L’allié du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) vient d’effectuer une sortie musclée concernant l’opération de collecte de fonds initiée par Maurice Kamto, contrecarrée par le ministre de l’Administration territoriale. Dans une déclaration, il dit à Paul Atanga Nji, « ne poussez à bout » Maurice Kamto.
« Il y a des circonstances dans la vie, où même les plus fous retrouvent leurs esprits. Lorsque votre maison est en feu vous ne tirez pas ceux qui accourent pour éteindre les flammes, sauf à croire que vous la brûlez volontairement. Le pays est en guerre contre un ennemi coriace. Vous devez laisser chaque fils ou groupe contribuer à cette lutte ; il y va de la survie de tout un peuple. Si nous périssons tous, à qui ouvrirez-vous encore vos gros yeux ? », lance l’inconditionnel allié du MRC.
Albert Dzongang ajoute par ailleurs, « allez dire au coronavirus qu’on entre pas au Cameroun sans votre visa et nous verrons s’il obéit. Allez dire à Paul Biya que la loi exige qu’il soit au front en ces temps de pandémie. Si votre plan d’extermination du peuple est en marche, nous n’allons pas nous suicider. (…) Cherchez déjà un trou où vous terrer, car ce peuple en furie arrive ».
L’homme politique rappelle que la tontine du MRC continue, car Maurice Kamto a plus d’un tour dans son sac. « Ne le poussez à bout. Je vous suggère de continuer à vous faire oublier comme vous le fassiez bien depuis un moment. Vos multiples provocations commencent à être trop », souligne Albert Dzongang. Il déclare enfin : « vaillant peuple du Cameroun tu sais maintenant qui t’aime et veux ton bien. Lève-toi et défends ta vie ; ne la laisse pas entre les mains de ceux qui ne s’en soucient pas ».
Innocent D H
Telle est la principale mise en garde faite ce Mardi par le ministre de l’Administration Territoriale par rapport à la levée de fonds de solidarité lancé par quelques responsables politiques
Dans son communiqué, le membre du gouvernement qui demande la « clôture immédiate de tout compte bancaire ouvert à cet effet et à lui en rendre compte dans les meilleurs délais sans préjudice de sanctions prévues par la législation en vigueur », base son action sur les dispositions de la loi du 21 Juillet 1983 régissant les appels à la générosité publique et le décret du 14 août 1985 fixant les conditions d'octroi de l'autorisation d'appel à la générosité publique.
« Les dispositions de ces textes interdisent formellement à tout individu et à toute organisation de quelque nature que ce soit, de faire appel à la générosité publique sans au préalable avoir obtenu l’autorisation du ministre en charge de l’Administration Territoriale ».
Par ailleurs, Paul Atanga Nji « Tient toutefois à rappeler que tout individu ou organisation de bonne foi souhaitant apporter une contribution financière ou matérielle à la lutte contre le Corona virus, peut le faire en toute transparence, dans le cadre défini par le Chef de l’Etat et mis en œuvre par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement… ».
Crise de confiance ?
La position du ministre de l’Administration Territoriale a suscité de vives réactions, au sein de l’opinion publique. Nombreux sont les Camerounais qui ont remis au devant de la scène, la collecte faite lors du Mondial 94, ainsi que le coup de cœur qui visait à soutenir les soldats engagés dans la lutte contre boko haram. Au-delà des difficultés existentielles personnelles, c’est chacun qui avait donné un franc symbolique mais malheureusement, aucune information, aucune explication n’a jamais été donnée à quiconque par rapport à la gestion de ces fonds.
C’est entre autres ce qui aurait suscité cette adhésion massive pour le « Cameroon Survival » de Maurice Kamto, président du Mrc. Toutefois, quelques personnes estiment que cette action est une provocation de plus envers le gouvernement, d’autant plus qu’il l’engage après avoir donné un ultimatum au Chef de l’Etat et dit avoir remarqué « la défaillance de Monsieur Paul Biya Président de fait de la République du Cameroun… ».
Pour Nourane Fotsing, député Pcrn de Wouri Est, « En tant qu’élue de la Nation, elle a parfaitement le droit de mener l’initiative « SOLIDARITECOVID237 » qui n’est rien d’autre qu’une démarche sociale cadrant parfaitement avec le rôle qui lui est dévolu.
Elle l’a affirmé lors d’une émission télévisée ce Mardi, sur les antennes de Canal II international « Parole d’Homme », en précisant toutefois qu’elle ira à la rencontre du ministre de l’Administration Territoriale en espérant qu’un point de convergence sera trouvé parce qu’il s’agit avant tout de sauver la vie des Camerounais menacés par le Corona Virus.
Nicole Ricci Minyem
Paul Eric Kingue l’ancien Directeur de campagne de Maurice Kamto, demande à ce dernier, de ne pas politiser la pandémie du Coronavirus, qui sévit aussi au Cameroun.
Paul Eric Kingue s’est exprimé dans les colonnes du journal L’Anecdote au sujet de l’ultimatum, que Maurice Kamto a récemment donné à Paul Biya. Pour mieux comprendre la sortie de l’ancien Directeur de campagne de Kamto, il convient de rappeler que dans une déclaration rendue publique par les services de son parti politique le Mrc, il affirme qu’il laisse 7 jours au Président de la République, pour s’exprimer sur la stratégie de lutte qu’il a établie contre le Coronavirus.
Kamto a indiqué que si le Président ne le fait pas, il se réserve le droit d’appeler le peuple camerounais à tirer toutes les conséquences de la “grave défaillance, qui pourrait alors conduire au constat de son incapacité de gouverner”.
Pour Paul Eric Kingue, la déclaration de Maurice Kamto et surtout son ultimatum, n’ont pas lieu d’être. « Je suis choqué souvent de voir l’inconsistance de certains hommes politiques face au quotidien des Camerounais. On peut être docteur, agrégé, etc., mais manquer de tact politique. Et c’est le cas du président du MRC qui confond tout. Je me rends compte qu’il me donne raison aujourd’hui parce qu’hier, je le disais lieutenant et moi colonel en politique », déclare-t-il.
Paul Eric Kingue affirme qu’il est insensé qu’un homme politique utilise la pandémie actuelle pour mettre la pression sur le Chef de l’Etat. Il rappelle que le Coronavirus ne connaît ni les formations politiques, ni les personnalités. Pour cela, politiser cette pandémie est une manipulation qu’il juge dangereuse.
« Comment comprendre qu’une pandémie menaçant l’humanité soit ramenée à une histoire de politique, de Paul Biya, d’ultimatum, etc., alors qu’il appartient à tous les Humains de la planète d’apporter leurs contributions où qu’ils se trouvent, pour faire reculer la menace? Autrement dit, pour faire reculer le Covid-19, il faut passer par des injonctions à faire à tel ou tel personnage politique? Le président italien a coulé les larmes en mondovision, mais elles ont changé quoi au sort des Italiens? Il faut forcément que Paul Biya parle pour que le virus recule? Il faut éviter d’amalgamer et théâtraliser tout pour le seul profit politique. Kamto peut exposer sa plus grande recette contre le Co-vid-19 sans tintamarre ni sensationnel », déclare l’ancien Directeur de campagne de Maurice Kamto.
Liliane N.
Sur les bases qui lui sont propres et dont il détient seul le pouvoir, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a cru bon de donner un ultimatum au Président de la République.
Une sortie qui lui a valu une réplique du Secrétaire à la Communication du Rassemblement Démocratique du peuple Camerounais qui estime qu’il ne s’agit ni plus, ni moins que d’un stratagème insurrectionnel.
Le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale n’a pas pu retenir sa colère face à cette autre attitude de « provocation » affichée par le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun qui a cru bon de donner des injonctions au Président de la République.
Une bravade accompagnée par des menaces, sans oublier les propos discourtois qui sont devenus au fil mois une habitude chez le président du Mrc qui n’a aucun maire, aucun député et pas le moindre conseiller municipal.
« Monsieur le Président du MRC, avec tout le respect que je vous dois en tant que citoyen, si je n'étais pas confiné pour me protéger et protéger mes compatriotes je serai venu vous rencontrer après la lecture de votre communiqué qui donne la nausée, pour vous dire face à face, les yeux dans les yeux, que c'est honteux de vouloir utiliser le coronavirus comme munition politique, comme sujet de polémique, comme arme d’attaque personnelle et lâche contre le Chef de l’Etat.
Non, ce n'est pas sérieux de réduire cette crise à un niveau national, alors même que c'est une affaire mondiale donc internationale. Et puis M. Kamto, qui êtes-vous pour donner un ultimatum de 7 jours à un Chef d'Etat? Retenez bien que le coronavirus est un sujet trop grave et d'évolution hyper rapide, donc il est impératif et urgent de l'exclure du champ de la polémique pour qu'il reste dans une approche de sécurité nationale et mondiale comme le font le Président Biya et le Secrétaire Général de l’ONU et bien d'autres.
M. Kamto ça suffit, ce n'est pas du MRC qu'il s'agit, mais de la vie de millions de camerounais et de milliards de femmes et d'hommes sur notre planète menacée. Vous gagneriez à observer les consignes du Président Paul Biya communiquées par le Premier Ministre Joseph Dion Ngute, ainsi que les conseils de l'OMS. Bon weekend » !
Une sortie qui en a suscité d’autres et tous, ou presque trouvent que le Mrc et son leader sont des opportunistes qui sautent sur la moindre occasion pour se mettre au devant de la scène
Jean Claude Mayel : « Vous savez tous les Camerounais peuvent écrire à leur Président de la République afin de l’inviter à se prononcer sur tel ou tel autre sujet mais vous conviendrez avec moi que depuis Octobre 2018, le landernau politique est envahi par cette engeance appelée Mrc. Et je préfère utilisée ces mots pour ne pas être aussi vil que tous ceux qui militent au sein de cette formation politique, si tant est – il qu’on peut le considérer ainsi mais, ce n’est pas possible. Mais dites – moi au cours des prochaines années, on va avoir droit à des attitudes aussi scandaleuses tout simplement parce qu’un individu veut rester présent dans les mémoires. On ne saurait être aussi opportuniste et dans le mauvais sens de ce terme… ».
Albert Ndogmo : « Je ne sais pas s’il y’a un terme assez fort pour décrier une attitude aussi scandaleuse. Mais bon Dieu, toute personne morale, face à la souffrance de ses congénères adoptent une attitude humble. Mais c’est quoi ça ? Fort heureusement, le Président de la République est un homme qui a toujours su prendre de la distance et agir là où on ne l’entend pas mais vraiment, que le Mrc et son leader laissent les Camerounais se préoccuper de ce qui est véritablement important pour eux… ».
N.R.M
Le Président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun au cours d’une adresse à ses militants ce vendredi a fortement interpellé le Chef de l’Etat sur son silence face à cette crise sanitaire que vit le Cameroun.
« Monsieur Paul BIYA doit assumer pleinement et par lui-même la fonction présidentielle qu’il usurpe depuis le hold-up électoral d’octobre 2018, faute de quoi le peuple camerounais sera en devoir de constater sa défaillance et d’en tirer toutes les conséquences politiques ».
C’est par ces propos que Maurice KAMTO ouvre son adresse aux camerounais au sujet de la crise sanitaire. Pour le Président du MRC, « les camerounais sont abandonnés à leur triste sort par celui qui prétend assumer la fonction de Chef d’Etat ».
Or au cœur de la crise, dans tous les pays du monde, les populations sont conduites et informées par leurs principaux leaders qui mouillent le maillot dans cette situation pour améliorer les conditions de prise en charge.
« Les questions que les Camerounais de tous bords se posent depuis deux semaines au moins sont les suivantes : où est passé Monsieur Paul BIYA ? Le pays est-il gouverné ? Si oui par qui ? Est-il simplement conscient de sa responsabilité en tant que Président de la République, même illégal et illégitime, dans la préservation de la vie des Camerounais ? ».
Des questions et bien d’autres que plusieurs concitoyens se posent au jour d’aujourd’hui. Or du haut de sa stature, il est le seul capable de donner du poids aux actions menées par le ministre de la santé. Seule une réelle implication de Paul BIYA peut amener une véritable discipline au sein du gouvernement et des hauts responsables de l’Etat comme les députés et sénateurs soupçonnés par le ministre de la santé d’être contaminés.
Le président de la République est en parfaite santé
Par ailleurs, Paul BIYA est le seul à même de faire une ordonnance pour le déblocage d’une somme d’argent conséquente susceptible de permettre de passer les commandes des outils nécessaires pour la prise en charge dans les hôpitaux, bref l’organisation d’une véritable riposte nationale.
« Prenant à témoin le peuple et la communauté internationale sur cette situation inadmissible, je l’engage sous sept (07) jours, à compter de la publication de la présente communication, à s’adresser aux Camerounais, lui-même, pour leur dire quelle est sa riposte contre le COVID-19 et surtout, pour annoncer les moyens de financement nécessaires, aussi bien aux ménages qu’aux entreprises, pour assurer l’efficacité du confinement. En l’absence de telles mesures d’accompagnement, les directives de son gouvernement resteront stériles au regard de la décrépitude du tissu social, de la pauvreté et de la précarité des populations engendrées par son régime depuis 40 ans ».
Ce qu’il faut également dire, c’est que cette exigence de Maurice KAMTO cache son ambition de donner aux camerounais de savoir si effectivement le Chef de l’Etat est en parfaite santé comme cela est dit ci et là. Et mettre fin à la rumeur sur sa vie ou sa mort.
Stéphane NZESSEU
Les avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun demandent au Secrétaire d’Etat à la Défense, chargé de le gendarmerie, Galax Etoga de dessaisir la Légion de gendarmerie du Nord de l’affaire relative à la supposée tentative d’assassinat de Maurice Kamto.
Il y a du nouveau dans l’affaire relative à la supposée tentative d’assassinat de Maurice Kamto. Les avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) ont décidé d’interpeller le Secrétaire d’Etat à la Défense (Sed), chargé de le gendarmerie, Galax Etoga. Dans leur correspondance qui date du 23 mars 2020, ils demandent à Galax Etoga de dessaisir la Légion de gendarmerie du Nord de ladite affaire.
Les avocats demandent par ailleurs au Sed chargé de la gendarmerie de "désigner en conséquence une unité d'enquêtes située en dehors du ressort territorial du commandement militaire de la région du Nord, chargé des enquêtes judiciaires ainsi ouvertes".
Rappelons que le 13 mars 2020, alors que le président du Mrc Maurice Kamto poursuivait avec sa tournée dans le septentrion, les militants de son parti ont relayé sur les réseaux sociaux, les images d'un gendarme, qu'ils accusaient d'avoir essayer de le tuer. Ce dernier avait été conduit dans les services du gouverneur de la région du Nord par Alain Fogue le trésorier national du Mrc et d'autres militants du parti.
L'affaire ayant eu un écho important, le gouvernement dans sa réaction, a indiqué qu'il s'agissait d'un agent des services de renseignement en mission de routine. Une version que le Réseau de défense des droits humains en Afrique centrale avait refusé d'accepter.
Par la suite, la Légion de gendarmerie du Nord avait décidé de convoquer Alain Fogue et Compagnie au motif de brutalité sur un gendarme en mission de renseignement. Dans la correspondance adressée à Galax Etoga, pour soutenir leur demande de faire dessaisir l'affaire à ladite Légion, les avocats du Mrc ont évoqué le « non respect des délais de convocation, le défaut de notification à des personnes convoquées, l’absence de neutralité des officiers de la police judiciaire, le non respect de la mesure administrative de confinement.
Rappelons par ailleurs que le Mrc a aussi porté plainte pour « tentative d’assassinat» contre le gendarme Jean Fils Ngwe. La plainte a été déposée au tribunal militaire de Garoua.
Liliane N.
Le président du MRC, à la suite des mesures prises par le gouvernement de Joseph Dion Ngute, se félicite du réveil même tardif de l’exécutif. Mais parce que l’EPIDEMIE DE CORONAVIRUS EN COURS EST UN GRAVE DANGER POUR NOTRE PAYS, le Président Maurice KAMTO souligne des points à améliorer pour une meilleure efficacité des actions de prévention.
Le républicain Maurice KAMTO commence par saluer les initiatives du gouvernement de Paul BIYA. « Je salue d’emblée les mesures prises le 17 mars dernier, car elles sont de nature à préserver la santé des Camerounais face à cette redoutable épidémie. Je resterai optimiste tant que j’aurai l’assurance que les mesures annoncées sont effectives et s’exécutent en toute responsabilité. » Mais avec son équipe, ils ont noté quelques points qui devraient être mieux calibrés pour une meilleure implémentation des mesures du gouvernement.
Au sujet des mesures de mise en quarantaine des voyageurs venus de l’étranger, Maurice KAMTO note des insuffisances. « Des hôtels réquisitionnés pour accueillir les cas suspects n’ont pas été préparés à l’avance alors qu’en principe, une telle opération requiert à la fois une préparation psychologique et pratique du personnel de l’hôtel, une identification précise des couloirs sanitaires au sein de l’établissement et un déploiement des mesures d’asepsie avant, pendant et après l’épidémie. Si de telles mesures ne sont pas prises au préalable, une propagation du virus au-delà des espaces requis est probable et serait un facteur de contamination d’un grand nombre de personnes. Des pays plus développés que le Cameroun ont consacré deux semaines pour cette préparation ; au Cameroun, le régime veut nous faire croire que cette opération n’est pas indispensable. »
Maurice KAMTO revient également sur la violation de ces règles sanitaires par le Président de l’Assemblée Nationale. « Le non-respect des mesures de confinement par certaines personnes, y compris des responsables publics. C’est notamment le cas de Monsieur Cavaye Yéguié Djibril, qui, revenant de France, un pays où le rythme de propagation du coronavirus s’est accéléré au point de l’amener à déclarer une guerre sanitaire contre cette épidémie, s’est soustrait à cette mesure de prévention, au mépris de la santé des autres camerounais. ».
Dans la suite, le leader du mouvement de la Renaissance va faire des propositions. La première, interpeller chaque citoyen sur sa responsabilité individuelle. « Au-delà des errements du Gouvernement, la gravité de la situation requiert que chacun apporte sa contribution pour une gestion réussie de la lutte contre l’épidémie de Covid-19. (…) Dans cet esprit, je demande que soient mises en place sans délai le dispositif suivant :
- La création des camps de mise en quarantaine dédiés au suivi des personnes suspectes ou confirmées infectées par le Covid-19. Il pourrait s’agir des hôpitaux ou des salles de classe réquisitionnées, exclusivement consacrés au suivi des cas de cette épidémie, et mis sous la surveillance de la force publique. A ce titre, une réquisition des forces de 2ème catégorie pourrait s’avérer nécessaire, en fonction de l’évolution de la situation, pour assurer le respect strict des règles de sécurité et la surveillance des camps de mise en quarantaine.
- La gratuité et la systématisation des tests pour tous les cas suspects, ainsi que la simplification de leurs procédures d’acquisition et la juste répartition géographique des tests en fonction de la demande réelle. Il est inadmissible que de longues procédures bureaucratiques soient requises pour pouvoir effectuer un test diagnostique en urgence. Les responsables des formations sanitaires ou, à défaut, les gestionnaires des centres de mise en quarantaine doivent être des ordonnateurs de l’utilisation des tests diagnostiques.
- La gratuité de la prise en charge médicale et psychologique des cas confirmés.
- La création d’une Commission Nationale Chargée de la Gestion de l’Epidémie du Covid-19 et de la Protection des Camerounais face à cette maladie. Cette Commission doit être présidée par le Président de la République et non pas par un tiers. Devant la gravité de la situation, chacun doit prendre ses responsabilités et non plus les déléguer comme d’habitude. Cette Commission devrait être subdivisée en plusieurs Sous-Commissions dont :
- Une Sous-Commission Sanitaire composée des experts de la santé clinique, de la santé publique et des professionnels de l’industrie pharmaceutique et biomédicale. Elle devrait définir les protocoles de prise en charge dans les centres de mise en quarantaine ; elle devrait également concevoir les contenus et les supports des messages à diffuser dans le grand public. Cette Sous-Commission devrait par ailleurs élaborer le protocole d’approvisionnement, de stockage et de distribution des intrants et matériels utilisés dans la prise en charge des personnes infectées.
- Une Sous-Commission Para-Sanitaire chargée de la définition et de la mise en œuvre des mesures complémentaires aux mesures sanitaires (mesures non sanitaires).
- Une Sous-Commission de Sûreté dont les actions d’intelligence et de sécurisation devrait s’inscrire dans l’objectif de l’éradication du Covid-19 au Cameroun. Cette Sous-Commission devrait donc assurer, entre autres, la mise en œuvre des mesures contraignantes prises aux frontières et à l’intérieur du territoire national.
- Par ailleurs, j’exige que soient publiés les chiffres réels des personnes déjà infectées. Des informations dignes de foi font état d’un nombre bien plus important de Camerounais déjà infectés. Je demande également que soient prises des mesures d’accompagnement des opérateurs économiques ainsi que les ménages dont les activités seront affectées par les mesures prises par le Gouvernement. La protection des personnes et des biens est une mission régalienne de l’Etat. Je serai particulièrement attentif au sujet de ces mesures d’accompagnement. »
Telles sont les propositions formulées par le MRC pour venir à bout de cette crise sanitaire. Puissent-elles trouver des oreilles disposées.
Stéphane NZESSEU
Dans sa communication de ce Samedi, René Emmanuel Sadi s’est montré clair à propos de ce qui est apparu au fil des heures comme une recherche effrénée de buzz et un besoin de nuire à un sous Officier en services commandés
« Le Gouvernement de la République à la connaissance de l'opinion, que le vendredi 13 mars 2020, aux environs de 13 heures 30 minutes, un Sous Officier de la Gendarmerie Nationale, en service à la Région de Gendarmerie à Garoua dans le Nord, a été violemment molesté par des partisans du parti politique dénommé, Mouvement de la Renaissance du Cameroun (MRC), membres de la délégation du leader de ladite formation politique de passage dans la ville de Garoua.
Les images relayant les actes de brutalité d'une violence inouïe, perpétrés contre cet élément des Forces Nationales de Défense et de Sécurité, sont largement diffusées dans les médias sociaux depuis la survenance de cet inadmissible incident.
Sans le moindre remords, ni même un simple regret au regard de la gravité de Pacte posé, quelques militants dudit parti politique ont de façon malencontreuse tenté de justifier les voies de fait commises à l'égard d'une personne' de la Gendarmerie Nationale, en alléguant que ce dernier a tenté de porter atteinte à l'intégrité physique du leader de leur parti politique.
En tout état de cause, les informations recoupées par les services spécialisés en la matière confirment de façon incontestable, que le Maréchal des Logis-Chef violenté, et quelques-uns de ses collègues, étaient régulièrement commis à une mission classique de renseignement, choses conformes max usages professionnels et aux prérogatives de droit dévolues aux Forces de Maintien de l'Ordre, et n'étaient nullement chargés d'attenter à la personne du leader du MRC.
Par ailleurs, il convient de souligner que le Sous-officier de la Gendarmerie Nationale concerné, se déployait en motocyclette de service pour se frayer du chemin dans la foule, comme c'est souvent le cas en pareille circonstance, quand il a été pris à partie.
Avec assurance et calme, il a promptement décliné son identité et son statut professionnel. C'est alors qu'à sa grande surprise, des militants du parti politique MRC, vont se ruer sur lui et sans la moindre retenue, vont lui arracher son arme de dotation.
C'est le lieu de préciser que dans le respect scrupuleux des règles qui encadrent les missions des Forces de Défense et de Sécurité, ce Sous-officier de la Gendarmerie Nationale n'a pas fait usage ou tenté de faire usage de son arme de service, du reste, soigneusement rangée dans son étui au moment des faits.
Le Gouvernement condamne avec la plus grande fermeté cet acte de violence délibérée contre un représentant de la Force Publique dans le plein exercice de ses fonctions, et dénonce avec la dernière énergie, toutes les allégations mensongères proférées inlassablement par certains acteurs de la classe politique, dans le but évident de manipuler et d'instrumentaliser l'opinion nationale et internationale.
Au demeurant, une enquête a été prescrite par le Haut Commandement et conduite par la Légion de Gendarmerie du Nord, aux fins d'établir les responsabilités dans cette affaire, conformément aux lois et règlements de la République ».
N.R.M
C’était au cours d’une grande cérémonie d’hommage à lui rendue par les membres du MRC et son Président Maurice Kamto. Des instants de témoignages et d’exaltation de la mémoire de ce grand démocrate qui vient de s’éteindre.
Ce 10 Mars était jour de deuil à Foumban. La suite des cérémonies des obsèques de dimanche dernier. Le Président National de l’Union Démocratique du Cameroun (UDC) repose désormais en paix dans la concession familiale de Njinka. En mémoire de ce monument du savoir et de la promotion de l’éducation et de la politique, les hommes et femmes qui ont voulu lui rendre à nouveau hommage se sont donné rendez-vous ce mardi 10 Mars 2020. Au milieu de ces hommes et femmes, le Professeur Maurice Kamto.
Quand est venu son tour et que la parole lui a été donné, le Président du MRC s’est levé et allé se recueillir au pied de la tombe de l’honorable Adamou Ndam NJOYA. Dans son éloge funèbre, Maurice Kamto a rappelé combien il partageait les mêmes valeurs que le Président Ndam NJOYA. Notamment des valeurs de « liberté, justice démocratie et droit de l’homme ».
Pour Maurice Kamto, Adamou Ndam NJOYA était un véritable chevalier de la protection du défavorisé, un homme épris de justice. Le président du MRC d’appuyer « chaque fait qu’il a posé parle pour lui ». Dans la suite de son discours, Maurice Kamto a évoqué un souvenir qui présente au mieux l’homme qu’il a été. « J’étais étudiant quand il a réglé une crise à l’université de Yaoundé ». Un hommage rendu à l'ancien ministre de la justice devant le sultan des Bamoun et devant la famille et l’épouse du De Cujus, Tomaino Ndam NJOYA.
Au terme de cette cérémonie et de cette oraison mémorable, le Président Maurice Kamto a été reçu pour un tête à tête avec le Roi Bamoun au sultanat. Une rencontre qui s’est tenue à huis clos. Vraisemblablement, le professeur Maurice Kamto, dans une démarche d’apaisement a discuté avec le Sultan de la suite de la vie politique en l’absence de Adamou Ndam NJOYA. Car il faut le dire, le défunt et le Sultan étaient à couteau tiré. Maintenant que Adamou Ndam NJOYA n’est plus présent, il faudrait pour la démocratie continuer de laisser s’épanouir les opinions des populations du NOUN. Vivement que cette discussion porte de bons fruits pour la paix dans le département du Noun.
Ibrahim Mbombo Njoya : « Tout le Noun pleure » Adamou Ndam Njoya
Stéphane NZESSEU