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Pour Hervé Emmanuel Nkom, accepter la création des partis politiques est l’expression de la démocratie.

 

C’est d’un bon œil qu’Hervé Emmanuel Nkom du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), voit l’entrée de nouveaux partis dans la scène politique de notre pays. Intervenant ce jeudi 6 mai 2021 sur les ondes d’Abk radio, le militant du RDPC a laissé entendre qu’il s’agit de l’expression de la démocratie.

« Le peuple souverain est serein pour choisir parmi la multitude de formations politiques. Il vaut mieux ouvrir la création des partis politiques au lieu de la limiter, c’est l’expression de la démocratie. Il y a des libertés, mais ce n’est pas aussi facile, il y a des conditions à remplir », a déclaré Hervé Emmanuel Nkom.

Il faut rappeler qu’hier 05 mai 2021, Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale (MINAT) a rendu public l’autorisation de fonctionnement de 11 nouveaux partis politiques.  

« Dans le souci d’enrichir le débat politique et d’encourager l’expression des libertés, chère au Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya, grand chantre de la démocratie dans notre pays, le ministre de l’Administration Territoriale vient d’agréer onze (11) partis politiques qui dorénavant, vont contribuer à l’animation d’un débat politique contradictoire et constructif », a écrit le MINAT.

Parmi ces nouveaux partis politiques, on y retrouve l’Alliance Patriotique du Cameroun (APAR) de Célestin Djamen, qui a été présenté le mois dernier par son leader au cours d’une conférence de presse à Douala (Littoral). On y retrouve également le Rassemblement Démocratique du Cameroun (RDC), dont Aliyou Njoya Seidou est le responsable, l’Alliance Démocratique des Handicapés et Sympathisants du Cameroun (FMDC) de Magloire Kouati ou encore l’Onction pour la paix et le Développement du Cameroun (OPDC) dirigé par Germain Mvondo.

Liliane N.

  

Published in Politique

Dans un communiqué signé par Jean Nkuete le Secrétaire général du Comité central du parti au pouvoir, précise que ces partis politiques font preuve de mauvaise foi.

 

Le discours de sortie de prison de Maurice Kamto le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) pose des problèmes au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Le parti au pouvoir le fait savoir à l’opinion nationale, par la voix de Jean Nkuete le Secrétaire général (Sg) du Comité central du Rdpc.  Dans un communiqué rendu public, il dénonce l’appel à la poursuite de la résistance lancé par Maurice Kamto. Pour le parti au pouvoir, c’est un discours qui ne passe pas. La raison étant que le pays est dans l’attente de la mise en pratique des résolutions du grand dialogue national.

« Il en est ainsi des partis politiques qui entreprennent délibérément de relativiser l’importance du Grand Dialogue en tant que moment historique de fraternisation nationale, tout en minimisant, pour certains, la portée des gestes de magnanimité librement consentis autour de la rencontre par le Président de la République, Chef de l’Etat, en particulier la libération, de la centaine et plus de leurs responsables et militants, traduits devant les tribunaux compétents pour des infractions commises sur le territoire national et dans certaines représentations diplomatiques du Cameroun à l’étranger. En outre, par des déclarations à répétition et irresponsables de leurs cadres, les mêmes partis politiques appellent leurs partisans à se préparer à « reprendre la résistance », c’est -à-dire les violences et le désordre », peut-on lire dans le communiqué.

Lancer un appel à la résistance à l’heure actuelle, après les arrêts des poursuites ordonnés par le Chef de l’Etat, pour le Rdpc démontre la mauvaise foi de certains hommes politiques. Ne voulant pas rester indifférent, le parti invite ses militants, sympathisants et alliés à rester prudents et concentrés. Il recommande la patience pour la mise en application des résolutions du grand dialogue national.

« Le Secrétaire général du Comité Central recommande aux membres de la grande famille du RDPC et de ses alliés, ainsi qu’à tous nos compatriotes de bonne volonté, de ne pas se laisser distraire par tous ceux qui ne veulent pas le bien de notre pays. Nos militants doivent plutôt se mobiliser massivement pour préparer efficacement les prochaines échéances électorales », a écrit Jean Nkuete.

 

Liliane N.

 

Published in Parti politiques

Un groupe de Camerounais, comprenant des partis politiques et des organisations de la société civile, ont déclaré leur solidarité avec l'ordre des avocats du pays et ont ainsi exprimé leur soutien total à la grève des avocats prévue du 16 au 20 septembre 2019.

 

"Nous reconnaissons et saluons le rôle crucial de l'Association nationale du barreau dans le respect des droits des accusés à un procès équitable et dans la garantie de l'application de l'état de droit au profit de tous les Camerounais", a déclaré le cerveau du groupement lors d'une conférence de presse à Douala aujourd'hui ce mercredi, 4 septembre 2019.

Le 31 août 2019, l'Ordre des avocats du barreau du Cameroun a déclaré qu'il allait entamer une grève de cinq jours au cours de laquelle il suspendra toutes ses activités professionnelles sur l'ensemble du territoire national, en raison, entre autres, du non-respect des droits de la défense, des cas de torture ou de brutalité policière, de l'arrogance des juges, essentiellement du déni de justice dans le pays.

"Le Conseil de l'Ordre des Avocats, en signe de protestation, appelle tous les avocats à observer une grève nationale de 5 jours à partir du 16 au 20 septembre 2019", peut-on lire dans une résolution signée par le président du Barreau Tchakouté Patié Charles et 12 autres membres du Conseil.

Ils disent que le Conseil de l'Ordre doit évaluer la situation et prendre toute autre mesure qu'il juge nécessaire. "Le Conseil de l'Ordre des Avocats appelle par la présente tous les représentants du bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Cameroun à veiller au strict respect de ces résolutions par les avocats dans leurs juridictions respectives", termine le document.

Les avocats s'étaient réunis le samedi 31 août 2019 pour examiner les questions relatives aux difficultés qu'ils éprouvent dans l'exercice de leur profession.

Au cours de la réunion, ils ont noté que les avocats se sont vu systématiquement refuser l'accès à leurs clients et aux personnes se trouvant dans les différents centres de détention - Secrétariat d'État à la défense, prisons, postes de police et brigades de gendarmerie.

Les avocats du pays sont d'avis que les droits des accusés protégés par les instruments nationaux et internationaux ratifiés par le Cameroun sont constamment violés par les autorités judiciaires comme suit :

"Procès dans une langue qui n'est pas comprise par les plaideurs ; les accusés en violation de leur dignité sont amenés nus devant les tribunaux de première instance ; l'extraction de déclarations confessionnelles des accusés par la torture et des incitations ; la détention prolongée illégale des accusés ;

"Transformation de la détention judiciaire en détention administrative ; refus fréquent par les procureurs de la République de libérer des personnes lorsqu'elles sont libérées sous caution ou ont été libérées par un tribunal ; refus récurrent de reconnaître la signification des demandes présentées par des avocats aux autorités judiciaires et refus de répondre à certaines demandes des avocats ; frais exorbitants de locus et autres frais judiciaires ; maintien et refus de certains responsables judiciaires de rendre une décision.

Les avocats notent avec consternation qu'en dépit des plaintes antérieures, des avocats sont continuellement menacés, arrêtés et détenus dans l'exercice de leurs fonctions.

Ils ont ensuite noté avec regret "la violence barbare récurrente infligée aux avocats par des membres des forces de l'ordre", condamnant avec la plus grande fermeté toutes ces violations.

La résolution porte les signatures des avocats Tchakoute Patie Charles, Atangana Bikouna Claire, Tam Bateky Suzanne Evelyne, Mbuyah Gladys Fri epse Luku, Nzoh Divine Mbokeh, Enow Agbor Benjamin, Fojou Pierre Robert, Deugoue Raphael, Mohamadou Souleymanou, Mbah Eric Mbah, Souop Sylvain, Ngos Daniel Blaise et Akum Michael Nche.

Les acteurs de la société civile et les partis politiques affirment que ces violations et pratiques citées par les avocats sont contraires au droit camerounais et reflètent la culture de l'intimidation, du harcèlement et de la coercition qui a complètement compromis le système judiciaire au Cameroun.  

"Il est ironique que ceux qui sont censés protéger les droits de tous les Camerounais et assurer la primauté du droit soient ceux qui violent de manière flagrante la loi et les processus judiciaires", ont-ils déclaré, ajoutant que "nous applaudissons l'Association nationale du barreau pour avoir défendu avec force leur pratique professionnelle et les droits des personnes au sein du système judiciaire du Cameroun".

 

Otric N.

 

Published in Société

Les deux élections auront certainement lieu au début de l'année 2020 et les partis politiques devront affiner leurs stratégies de remobilisation.

 

Le Président de la République, Paul Biya, par décret n° 2019/378 du 15 juillet 2019 a prorogé le mandat des conseillers municipaux élus le 30 septembre 2013 de 12 mois jusqu'au 29 février 2020.

 

Le décret prorogeant le mandat des conseillers municipaux fait suite à l'adoption du projet de loi à l'Assemblée nationale lors de la session ordinaire de juin 2019 sur la deuxième prolongation du mandat des membres de l'Assemblée nationale pour une période de deux mois à compter du 29 octobre 2019.  Le Président de la République promulguera dans les prochains jours le projet de loi portant prorogation du mandat des parlementaires.

 

La deuxième prolongation des mandats des députés et des conseillers municipaux, qui est la dernière, conformément aux dispositions constitutionnelles, à savoir que les prolongations ne doivent pas dépasser 18 mois, indique que les élections législatives et municipales seront organisées au début de 2020.

 

Les partis politiques dont la mission est de conserver ou d'accéder au pouvoir par des moyens démocratiques, doivent certainement retourner à la table de remobilisation et profiter du temps qui reste avant la convocation de l'électorat au scrutin. Avec la prolongation du mandat de l'organe d'organisation des élections, Elections Cameroon (ELECAM) devra poursuivre l'opération de révision des listes électorales jusqu'à la période réglementée du 31 août.

 

Les responsables des partis politiques doivent donc redoubler d'efforts pour permettre à la majorité de leurs membres et partisans de s'inscrire afin d'augmenter leurs chances de gagner. Au fur et à mesure que les dirigeants du parti passent au peigne fin les coins et recoins du pays aux fins de l'inscription, ils doivent aussi élaborer des stratégies pour permettre aux membres déjà inscrits de recueillir leur carte d'électeur.

 

Les responsables des partis politiques doivent également affiner leurs méthodes de sélection des candidats aux diverses élections, qui doivent respecter les dispositions relatives aux qualifications. Ils doivent garder à l'esprit la disposition de l'article 164 (1) du Code électoral relative à l'élection des membres de l'Assemblée nationale selon laquelle " les candidatures doivent, dans les 15 jours suivant la convocation de l'électeur, être établies en trois exemplaires, avec les signatures légalisées des candidats ". 

 

L'article 181.1 du Code électoral dispose des mêmes 15 jours pour les candidatures concernant l'élection des conseillers municipaux. Les deux élections sont les plus coûteuses pour les partis politiques, ce qui oblige les candidats à commencer dès maintenant à préparer les finances nécessaires. En effet, en ce qui concerne l'élection des conseils municipaux, l'article 183 du Code électoral dispose que "chaque candidat doit verser au Trésor public une caution de 50 000 FCFA", et pour l'élection des membres de l'Assemblée nationale, l'article 166 1) du Code électoral dispose que "le candidat titulaire et son suppléant doivent verser au Trésor public une caution de 1 million FCFA".

 

Otric N. 

 

Published in Politique

Pour le Social democratic front du Chairman Ni John Fru Ndi i faut préalablement revoir le mode du scrutin. Au Mouvement pour la renaissance du Cameroun, on indique que le collège électoral est faussé d’avance.

 

Les élections régionales au Cameroun sont tout aussi attendues par les partis politiques comme les élections législatives et municipales. Avec le dépôt du projet de loi N°1046 déposé au Parlement portant modification du Code électoral, on a compris que lesdites élections sont une certitude. Cependant on note déjà des sons discordants autour de celles-ci. Car à peine le projet de loi déposé, que les partis politiques de l’opposition montent déjà au créneau pour faire des dénonciations. C’est le cas du Social democratic front (Sdf).

« Organiser les élections régionales alors que le mandat des conseillers municipaux tire déjà à expiration est anti républicain », fait savoir Jean Robert Waffo le ministre chargé de l’information et des médias au sein du Shadow Cabinet du Sdf. « Au regard de la composition du collège électoral actuel, le Rdpc aura 100% de conseillers régionaux sur l’étendue du territoire, ce qui est anormal car, les partis politiques qui disposent des conseillers municipaux dans les Mairies ne seront pas représentées », ajoute Jean Robert Waffo.

Au Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) du Pr Maurice Kamto, on déclare déjà ne pas pouvoir prendre part à ces élections en l’état des choses. «Le Mrc ne compte pas participer à cette élection puisque le jeu est faussé d’avance. Tous les chefs traditionnels sont dans le Rdpc. Les ¾ des conseillers sont du Rdpc. Nous attendons les législatives et les municipales. Pourquoi sauter ces élections pour organiser les régionales», affirme Christopher Ndong le secrétaire général du Mrc dans les colonnes du journal Le Jour N°2898.

Jean Robert Waffo en revenant à la charge pense qu’il faut qu’on intègre dans le projet de loi, une disposition qui modifie le scrutin actuel. «Passer du système majoritaire et proportionnel à un système proportionnel intégral. Si le mode de scrutin est maintenu, le Rdpc raflera tous les sièges et cela pourrait accentuer la crise dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Adamaoua», ajoute-t-il.

A titre informatif, il faut savoir la région est le second échelon de la décentralisation, institué par la Constitution du 18 janvier 1996 en son article 55, alinéas 1 et 2 qui disposent notamment que «les collectivités territoriales de la République sont les régions et les communes… Les collectivités territoriales décentralisées sont des personnes morales de droit public. Elles jouissent de l’autonomie administrative et financière pour la gestion des intérêts régionaux et locaux. Elles s’administrent librement par des conseils élus et dans les conditions fixées par la loi».

Liliane N.

Published in Politique






Sunday, 05 June 2022 11:01