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Après le verdict du Conseil constitutionnel qui s’est soldé par le rejet du recours du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, les hauts cadres de ce parti politique affirment qu’ils ne lanceront pas d’appel aux troubles.

Même s’ils n’approuvent pas la décision du Conseil constitutionnel dirigé par Clément Atangana, les militants et responsables du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) choisissent la soumission et le calme. Juste après la sentence rendue le 18 octobre dernier, Me Emmanuel Simh, l’un des avocats de Maurice Kamto lors du contentieux a déclaré «on ne peut qu’être déçu, lorsqu’on a perdu un procès de ce niveau. Mais c’est la première fois que le Conseil statue en matière de contentieux électoral présidentiel et je pense que la décision rendue, mais Le juge constitutionnel n’a pas répondu à la question, si l’élection du 7 octobre a été crédible. Ce qui est sûr, on a bousculé nos adversaires, on a bousculé les habitudes, on a bousculé les aprioris pour démontrer que dans ce Cameroun, on pouvait défendre un dossier avec de bons avocats. La décision juridictionnelle a été rendue on s’y soumet naturellement».

Avant Me Emmanuel Simh, c’est Paul Eric Kingue qui a fait une sortie relayée par notre confrère Le Jour dans son édition du 18 octobre 2018. Après la conférence de presse du 8 octobre dernier au cours de laquelle, Maurice Kamto a déclaré avoir tiré le pénalty le jour du vote de l’élection présidentielle, de nombreux messages laissant croire que celui-ci préparait une insurrection fusaient de partout. Cette déclaration avait divisé le corps des avocats. Certains ont trouvé qu’en tenant de tels propos, Kamto s’était non seulement auto proclamé vainqueur de la Présidentielle, qu’il avait par la même occasion enfreint la loi qui prévoit que seul le Conseil constitutionnel est habileté à le faire, et que ces dires n’étaient pas loin de créer des tensions. Eric Kingue ancien maire de Djombe-Penja devenu son Directeur de campagne, a déclaré «le peuple camerounais prendra ses responsabilités parce que c’est lui qui a voté. Nous ne l’appellerons pas dans la rue. On ne va pas faire l’insurrection comme certains disent dans les réseaux sociaux. Cet incident qui s’est passé restera dans l’histoire», a-t-il déclaré dans les colonnes de notre confrère Le Jour.

A titre de rappel, il faut noter que le MRC a introduit un recours pour demander l’annulation du vote dans certaines régions. Le Conseil constitutionnel a jugé cette requête présentée dans ce sens, «non fondée». Au cours du contentieux post-électoral, les avocats de Kamto ont dénoncé aussi la répartition tardive et inégale des sommes prévues pour la campagne électorale (15 millions de Francs CFA), la publication tardive de la liste des bureaux de vote, le refus d’Elecam de retirer les bulletins de vote d’Akere Muna des bureaux de vote après son ralliement avec Maurice Kamto; le votes multiples des militaires dans les régions du Sud-Ouest et Nord-Ouest, l’expulsion des représentants du MRC dans certains bureaux de vote. Le Conseil constitutionnel a trouvé que les griefs n’ont pas été suffisamment justifiés.

Liliane N.

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Le Directeur général adjoint d’Elections cameroon face aux membres du Conseil constitutionnel, a indiqué qu’aucun reproche fait à l’institution, qui organise les élections au Cameroun est valable.

Elections cameroon (Elecam) ayant été indexé par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) de Maurice Kamto, Abdoulkarimou s’est exprimé le 17 octobre 2018, pour expliquer premièrement, le processus des opérations conduites par l’institution. Une institution à qui les avocats du candidat Maurice Kamto ont reproché d’avoir participé aux cas de fraude et d’irrégularités observés durant le processus électoral. Une accusation entièrement rejetée par le Directeur général adjoint (Dga) d’Elecam. Il se veut ferme. Elecam a bien fait son travail et ne peut être tenu pour responsable pour quelconque cas de fraudes, s’il y en a  eu.

«Le processus électoral se poursuit. Je l’ai dit dans la plaidoirie orale. C’est un processus qui dure au moins quatre mois. Il va de la convocation du corps électoral jusqu’à la prestation de serment. La procédure devant le Conseil constitutionnel est écrite et essentiellement gratuite et contradictoire. Cette contradiction s’est faite dans les mémoires. Le Conseil statue uniquement sur les opérations électorales. On demande l'annulation partielle de l’élection mais on ne peut pas annuler la campagne. On peut estimer que les affiches étaient trop grandes et on annule la campagne. Cela n’aura pas de sens. Tout se passe dans les bureaux de vote. Ils doivent rester dans le cadre de la loi, ils n’ont pas de choix. Le candidat Maurice Kamto a brandi les preuves selon lui. Ce n’est que dans les bureaux de vote qu’il peut avoir la fraude. Elecam a fait son travail normalement», a-t-il expliqué mardi dernier.

Elecam a aussi été accusé d’avoir obligé Akere Muna à être candidat à cette élection présidentielle, alors que celui-ci s’était retiré de la course, en se ralliant au MRC. Pour les avocats de Maurice Kamto, s’il est vrai qu’il est un droit pour tout citoyen de se porter candidat à l’élection présidentielle, il est aussi vrai qu’Elecam en maintenant ses bulletins dans les bureaux de vote l’a contraint de demeurer dans la course pour Etoudi.  Abdoulkarimou en réponse à cette accusation, a indiqué que tout le matériel de vote a été déposé dans les bureaux de vote deux semaines avant la tenue du scrutin du 7 octobre 2018. Aussi il a indiqué que si Elecam n’avait pas apporté ces bulletins dans les bureaux de vote, il y aurait toujours eu des reproches. Pour le Dga d’Elecam, l’institution qu’il dirige avec Erik Essousse ne travaille pas pour un candidat mais pour l’électeur. Il a en outre indiqué qu’en dépit du fait qu’Akere Muna s’est retiré de la course pour se mettre aux côtés de Maurice Kamto, il y a eu des électeurs convaincus qu’il était le meilleur choix et qui ont tenu à le voter.

Toutefois le verdict du Conseil constitutionnel est connu depuis hier. La requête d’invalidation partielle du scrutin du 7 octobre dernier a été rejetée. La haute juridiction a jugé que les griefs présentés par le MRC n’ont pas été suffisamment justifiés.

Liliane N.

 

 

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Pour avoir déclaré lundi dernier au cours d’une conférence de presse, qui l’a réussi à marquer le penalty le 7 octobre 2018, le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun a suscité de nombreuses réactions la plupart du temps mitigées.

Dans le camp de Maurice Kamto, les partisans du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) affirment que l’acte posé par celui-ci est purement politique. Wilfried Ekanga sur le plateau télévisé de la chaîne Equinoxe indiquait mercredi dernier que Maurice Kamto n’a nullement enfreint la loi et il n’a pas appelé à l’insurrection. Point de vue partagé par Jean-Michel Nintcheu président national du Social democratic front (SDF) dans la région du Littoral.

Dans un post publié le 10 octobre 2018 Ninctheu déclare que «le professeur Maurice Kamto s’est déclaré vainqueur des élections présidentielles du 7 octobre au vu des résultats ou tendances à sa disposition. Fondamentalement je crois que le professeur Kamto a raison d’adopter cette posture offensive dans ce contexte de dictature où toutes les institutions du processus électoral sont à la solde du candidat Biya qui d’ailleurs a nommé à leurs têtes ses propres camarades du parti. Biya est pour ainsi dire juge et partie ! Ces institutions n’auront aucun scrupule à valider les faux résultats que les militants du Rdpc sont en train de fabriquer en ce moment pour renverser la vapeur et assurer la « victoire » de leur champion».  

Pourtant Joshua Osih candidat du SDF à cette élection présidentielle a pour sa part indiqué que Kamto en s’autoproclamant vainqueur du scrutin du 7 octobre 2018, risque de leur nuire. «C’est de bonnes guerres que les différents candidats essayent de s’approprier la victoire avant l’heure. Mais encore une fois, je pense que c’est regrettable parce que ça risque de compromettre nos chances pour une véritable alternance», a-t-il indiqué sur les antennes de RFI.  Même son de cloche au Manidem d’Anicet Ekane qui déclare «le Manidem affirme clairement et fermement, qu’en voulant abuser de la volonté de changement des Camerounais, le candidat Maurice Kamto a, pour des intérêts mafieux, internes et externes, joué avec l’avenir du Cameroun. C’est un acte antipatriotique».

Koupit Adamou de l'Union démocratique du Cameroun affirme dans l’édition du 11 au 14 octobre 2018 du journal Défis Actuels que dans leur parti politique, ils ont lancé un appel au calme et à la sérénité. «Nous avons appelé les candidats à suivre les voies légales de recours. Nous ne sommes pas pour d’autres voies pour la gestion du contentieux et la proclamation des résultats de cette élection présidentielle. […] Quel que soit la gravité des griefs qui seront relevés, il faut suivre les voies légales pour faire valoir ses droits».

Le Député de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès Douvaouissa Aissa Hamadi toujours dans les colonnes de Défis Actuels, déclare «nous sommes désolés de voir que certains candidats ne respectent pas la loi en vigueur. Et quand c’est un homme de droit ça nous écœure encore plus. Notre démocratie a fait des progrès jusqu’ici et l’on n’a jamais connu ce genre de choses […] C’est vrai, Maurice Kamto veut être président de la République mais qu’il attende les résultats».

Liliane N.

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Le candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) s'est expliqué sur ses déclarations lors de la conférence de presse donnée lundi dernier au siège de son parti à Yaoundé. 

«J’ai reçu mission de tirer le penalty, je l’ai tiré et je l’ai marqué. J’ai reçu du peuple un mandat clair que j’entends défendre jusqu’au bout. J’exhorte le président sortant à œuvrer pour une transition pacifique du pouvoir», a déclaré Maurice Kamto.

Dans une interview accordée au journal français Libération, le candidat du MRC s'explique sur cette attitude qui a mis en branle les caciques du RDPC et quelques-uns des autres candidats à ce scrutin. «Avec les procès-verbaux en notre possession, j’ai la certitude d’une victoire incontestable», a-t-il déclaré.

Pour Maurice Kamto, il n’a pas été question d’attendre le délai de quinze jours donné au Conseil constitutionnel pour proclamer les résultats. Et pour cause: «Dans la plupart des pays du monde, les résultats sont proclamés le soir même ou le lendemain du vote. Au Cameroun, le Conseil constitutionnel, dont tous les membres sont nommés par le Président, dispose de quinze jours pour le faire. Pourquoi un tel délai en 2018 alors qu’on a les moyens de compiler les résultats plus rapidement ? Nous savons qu’il y a eu des fraudes : dans le nord du pays, les communications ont été coupées entre 18 heures et 19 heures sans raison officielle».

Quant aux autres candidats qui se sont empressés de lui répondre, Maurice Kamto choisi de ne pas leur répondre à son tour. «Je n’ai pas de commentaire à faire à ce stade. Ça prouve peut-être juste que certains opposants sont de connivence avec le président sortant. Pour le reste, je me sens dans mon bon droit, n’en déplaise aux pleureuses et aux vierges effarouchées».

Pour lui, «le Cameroun est un pays où on a pris, hélas, l’habitude d’attendre. Sous Paul Biya, les populations ont été «zombifiées», tétanisées. On a longtemps eu l’impression dans ce pays d’une sorte de syndrome de Stockholm, où les gens finissaient par aimer leurs bourreaux. Dans mes meetings pourtant, j’ai eu le sentiment que les gens reprenaient goût à l’espoir. Et comment peut-on croire un instant que les Camerounais seraient aujourd’hui capables de reconduire au pouvoir par les urnes un homme de 85 ans, qui a régné sans partage depuis trente-six ans, a lancé tant de chantiers dont aucun n’a été achevé, alors que tous ont même été surfacturés ? J’ai parcouru le pays pendant cette campagne, il faut voir l’état des routes, les classes avec 150 élèves, l’état sanitaire lamentable du pays… Qui a décrété que le pouvoir était octroyé à vie ? C’est pourtant ce que vient d’affirmer un lieutenant du Biya en déclarant qu’un chef bantou meurt au pouvoir. Et ça ne fait réagir personne ?».

A propos justement des réactions suite à sa déclaration Maurice Kamto affirme: «je n’ai jamais incité à l’insurrection. J’ai parlé de «changement dans la paix», j’ai offert des garanties d’immunité au président sortant. Nous allons pacifiquement mais fermement défendre les résultats que nous avons compilés. Mais la légalité ne vaut que si les lois sont justes. Cessons de croire que les institutions bancales de ce pays sont crédibles. En 2014, le régime a fait passer une loi, qui sous couvert d’antiterrorisme limite en réalité toute liberté d’expression et de manifestation. J’ai été l’un des premiers à combattre cette loi liberticide. Il y a aussi des lois qui maintiennent dans la servitude».

 O.N avec Libération

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Deux jours après le scrutin du 7 octobre dernier, la Commission nationale de recensement général des votes est convoquée au palais des congrès de Yaoundé.

Selon l’article 68 de la loi électorale 2012/001 du 19 avril 2012, la Commission Commission nationale de recensement général des votes a pour mission de procéder au décompte général des votes au vu des procès-verbaux et des pièces annexes transmis par les commissions départementales de supervision, et de redresser les erreurs éventuelles de décompte des votes. Elle ne peut toutefois pas annuler les procès-verbaux. Le travail de la commission nationale de recensement général des votes est public, et s’effectue au siège du Conseil constitutionnel.

La commission nationale de recensement général des votes dresse procès-verbal de toutes ses opérations. Ce procès-verbal, établi en autant d’exemplaires que de membres est signé du Président et des membres présents. Un exemplaire est transmis dans un délai de cinq (05) jours au Conseil Constitutionnel, accompagné des pièces annexes.

La commission nationale de recensement général des votes est composée d’un président membre du Conseil constitutionnel, désigné par le président de ladite institution. Elle comprend également deux (02) magistrats de l’ordre judiciaire, désignés par le Premier Président de la Cour suprême ; Cinq (05) représentants de l’Administration, désignés par le ministre chargé de l’administration territoriale ; Cinq (05) représentants d’Elections Cameroon, désignés par le directeur général des élections ; Et, un (01) représentant de chaque candidat ou parti politique en compétition, désigné par le candidat ou le parti politique.

La composition de la commission nationale de recensement général des votes est constatée par résolution du conseil électoral. La liste des membres est communiquée au Conseil constitutionnel et tenue à la disposition du public. Déjà 15 recours ont été déposés.

L’actualité au lendemain de la tenue du scrutin présidentiel est animée par la sortie du Pr Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. Ce denier s’est autoproclamé vainqueur de la présidentielle 2018 au cours d’une conférence de presse lundi. «J’ai reçu mission de tirer le penalty, je l’ai tiré et je l’ai marqué», a déclaré Maurice Kamto. «J’ai reçu du peuple un mandat clair que j’entends défendre jusqu’au bout».

«J’invite le président de la République à organiser les conditions d’une transition pacifique afin de mettre le Cameroun à l’abri d’une crise électorale dont notre pays n’a nullement besoin. Comme je m’y suis engagé, je lui assure à lui-même et à sa famille toutes les garanties de sécurité, d’immunité et de respect dû à son statut», a poursuivi le président du MRC.

Par cette proclamation avant les résultats officiels, Maurice Kamto est «manifestement hors-la-loi», a déclaré le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary. «Quiconque se met en travers (des institutions nationales) rencontrera naturellement la rigueur de la loi, parce que la force appartient à la loi. Maurice Kamto n’aura pas le gouvernement en face, mais toute la nation qui n’accepte pas qu’on déstabilise la seule religion qui nous soit commune, à savoir la paix», a-t-il prévenu.

Otric N.

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Le candidat de l’Alliance pour la démocratie et le progrès condamne fermement l’auto proclamation des résultats du scrutin du 7 octobre 2018.

Garga Haman Adji n’a pas tardé de réagir suite à la déclaration de Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) qui s’est auto proclamé vainqueur de l’élection présidentielle 2018. «J’ai suivi à travers les réseaux sociaux, les gens qui sont tellement pressés de devenir Président de la République. Il constate qu’ils ne peuvent pas le devenir et ils prennent les devant en s’auto proclamant Président de la République. Et si c’était aussi facile, il y aurait autant de Président de la République que de camerounais. C’est-à-dire que nous aurions 22 millions de républicains. Quand même qu’on soit un peu plus sérieux. Quand on se permet même d’oser de devenir candidat à la Présidence, c’est qu’on est présumé être sérieux», a déclaré celui qui s’est présenté pour la troisième fois, à l’élection présidentielle.

Le président national de l’Alliance pour la démocratie et le progrès (ADD) pense que tous les candidats de cette présidentielle y compris Paul Biya, doivent respecter la loi. La loi qui stipule que, le Conseil constitutionnel est la seule instance habileté à proclamer les résultats. Soit 15 jours après le vote. Pour lui les leaders politiques doivent donc respecter la loi et prêcher par le bon exemple. «Je m’adresse particulièrement aux deux d’entre eux qui sont en train de créer des troubles. Moi c’est la troisième fois que j’y vais et je reste toujours dans la légalité complète la plus complète. Il ne s’agit pas de montrer les gros bras, où l’intelligence artificielle dans les réseaux sociaux pour dire qu’on est le Président de la République mais des réseaux sociaux, c’est ridicule», a-t-il ajouté.

Prônant le respect de la paix, valeur qui régit et caractérise le Cameroun, Garga Haman Adji appelle à être sérieux. «Soyons sérieux mes amis, soyons sérieux mes frères. Notre pays a besoin de la tranquillité et c’est la seule chose que ce pays montre et montre encore davantage. Même le Président Biya je ne veux pas qu’il s’autoproclame Président avant les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel. Même le Président Biya il est jusqu’à la proclamation des résultats de manière officielle par l’organe chargé de le faire. Nous devons être légaux, nous devons montrer des exemples et nous devons prêcher par l’exemple et non par les bagarres de rue», a-t-il déclaré Garga Haman Adji.       

Pour rappel le 8 octobre 2018, Maurice Kamto a convoqué la presse nationale et internationale à prendre part à une conférence de presse. Au cours de cette conférence, il a déclaré qu’il est le vainqueur de la présidentielle 2018. Et il a invité Paul Biya à céder pacifiquement le pouvoir. Une déclaration qui a suscité les sorties des membres du gouvernement, des hauts cadres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, parti au pouvoir. Tous condamnent la sortie de Maurice Kamto et appelle le peuple camerounais à plus de vigilance.

Liliane N.    

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«J’ai reçu mission de tirer le penalty, je l’ai tiré et je l’ai marqué», a dit Maurice Kamto. C’était ce lundi après-midi lors d’une conférence de presse organisée au siège de son parti, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, à Yaoundé.

L’un des sept candidats en lice pour affronter Paul Biya dimanche dernier annonce ainsi sa victoire 24h après la tenue du scrutin. «J’ai reçu du peuple un mandat clair que j’entends défendre jusqu’au bout. J’exhorte le président sortant à œuvrer pour une transition pacifique du pouvoir», a ajouté le candidat du MRC.

Dans le camp de Paul Biya, 86 ans dont 36 au pouvoir, la réaction ne s’est pas fait attendre. «Le candidat Maurice Kamto vient de se déclarer vainqueur de l'élection présidentielle d'hier, passant outre toutes les lois et règlements de la République du Cameroun et invitant insolemment le président Paul Biya à organiser la passation de pouvoir! Puis-je me permettre d'exhorter les populations camerounaises au calme et à l'attente des résultats conformément à la loi! Préservons notre pays et aimons-le!», a déclaré Grégoire Owona, Secrétaire Général Adjoint du Comité central du RDPC sur les réseaux sociaux.

La crainte est désormais au trouble à l’ordre public des partisans de Maurice Kamto après cette déclaration. A la sortie du bureau de vote dimanche, le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) approché par la presse a fait une déclaration pour parler du scrutin du 7 octobre 2018. Le président national qui a affirmé de s’être acquitté de son devoir civique, a fait part aux hommes des médias, des dysfonctionnements observés sur le territoire national et à l’étranger comme en Belgique.

«Des informations que nous avons jusqu’à présent font état des choses qu’on note malheureusement à l’occasion des différentes élections dans notre pays. C’est-à-dire des bureaux de vote où nos bulletins sont épuisés et ne sont pas encore en place. Des cas à l’Ouest, ici dans le Mfoundi, dans le Littoral où nos représentants dans les bureaux de vote sont empêchés d’accéder aux bureaux de vote. Ils sont mis dehors si vous voulez», a-t-il déclaré.

Après la clôture des bureaux de vote, le ministre de l’Administration territoriale a invité les acteurs politiques à faire preuve d’un sens élevé de responsabilité afin que le processus qui a si bien commencé se termine dans le même esprit.

Au demeurant, a ajouté Paul Atanga Nji, «le processus relatif à l’élection présidentielle est encadré par des lois connues de tous. J’en appelle donc au respect scrupuleux des dites lois et des procédures qui régissent le contentieux électoral».

«Je tiens à cet effet à souligner que la proclamation des résultats officiels de l’élection présidentielle relève de la compétence exclusive du Conseil constitutionnel. Personne n’a le droit de se substituer à cette instance juridictionnelle. Toute forme de remise en cause du verdict des urnes en dehors des voies légales, ne sera pas tolérée. Et je dis bien de qui que ce soit», a-t-il ajouté.

Légalement, après la fermeture des bureaux de vote et les dépouillements, les procès-verbaux de chaque bureau, après vérifications par Elecam, l’organe chargé d’organiser les élections au Cameroun, doivent être transmis au Conseil constitutionnel qui est le seul habilité à proclamer des résultats, sous quinzaine après le scrutin.

Mais, dès dimanche soir, les résultats de centaines de bureaux de vote sur 25.000 installés dans tout le pays, circulaient sur les messageries Whatsapp, Facebook et Twitter. Plusieurs candidats d’opposition avaient multiplié les appels à leurs militants à surveiller le dépouillement des votes pour éviter la fraude, après avoir surveillé le déroulement du scrutin.

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01