentiel (qu'il n'a pas fait grand chose pour mobiliser) ni même l'électorat réel qui s'est caractérisé par un fort taux d'abstention.

Il y avait un travail à faire si la volonté était de gagner le vote. Le plan national de résistance ? C'était un truc foireux : à faire dans son froc. Il y a perdu 9 mois à tourner en rond alors qu'il fallait installer des unités pour conquérir les locales et les municipales. Sorti de là, il s'est mis à danser la danse Bafia avec le NOSO. 

Quand il a alors voulu tenir ses meetings, il en a été empêché. En lutte, ça s'appelle la clé 14. Empêcher à l'adversaire de se mouvoir de façon utile. Il s'est remis à tourner en rond : à la Place de la République, à Montréal, etc. Vous avez noté que même le Pr Doom en a été agacé. Il voyait bien que ça ne menait à rien.

 

Et Magellan nous est revenu après son tour du monde. Qu'est-ce qui a changé ? Mais tout, mes amis. Le 09 février est passé. Maires et députés entrent en fonction. El Génius ? Il tient des giga-téra-oméga meetings. N'avez-vous pas noté la différence ? Ils sont maintenant bien encadrés. Parce qu'ils sont inoffensifs.

Prochain rendez-vous : dans cinq ans. Si ses forces le lui permettent, notre génie peut tenir deux hyper-meetings par jour. Il a cinq ans pour le faire. Mais qu'il regarde un peu au Gabon et en RDC : Ping et Fayulu sont déjà exténués. 5 ans, c'est long. Et toujours le même rituel des adorateurs extatiques d'un messie mort.

Les fameuses foules, désormais encadrées, ne peuvent plus aller n'importe où - si tant est qu'elles y avaient pensé - et surtout pas vers Étoudi. Encore que, si semblable mouvement venait à être esquissé, il serait interprété comme une provocation qui nécessitera encore ces pressions maximales de 9 mois. 

 

Voilà ce qui me semble être un zonage parfait. Notre type est dans un cercueil taillé sur mesure et en route pour le cimetière des politiciens ratés. Ceux qui en doutent, rendez-vous dans 5 ans. Lui, c'est cuit. Quid de son parti ? Le MRC a su ratisser large. Du tout-venant, des vauriens, des amuseurs publics, 

Des ploucs, des faiseurs de bruit ; mais là-dedans, il y a aussi des valeurs. Un Me Sihm, une Michelle Ndoki, un Célestin Djamen et bien d'autres sont la face apparente d'un iceberg qui peut jouer un rôle dans l'univers politique national. Encore faudrait-il qu'ils sortent de la reptation dévote et assument leur destin. 

Le petit Ékanga et ses leçons pédantes peut toujours chanter. Depuis qu'il fréquente des colibris sénégalais, il est devenu un rossignol européen. Il n'a pas 30 ans. Le Cameroun indépendant en a 60. Des impertinents ? Dieu seul sait que ce pays en a eus ; chaque génération en amenant son lot. 

 

Ce Cameroun n'a pas la prétention d'être la France ni l'Europe tant il est pétri de son histoire avec eux. Il ne s'émeut guère de propos inconsidérés d'un chef d'État hautain. Ces gens-là passent. Jupiter, le Macron ? C'est rien du tout. Y en avait un qu'on appelait Dieu. Carrément. Il est passé lui aussi.

Oh, ne faites pas attention à ces badauds qui ont crié aux fenêtres de l'ambassadeur. Tout le monde a entendu parler de l'excès de zèle. On crie un peu et puis, plus rien. Des pressions maximales de 9 mois pour libérer Kamto ? Je n'en crois trop rien. La France se soucie bien plus de Bolloré ou de Castel ».

 

N.R.M

 

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Ils étaient quelques dizaines de milliers de camerounais à s’être retrouvé ce mercredi matin devant le bureau régional pour le Littoral du MRC. Devant cette foule innombrable, Maurice Kamto a une fois de plus passé un message d’apaisement et de résistance.

 

Maurice Kamto a rassemblé les militants et sympathisants de son parti ce mercredi matin au pied de l’immeuble abritant le bureau régional du MRC pour le Littoral. Pour l’occasion les populations de Deïdo Grand Moulin ont assisté à une mobilisation inédite. Motos taxis, travailleurs, badauds et autres se sont pressés pour venir voir et écouter le président de leur formation politique.

Depuis le début de l’année, c’était la première sortie grandeur nature du président Maurice Kamto. Un meeting qui intervient également quelques jours après la tenue des élections pour lesquelles le MRC était non partant.

Au cours de son adresse à ces camerounais venus nombreux, Maurice Kamto s’est longuement attardé sur les principes de démocraties qui doivent être respecté pour le développement de la Nation. Il dit par exemple : « Quand un peuple ou une partie du peuple fonde ses espoirs sur un "leader" quelconque de son choix, il faut respecter cela. (…) Nous ne partageons pas tous les mêmes convictions politiques ni idéologiques. L'honnêteté intellectuelle devrait cependant nous obliger à reconnaître que le Professeur Maurice KAMTO incarne aujourd'hui un grand espoir auprès de nombreux compatriotes, et ça, il faut le reconnaître et surtout le respecter. » un espoir qui se traduit non seulement par la forte présence des militants de ce matin, mais davantage dans la place que le travail politique impulsé par Maurice Kamto apporte à la Nation camerounaise depuis quelques temps.

 

Maurice Kamto accueilli par une foule immense au Cameroun (Vidéo)

Sur la question des guerres de paroles et des accusations répétées à l’égard des militants du MRC qui sont par ailleurs considérés par d’autres comme une « meute » ou des termes du genre, Maurice Kamto a tenu à rappeler : « La politique ne doit pas être un motif d'achoppement de haine et de prétexte de Fatwa pour des groupes politiquement opposés. Chaque homme politique a ses militants et ses sympathisants qui lui témoignent à divers niveaux leur affection. Les militants du MRC le font bien et à leur manière pour leur leader ! Respectons cela ! » Comme quoi l’attitude qu’adopte les militants du MRC vis-à-vis de leurs leaders est tout à fait naturel. C’est de l’ordre de l’activité politique en elle-même.

Au cours de son discours, le président du MRC a aussi fait savoir que ceux qui sont venus dans le parti pour des avantages quelconques sont priés de descendre du train. Mais de toute façon, que ce soit par lui ou par un autre camerounais, le changement qui est en marche portera ses fruits.

Une autre phrase forte de Maurice Kamto ce mercredi matin à Deïdo, c’est de dire que la matraque ne peut détruire la pensée. Ce qui est dans la tête ne peut être arrêté par la violence. Tout en rappelant que jusqu’à cet instant la police encadre les manifestations sans aucune violence. Chose inédite.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun est arrivé dans la capitale économique, Douala en début de soirée de ce mardi 25 février 2020. Maurice Kamto achève ainsi des mois de périples en occident pendant lequel il a rencontré les militants de son parti politique et certains dirigeants de différentes administrations des pays et organisations qui s’intéressent aux questions humanitaires au Cameroun.

 

Initialement prévu pour atterrir par Douala ce mercredi 26 février, c’est plutôt hier dans les encablures de 18 heures que le Président du MRC a posé ses valises sur le sol camerounais. Nous avons appris que suite à un décalage de son programme de voyage, le Président du MRC Maurice KAMTO est arrivée dans la ville de Douala ce mardi soir aux environs de 18h par un vol Air France en provenance de Paris.

Il a été accueilli par le professeur Alain FOGUE dans le hall de l’aéroport international de Douala. Les militants du MRC seront par la suite informés et invités à une importante mobilisation ce mercredi pour l'accueillir au siège du MRC à Douala Deido Grand Moulin. Le contenu du message dit : « Tous les militant(e)s et sympathisant(e)s doivent converger au siège du Parti demain 26 février 2020 à partir de 9h00 pour lui souhaiter un bon retour au pays ». Un message signé du Secrétaire général du MRC.

D’après des informations collectées auprès de source digne de foi, le Pr KAMTO aurait modifié les heures de son voyage pour contourner une stratégie de blocage mise en place par le pouvoir de Yaoundé.

En effet, informé que Maurice KAMTO devait atterrir à l'aéroport de Douala ce jour à 9h00, certains responsables du régime avaient déjà tout mis en œuvre pour l'en empêcher. Fin politicien qu'il est, le président du MRC, sans tambours ni trompette a plutôt choisi d’arriver sur Douala le mardi soir et recevoir ses militants et sympathisants au siège du MRC à Deido à partir de 9h00. Une rencontre qui s’est tenue ce matin devant une foule immense.

Les trois grands moments qu’on retiendra du périple international du Président Maurice KAMTO sont les meetings populaires de Paris en France, de Montréal au Canada et de Washington aux Etats Unis. Et toutes ces étapes ont comme dénominateur commun l’extrême affluence de l'assistance. Une forte mobilisation qui a été réédité ce mercredi matin à Deïdo.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Dans les colonnes du quotidien Le Messager, parution du 14 février 2020, le président du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau (MPCN) parle des incohérences politiques de Maurice Kamto.  

 

Paul Eric Kingue s’exprime d’entrée de jeu en ces termes, « en tant que directeur de campagne de Maurice Kamto à la présidentielle 2018, il me souvient que nous avions reçu des appels des gens du Noso (Nord-ouest et Sud-ouest Ndlr), nous demandant de ne pas aller à la présidentielle pour être solidaire de leur cause. Kamto disait non dans les réunions. Il soutenait que nous irons à l’élection et nous y sommes allés (…). Qu’est-ce qui s’est passé pour qu’il change d’avis sur la participation au vote ? Si on disait à Kamto de ne pas aller à la présidentielle, il pouvait devenir fou. Il est allé quand même ». 

Pour le président du MPCN, ancien Maire de Njombé-Penja, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun aurait pu faire démissionner son seul député, Lazare Souob, de l’Assemblée nationale lors de la précédente mandature. Paul Eric Kingue soutient, «si vous dites qu’aller aux urnes n’apportera rien de nouveau, commencer par faire démissionner votre singleton député ». 

Le politique fustige aussi la logique de Maurice Kamto d’avoir appelé de tous ses vœux au boycott des récentes élections législatives et municipales alors que son parti n’y prenait pas part. Il estime par la même occasion que le président du MRC, en raison de son abstention à participer aux élections a emporté avec lui les rêves de ses nombreux militants aux rangs desquels Célestin Djamen, qu’il ’ironise en disant, « Mon ami Célestin Djamen, en quelque huit mois de prison, a vu sa barbe devenir toute blanche. En cinq ans, il deviendra à coup sûr imberbe ». 

Mort annoncée du MRC

« Les sous-préfets doivent les laisser curer les caniveaux pendant cinq ans. Faire de l’investissement humain durant les cinq ans en les encadrant car politiquement, ils sont morts », renchérit par ailleurs le leader Du MPCN pour prédire la mort imminente du MRC. Celui-ci annonce soutirer bientôt des militants dans les rangs du parti de Kamto pour injecter du sang neuf dans son propre parti. « Le MPCN va aussi recruter dans le MRC sauf les talibans. C’est un parti appelé à vider de tous ceux qui ne sont pas talibans », annonce Paul Eric Kingue. 

Le MPCN a remporté les mairies de Ndjombé-Penja et de Dibombari aux municipales du 09 février 2020. Pour ce qui est des législatives, Paul Eric Kingue était tête de liste de son parti dans le Moungo. L’ancien directeur de campagne de Kamto pour le compte du MRC lors de la présidentielle de 2018, fait savoir qu’il préférait travailler comme maire, même s’il venait à être élu député. 

 

Innocent D H  

 

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En tournée au Canada, le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun annule l’audience qu’il avait au préalable accordé à ces « individus », lorsqu’ils ont insisté d’être admis en sa présence en arborant leurs gadgets

 

Le leader du Mrc, lors d’une interview accordée aux journalistes de Voa Africa a donné les raisons du changement qui a eu lieu à la dernière minute  

« Ce qui s’est passé c’est qu’on est venu me signaler que les membres de la communauté anglophone et on m’a clairement dit que c’était des « ambazoniens ». Vous savez, même en sachant que c’était des ambazoniens, j’étais prêt à les rencontrer ; mais, dès lors qu’on m’a dit qu’ils étaient porteurs des drapeaux de l’ambazonie et d’autres signes extérieurs tels que les casquettes, les tees shirts et les écharpes avec les insignes de l’ambazonie, j’ai dit, il faudrait qu’ils mettent ça de côté et, on peut discuter tranquillement. Ils ont accepté pour le drapeau mais, ils ont dit qu’ils refusaient d’enlever les tees shirts et les casquettes et les écharpes avec les drapeaux ambazoniens…

Dans ces conditions, il m’était difficile de les rencontrer parce que ce sont les symboles d’un état qui pour moi, n’existe pas. Et donc, discuter avec eux, veut dire que j’engageais une discussion et je n’en n’ai d’ailleurs pas le mandat, au nom de ce qu’ils appellent la république c'est-à-dire, la partie francophone du pays qu’ils ne reconnaissent pas, comme faisant partie d’un Etat donc ils seraient une composante avec justement l’état d’ambazonie. Les symboles sont important, il ne faut pas qu’on néglige ça. J’ai donc dit que dans ces conditions, je suis au regret de ne pas tenir cette encontre avec eux. Mais j’ai dit que si cela était mis de côté, j’étais prêt à les rencontrer et même une journée si cela était nécessaire… ».

 

A quel jeu s’adonne le président du Mouvement Camerounais pour la Renaissance du Cameroun ?    

Longtemps accusé de soutenir les ambazoniens, Maurice Kamto s’est longtemps refusé d’endosser cette responsabilité. Au lendemain de la casse des ambassades, alors que certains de ces individus avaient enlevé les images du Chef de l’Etat Camerounais, l’avaient souillé et avait mis à la place sa photo à lui, il lui a fallu plusieurs semaines pour se désolidariser de ces actes.

En tournée à l’étranger pour des motifs qui lui sont propres, il accepte toutefois de recevoir les représentants de cet « état » imaginaire qui ont affiché leur désir de ne jamais accepté la main tendue de celui qui représente les Institutions du Cameroun, le Président Paul Biya qui, depuis deux ans, a multiplié les actions pour que les armes arrêtent de semer mort et désolation en régions anglophones.     

 

Qu’elle différence cela fait–il que lui, Maurice Kamto reçoivent les ambazoniens avec ou sans leur drapeau et tous les autres gadgets représentatifs de leur appartenance ?

Il devrait simplement y aller, d’autant plus qu’au-delà de ces éléments, ce qui compte c’est qu’il se dit prêt à s’asseoir et à échanger avec ceux qui ont refusé de manière définitive, refusé la main tendue des autorités de la République.  Il veut converser et sur quels sujets, on se pose cette question, avec des « êtres » qui se sont donnés pour objectif de détruire, par tous les moyens possibles, l’Etat du Cameroun.

Des individus qui, au cours de ces dernières années, se sont attelés à arracher violemment la vie à tous ceux qui ont opté pour le dépôt des armes, causant peine et  désolation au sein de nombreuses familles aussi bien en zone dite anglophone que chez les francophones, malgré les mesures prises pour que la paix revienne.

Ce sont ces questions et bien d’autres, qui viennent dans l’esprit des Camerounais qui l’ont toujours soupçonné et accusé d’entretenir des « relations » avec les ambazoniens.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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L’ancien journaliste de la CRTV est catégorique. Le programme politique proposé par Maurice Kamto à la veille de la présidentielle est un bon projet. Il est susceptible d’apporter une meilleure vie aux citoyens camerounais.

 

Eric Chindje a bravé des interdictions à lui adressées par des hauts commis de l’Etat pour prendre part au meeting de Kamto à Washington. « Je suis venu parce que des gens ont osé m’appeler pour me dire, j’espère que tu n’iras pas au meeting de Kamto. Et des Hauts responsables » dixit Eric Chindje. Une situation qui l’a même davantage encouragé à y prendre part parce que selon lui « nous sommes tous des camerounais. C’est aussi une occasion de dire à ceux-là pour quel Cameroun on se bat ». Vraiment rocambolesque, ces attitudes rétrogrades et anti démocratiques qui consistent encore aujourd’hui à intimider des camerounais au sujet des opinions politiques des uns et des autres.

« Je ne suis pas un homme politique, je suis un camerounais de cœur. » Rappelle Eric Chindje. Comme pour dire que c’est sans langue de bois qu’il tient ses positions. C’est dans l’intérêt du Cameroun qu’il fait ses propositions. Et l’une de ses décisions fortes est celle qui a consisté à proposer au Chef de l’Etat actuel de laisser Maurice Kamto mettre en œuvre son projet pour le Cameroun.

« J’ai vu ce programme. C’est un bon programme pour le Cameroun. Si ce programme était mis en œuvre, il y a beaucoup de camerounais qui ne souffriraient plus. » Le journaliste va plus loin dans ses propositions. Il va jusqu’à laisser croire qu’il est possible que les deux adversaires politiques que sont Paul BIYA et Maurice Kamto se mettent ensemble pour la croissance du Cameroun. « J’ai même suggéré qu’après son mandat que Paul BIYA et Maurice Kamto, les deux, se mettent ensemble et essayent de travailler ensemble pour le Cameroun ». Est-ce vraiment possible ?

Toutefois, il faut saluer la logique que prône Eric Chindje. Sa vision du Cameroun est celle d’un pays où tous ses fils et filles conjuguent leurs efforts pour élever la Nation parmi les meilleures nations du monde. Dans sa pensée, « Paul Biya gagnerait à laisser Maurice Kamto appliquer son programme pour le bien des camerounais ». en attendant que cela soit possible, il en appelle au retour de la paix dans les régions du Nord Ouest et du Sud Ouest.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01