Même avec les élections législatives qui ont eu lieu le 9 février 2020, le Social democratic front n’a pas réalisé des performances satisfaisantes.
Le chapitre sombre de l’histoire du Social democratic front (Sdf) n’est pas clos. Pour ces élections législatives, le parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi affiche des résultats qui laissent moins optimistes, pour ce qui est de son avenir. Le Sdf pour la neuvième législature enregistre un total de 5 Députés contre 18 en 2013. Certains observateurs affirment que cela est dû à la perte de son bastion électoral logé dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso). D’ailleurs, rappellent-ils, le parti de la balance avait menacé de ne pas prendre part à ces élections, si la crise sociopolitique qui sévit au Noso, n’était pas encore résolu.
Contre toute attente, le Sdf s’est décidé d’aller aux élections. Les résultats sus mentionnés prouvent que le parti de Ni John Fru Ndi a perdu le terrain.
Cette perte de terrain s’est d’abord vu lors de l’élection présidentielle de 2018. Le Sdf avait alors pour la première fois de son histoire, changé de candidat. Il a investi Joshua Osih son premier vice-président. Les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel de Clément Atangana l’ont classé troisième avec un score de 3,36% des suffrages. Le Sdf a été devancé par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun de Maurice Kamto qui est sorti deuxième avec un score de 14,23%. Et il a également été devancé par le parti Univers qui avait investi Cabral Libii. Univers est sorti troisième avec un score de 6,28%.
Ce faible score de 3,36% inférieur aux 10% habituellement obtenu par le Sdf a été par certains militants du parti de la balance notamment ceux de la branche d’Allemagne attribué à Joshua Osih. D’autres ont évoqué la perte du bastion de l’électorat du Sdf.
Liliane N.