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Oscar Njiki - Etudiant-chercheur au département de Philosophie de l’Université de Yaoundé I a saisi l’homme politique afin que ce dernier l’éclaire sur un certain nombre de points qui selon lui, ne cadrent pas avec la carrure du leader qu’il veut être. Lisons plutôt…

 

« Lettre ouverte à Maurice Kamto, président national du Mrc

Vous êtes à la fois avocat, enseignant, chef de famille et surtout homme politique.

Je m'adresserai exclusivement à l'homme politique que vous êtes car, comme avocat, intellectuel, ou chef de famille, sauf mauvaise foi, vous êtes un modèle, une référence au Cameroun, en Afrique et même dans le monde.

Mais en tant que homme politique, ancien candidat à la dernière élection présidentielle, je crois, jusqu'à preuve de contraire, l'une de vos ambitions est d'être Président de la République du Cameroun. La République, signifiant littéralement « chose publique », votre ambition de devenir Président de la République, fait de vous une « personne publique » et, par conséquent, chaque citoyen camerounais, sans discrimination aucune, peut avoir son opinion sur vous, ses inquiétudes par rapport à vous, ses interrogations vous concernant. C'est en tant que citoyen camerounais que je vous écris.

Si j'ai tenu à faire de telles clarifications, c'est parce que pour vos militants que nous rencontrons tous les jours, nous ne pouvons pas, au regard de votre impressionnant CV, nous adresser à « l'imminence » que vous êtes.

Pour eux, vous ne comprenez que le langage des dieux et n'écoutez que les anges. Or, il me semble que vous vouliez et voulez encore être Président de tous les camerounais y compris des illettrés, des pauvres, des sourds-muets (...) tant qu'ils sont camerounais. J'espère donc que vous lirez l'illettré et pauvre citoyen que je suis.

 

Monsieur le Président du MRC, permettez-moi de revenir sur votre parcours politique qui, de mon point de vue, fait de vous un transhumant politique.

Vous êtes parti de l'opposition avec la coalition qui soutenait Fru Ndi, pour le gouvernement de Paul Biya et ensuite du gouvernement de Biya pour rejoindre l'opposition en tant que Président national du MRC. Vous n'avez jamais été du SDF, nous dit-on; vous n'avez jamais été du RDPC, nous chante-t-on. D'où ma question: êtes-vous du MRC ?

Vous avez conduit une opposition en tant que cadre avec Fru Ndi, mais il se dit que vous n'avez jamais été avec lui. Vous avez fait partie du gouvernement de Biya, mais vous dites n'avoir jamais été du RDPC. Comment comprendre donc que vous qualifiez le RDPC de Parti-État ? Autrement dit, si, comme vous le dites, le RDPC est un parti-Etat, comment est-ce possible de faire partie de l'État sans faire partie du parti ? Permettez-moi de vous reposer cette question: êtes-vous du MRC?

Cette question peut, pour certains, mais pas pour vous, sembler banale, cependant vous et moi savons que cela ne vous coûte rien de dire, selon la direction du vent de demain, que vous n'avez jamais été du MRC même si vous avez été Président dudit parti. Vous ne cessez de par votre rhétorique, de vouloir vous faire croire que, faisant simplement partie du Tout, vous n'avez jamais été de ce Tout, feignant d'ignorer que le Tout n'est rien d'autre que l'ensemble de ses parties.

 

Alors, je vous repose une fois de plus, mais pas de trop la question suivante: êtes-vous du MRC? Et, si on s'en tient au fait que vous n'avez toujours été qu'en n'étant jamais, on sera tenté de se poser la question suivante qui préoccupait les présocratiques: « Qu'est-ce que l'être » ? Votre parcours sied à l'école ionienne avec Héraclite pour qui, l'être n'est qu'une illusion alors que seul le devenir est réel. Pour cette école, il n'était pas possible de saisir l'être dans la mesure où il est en perpétuel changement.

Vous n'avez été du SDF qu'en n'y étant pas, du RDPC qu'en n'y étant pas. Mais, êtes-vous du MRC? Ah oui! Vous êtes pour la renaissance et pour le changement (devenir). Mais peut-on renaître sans avoir été? Votre changement perpétuel qui vous empêche d'être n'est-il pas en contradiction avec votre projet de renaissance dans la mesure où la renaissance doit nécessairement être précédée de l'être? Comme vous le constatez, votre projet de devenir Président de la République est conditionné par la question d'être.

Or, vous n'avez jamais été, vous vous êtes toujours situé dans le changement perpétuel, c'est-à-dire, dans le non-être. Même avec le MRC, lorsque votre jeune étudiant Cabral Libii a lancé un mouvement pour des inscriptions massives sur les listes électorales, vous avez qualifié ce mouvement de filouterie politique, prétextant que l'urgence était la révision du code électoral.

Désillusion : Un jeune camerounais au cœur meurtri écrit à Maurice Kamto

Finalement, vous êtes allé à cette élection avec le même code électoral et vous êtes autoproclamé Président. Sans inscrits c'est-à-dire sans électeurs en votre faveur et sans code électoral consensuel c'est-à-dire sans transparence, vous avez, éhontément, déclaré que vous étiez vainqueur de cette élection. Après, vous avez boycotté les élections locales même si j'avoue que j'ai été étonné de ne pas vous entendre dire que vous avez raflé la majorité parlementaire à l'élection à laquelle vous n'avez pas participé.

Vous êtes passé par l'UA, l'ONU, les USA et aujourd'hui, vous comptez sur la vacance à la à la tête de l'État pour devenir Président. Vous constatez avec moi que vous n'êtes pas puisque vous changez sans cesse. Et répondant à l'école ionienne à laquelle appartenait Héraclite, pour qui seul le devenir était réel, l'être (présent) quant à lui n'étant qu'illusion, Parménide (école éléate) dira ceci: "du non-être, rien ne peut devenir". Autrement dit, le devenir n'est possible que si l'on a été, la renaissance n'est possible que si l'on a été.

Vos multiples changements de vestes, vos multiples incohérences et contradictions sont liés à la question de votre être : vous n'avez jamais été. Et, n'étant pas, vous ne pouvez que sombrer dans cet obscurantisme politique qui fait de vous le monsieur Jourdain de la politique camerounaise.

Lorsque vous parlez de devenir, le vôtre, c'est vous en tant que Président de la République. Or, pour devenir, il faut être car du non-être rien ne peut devenir. En un mot comme en mille: votre projet de devenir Président est une illusion tant que vous n'avez pas réglé votre question d'être. Voilà, Monsieur le Président du MRC, le premier point sur lequel j'ai tenu à attirer votre attention. Votre devenir politique résultant d'un néant d'être passé et présent, ne peut qu'être une succession d'illusions. Pour votre honneur, faites votre identité narrative et quittez la scène un moment.

Très respectueusement ».

 

N.R.M

 
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Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun trouve que les résultats de cette enquête sont truffés de zones d’ombre.

 

La position de Maurice Kamto ne surprend pas l’opinion. Fervent opposant du régime Biya, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) affirme qu’il rejette les résultats de l’enquête sur le massacre des civils de Ngarbuh. Un communiqué rendu public hier 23 avril 2020, fait savoir que les conclusions de ladite enquête ont été rendues telles qu’elles, pour calmer la communauté internationale. 

Pour Maurice Kamto, les résultats de cette enquête auraient pu être correctes si et seulement si, ils apportent des réponses aux questions ci-dessous, qu’il a rapporté dans son communiqué. 

« Combien de personnes au total ont-elles été massacrées le 14 février 2020 ? Combien de maisons ont-elles été brûlées ? Qui sont ceux, dans l’armée, au sein des institutions de l’Etat, dans l’administration, au sein de la société civile, ont ordonné, supervisé, couvert et/ou tenté de manipuler l’opinion nationale et internationale ? Que sont devenues toutes les personnes arrêtées arbitrairement et torturées par les services au motif fallacieux qu’elles auraient collaboré avec les organisations de défense des droits de l’homme ayant dévoilé les crimes et l’implication de l’armée ? Qui finance et entretient les miliciens supplétifs enrôlés par le commando de Ngarbuh ? Qui a instrumentalisé la communauté Fulani et à quelles fins ? Qu’en est-il des autres cas de tuerie ou de massacres de civils dans les régions anglophones ? », a écrit le président du Mrc.

Pour Kamto, il y a donc besoin d’une ouverture d’une enquête internationale, qui doit porter sur les massacres des civils pas seulement de Ngarbuh, mais aussi dans la région de l’Extrême-Nord.

 

Liliane N. 


 
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A travers un communiqué signé le 19 Avril dernier, Louis Paul Motaze affirme qu’il n’a envoyé aucune correspondance à son homologue au sujet d’un compte litigieux ouvert dans les livres d’Afriland First Bank

 

En substance, le Minfi a écrit : « Aucune réponse du ministre des Finances n’a été adressée à son collègue de l’Administration territoriale… L’opération Survival Fund fait l’objet d’un traitement approprié ».   

Il faut rappeler que l’usine à Fake news est entrée en action depuis le 13 Avril dernier, lorsque Paul Atanga Nji a saisi son collègue membre du gouvernement, afin qu’un enquête soit ouverte suite à l’action de levée de Fonds, organisée par Maurice Kamto, parallèlement à celle du Président de la République afin dit–il, de venir à bout de la pandémie Corona Virus. Le ministre de l’Administration territoriale avait au préalable exigé le gel des fonds de cette association parce que selon lui, une telle opération n’a aucune base légale.   

Les spécialistes de la désinformation ont quelques jours plus tard, inondé les réseaux sociaux avec des messages qu’ils ont tôt fait d’attribuer au ministre des Finances, dont celui- ci : « Nous avons mieux à faire que suivre les traces de 400 millions collectés à l’étranger sous forme de dons pour aider les Camerounais au Cameroun… ».

La mise au point du ministre des Finances vient une fois de plus mettre en exergue, la volonté de quelques individus qui chaque matin, travaillent à semer la zizanie. Ils profitent de chaque occasion afin de mettre en mal, les relations entre les Camerounais et s’ils ont l’occasion de faire leur sale besogne au sein de l’appareil gouvernemental, ils n’hésitent pas. Leur volonté affichée de prendre le pouvoir semble avoir pris le dessus sur tout le reste et tant que cela sert à leur cause, « pourquoi se priver ».

Et pour Philippe Abe, acteur de la Société Civile, c’est une preuve de plus de leur malhonnêteté intellectuelle : « Fort heureusement, c’est sur ces mêmes réseaux sociaux qu’il est au quotidien apporté la preuve de leur forfaiture. Je me suis toujours posé la question de savoir où est ce qu’ils prennent leurs informations même si je sais qu’avec l’avancée de la technologie, il est facile avec un peu de connaissance de fabriquer n’importe quoi ».   

Il ajoute : « Ils célèbrent le prétendu succès de l’opération Cameroon Survival Fund et veulent amener les insensés à croire que c’est pour leur bien mais, pourquoi la même opération n’a pas été mise en place pour les victimes de Ngouache, les populations du Nord et du Sud Ouest ? Ils veulent créer un Etat bis et, à mon sens le Gouvernement de monsieur Biya n’est pas assez ferme… ».

 

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Le jeune Daniel Njikam Mbala indique au Professeur Maurice Kamto, qu’il a déçu le peuple camerounais.

 

Daniel Njikam Mbala se présente comme un fils de la République. Dans la lettre qu’il a adressé au Professeur Maurice Kamto, il appelle celui-ci à se rendre compte des erreurs qu’il a commises. Il lui demande aussi de les réparer. Il indique que le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a été porté par les camerounais tout comme Cabral Libii, lors de la période de l’élection présidentielle de 2018. Cependant, il a perdu le cap juste après ladite période. Ce qui le pousse à se demander la direction dans laquelle, Kamto compte amener les camerounais.

“Vous disiez vous battre pour les problèmes de notre pays. La campagne fut belle et exceptionnelle car avec le jeune Cabral Libii vous avez levé le peuple camerounais. Mais malheureusement vous avez échoué et depuis tout ce temps, vous avez voulu avoir une démarche insurrectionnelle très rapidement désamorcée par l’Etat. La suite nous la connaissons tous entre votre arrestation et votre libération. Professeur, vous avez déçu le peuple camerounais où il vous attendait. Vous avez été égoïstes et refusé à votre parti d’évoluer sur l’échiquier politique national en lui refusant de participer à l’élection législative couplée des municipales”, a écrit Daniel Njikam Mbala.

Daniel Njikam trouve que Maurice Kamto est devenu très incohérent. Il a refusé au Mrc de participer aux élections législatives et municipales de février 2020 pourtant, il saisit l’Assemblée nationale pour constater la vacance au sommet de l’Etat. “Comment comprendre que vous ayez boycotté une législature et aujourd’hui vous demandez de constater la vacance présidentielle ? Et votre amour pour les camerounais ? Ceux qui meurent dans les hôpitaux ? Les fonds que vous avez recueilli pourraient déjà servir à faire des dons soit aux personnels soignants, soit pour les médicaments des malades soit pour les populations qui souffrent en ce temps de Coronavirus”, écrit-il.

Daniel Njikam affirme ne appartenir à aucun parti politique. Il déclare qu’il envisageait s’inscrire dans les rangs du Mrc. Seulement, il trouve que sous la conduite de Maurice Kamto, le parti est devenu très violent. “Je verrais ailleurs dans une opposition qui propose une démarche non violente à moins que vous changez de démarche entre temps! Car vraisemblablement vous êtes en train de vous enfoncer dans les poubelles de la Nation”, écrit-il.

Point de vue : Dieudonné Essomba invite les Camerounais à écouter Shanda Tomne  

 

Liliane N.

 

 
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En recevant ce Jeudi l’ambassadeur français le Chef de l’Etats Camerounais a évoqué avec son hôte quatre sujets essentiels : la Santé – l’Economie –la Recherche et l’Humanitaire

 

Et bien évidemment ils n’ont pas manqué de parler du Covid 19, cette pandémie qui touche le monde entier, comme l’a entre autres relevé Christophe Guilhou sur le perron du palais d’Etoudi : «  J’ai retrouvé le Président Biya qui m’avait reçu en audience il y a un peu plus d’un mois, toujours alerte et nous avons eu une très longue discussion, notamment sur les facilités accordées par le gouvernement Camerounais qui a permis le retour en France des français qui ont été bloqués par la fermeture des frontières aériennes et maritimes, et également rappeler tous les efforts de la France en faveur du Cameroun qui traverse comme beaucoup d’autres pays, une épreuve dure avec une épidémie de Covid – 19…Je lui ai rappelé également tous les efforts en matière de fourniture médicale, la prise en charge des malades ». 

Le Président Paul Biya et son invité ont également parlé de l'allègement de la dette du Cameroun : « D’un point de vue budgétaire, financier, le moratoire sur le remboursement de la dette sur le Cameroun qui était obtenue au cours du G20, le président Macron a été un élément moteur de cette décision, va se traduire par un allègement de 230 milliards de FCA pour l’économie camerounaise dont 60 milliards pour la France… ».  

 

Aucun lien avec la sortie de Maurice Kamto 

L’évocation de ces sujets, notamment celui relatif à la crise sanitaire au niveau national, a suscité sur la toile et même au sein d’une certaine opinion quelques critiques acerbes. Les militants et sympathisants du Mrc se sont approprié cette sortie du Chef de l’Etat, arguant que c’est suite aux ultimatums de leur leader que Paul Biya a « daigné montrer son nez parce qu’il a eu peur du constat de la vacance introduit à l’Assemblé Nationale ».

Prétendue vacance à la présidence : Fame Ndongo décrypte la démarche de Kamto  

 

En face, ils ont reçu une riposte musclée car considéré comme de simples récupérateurs à l’affût du moindre détail dans leur besoin maladif d’exister 

«  Les rêveries autour d'une éventuelle vacance à la tête du pouvoir sont ainsi stoppées nettes. Les copies renvoyées à leurs auteurs, avec immanquablement mais suffisamment en exergue écrit dessus constatation chimérique. Au-delà d'une simple apparition de "l'homme Lion" donc, une véritable interpellation à l'endroit de ces con-patriotes qui ont fait de l'éventualité de la mort d'un individu un projet de vie.

Quelle absurdité!

Quelle stupidité!

Quelle bêtise!

Quel plaisir un être humain équilibré, détenant l'entièreté de ses sens pourrait bien avoir à faire des incantations pour souhaiter voire disparaître un de ses semblables!

Qui plus est, dans notre contexte des peuples Bantous où atteindre le troisième âge devrait davantage être considéré comme une grâce!

En raisonnant même par l'absurde, c'est à se demander comment certaines gens peuvent un seul instant imaginer qu'il suffira juste que le Président de la République ne soit plus là (nul n'est immortel) pour que leurs vies deviennent roses du jour au lendemain… ».

A travers cette sortie, le Président de la République donne la preuve qu’il n’a jamais eu le moindre problème et qu’il gouverne bel et bien à la tête de la magistrature suprême du pays qui lui a été confié. En rappel, tous les décrets signés et publiés depuis le début de la pandémie du Covid – 19.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Maurice Kamto demande par ailleurs la libération de Sisiku Ayuk Tabe.

 

Juste après que le décret portant remises et commutations de peine signé par Paul Biya le Président de la République ait été rendu public le 15 avril 2020, Maurice Kamto a réagi. Sans saluer l’acte pris par le Chef de l’Etat, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), a demandé que Mamadou Mota et Sisiku Ayuk Tabe soient libérés. Maurice Kamto souhaite que les cas de ces deux détenus soient pris en considération. Par ailleurs, il appelle à la remise en liberté des “prisonniers politiques” du Cameroun.  

Seulement, il faut souligner que le décret du Chef de l’Etat définit clairement les profils des détenus concernés par cet acte. Ledit acte ne concerne donc pas, les personnes qui sont en détention provisoire. Mais celles dont les condamnations ont déjà été prononcées. Le décret du Président ne concerne pas les détenus condamnés pour des motifs qui tournent autour des crimes économiques, l’atteinte à la sécurité de l’État, la fausse monnaie, la fraude douanière, la torture, la pédophilie, le viol entre autres.

Coronavirus : Commutation et Remise de peine pour tous au Cameroun  

Il convient de rappeler que Sisiku Ayuk Tabe le président auto proclamé de la république fantôme d’Ambazonie avec ses compagnons ont été condamnés le 20 août 2019 à la prison à perpétuité par le Tribunal Militaire de Yaoundé. Ils ont introduit un appel de cette décision auprès de la Cour d’Appel du Centre. Ils sont reconnus coupables de sécession, terrorisme, hostilité contre l’Etat du Cameroun et non possession de pièce d’identité camerounaise.

Mamadou Mota été reconnu coupable de «rébellion en groupe» et condamné à 2 ans de prison ferme.

 

Liliane N.

 

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Par la voix de Me Emmanuel Simh le 3ème vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, le parti politique de Maurice Kamto affirme que, celui-ci n’est pas actuellement interné à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale.

 

Depuis hier mardi 14 avril 2020, une rumeur qui annonce Maurice Kamto interné à l’hôpital de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps), circule sur la toile. D’après ladite rumeur, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) aurait été contaminé par le virus du Covid-19. Me Emmanuel Simh le 3ème vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), a fait un démenti. Il affirme qu’il n’en est rien de tel. Maurice Kamto va bien. “Bonjour ! Cette information est purement et simplement fausse, créée certainement dans le but de détourner  les camerounais des objectifs républicains du parti. Le président Kamto se porte bien !”, a-t-il répondu par tweet à un internaute qui a voulu en savoir plus.

A titre de rappel, depuis une semaine, Maurice Kamto, le Mrc et ses alliés sont lancés dans un nouveau jeu de ping pong avec Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat). L’objet de la discorde cette fois-ci porte sur l’opération de collecte de fonds initiée par Kamto pour le Coronavirus. L’opération baptisée “Survie Cameroun” n’a pas reçu l’onction du gouvernement. 

Dans sa première sortie relative à cette affaire, le Minat indiquait que l’initiative est illégale. Il a cité la loi N°83/002 du 21 juillet 1983 qui réglemente les appels à la générosité publique. « Les dispositions de ce texte interdisent formellement à tout individu et à toute organisation de quelque nature que ce soit de faire appel à la générosité publique sans au préalable avoir obtenu l’autorisation du ministre en charge de l’Administration territoriale », avait précisé Paul Atanga Nji dans un communiqué publié le mardi 07 avril 2020. 

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Le président du Parti de l’Alliance Libérale affirme que Maurice Kamto n’inscrit son nom sur aucune réalisation positive au Cameroun.

 

Sa Majesté Célestin Bedzigui par ailleurs président national du Parti de l’Alliance Libérale (Pal) en date du 11 avril 2020, a commis une tribune dans laquelle, il parle de Maurice Kamto et de son opération de collecte de fonds initiée pour lutter contre le Coronavirus. Dans la tribune, Sa Majesté Bedzigui s’offusque du fait qu’en cette période où le monde vit cette crise sanitaire, Maurice Kamto fasse encore parler de lui, dans un style qui met en péril la cohésion nationale.

 

“...du fonds des ténèbres nous parviennent les échos des actes attentatoires à la cohésion nationale et des propos déraisonnables d'un mauvais perdant qui ne peuvent être que les stigmates d'une défaite électorale mal vécue et qui semble lui avoir pour le moins détraqué l'esprit. Le Pr. Maurice Kamto pour ne pas le citer, nous a en effet donné à vivre ces jours derniers, une illustration patente d'un cas pathologique de psychiatrie, lorsque dans un élément vidéo posté sur les réseaux sociaux, il projette sur celui qui hier l'a écrasé à l'élection présidentielle, les termes infâmes de " illégal et illégitime " qui, à la vérité rendent compte de son propre statut politique quand il se prend à parler au peuple et au nom du peuple camerounais, lui qui à date, n'a jamais eu le moindre mandat électif, si modeste fût-il”, a écrit Sa Majesté Célestin Bedzigui.

 

Le président national du Pal qui parle de l’opération de collecte de fonds initiée par Maurice Kamto baptisée “Cameroon Survival Survie Cameroun”, affirme que celui-ci se donne aujourd'hui, comme fonds de commerce politique, pour être le '' plus grand commun diviseur des Camerounais". D’après l’autorité traditionnelle, le président du Mrc le fait pour “se vendre à l'opinion et rester en effraction dans son esprit, il nourrit l'actualité par ce qui relève plus des frasques que des événements”.  

Poursuivant dans le même ordre d'idées, Célestin Bezdigui ajoute en parlant toujours de Maurice Kamto "la dernière de ses frasques en date est cette initiative de levée de fonds auprès du public au motif de la riposte au coronavirus, concurremment à l'action du Gouvernement. Et pour bien illustrer qu'il est sur le mode "frasque", il justifie son acte en s'appuyant sur l'apothème " necessitas facit legem", entendu comme " nécessité fait loi". Un juriste doté de tout son esprit comprendrait que cet apothème ne peut être évoqué que lorsqu'il n'y a pas de loi en la matière; or dans le cas d'espèce, il existe bien des lois et règlements qui encadrent l'appel à l'épargne public".

Acrimonie entre Me Pensy et Me Ntimbane Bomo : Les deux hommes de Loi déversent leur fiel sur les réseaux sociaux   

 

Liliane N.

 

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La polémique est née après la décision prise par le ministre de l’Administration Territoriale de mettre fin à l’action engagée par Maurice Kamto qui faisant fi du Droit a voulu profiter de la crise sanitaire que traverse le Cameroun.

 

« Au confrère Maître Pensy.

Je viens de suivre l'émission Droit de réponse sur Équinoxe où vous avez jugé mon intervention sur l'état de nécessité pour appeler à la générosité publique d'incongruité. 

Sans qu'il soit besoin de constater que vous avez preuve de lâcheté, en essayant de me contrarier dans un débat auquel je ne participais pas, je tiens à vous indiquer que vous votre analyse est totalement erronée.

Vous avez circonscrit l'état de nécessité en matière pénale, comme l'a précédemment fait malencontreusement le confrère Maitre Ashu lors de notre précédent débat sur Équinoxe. Je le lui ai d'ailleurs rappelé.

 

Je tiens à cet effet à vous Enseigner ce qui suit:

1- L'état de nécessité qui découle d'un principe général de droit : " La nécessité fait loi" ou encore  « Nécessité n'a point de loi »  ou encore « La nécessité contraint la loi », en latin « Necessitas non habem legem » est un principe général de droit qui s'applique dans plusieurs matières en dehors du pénal. 

On le retrouve en droit contractuel, c’est à dire en droit des obligations avec des expressions comme cas de force majeure nul n'est tenu. 

En droit international public notamment quand il est permis la violation de la souveraineté consacré et reconnu d'un Etat pour aller sauver des vies humaines. On parlera alors de droit d'ingérence humanitaire.

Car la nécessité de préservation de la vie est au dessus des lois et réglementations.

 

2- Il y a aussi ce principe de droit qui dit que le droit porté à l'extrême consacre l'injustice suprême : « Summum jus, Summa injuria », qui permet d'invalider les lois de procédure qui pourraient entraîner des injustices en cas de menace extrême.

Cas de cette demande d'autorisation laissée au libre arbitrage pendant 30 jours du Ministre de l'administration territoriale alors que les populations meurent ou risque de mourir. On ne va pas attendre ce délai prévu par la loi, afin de venir en aide à ceux qui meurent. Le faire est injuste.

Fonds pour le Covid-19: Atanga Nji demande à Afriland first bank de fermer le compte ouvert par Maurice Kamto  

 

3- En outre, en poussant au plus la réflexion, la fameuse loi sur la générosité publique de 1983 et son décret d'application de 1985 sont inapplicables en situation d'aide ou d'urgence humanitaire comme en l'espèce.

Appeler à l'aide humanitaire, pour sauver des camerounais du Covid-19 n'est pas appeler à la générosité publique.

Les lois sur la générosité publique visent généralement des situations classiques de soutien aux démunis et autres nécessiteux. 

Par exemple la construction d'une école, l'aide aux orphelins...

Or dans des situations d'aide humanitaire, ce sont des appels au sauvetage à la vie comme cet appel Cameroon Survival qui n'est rien d'autre qu'un appel à l'aide humanitaire en situation de nécessité sanitaire.

La Suisse par exemple l'a défini dans sa loi du 1er février 1999
« L'aide humanitaire sert à sauver des vies et à alléger des souffrances dans des situations d'urgence, lors d'une catastrophe ou d'une crise due à la nature ou à l'homme ».

Il y a un vide juridique sur l'aide humanitaire au Cameroun et personne ne peut interdire une telle aide de se déployer car
« Ce qui n'est pas interdit est permis ».

  

N.R.M

 

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Le Ministre de l’Administration territoriale vient d’adresser une correspondance à cet effet, au Directeur général d’Afriland first bank.

 

Après le communiqué qu’il a produit au sujet des initiatives privées de collecte d’argent pour lutter contre la pandémie du Coronavirus, Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) vient encore de lever le ton. Le Minat a rédigé une correspondance dont nous avons eu une copie. 

Cette correspondance adressée au Directeur général d’Afriland first bank, contient une demande qui ne surprend guère. Atanga Nji veut que cet établissement bancaire dont le propriétaire est Paul Kammogne, procède à la fermeture des comptes bancaires ouverts par des leaders politiques, pour récolter les fonds destinés au Covid-19. Dans la correspondance qui a la marque “urgent” le Minat fait savoir que la demande concerne aussi les associations à la base de toute opération de collecte de fonds pour le Coronavirus. 

Pour mieux comprendre cette sortie de Paul Atanga Nji, il convient de rappeler que Maurice Kamto et ses alliés à l’instar de Christian Penda Ekoka, Albert Dzongang sont à la base d’une opération de collecte de fonds pour venir en aide, disent-ils, aux populations affectées par le Coronavirus. L’opération en question a été baptisée “Survie Cameroun-Survival Cameroon”. Ayant pris connaissance de cette collecte, le Minat a instruit qu’elle cesse parce que les appels à générosité au Cameroun en situation de crise, de catastrophe sont régis par la loi N°83/002 du 21 juillet 1983 et le décret du 14 août 1985.

De l’avis de certains analystes politiques, comme Me Christian Bomo Ntimbane, la loi ne tient pas lorsqu’il s’agit de sauver des vies. 

"Dans une situation de risque avéré de mort que nous appelons en droit état de nécessité, personne n’est plus obligée de respecter la loi pour se sauver. On la passe outre. Dans ce cas on viole la loi moins importante pour éviter une situation irrémédiable ou aux conséquences irrémédiables sur la vie. Le covid-19 a été reconnue par l’Oms comme une menace, un péril pour l’Afrique dont le Cameroun. Dès lors, toutes mesures même en violation de la loi que prendrait un citoyen pour échapper à la mort sont autorisées de facto et de jure par le droit", a-t-il écrit.

 

Liliane N.

 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01