C’est la quintessence de la correspondance signée par M. Christopher Nveh le Secrétaire général du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Le parti politique dont le Pr Maurice Kamto est le président national ne marchera plus le 6 avril 2019 tel qu’annoncé il y a de cela une semaine par Me Emmanuel Simh le 3e vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc), lors d’un point de presse donné au siège de la formation sis à Yaoundé. D'après la correspondance de Christopher Nveh le Secrétaire général du Mrc, les marches du 6 avril sont reportées au 13ème jour du mois en cours. Ce nouveau calendrier a été validé lors de la réunion de concertation tenue au siège du Parti, sis au quartier Odza à Yaoundé le 31 mars dernier. A cet effet, le secrétaire General du Mrc «instruit de veiller à déposer les déclarations de manifestation dès mardi 2 avril 2019».
A titre de rappel, le Mrc prévoyait marcher le 6 avril prochain pour dénoncer premièrement le fait que le gouvernement veuille organiser des élections, alors que les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-ouest sont toujours en proie à la crise socio-politique qui endeuille les familles. «Le Mrc dénonce la mise sur pied d’une machine de fraudes électorales, s’appuyant sur des procès-verbaux préfabriqués d’Elecam et des complicités ignobles auprès des administrations publiques», avait déclaré Me Emmanuel Simh lors de son point de presse.
Le 3e vice-président du Mrc avait profité de ce point de presse, pour appeler les responsables du parti à se mobiliser pour cette marche. «Nous instruisons à tous les responsables des structures de base du Mrc, à déposer les déclarations de manifestations publiques pour la journée du 6 avril 2019. Nous entendons mobiliser tous les camerounais pour revendiquer le respect des droits constitutionnels qui sont les nôtres », avait-il déclaré.
Lors du même point de presse, Emmanuel Simh avait aussi fait mention des interdictions d’organisation de leurs activités en faisant remarquer que tel n’est pas le cas pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Pour Me Simh, les autorités et les Forces de l’ordre doivent avoir la même attitude avec le Rdpc. «On a reculé de 50 ans. Nous sommes entrés dans une dictature médiévale. Et ce n’est pas tolérable. Mais, il y a des gens courageux qui continuent de se battre… Il faut d’abord que nous puissions conquérir ces bastilles qui sont dans nos têtes, cette peur qui nous enferme, qui nous tient», avait-il ajouté.
Liliane N.