Muni d’un permis de communiquer en cours de validité a été une fois de plus interdit d’entrer en contact avec les militants en prison et particulièrement avec le 1er Vice-Président du MRC, Mamadou MOTA. Les portes de la prison centrale de Kondengui lui ont été fermées au nez.
Le porte-parole du président Maurice Kamto précise dans un communiqué les circonstances de cette visite atypique qui s’est limité aux portes de la prison centrale de Kondengui. « L'Administration pénitentiaire va se montrer insensible à l'autorisation et la permission de communiquer accordée par le juge,' et refuser fermement de permettre au Président Élu de communiquer ou d'approcher le 1er Vice-président National MOTA. C'est par l'entrebâillement du portail d'accès du pénitencier que le Président élu, profitant du convoiement des différents colis apportés par lui aux détenus politiques, va de loin pouvoir faire un signe d'encouragement et de soutien de la main à monsieur MOTA qui va lui répondre joyeusement à lui et à ses deux accompagnateurs avant que la lourde porte ne se referme sinistrement. »
Et selon Olivier Bibou Nissack c’est une attitude récurrente de l’administration pénitentiaire qui trouve un malin plaisir à systématiquement refuser au président du MRC de rencontrer et d’apporter un soutien moral à ses militants encore incarcérés dans les prisons du Cameroun. « Il faut noter que cette visite est la énième initiée par le Président Élu Maurice KAMTO avec systématiquement la même fin de non-recevoir indépendamment des prétextes allégués par l'Administration pénitentiaire, en l'occurrence des "raisons sanitaires". Or la curiosité ici vient de ce qu'aucune note visible et affichée à l'accueil ne mentionne formellement ladite interdiction. En outre, il semble visiblement que cette "interdiction de communiquer" ne vaut pas pour tout le monde. Interrogé par le Président Élu sur ne serait-ce que la note administrative formalisant cette "interdiction de communiquer", le personnel carcéral s'est réfugié derrière les "instructions reçues... jusqu'à nouvel ordre". Qui plus est, le parquet qui est principalement sinon exclusivement seul compétent en la matière n'a pourtant émis aucune décision de la sorte. Le cas échéant, il est évident que le même parquet ne pourrait, par ses juges, continuer de procéder à la délivrance des permis de communiquer comme il continue de le faire quotidiennement. »
En plus du Président Maurice Kamto et de Olivier Bibou Nissack, il y avait également dans la délégation le trésorier du parti, le professeur Alain Fogue Tedom. Un refus qui amène à se poser un certain nombre de questions : « À qui peut-on faire croire qu'il est impossible d'assurer les visites aux détenus en respectant les gestes barrières ? Ces autres civils vus en train d'avoir accès à la prison avant et après le départ du Président Élu sont-ils des Camerounais spéciaux ? »
Stéphane NZESSEU
Cette fois, le prétexte pris par le Secrétaire à la communication du Comité Central du Rdpc pour s’adresser au président du Mrc est la « Déclaration portant mise en garde du peuple camerounais au gouvernement contre l’organisation de toute élection avant la fin de la guerre civile dans les régions anglophones et la reforme consensuelle et effective du système électoral ».
Une sortie datant du 19 Juillet dernier alors que quelques heures auparavant, la cellule de communication de ce parti politique invitait les Camerounais à s’inscrire massivement sur les listes électorales.
Les « inepties » relevées par le parti proche du pouvoir et reprise dans cette réponse porte entre autres sur :
« Les lacunes énonciatives et grammaticales (la forme) avec une confusion entre le destinateur et le destinataire du message »
Selon Jacques Fame Ndongo, « Monsieur Kamto ne maîtrise pas ou feint d’ignorer les normes fondamentales d’une communication pertinente…Il s’agit, tantôt du peuple, du MRC ou d’un émetteur narcissique qui s’exprime sous la forme du pronom personnel « Je »…
Le MRC et M. Kamto se substituent abusivement au Destinateur (le peuple camerounais) qui figure dans le péritexte (ou titre de son texte)... M. Kamto voudrait s’arroger ainsi un droit ou une légitimité qu’il n’a pas ».
Dans le même paragraphe, le membre du gouvernement parle de « multiplication incongrue des récepteurs - Multiplication chaotique des Destinateurs et des Destinataires - Cacophonie communicationnelle… ».
Au plan du fond, la contestation non fondée du code électoral
« Le leader du MRC affirme que le code électoral camerounais révèle des lacunes, insuffisances, incohérences et dysfonctionnements. Cela peut paraître injurieux vis-à-vis de notre droit positif. Le code électoral ne peut guère être frappé d’inconstitutionnalité… Le seul arbitre de la constitutionnalité des lois dans notre Etat est le conseil constitutionnel, quoique le MRC (association privée d’utilité publique qui concourt à l’explosion du suffrage, selon l’article 3 de la Constitution), veuille s’ériger en juge constitutionnel… ».
Dans cette partie de son texte, le professeur Jacques Fame Ndongo parle également de « L’exigence d’une reforme consensuelle dans la préparation et l’adoption du code électoral en lieu et place de la procédure constitutionnelle légale établie.
Il précise en outre que la démarche du leader du mrc indique qu’il s’agit d’une « pensée sinusoïdale - L’hérésie juridique des « propositions de loi » chimériques car, « l’initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au Président de la République et au parlement ». Citoyen ordinaire, M. Kamto ne peut donc initier aucune révision constitutionnelle… ».
S’agissant des suggestions de l’UA, de l’UE et d’ELECAM quant aux élections de 2018, le ministre de l’Enseignement Supérieur affirme qu’aucun document venant de ces organismes « ne remet péremptoirement en cause le « résultat » de l’élection présidentielle de 2018… ».
Que demande M. Kamto aux forces de défense et de sécurité ?
« Il leur demande de le rejoindre dans son projet séditieux contre la « dictature » supposée. C’est un appel à la rébellion. Or, les forces de défense et de sécurité n’ont pas vocation à mener des actions attentatoires aux Institutions de la République et à celui qui les incarne, constitutionnellement, à savoir le Chef de l’Etat (Chef des Armées), élu au suffrage universel direct, et en toute transparence et sincérité démocratiques par le peuple camerounais…
Nos forces de défense et de sécurité ont toujours été loyales et républicaines. Nul n’a le droit de les infantiliser en les incitant à violer leur serment d’Honneur et de Fidélité… ».
Dans cette réplique de plusieurs pages, le Secrétaire à la Communication du Rdpc précise, pour finir à l’endroit du leader du Mrc que tous les corps de métier et autres partenaires bilatéraux à qui il fait le reproche de « ne pas s’adjoindre à son élan insurrectionnelle » respectent la souveraineté, l’indépendance et la liberté du peuple Camerounais.
Nicole Ricci Minyem
Le leader du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) était ce dimanche, le grand invité de l’émission « Face à l’Actu » diffusée sur la chaîne de télévision privée Stv. Cabral Libii a saisi l’opportunité pour marquer son engagement ainsi que celui de sa formation politique de participer à toutes les échéances électorales futures au Cameroun tout en se dotant des moyens de les remporter.
Chaque jour qui passe, Cabral Libii ne cesse de montrer sa volonté et son engagement d’aller plus loin dans la politique. Le candidat arrivé troisième à la dernière élection présidentielle au Cameroun a observé un temps d’arrêt pour analyser la manière dont certains partis politiques de l’opposition procèdent au Cameroun. Il s’agit notamment du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) piloté par le Pr. Maurice Kamto. Concernant la lecture que fait l’homme de la stratégie déroulée par cette formation politique, le député de la Nation n’a pas manqué de donner son point de vue.
Cabral Libii pense, « c’est une stratégie propre au MRC. Et si vous saviez le temps que je mets avec mes équipes pour définir la route, vous comprendriez simplement que ce qui nous intéresse, c’est d’observer ce que font nos concurrents et de capitaliser leurs erreurs. Et c’est ça qui nous permettra à nous d’arriver à la victoire (…). A chaque fois qu’il y’aura élection, nous irons aux élections et nous battrons pour les remporter ».
L’homme politique se dit également favorable à une mutualisation des forces politiques de l’opposition dans le cadre d’une éventuelle alliance. Toutefois, il fait savoir, « je ne suis pas pour les unités organiques, pour les fusions. Quand j’envisage l’alliance politique au Cameroun, je le dis pour le MPCN, pour d’autres partis d’opposition, dès que nous sommes convergents, pour moi, la meilleure alliance, c’est l’alliance d’actions ».
Cabral Libii n’exclue pas une possibilité de convergence de vue avec le gouvernement sur des aspects précis favorisant la bonne marche de la République. « S’il y a un combat à mener, un combat pédagogique, à l’adresse même du gouvernement, parce qu’il ne faut pas inscrire ce combat sous le prisme de la guerre entre gouvernants et élus. On y gagne tous. Avec le MPCN, et d’autres formations politiques, je suis prêt à m’associer dans l’action », promet l’honorable.
Innocent D H
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun demande aux militants, sympathisants de son parti et aux camerounais épris de démocratie, de ne pas prendre part à toute élection, qui sera organisée avant entre autres la fin de la crise sociopolitique dans les deux régions anglophones Nord-Ouest et Sud-Ouest.
Après avoir encouragé les camerounais à aller s’inscrire sur les listes électorales, Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) dans une nouvelle sortie, recommande à ces derniers de ne prendre part à aucune échéance électorale. Les motifs du boycott avancés par l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 tournent autour de la crise sociopolitique qui sévit au Nord-Ouest et au Sud-Ouest (Noso), la réforme du Code électoral.
“Le MRC demande à ses militants et sympathisants, au Peuple de la Renaissance et aux Camerounais épris de démocratie et de paix, au Cameroun et à l’étranger, DE SE MOBILISER POUR EMPECHER PAR TOUS LES MOYENS PACIFIQUES, LA TENUE DE TOUTE NOUVELLE ELECTION, A COMMENCER PAR LES ELECTIONS REGIONALES EN PREPARATION, AVANT LA FIN DE LA GUERRE CIVILE DANS LE NOSO ET LA REFORME CONSENSUELLEET EFFECTIVE DU SYSTEME ELECTORAL”, peut-on lire dans la déclaration de Maurice Kamto.
Hold-up électoral
L’opposant au régime de Paul Biya revient sur la période de l’élection présidentielle de 2018, dont les contestations ont donné lieu au contentieux post-électoral. Maurice Kamto et ses alliés, les militants et sympathisants du Mrc, n’ont toujours pas tourné la page de ladite période. En prenant exemple de ce qui s’est passé, le leader du Mrc pose la condition au gouvernement de répondre aux deux demandes susmentionnées avant toute organisation d’une élection au Cameroun.
“D’ores et déjà, le MRC rend Monsieur Paul BIYA, Président de la République de fait, suite au hold-up électoral de 2018, son régime et ses miliciens, qui se sont tristement illustrés lors des répressions sauvages du 26 janvier 2019 et des 1er et 8 juin 2019, responsables de tous les incidents et violences qui pourront survenir, si malgré cette mise en garde, le régime forçait l’organisation de quelque élection sans satisfaire aux deux exigences rappelées ci-dessus. Chacun peut voir que ces exigences de bon sens et de bonne foi sont nécessaires à la paix et à la stabilité indispensable pour le développement de notre pays”, écrit Maurice Kamto.
Le président du Mrc s’adresse aussi aux Forces de défense et de sécurité et aux magistrats du pays. Il leur demande de faire preuve de responsabilité individuelle républicaine.
Liliane N.
La Brigade anti-sadinards dit soutenir Maurice Kamto et son programme politique.
Dans un communiqué en circulation sur la toile depuis ce dimanche 19 juillet 2020, la Brigade fait une sorte de mise au point sur les questions entre autres d’alternance au Cameroun et ses relations avec le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc).
Il en est qu’en ce qui concerne le sujet relatif à l’alternance au sommet de l’Etat, que la Brigade anti-sadinard pense qu’elle aura lieu avec Maurice Kamto le président du Mrc. “La Brigade anti-sadinards est intimement convaincue que le président élu Maurice Kamto, est l’homme qu’il faut pour le Cameroun de demain. Il est la force à travers laquelle le Cameroun pourra se reconstruire et conquérir sa place sur la scène politique, économique et sociale de l’Afrique et du reste du monde”, peut-on lire dans le communiqué de la Bas.
La Brigade qui se définit comme Anti-régime Biya indique qu’elle approuve le programme politique de Maurice Kamto. Elle dit épouser également sa vision. De ce fait, elle s’est donnée comme mission d’accompagner “fidèlement” celui-ci pour que son programme de reconstruction du Cameroun voit le jour.
Toutefois dans le même communiqué, la Bas affirme n’avoir aucun rapport avec le Mrc, le parti politique de Maurice Kamto. Elle rappelle à la communauté camerounaise, africaine et internationale qu’elle est un mouvement libre et indépendant. “La Bas n’a aucun lien, de près ou de loin avec le Mouvement pour la renaissance du Cameroun”, peut-on lire dans le communiqué.
Liliane N.
La célèbre écrivaine camerounaise Calixte Beyala affirme que Paul Biya ne pouvait pas perdre les élections présidentielles de 2018, vu l’omniprésence dans tout le territoire de son parti politique, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Invitée à l’émission “Regard d’artistes” diffusée sur la chaîne de télévision Vision 4, Calixthe Beyala a pour une énième fois, contesté les revendications faites par Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). On sait que depuis cette période électorale, le leader du Mrc revendique la victoire.
Il a à plusieurs reprises, que le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) Paul Biya a volé sa victoire. D’où la naissance du slogan “Non au hold up électoral”, ayant conduit à l’organisation des marches du Mrc dans certaines villes du Cameroun. Et comme elle le dit aussi depuis l’après vote du 7 octobre 2018, l’écrivaine Beyala a indiqué en se justifiant, que Maurice Kamto n’est pas le vainqueur de cette élection, dont il conteste les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel.
« La réalité simple est là : le Rdpc, en tant que parti, émaille tout le territoire. Donc, il est presqu’impossible aujourd’hui de battre totalement ce parti. Sauf à changer totalement les règles. Je dis et je répète, Kamto n’a pas gagné ces élections. S’il avait gagné ces élections, je l’aurais effectivement dit. Donc, il faudrait être malhonnête, et dire que Kamto a gagné ces élections pour paraître démocrate ? Eh, beuh non, il a perdu ces élections. Je suis désolée, il les a perdues. Il faudrait qu’il se prépare pour 2025. Peut-être qu’il aura notre soutien. Vous savez, en matière politique, il n’y a pas d’ennemi, il n’y a que des circonstances qui peuvent faire qu’on soit des amis politiques, soit des adversaires politiques », a-t-elle déclaré.
Calixthe Beyala a profité de son passage au programme “Regard d’artistes”, pour souligner qu’elle n’est pas militante d’un parti politique. Elle a rappelé qu’elle est écrivaine et de ce fait, elle a bien ses idées, ses positions.
« Si dire que Paul Biya a gagné ces élections, c’est être totalement contre les autres, alors allons-y. Même ceux qui n’aiment pas Paul Biya reconnaissent qu’il a gagné ces élections et que toutes ces histoires de président de fait, ou de président élu, ce sont des imbroglios qui ne permettent pas au Cameroun d’avancer (…) Je n’ai pas de carte de parti politique. Mais quand on vient me provoquer, je vous attaque, que vous soyez du parti au pouvoir, que vous soyez de l’opposition. Je suis un écrivain, j’ai des idées, mais je ne suis pas partie prenante d’un parti politique. Je suis de la société civile », a déclaré l’écrivaine.
Liliane N.
Olivier Bibou Nissack dans un texte publié sur la toile, demande de l’aide pour la protection de sa progéniture.
Olivier Bibou Nissack connu sur la scène politique du Cameroun comme le porte-parole de Maurice Kamto, n’a pas peur pour sa vie, mais pour celles de ses deux enfants. Il n’a non plus peur pour sa compagne qui a épousé son combat, lui-même ayant épousé celui du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), depuis la période de l’élection présidentielle de 2018.
Le récent texte qu’il a lui-même publié, porte un appel à protection de ses deux enfants, qu’il présente comme étant les rares personnes à pouvoir lui donner du sourire.
“Je me présente ici à vous avec les miens car je suis un homme public et n'ai rien à cacher, mais aussi et surtout parce que j'avoue être plus inquiet pour eux que pour moi. Aidez-moi à les protéger car on ne peut le faire tout seul face à des gens sans foi ni loi. Si un jour je ne suis plus là veillez sur ces deux trésors (parmi les rares à savoir m'arracher un sourire dans ce monde parfois si froid) pour moi, leur mère elle je ne m'inquiète pas pour elle, car son héroïsme et sa bravoure ne sont plus à prouver. Elle est une guerrière”, a écrit celui qui est devenu porte-parole de Maurice Kamto depuis la période de l’élection présidentielle.
Pour mieux comprendre cette récente sortie d’Olivier Bibou Nissack, il faut rappeler qu’il a été victime d’une agression, dans la nuit du vendredi 26 juin au samedi 27 juin 2020. Trois hommes ont fait irruption dans son domicile. Grâce à l’assistance des voisins, il a réussi en compagnie de sa compagne à repousser ces derniers. Aux dernières nouvelles et selon nos sources, l’un des trois assaillants considérés comme le chef du groupe a été interpellé par la police.
C’est donc un événement que le porte-parole de Maurice Kamto affirme avoir dépassé même s’il souligne qu’il ne l’a pas jeté aux oubliettes. Olivier Bibou Nissack se réjouit du combat mené aux côtés du leader du Mrc et des valeurs qui sont les leurs.
“La cruauté humaine est tant et si surprenante que des personnes irresponsables opposants de l'opposition, voire proches du régime, tentent de tourner en dérision les attaques sur les individus au mépris des valeurs humaines qui se situent au-dessus des querelles politiques. Ces valeurs qui font que la détresse d'un OBAMA émeuve le citoyen et compatriote Maurice KAMTO face au viol de ses droits civiques, et le pousse à dénoncer à haute voix ces violations inacceptables. Ces valeurs qui font que le même, lorsque Mathias Éric OWONA NGUINI fût attaqué à titre personnel, vola à son secours en condamnant sans réserve ces attaques personnelles inacceptables. Je suis donc heureux de travailler aux côtés de ce leader qui du mieux qu'il peut, donne tout ce qu'il a, pour incarner ces valeurs qui seules sauront réconcilier les Camerounais le moment venu”, a-t-il écrit.
Liliane N.
L’économiste Dieudonné Essomba affirme qu’il est reproché à Maurice Kamto le fait de porter des revendications communautaires, sur un terrain politique.
Invité sur le plateau du programme dominical de débat de Vision 4 “Club d’élites”, Dieudonné Essomba a parlé de ce qui ne va pas avec le combat politique, mené par Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). L’économiste s’est appesanti sur cette question, parce que l’un des thèmes de l’émission portait sur la succession à la tête de l’Etat. Et on sait que depuis des semaines, le Mrc évoque le "gré à gré".
Lors de sa prise de parole donc, Dieudonné Essomba a indiqué que le leader du Mrc en parlant de la succession à la tête de l’Etat, conduit une réalité sociologique sur un champ politique.
« Si le système tel qu'il a été configuré depuis 72 a marché, on a multiplié d'énormes contraires qui font que tout le monde peut parler politique, mais on sait très bien que la Présidence de la République est un enjeu communautaire violent. Les gens ne vous diront pas que nous voulons le pouvoir. Mais, ils le disent en cachette ou même implicitement, que vous les Beti vous avez déjà trop mangé, les autres veulent manger. Donc, au-delà du discours politique, il y a cette réalité sociologique. Et ce qu'on reproche à Kamto c'est d'avoir élevé cette réalité sociologique au champ même du combat politique. Quand vous allez chez les Bassa, les Bassa espèrent aussi avoir le pouvoir en tant que communauté », a-t-il déclaré.
Pour Dieudonné Essomba au lieu d’élever la réalité sociologique dont il parle ci-haut dans un combat politique, il faut plutôt « redéfinir les règles qui vont régir le Cameroun. Il faut donc modifier la constitution, mais pas dans le sens qu'on nous présente là ».
Liliane N.
Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun demande que la justice, dans l’affaire Ernest Obama, serve le droit et non pas les puissances de l’ombre.
Maurice Kamto a réagi à l’arrestation d’Ernest Obama via son compte Twitter. Si on s’en tient au tweet du président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), on peut affirmer qu’il dénonce la manière avec laquelle l’ancien Directeur général (Dg) de Vision 4 a été arrêté le 18 juin 2020, au siège du groupe L’Anecdote à Yaoundé. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 demande que la justice soit mise au service du droit et non pas des puissances de l’ombre.
“Le mépris de la dignité est l’un des visages de l’Etat de non-droit au #Cameroun. M. Obama, comme tout citoyen Camerounais, a droit à la présomption d’innocence, au respect de son image et de sa dignité. Que la justice camerounaise serve le droit et non les puissances de l’ombre”, a écrit Maurice Kamto.
Bien avant lui, Me Claude Assira l’un des avocats ayant porté sa cause devant le Conseil constitutionnel lors de l’élection présidentielle de 2018, a dénoncé ce qui s’est passé durant l‘interpellation d’Ernest Obama.
« Qu’il soit un journaliste controversé n’enlève en rien son droit aux garanties élémentaires reconnues au justiciable. Qu’on aime ou pas ce journaliste, on doit pouvoir exiger que la dignité humaine soit, en toutes circonstances respectée. La mise en scène orchestrée pour son interpellation, les moyens mis en œuvre sont tout simplement hallucinants et interrogent gravement sur le fonctionnement de la justice qui semble appartenir à ceux qui peuvent en disposer à leur guise. Et que dire des faits reprochés ? « Haute trahison ! ». Cette infraction prévue dans la constitution du Cameroun est réservée au seul Président de la République ou à ses Ministres (…) », a écrit Me Claude Assira.
Il faut dire que depuis son interpellation au siège du groupe L’anecdote, Ernest Obama se trouve au Secrétariat d’Etat à la Défense (Sed), pour exploitation. On en sait un peu plus sur les motifs de son arrestation. Celui qui a porté plainte contre lui, c’est son ancien employeur Jean-Pierre Amougou Belinga. Il lui reproche des faits d’abus de confiance”, “détournement de fonds”, initiateur de “coups bas” contre lui… et d’autres griefs présentés par la chaîne Vision 4.
Le Mrc n’a pas envoyé des avocats pour défendre Ernest Obama
Liliane N.
Le journaliste Yves Marc Medjo précise que l’idée d’une succession de gré à gré au Sommet de l’Etat est tout simplement une invention de personnes, qui ne souhaitent pas être oubliées dans la scène publique.
Yves Marc Medjo qui est parfois présenté comme le journaliste du Président de la République, a fait une chronique diffusée sur les antennes du Poste national. Ladite chronique traite du sujet de la succession de gré à gré au Sommet de l’Etat, remis à l’ordre du jour par Maurice Kamto le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Le journaliste en service à la chaîne à capitaux publics dément l’existence d’un tel plan à Etoudi comme le laisse entendre Maurice Kamto, candidat malheureux de l’élection présidentielle de 2018.
Yves Marc Medjo souligne au passage, que de par la Constitution, un tel plan ne saurait marcher au Cameroun. « Est-il besoin de rappeler que le Cameroun est un Etat de droit et que la question dévolution du pourvoi a été réglée depuis fort longtemps par la constitution de notre pays. Et nulle part dans la constitution du Cameroun, il est écrit que le pouvoir se passe d’individu à individu », a déclaré Yves Marc Medjo dans sa chronique.
Succession de gré à gré au Cameroun : Le ministre Jacques Fame Ndongo répond à Maurice Kamto
Pour le journaliste Yves Marc Medjo, en réalité, cette histoire de succession de gré à gré n’a été balancée sur la toile, que par un réseau d’influenceurs ayant à sa tête le leader du Mrc. « La nouvelle trouvaille, l’artificier en chef comme d’habitude en a donné le ton, suivi par la grande armée de ses partisans. Pendant ce temps, sur la toile, leur principal quartier général, le réseau d’influenceurs au sein duquel on retrouve quelques artistes, des icônes d’une certaine diaspora et naturellement des snipers qui assurent la veille stratégique. Ils sont à la tâche avec un engagement déterminé pour vendre l’idée de la succession en gré à gré à la tête du Cameroun », a-t-il déclaré.
Liliane N.