C’était lors des assises de la première session de plein droit organisé ce Mardi dans la salle des conférences d’Elections Cameroon.
Pour ce scrutin, onze circonscriptions sont concernées : Menchum - Nord, Bui – Ouest, Mezam – Sud, Bui – Centre, Bui – Sud, Mezam – Centre, Momo – Est, Menchum – Sud, Momo – Ouest et Mezam – Nord, dans la Région du Nord Ouest et Mezam Nord Ouest d’une part et le Lebialem dans la région du Sud Ouest.
Six partis et formations politiques sont engagés dans cette compétition pour la conquête des treize sièges restants à l’Assemblée nationale. Pour le président du Conseil Electoral « les rivalités entre différents candidats sont d’une légitimité certaine car c’est une phase de marketing et de séduction politique puisque chacun présente et défend le projet de société qu’il juge le meilleur dans le sens d’apporter une plus – value à la qualité de vie des populations. Autrement dit, c’est l’espace ou l’offre et la demande politique augmentent avec pour enjeu le développement harmonieux et intégral de notre pays… ».
Objectifs des travaux de ce Mardi
Pour Enow Abrams Egbe, « Les présentes assises permettent de procéder aux ultimes réglages pour rester dans les délais mais aussi et surtout de mettre un accent particulier sur les défis sécuritaires, compte tenu du climat qui prévaut dans ces régions, quant à la sécurité des uns et des autres avant, pendant et après le scrutin… ».
Par ailleurs,
« Les enjeux sont si importants au plan national et international, que nous devons tout mettre en œuvre pour ne laisser aucune place au risque d’échec. Chaque Camerounais doit faire montre d’un sursaut patriotique, de sagesse et de civisme, afin de préserver des acquis cher à notre pays…».
Dans une sorte de plaidoyer, le président du Conseil Electoral entouré de ses plus proches collaborateurs a insisté sur le fait que « c’est le lieu de rappeler que tout le processus doit être abordé avec courtoisie, fraternité et fair – play. Les élections, ce n’est pas la bagarre. Votre carte d’électeur est votre arme. Elle vaut plus que toutes les bagarres ! Il faut seulement que vous vous en serviez!
D’autres recommandations ont été données aux différents acteurs puisées dans le code de bonne conduite dans son article premier : « Les parties prenantes s’engagent à œuvrer pour la sauvegarde de la paix, de la cohésion sociale et de l‘unité nationale, par l’acceptation des diversités d’options et d’opinions politique, et le rejet de toute violence sous toutes ses formes… ».
Point sur les différentes missions effectuées sur le terrain par les agents d’Elecam
Dans son discours, le président du Conseil Electoral a relevé que : « lors d’une récente mission d’évaluation pré – scrutin effectuée par les membres du Conseil Electoral dans ces deux régions, nous avons noté avec grande satisfaction que l’acheminement du matériel et des documents électoraux est achevé… ».
Enow Abrams Egbe à l’entame des travaux de ce Mardi n’a pas manqué de rendre hommage à Adamou Ndam Njoya, président de l’UDC qui est récemment décédé.
Nicole Ricci Minyem
Même avec les élections législatives qui ont eu lieu le 9 février 2020, le Social democratic front n’a pas réalisé des performances satisfaisantes.
Le chapitre sombre de l’histoire du Social democratic front (Sdf) n’est pas clos. Pour ces élections législatives, le parti politique du Chairman Ni John Fru Ndi affiche des résultats qui laissent moins optimistes, pour ce qui est de son avenir. Le Sdf pour la neuvième législature enregistre un total de 5 Députés contre 18 en 2013. Certains observateurs affirment que cela est dû à la perte de son bastion électoral logé dans les deux régions anglophones du pays à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso). D’ailleurs, rappellent-ils, le parti de la balance avait menacé de ne pas prendre part à ces élections, si la crise sociopolitique qui sévit au Noso, n’était pas encore résolu.
Contre toute attente, le Sdf s’est décidé d’aller aux élections. Les résultats sus mentionnés prouvent que le parti de Ni John Fru Ndi a perdu le terrain.
Cette perte de terrain s’est d’abord vu lors de l’élection présidentielle de 2018. Le Sdf avait alors pour la première fois de son histoire, changé de candidat. Il a investi Joshua Osih son premier vice-président. Les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel de Clément Atangana l’ont classé troisième avec un score de 3,36% des suffrages. Le Sdf a été devancé par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun de Maurice Kamto qui est sorti deuxième avec un score de 14,23%. Et il a également été devancé par le parti Univers qui avait investi Cabral Libii. Univers est sorti troisième avec un score de 6,28%.
Ce faible score de 3,36% inférieur aux 10% habituellement obtenu par le Sdf a été par certains militants du parti de la balance notamment ceux de la branche d’Allemagne attribué à Joshua Osih. D’autres ont évoqué la perte du bastion de l’électorat du Sdf.
Liliane N.
Le Dr Erik Essousse Directeur des élections a précisé que l’organe dont il a la charge, s’occupera de l’organisation matérielle de ce scrutin partiel.
Le Conseil constitutionnel a décidé le 26 février 2020, d’annuler les élections législatives dans 11 circonscriptions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso). Le Conseil a pris cette décision, à la suite du recours qui a été introduit dans sa juridiction par le Social democratic front. Approché donc, par Cameroon tribune le quotidien gouvernemental, le Dr Erik Essousse a indiqué en gros, qu’il n’y aura pas grand chose à changer, pour ce scrutin partiel qui doit être organisé entre 20 et 40 jours.
« Les dispositions prises à notre niveau sont pratiquement les mêmes. A savoir que Elections Cameroon est chargé de l'organisation matérielle des élections. En tant que tel, nous allons reprendre cette organisation pour ces circonscriptions bien précises puisque la continuation du double scrutin ne concerne cette fois-ci que les législatives. Et comme ce seront les mêmes acteurs, notamment, les mêmes partis politiques et les mêmes électeurs, nous n'ajouterons pratiquement rien au dispositif déjà en place », a-t-il déclaré.
Dans le recours que le Sdf a introduit au Conseil constitutionnel, le parti du Chairman Ni John Fru Ndi a reproché à Elections cameroon (Elecam), le fait d’avoir délocalisé et regroupé les bureaux de vote dans des zones inconnues des électeurs. Selon le Sdf, cela a empêché certains électeurs d’accomplir leur devoir civique.
Sur ce point Elecam apportera des changements. C’est ce qu’a laissé entendre le Dr Erik Essousse qui a tenu à donner la raison pour laquelle, les bureaux de vote ont été délocalisés. «Il faut d'emblée noter que ces mesures ont été prises pour des raisons de sécurité. L'objectif visé était la protection des électeurs. Maintenant que cela pose problème, nous allons rapprocher les centres de vote des électeurs et surtout, les multiplier pour permettre leur rapprochement, comme le prévoit la loi», a expliqué le Directeur des élections.
Liliane N.
Lors de son adresse de fin d’année à la Nation, le Chef de l’Etat a donné les assurances sur les garanties sécuritaires en vue de la bonne tenue des élections locales du 09 février prochain. A la suite de ce message, les séparatistes de l’Etat imaginaire d’Ambazonie réagissent à travers un communiqué pour exprimer que le double scrutin prévu ne se tiendra pas dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun.
« Toute personne vue à l’extérieur des villes et des villages sera considérée comme un ennemi et traité comme tel », tels sont en quelques mots la substance de l’annonce des groupes séparatistes contenu dans un communiqué. Il est d’ailleurs précisé que ledit communiqué tient lieu d’avertissement pour que la population prenne des mesures d’ordre sécuritaire.
Les séparatistes font savoir qu’en dépit des assurances faites par le Président de la République lors de son adresse à la Nation le 31 décembre 2019 sur la tenue du double scrutin du 09 février prochain au Cameroun, les élections législatives ne se tiendront pas les deux régions anglophones du pays.
Il y aura 05 jours d’opération appelée « Lock down », sur l’ensemble des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, communique Le « haut commandement » des forces militaires d’Ambazonie », apprend-on. Un verrouillage prévu se dérouler entre les 07 et 12 février 2020. Selon l’esprit du communiqué, il se fera pendant deux jours avant les élections municipales et législatives attendues.
Innocent D H
La raison est que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais compétit tout seul dans 17 circonscriptions législatives. Et ces 17 circonscriptions correspondent à 35 sièges à l’Assemblée nationale.
Après la publication des listes des partis politiques retenues pour les élections législatives et municipales de 2020, il est possible d’avoir une vue générale du schéma du double scrutin. En observant les listes rendues publiques par Elections Cameroon (Elecam), on note l’unique présence du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) dans 17 circonscriptions électorales. Lesdites circonscriptions sont la Haute Sanaga, la Lekié-Est, la Lekié-Ouest, le Mbam et Kim, la Mefou et Afamba, le Nyong et Mfoumou, le Nyong et So'o (Région du Centre), la Boumba et Ngoko, la Kadey (Est), le Nkam (Littoral), la Donga Mantung centre (Nord-ouest), le Nde (Ouest) la Mvila (Sud), l'Ocean (Sud), le Kupe Manenguba (Sud-ouest), la Mémé Ouest( Sud-ouest) et le Ndian (Sud-Ouest).
Selon des indiscrétions, les circonscriptions susmentionnées sont celles, où les autorités administratives avaient répondu aux abonnés absents, lors de la phase de composition des dossiers de candidature pour les élections suscitées. On se rappelle que c’est pour l’une de ses raisons que Cabral Libii le président du Parti pour la réconciliation nationale (Pcrn) avait demandé à Elecam une rallonge de 15 jours. Ladite rallonge devait permettre à ses militants de compléter leur dossier de candidature.
« L’absence prolongée des maires pour cause d’investiture au sein du RDPC pendant toute une semaine, ce qui a réduit de 4 jours le délai de 15 Jours prévu pour la préparation et le dépôt des dossiers des candidats aux élections. Non seulement ils ont pour la plus part refusé de signer les pièces des dossiers, mais en plus, ils ont consacré une semaine aux activités de leurs partis notamment les investitures auxquelles les Sous-préfets assistaient », avait écrit Cabral Libii.
La demande du président du Pcrn avait essuyé un refus de la part d’Elecam. L’organe en charge de l’organisation des élections au Cameroun avait précisé qu’il ne lui revient pas de prendre pareille décisions. Son action se limite à la stricte organisation du double scrutin.
Il convient d’indiquer que pour les élections législatives de 2020, 489 listes de candidatures représentants 35 partis politiques ont été déposées sur les 180 circonscriptions électorales. 451 ont été acceptées et 38 rejetées.
Liliane N.
Ce recours a été déposé par un militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) n’ont pas fini de faire parler d’eux. L’un d’entre eux a récemment saisi le Conseil constitutionnel. Le dénommé Honoré Kamdem puisqu’il s’agit de lui, a déposé un recours au Conseil pour demander l’inéligibilité du nommé Ketchanga Célestin aux élections législatives de 2020, dans la circonscription départementale du Wouri. Pour justifier sa demande, Kamdem pointe du doigt l’extrait d’acte de naissance que Ketchanga a introduit dans son dossier de candidature.
Il s’agirait d’un faux document, laisse-t-il entendre. Il a été produit sur la base d’un jugement supplétif rendu par une juridiction dans la ville de Bangangté en 2007. Cela a été fait après la perte de l’acte original par le mis en cause. Sa requête s’appuie sur les dispositions de l’article 158 du Code électoral et appelle l’institution à statuer selon les dispositions de l’alinéa 2 qui stipule que «l'inéligibilité est constatée par le Conseil constitutionnel dans les trois (03) jours de sa saisine, à la diligence de toute personne intéressée ou du ministère public ».
A titre de rappel, le délai fixé pour le dépôt des dossiers de candidature pour les élections législatives et municipales de 2020 est arrivé à son terme le lundi 25 novembre 2019. Passé cette phase, Elections Cameroon a transféré lesdits dossiers au Conseil constitutionnel à qui il revient la charge de les examiner. C’est après cet examen, que les listes des candidats seront révélées au grand public. Et c’est à ce moment qu’on saura si le recours d’Honoré Kamdem a été retenu ou rejeté.
Il convient de rappeler par ailleurs, que la constitution des dossiers de candidature pour les élections législatives et municipales a posé beaucoup de problème au parti au pouvoir. Cette phase s’est achevée en laissant certains militants frustrés. Ils ont accusé parfois le Comité central de faire du parrainage et de placer plutôt les candidatures de leurs protégés.
Liliane N.
Le Président de l’Assemblée nationale comptabilise déjà plus de quatre mandats à la tête de la chambre basse du Parlement.
Jusqu’hier lundi 25 novembre 2019, on était encore rendu à supputer sur la présence ou pas du nom de Cavaye Yéguié dans les listes de candidats aux élections législatives de 2020, du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Dans la région de l’Extrême-nord, les avis étaient aussi partagés sur le fait qu’il devait tenter ou pas de briguer un énième mandat.
Un habitant de Mora approché par le journal L’Essentiel du Cameroun s’est montré plutôt sentencieux sur le sujet. «Ce sont ses gens (les gens de Cavaye Ndlr) qui travaillent pour lui pour le moment, vous voyez il n’a même pas fait le déplacement de Mora parce qu’il connait son sort», a-t-il déclaré dans les colonnes du journal.
Un autre a indiqué qu’il est temps que le Pan prenne sa retraite. «Trop c’est trop. Il faut que ces vieux libèrent la place, nous voulons aussi gérer la cité comme ils le font depuis des décennies, qu’ils aillent se reposer», a déclaré dans les colonnes du journal, Aboubakar Alhadji, un président des jeunes du Septentrion.
Au moment où les politiques ont fixé les yeux sur les élections législatives et municipales de 2020, une interrogation se pose aussi. Celle de savoir si Paul Biya le Président de la République, va se séparer de Cavaye Yéguié. «C’est quasiment impossible de se séparer d’une personnalité du rang de Cavaye Yéguié, qui non seulement est membre du bureau politique RDPC, mais cumule une expérience dans la vie politique connue de tous», confie un analyste politique au journal L’Essentiel du Cameroun.
A titre de rappel, Cavaye Yéguié en sa qualité de Président de l’Assemblée nationale a longtemps été la deuxième personnalité du pays. C’était avant que le Sénat ne soit fonctionnel au Cameroun.
Liliane N.
Ce député de la Nation du haut de ses 68 ans, a décidé de renoncer à la course vers l’hémicycle pour un 4ème mandat. Il a choisi plutôt l’investiture du Dr Germain Mengue qui est âgé de 46 ans.
L’élu de la Vallée du Ntem dans la région du Sud estime que l’heure de la retraite a sonné. Emmanuel Mbiam, l’avocat au barreau du Cameroun ne sera donc pas candidat à sa propre succession lors des législatives du 09 février 2020. Sa décision intervient alors que les investitures au sein de son parti, le Rdpc battent son plein. Avant que la décision ne soit rendue officielle, il faut dire que le concerné avait fait l’annonce depuis mardi dernier lors des travaux de la commission de présélection mise en place par le parti dans le département de la Vallée du Ntem en vue du double scrutin législatif et municipal.
L’on peut donc aisément comprendre que l’Honorable Emmanuel Mbiam vit ses derniers moments à l’Hémicycle de l’Assemblée nationale camerounaise où les députés tiennent la session ordinaire devant permettre l’adoption du budget de l’Etat pour l’exercice 2020.
Précisons que cet avocat aura été parlementaire pendant 17 ans. Son premier mandat, est intervenu de 1997 à 2002. Il revient en 2007, et enchaîne une législature, puis une seconde qui connaît finalement une prorogation de 15 mois, les élections prévues en 2018 n’ayant pas pu se tenir.
Emmanuel Mbiam sent une interpellation
Même si aucune disposition dans la loi camerounaise ne limite le nombre de mandats au parlement. Sur ses motivations, il confie avoir suivi le « conseil » donné par le président national Paul biya. Dans sa circulaire relative aux investitures au sein du Rdpc en vue des législatives et municipales. Le président a demandé aux députés ayant déjà cumulé 3 mandats de penser à céder la place aux jeunes et aux femmes. Sans voir cette directive comme une instruction, Emmanuel Mbiam y voit une interpellation. Pour lui, cette circulaire ravive en lui le désir de passer le témoin à un jeune ou une femme. Il précise qu’en 2015, cette motivation l’a poussé à céder la présidence de la section Rdpc de la Vallée du Ntem à Hyacinthe Mba Mbo, par ailleurs maire de la commune d’Ambam.
Innocent D H
Chef traditionnel, patron de médias, promoteur d’université privée, fondateur d’une microfinance, Jean Pierre Amougou Belinga veut maintenant siéger à l’Assemblée nationale.
Depuis ce mardi, la nouvelle fait le tour de la toile camerounaise. Le patron de Vision 4, veut être député de la nation. Depuis l’annonce de la convocation du corps électoral, le milliardaire engage une campagne de mobilisation des électeurs. Il veut surtout être investi par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, (parti au pouvoir).
Le patron de médias, opte pour la Mefou Akono, son département d’origine. Pour certains journaux proches de l’homme d’affaire, il répond ainsi à l’appel de la population. Car disent-ils, ces derniers souhaitent qu’Amougou Belinga brigue un mandat de député.
« Comme un seul homme le département de la Mefou Akono attend avec impatience le « OUI » de Jean Pierre Amougou Belinga au terme de l’échange de ce jour (mercredi 13 novembre) entre les forces vives du département et le Zomlo Be Zomloa des Mvog Belinga ». Ecrit Info matin, un journal très proche de l’homme d’affaire.
« Pressé par les populations qui appellent le PDG du groupe L’Anecdote à se présenter, le suspens sera levé aujourd’hui à Yaoundé au cours de la rencontre qui pourra contraindre le digne fils de Mefou Akono à répondre favorablement et enfin aux appels des siens ». Poursuit la Météo un autre journal donc, le patron d’Info-matin est détenteur.
Ce n’est pas la première fois, qu’Amougou Belinga est « plébiscité » par son département d’origine. Cela est le cas en 2013, lors des municipales et des législatives. Ce dernier répond toujours pas un non. En 2019, la donne peut-elle changé ? Réponse à cette question ce jour à Yaoundé, le temps d’une conférence de presse.
Lire aussi : Législatives et municipales 2020 : Le Cpp d'Edith Kah Walla ne prendra pas part à ces élections
Michèle Ndoki, membre actif du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a annoncé sa candidature aux élections législatives prévues en février 2020.
C’est évidemment sur son compte Facebook officiel que l’avocate camerounaise, Michèle Ndoki a annoncé, dimanche dernier, qu’elle aimerait siéger au sein de l’hémicycle de Ngoa Ekele lors des prochaines législatives, en tant que candidate du MRC. « Ça va être le moment de vérité. Avis à tous ceux qui me disent la Fiancée du Peuple, le mariage est prévu le 9 février 2020. J’aurai peut-être l’honneur de devenir Madame la Députée… A vous de me dire. « Kamerun, Ekombo’a mwaye », a-t-elle écrit.
S’en est suivi un déferlement de réactions sur sa page Facebook, l’incitant à déposer sa candidature. « Malgré que je sois à Yaoundé, je prie tous ceux qui sont à Douala 1er de donner leur voix à cette héroïne, qu'on finisse avec les fiançailles et qu'on passe à autres choses », écrit Bertrand Ngoune. « Je suis de tout cœur avec vous, Me Ndocki. Le vent du changement est arrivé. Que le Seigneur vous guide », commente à son tour Freddy Njomo Wandji.
« Il n y a aucun doute que le peuple t épousera et que tu seras une épouse fidèle dont le foyer aura des fondations celles de la vérité, du changement et surtout de l’éducation de tes enfants. Bravo, nous t accompagnerons dans ce grand défi. » Renchérit Nadine Meusi.
Des centaines de commentaires qui, encouragent « l’amazone » comme elle se fait appeler par ses fans, à tenir bon et à mener ce combat. Rappelons que, le président Paul Biya aa convoqué le corps électoral pour février 2020 en ce qui concerne les élections législatives et municipales.
Michèle Ndoki s’est fait connaitre au cours de la campagne présidentielle d’octobre 2018. Ses nombreuses sorties médiatique et sa participation à la défense du contentieux post-électoral lui ont attiré la sympathie populaire. Avocate au barreau du Cameroun, elle tient actuellement le flambeau de la politique au féminin. Son engagement et ses différentes prises de position forcent le respect. Elle entre en politique avec le Cameroon People’s Party (CPP) de Edith Kah Walla qu’elle quitte par la suite en 2014. Puis s’engage dans des actions avec la société civile durant 2 ans avec des organisations telles Freedom Génération et rallie le parti politique Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) en décembre 2016, devient première vice-présidente nationale des femmes du MRC et responsable des activités du parti dans la première circonscription de Douala. Après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle en 2018, elle a été embastillée avec plusieurs autres militants du MRC, puis libérée à la faveur d’un décret présidentiel.
Danielle Ngono Efondo