C’est la quintessence du communiqué publié ce 25 avril 2019 et signé par le premier vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Mamadou Mota Yakoubou.
Affrontements malheureux d’Obala : Appel à l’apaisement du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun
« Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) exhorte les populations de la ville d’Obala au calme, à la tolérance et au dialogue, eu égard aux violences observées dans la localité ce jeudi 25 avril 2019.
Les images choquantes de victimes, consécutives à des affrontements sanglants de personnes de deux communautés, Eton et Haoussa, rappellent à tous les Camerounais le devoir de fraternité et de vivre-ensemble.
Le MRC adresse ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes. Tout en conviant les protagonistes à l’accalmie, au dialogue et au respect de la vie humaine.
Tout en plaidant pour le pardon et la réconciliation entre individus et communautés vivant dans l’arrondissement d’Obala, le MRC attire l’attention des autorités locales, administratives et municipales, de faire preuve de tact, d’impartialité et d’un sens élevé de justice pour le règlement de ces accrochages au triste bilan : perte en vie humaine, de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels.
En cette triste circonstance, le MRC réitère le souhait d’Unité des Camerounais dans la diversité. Nos différences ethniques, religieuses, linguistiques, culturelles ou politiques doivent plus que jamais s’exprimer librement, au bénéfice de l’unité nationale et de la démocratie.
Yaoundé, le 25 avril 2019
Le 1er Vice-Président national du MRC
Mamadou Mota Yakoubou »
Les troubles dans la ville d’Obala n’ont rien d’un affrontement ethnique
Un avis émis par Messi Claude François, cultivateur dans cette cité, située à 35 Km de la cité capitale du Cameroun : « Il s’agit d’une tentative d’arnaque qui a mal tourné, vous les jeunes vous connaissez le nom qui m’échappe. Vous vous souvenez de ce qui s’est passé au Lycée de Deido à Douala, quand ces jeunes ont voulu arracher le téléphone de leur camarade. C’est exactement ce qui s’est passé ici… »
Il poursuit ainsi : « Malheureusement, cela a une fois de plus, mal tourné. Et, celui dont on déplore la perte est mort la veille, pas hier comme je lis partout. C’est sa mort qui a entraîné tout ce que vous voyez partout là, ses frères ont voulu se venger et, ils ont entrepris d’entrer dans les maisons de tous ceux qu’ils soupçonnaient d’avoir bastonné celui qui voulait arracher le téléphone. Les populations ont donc voulu se défendre, face à cette agression et, cela a entraîné les bagarres… ».
« La mort d’un être humain est terrible, nul ne peut se réjouir lorsqu’un camerounais perd la vie, mais, il ne faut pas que certains fassent de la récupération politique pour parler d’affrontements ethniques. Cela n’existe pas au Cameroun et, nous ne vivrons jamais cela et, il faut que certains arrêtent avec leur sorcellerie », déclare Claude Tchouffack, étudiant de l’Institut Agricole d’Obala.
Nicole Ricci Minyem