Les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun étaient hier le 14 mai 2019, au Tribunal.
Une fois de plus encore les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) arrêtés dans le cadre des marches du 26 janvier 2019, ont décliné la compétence du Tribunal militaire pour les juger. Dans les colonnes du quotidien Le Jour, Me Emmanuel Simh l’un des avocats de la défense et des droits des accusés a déclaré «23 personnes devaient comparaître devant le juge d’instruction du Tribunal militaire de Yaoundé hier, 14 mai 2019. Seules 22 se sont présentées. Un accusé est à Douala. On a appelé un à un et tous ont décliné la compétence du Tribunal militaire ».
Comme il en a eu l’habitude, Olivier Bibou Nissack en sa qualité de porte-parole de Maurice Kamto a fait hier une publication sur sa page officiell Facebook, pour faire un compte rendu de ce qui s’est passé au tribunal. Il a écrit à ce propos «suite à «un avis d’interrogatoire et de lise à disposition du dossier de procédure au conseil» émis par le nouveau Lieutenant-Colonel-magistrat juge d’instruction au Tribunal militaire de Yaoundé, 23 prisonniers politiques en relation avec les marches blanches pacifiques organisées par le Mrc le 26 janvier 2019…sont appelés à comparaître au cabinet dudit juge d’instruction militaire».
La journée d’hier n’a pas seulement été meublée par ce passage au Tribunal militaire, les mis en cause du Mrc au nombre de 31 devaient également assister à une audience d’habeas corpus à la Cour d’appel. En fait il y avait dans les dossiers à examiner 27 en délibéré et 4 affaires nouvelles. Me Emmanuel Simh a indiqué que 26 de ces dossiers ont été confirmés et il y a eu un renvoi au 21 mai prochain pour celui qui concerne Me Michelle Ndocki.
Ce 15 mai 2019, il y a une nouvelle vague d’une trentaine de personnes qui doivent répondre d’insurrection, hostilités contre la patrie et autres qui doit se présenter devant le juge d’instruction du Tribunal militaire.
Liliane N.