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Dans un communiqué publié ce mardi, 09 février 2021, le Maire de la ville de Yaoundé invite ces occupants illégaux à libérer les lieux. Luc Messi Atangana annonce la réalisation des travaux de la première phase du projet de valorisation touristique et économique du Lac municipal et de la Vallée de Mingoa à Yaoundé.

 

Les travaux du projet de valorisation économique touristique et économique du Lac municipal et de la Valée de Mingoa à Yaoundé avaient été confiés le 17 juillet 2020 à l’entreprise Elecnor. Ainsi, le Maire de la ville de Yaoundé prévient : « L’accès au site est, par conséquent, strictement interdit à toute personne étrangère au projet ». Luc Messi Atangana précise également : « Tout contrevenant s’expose aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur, notamment l’expulsion forcée et la mise en fourrière des véhicules ».

Rappelons que la réalisation du projet de valorisation touristique et économique du Lac municipal et de la Valée de Mingoa à Yaoundé accuse déjà un retard étant entendu que les travaux de la première phase annoncés pour le premier semestre de l’exercice 2017, avaient été ajournés à une date ultérieure. A l’origine du report des travaux, des modifications de la consistance sur instruction du Secrétaire général de la Présidence de la République, apprend-on.

Le projet sus évoqué porte sur la dépollution et l’assainissement des eaux du lac. Y sont prévus, l’installation des équipements de sport nautique, l’aménagement de ses berges et la construction sur ses bords d’un hôtel 5 étoiles et des restaurants de classe internationale, d’un centre de remise en forme, de boutiques, ainsi qu’un espace de détente et de loisirs.

Le communiqué du Maire de la ville de Yaoundé est donc au-delà d’une invite, une sommation à l’endroit des occupants illégaux des abords du Lac municipal afin que les travaux du projet puissent se dérouler dans la sérénité pour le bien-être des populations.

 

Innocent D H

 

 

 

 

Published in Institutionnel

Le remerciement est contenu dans une sortie du député français sur son compte Twitter 16 décembre 2020. En effet, ce mercredi, Reporters sans frontières (Rsf) et l’Acaf-France ont fait un focus sur la mort du journaliste camerounais.

 

A la suite d’un communiqué rendu par Rsf ce mercredi faisant des révélations sur la mort de cet homme de média, Sébastien Nadot écrit sur la page de son compte Twitter : « Merci @Rsf de clarifier les faits suite à la publication des résultats de l’enquête demandée par le Président de la République Paul #Biya ».

Reporters sans frontières, l’organisme de défense des droits des journalistes indique dans son document, « Le décès du journaliste a été annoncé en juin 2020, plus de 10 mois après les faits, sa famille n’a jamais été informée. 14 audiences se sont tenues devant la justice camerounaise alors que le journaliste était déjà mort. Le journaliste serait décédé le 17 août 2019 d’une infection généralisée quelques jours après son transfert à une unité militaire alors qu’il était en parfaite santé et ne souffrait d’aucune pathologie au moment de son arrestation ».

« Le corps du journaliste n’a pas été restitué à sa famille et n’avait pas fait l’objet d’une autopsie lorsque le décès a été confirmé. Les zones d’ombres sont trop nombreuses pour que les autorités camerounaises puissent rester silencieuses », publie Rsf.  

Innocent D H 

 

Published in Tribune Libre

C’est ce qui ressort d’un communiqué que l’instance faîtière du football africain a publié le 10 décembre dernier. Sur le terrain au Cameroun, les préparatifs se poursuivent et les travaux sont pratiquement achevés sur certains sites devant abriter la compétition. 

 

Le Cameroun accueille le Championnat d’Afrique des Nations de Football (Chan) le 16 janvier 2020. A un peu plus d’un mois de la compétition, la Confédération africaine de Football (CAF) dans un récent communiqué, pense que le Cameroun est déjà fin prêt. « Le Comité a pris note du dernier rapport de visite d’inspection des infrastructures (stades, terrains d’entraînement et hôtels) qui a eu lieu en octobre 2020 au Cameroun. Les trois villes hôtes de la compétition, Yaoundé, Douala et Limbé, ont reçu la visite d’une délégation de la CAF. Le Comité note avec satisfaction que le pays hôte est prêt à accueillir l’évènement », peut-on lire.
S’agissant de l’état d’avancement des travaux sur le terrain, à Yaoundé, la construction du stade principal du Complexe sportif d’Olembe, d’une capacité de 60 mille places assises, se situe à un taux d’exécution de 95%.

Quant aux deux stades annexes de 1 000 places assises, chacun affiche un taux d’exécution de 92%. Le centre commercial est déjà réalisé à 75% tandis que l’hôtel 4 étoiles de 70 chambres est exécuté à 55%, apprend-on.  

En ce qui concerne le stade Omnisport Ahmadou Ahidjo, d’une capacité de 40 places, cette infrastructure sportive au cœur de la capitale est fonctionnelle. Même constat est fait au niveau des deux terrains annexes dédiés aux entraînements. Le stade militaire de Ngoa Ekelle, également retenu pour les séances d’entraînements est en voie de rénovation.

A Douala, la capitale économique, les travaux de construction de l’ensemble des composantes du complexe de Douala-Japoma, sont exécutés à 97%. Les travaux de réhabilitation et d’extension du Stade de la Réunification eux, sont achevés et réceptionnés depuis le 27 juillet 2020. A Bonamoussadi et Mbappé Leppé, les travaux de réhabilitation des stades d’entraînement sont réalisés à 90%. Certains travaux de rénovation sont prévus pour la remise en état de service de la pelouse du stade de Mbappe Leppé, qui a accueilli des patients de la Covid-19, relève-t-on.

Innocent D H  

Published in Sport

Le Premier vice-président national  du MRC, Mamadou Mota dans un communiqué signé le 02 avril 2019 à Yaoundé exprime sa consternation et ses vives protestations quant à la manière dont se déroulent les procédures d’habeas corpus du président élu Maurice Kamto.

 

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) informe l’opinion nationale et internationale que son président Maurice Kamto et ses alliés ont, de nouveau, comparu ce 2 avril 2019 devant le président de la Cour d’Appel du Centre statuant en matière de libération immédiate.

Le MRC exprime sa consternation et ses vives protestations quant à la manière dont se déroulent les procédures d’habeas corpus du président élu Maurice Kamto, nos alliés, militants et sympathisants tant en instance qu’en appel.
En effet, la procédure d’habeas corpus, empruntée au Common Law, est exclusivement publique.

Par conséquent, la défense a exigé des audiences publiques que refuse le Pouvoir dans sa stratégie de musellement de nos camarades et alliés de peur qu’ils ne révèlent, à l’opinion nationale et internationale, l’étendue des traitements inhumains et dégradants subis lors de leur interpellation, garde à vue et mise en détention ; des atrocités d’une époque médiévale ; des atteintes graves à la dignité humaine.

C’est dans ce contexte que se sont déroulées les audiences du 02 avril tenues, une fois encore, dans un bureau exigu, le public et la presse gardés à l’écart par une escouade lourdement armée. Cela n’a pas empêché les juges de tenir ces audiences en l’absence des avocats de la défense et des requérants constants dans leur demande d’audiences publiques. Ainsi, la Cour d’Appel, en l’absence des avocats de la défense et des requérants dont seule la participation contradictoire est le gage d’une justice équitable, a mis en délibéré les procédures en appel au 09 avril 2019.

Le MRC rejette en bloc les décisions en instance et en appel qui, dans ce contexte, ne seront que le résultat d’instructions dictées à une Justice partiale et aux ordres en violation flagrante des lois nationales et des instruments internationaux pourtant dûment ratifiés par le Cameroun.

Le MRC relève, pour le regretter, la militarisation des Cours et Tribunaux avec pour conséquence une justice rendue en catimini et sous les baïonnettes.
En tout état de cause, le MRC maintient son exigence de la libération immédiate et sans conditions de son leader, de ses alliés et de tous ses militants et sympathisants constitués en prisonniers politiques par le régime au pouvoir.

 

Retranscription Félix Swaboka

Published in Politique

Ces questions étaient à l’ordre du jour du Conseil de cabinet du mois de février 2019, présidé par le Premier ministre Joseph Dion Ngute.

 

Lire le communiqué rendu public à l’issue des travaux :

« Le Premier ministre, chef du gouvernement, Monsieur Joseph Dion Ngute, a présidé ce jeudi 28 février 2019 dès 10 h à l'immeuble principal abritant ses Services, le Conseil de cabinet du mois de février. Les ministres d'Etat, les ministres, les ministres délégués et les secrétaires d'Etat y prenaient part. Au cours de ce Conseil, les membres du Gouvernement ont approfondi la réflexion sur la problématique de la réduction des importations de biens et services, qui figuraient à l'ordre du jour des assises du 31 janvier 2019.

Deux thématiques ont été présentées à l'occasion dudit Conseil :

1. La stratégie de réduction de la dépendance en poisson et lait importés, exposée par le ministre de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales ;

2. Les actions opérationnelles visant à accroître la production locale de riz et de maïs, présentées par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural.

Au terme de la communication introductive du chef du gouvernement, le ministre de l'Elevage, des Pêches et des Industries animales a dressé l'état des lieux de la production nationale en poisson et en lait. S'agissant du poisson, il a indiqué que les importations de cette ressource restent importantes, mais elles ont connu une baisse de l'ordre de 55% entre 2016 et 2017, en raison de l'augmentation de la production locale pendant cette même période.

Cette tendance à la baisse devrait se maintenir, au regard des actions engagées en faveur du développement de l'aquaculture et de la diversification des sources alimentaires. Évoquant les contraintes liées à la production de poisson, le ministre chargé des Pêches a évoqué la pénurie des ressources halieutiques du fait de la position géographique du Cameroun et l'absence des courants fertiliseurs, entraînant ainsi une faible disponibilité de la ressource et partant, une affluence relative des investisseurs dans ce secteur d'activités. Relativement à l'aquaculture, elle demeure artisanale en raison de la qualité approximative des intrants, des difficultés de commercialisation des produits issus de l'aquaculture et du déficit de qualification des ressources humaines.

Afin de réduire la dépendance du Cameroun en poisson importé, le Gouvernement entend accélérer la vulgarisation à large échelle des techniques de l'aquaculture et réorganiser les structures d'encadrement de pêche, notamment les stations aquacoles, les centres de pêche et les postes de contrôle de pêche. Il est également prévu la construction de Points de débarquement aménagés comprenant des dispositifs de conservation et de commercialisation des produits de la pêche et l'installation des nationaux dans les zones de pêche.

Concernant la production de lait, le ministre en charge de l'Elevage a précisé que les données disponibles montrent une progression de 7% par an en moyenne depuis 1994, pour une production locale estimée à 239 mille tonnes en 2017. Parmi les principaux obstacles à l'évolution de la filière laitière, figurent la faible performance génétique des vaches, la prévalence des maladies à fort impact sur la production laitière dans certaines zones et l'insuffisante appropriation des innovations technologiques par les producteurs. Pour remédier à cette situation, des actions ont été engagées dans le cadre du Projet de développement de l'élevage, avec l'appui des partenaires au développement. Il s'agit de l'acquisition progressive des géniteurs de races laitières, l'amélioration génétique des races locales, la production des semences animales bovines et la structuration des circuits de collecte et de distribution du lait.

La parole a ensuite été donnée au ministre de l'Agriculture et du Développement rural qui a présenté les actions opérationnelles permettant d'accroître la production locale de riz et de maïs. Il a indiqué que la production nationale en riz marchand est estimée à environ 100 000 tonnes en 2018 et ne couvre que 15% de la demande nationale. Pour satisfaire les besoins des consommateurs, les importations de riz ont connu une hausse importante depuis la fin des années 2000 et se situent depuis 2010 à près de 632 000 tonnes en moyenne par an, en raison du changement des habitudes alimentaires des populations liées à l'urbanisation rapide. Dans l'optique de relancer la production locale de riz et de résorber le déficit observé entre l'offre et la demande, le ministre de l'Agriculture a préconisé entre autres l'accroissement de la production des semences de riz améliorées, l'appui à l'installation des rizeries privées et l'encadrement des riziculteurs, le développement de la culture du riz pluvial, l'acquisition des engins de labour, l'accélération du programme de réhabilitation et d'aménagement des périmètres hydroagricoles.

Pour ce qui est de la filière maïs, le ministre de l'Agriculture a fait savoir que la demande est en forte croissance. Elle est estimée à 2,8 millions de tonnes en 2019, pour une production nationale évaluée à 2,2 millions de tonnes en 2018. Les principales contraintes liées à la production de maïs à grande échelle ont trait à l'enclavement des bassins de production, les difficultés d'accès au foncier, le coût élevé des engrais et pesticides, la faible accessibilité aux semences améliorées et une mécanisation insuffisante. Le plan d'actions élaboré pour augmenter la production locale du maïs prévoit l'implication du secteur privé dans la production du maïs à grande échelle, la création de nouvelles variétés de semences, la facilitation de l'accès aux intrants agricoles, la mise à la disposition des producteurs des pools d'engins et la construction des infrastructures de traitement post récolte.

Au terme des échanges qui ont suivi ces exposés, le chef du gouvernement a instruit au ministre de l'Economie de lui soumettre en urgence des propositions sur les ressources susceptibles d'être mobilisées en 2019 pour l'acquisition des engins de labour et des semences améliorées de riz et de maïs. Il a demandé au ministre de l'Elevage d'élaborer une modalité de collecte et de conservation des produits de l'aquaculture et d'accélérer la mise en œuvre des mesures visant la production en quantité et en qualité des aliments nécessaires à la production du lait.

Au ministre de l'Agriculture et du Développement rural, le Premier ministre a instruit de lancer à brève échéance un appel à manifestation d'intérêt aux acteurs nationaux et internationaux du secteur privé désireux d'investir sur les terres disponibles dans les régions du Nord-Ouest, de l'Ouest, du Littoral, du Nord et de l'Extrême-Nord. Le Conseil s'est achevé à 12 h 00 mn.»

Yaoundé, le 28 février 2019
Le secrétaire général des Services du Premier ministre.

Published in Economie






Sunday, 05 June 2022 11:01