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Pour le Vicaire général de ce diocèse, Mgr Luc Onambele, le vaccin actuellement administré au Cameroun est incomplet. Dans une lettre circulaire adressée ce 19 octobre aux responsables des centres de santé et les chefs d’établissements scolaires du diocèse, le Docteur (Ph D) en santé publique et médecine de prévention donne plus de pressions.  

 

Selon les explications de Mgr Luc Onambele, il existe 18 types de Virus Papilloma Humano (VPH) à l’origine du cancer du col de l’utérus. Or, à en croire le prélat fait, le vaccin administré en ce moment au Cameroun contre le cancer du col de l’utérus est uniquement efficace contre les lésions pré cancérigènes de type 16 et 18 du VPH et non des 15 autres environ.

« Ce vaccin ne change pas le développement de l’infection chez les femmes déjà malades. C’est pourquoi on l’administre chez les filles de 9 à 13 ans.  Pourtant, les jeunes filles de cette tranche d’âge ont été moins représentées dans les essais cliniques qui ont été menés jusqu’à présent. Ce sont celles qui sont un peu plus âgées avec une grande immunogénicité qui ont participé à ces essais cliniques. Pourtant, la médecine basée sur l’évidence scientifique voudrait que les essais cliniques ne se limitent aux résultats intermédiaires, mais qu’ils aboutissent aux résultats définitifs », pense ainsi le Vicaire général du diocèse d’Obala.

Mgr Luc Onambele fait savoir par ailleurs que ce qui se fait dans les écoles, n’est pas un vaccin contre le cancer du col de l’utérus, mais plutôt contre le VPH du type 16 et 18 ou alors contre les infections pré cancérigènes. « On n’a jamais réalisé un essai clinique en utilisant la mortalité ou le cancer invasif comme end-point tel que cela est exigé pour les essais des autres cancers avec des moyens préventifs notamment la mammographie, les hormones pendant la ménopause, la tamoxifene etc. », déplore-t-il.   

En rappel, l’introduction du Gardasil comme vaccin contre le cancer du col de l’utéris et les autres infections génitales liées aux papillomavirus dans le Programme Elargi de Vaccination (PEV) remonte à la rentrée scolaire du 05 octobre 2020. Objectif de cette campagne, prévenir le cancer du col de l’utérus en vaccinant 400 000 jeunes filles, apprend-on de sources crédibles.

Innocent D H

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Des manifestations ont cours depuis ce mercredi matin dans les rues de la petite ville d’Obala. Les populations ont gagné la rue pour exprimer leur assentiment quant à une nouvelle candidature du Maire Ediba.

 

Pancartes à la main, sifflets à la bouche, les habitants de la ville d’Obala sont décidé à voir partir le Maire de leur commune. Comme cela ne s’est jamais vu dans la localité, ils ont pris leur courage à deux mains pour investir les principales artères de la capitale de la Lékié. Les contestataires sont essentiellement des jeunes. Exerçant pour la plupart dans l’activité de moto taxi, ils sont déçus de la gouvernance de Simon Pierre Ediba. Et on pouvait lire sur les pancartes « Obala salle, Ediba salle » ou tout simplement, « Obala dit NON à Ediba ». selon ces habitants, le Maire n’a rien fait pour la ville. Elle continue de croupir dans la saleté et le désordre urbain.

Et pourtant Simon Pierre Ediba peut se targuer d’avoir donné un autre visage à la petite cité. Ce militant de la première heure du Rassemblement Démocratique du Peuple camerounais a pris les rennes de la commune d’obala à la faveur des municipales de 2007. Et depuis lors, il ne l’a jamais quitté. C’est donc un bilan de deux mandats que le Maire Simon Pierre Ediba pose sur la table à l’occasion des municipales à venir. Deux ans à assainir autant qu’il le pouvait la santé de la ville. Dans la discipline urbaine à Obala, beaucoup a été fait.

Il faut reconnaître qu’il reste quelques aspects difficiles à gérer dans la ville du Maire Ediba. Notamment les questions de sécurité. Obala passe pour être l’une des villes les plus dangereuse du Cameroun en ce qui concerne le grand banditisme. On peut juste se souvenir de ces émeutes qui ont failli embraser la ville à la suite de l’assassinat d’un autochtone de la contrée. A coup de machettes et d’autres armes blanches, certaines populations s’en sont prises au ressortissants du septentrion.

Plus encore, Mr le Maire lui même a eu l’occasion de goutter aux affres du grand banditisme dans sa commune. En mars 2015, Simon Pierre Ediba va être visité par un groupe de malfrats lourdement armés. Le cambriolage des bureaux de la Mairie avait vu emporter le coffre fort du receveur communal. Même la présence dans la commune d’une base d’entraînement des éléments de la Garde Présidentielle ne parvient pas à dissuader les brigands.

C’est la preuve de ce que le mal est profond. Et il faut soigner le mal à la racine en touchant les aspects liés à l’encadrement de la jeunesse de la commune.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Les cinq présumés braqueurs du bus Binam voyages se trouvent actuellement à la légion de Gendarmerie du Centre. Ils ont regagné les cellules de la légion juste après leur présentation à la presse. Après des semaines de cavale, ils ont finalement été rattrapés dans leur course. Ils ont été présentés ce jeudi 07 novembre 2019 à la presse.

 

Les faits pour lesquels ils seront présentés devant les juges remontent au 25 octobre 2019. Les cinq mis en cause se sont fait passer  pour des gens qui voulaient voyager. Ils ont intégré un bus de l’agence Binam voyages en auto-stop. La scène s’est passée à Obala. Ledit bus était en partance pour Bafoussam. Il était plein car les 70 places assises étaient toutes occupées. Le chef de l’agence de Yaoundé relate les faits, tel qu’on le lui a rapporté.

« C’est au niveau de la ville d’Obala que le malfaiteur déjà dans le bus fait comprendre au conducteur qu’il a deux frères qu’il aimerait faire entrer. A l’arrêt du bus, les trois bandits, réunis dans le bus, ont commencé à dépouiller les passagers de leurs biens. Pendant cette fouille méticuleuse, les bandits ne se sont pas accordés sur qui devait prendre l’argent et qui devait prendre les portables… alors que selon ce que j’ai entendu des passagers, les malfrats ne s’accordaient pas sur qui devait prendre l’argent et qui devait prendre les bijoux, d’après les recommandations de leur chef, pas présent sur les lieux du forfait. Profitant de cette mésentente, le convoyeur du bus a pu s’échapper. Face à ce constat, les voleurs n’ont pas pu dévaliser tout le monde et ont pris la poudre d’escampette ».

Réaction du Ministre des Transports

L’affaire ayant été largement relayée par la presse, Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena le Ministre des Transports a sorti une note dans laquelle, il indiquait la sanction prise à l’encontre du chauffeur du bus. Le Ministre a suspendu Foko Jean Robert, conducteur du véhicule immatriculé LT 411 pour une période de de trois mois, éventuellement renouvelable. « Monsieur Foko Jean Robert est, en outre, et ce conformément à la réglementation en vigueur, interdit de postuler, pour une durée de cinq ans, à tout examen de permis de conduire », a écrit Ngalle Bibehe Massena.

 

Liliane N.

 

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Une analyse de François Bikoro, activateur politique, ambassadeur du panafricanisme.

 

« Je viens d'apprendre que dans une localité jusque là présentée comme un exemplaire du vivre ensemble camerounais, Obala dans la région du Centre Cameroun, des rixes sanglantes opposent des citoyens autochtones à leurs homologues, originaires du septentrion. Alors même que le pays, tout entier, bouillonne des affres d'une guerre, au Nord par Boko Haram, à l'est par les incursions des bandes armées centrafricaines, au Nord-est et au Sud-ouest par des sécessionnistes et à l'interne par des guerres larvées de positionnement dues à une fin de règne de monsieur Paul Biya, au pouvoir depuis 1982.

Un tableau, somme toute apocalyptique, qui ne semble pas émouvoir les acteurs politiques du crew. Qui s'étripent à longueur de journée sur des inutiles contours de concepts creux et vaseux, qu’ils présentent comme constitutifs de leur démocratie. Au point où j'ai voulu, ensemble, scruter cet épique échange auquel se livrent nos gladiateurs: juste pour vous donner une idée de ce qu'ils croient, eux, avoir perçu de leur propre statut. Morceaux choisis, de deux éminences, bien connues des camerounais..

Abel Elimby Lobe, conseiller municipal, Douala,

Augustin Foalem je n'ai jamais été de votre opposition.

Une opposition inutile car elle ne sait pas gagner une élection, une opposition sauvage qui a réduit son activité à l'invective, l'injure et à des débats qui relèvent plus de la distraction que de l'intellect. 

Je n'ai jamais été de l'opposition qui ne sait que faire de la critique et qui est dépourvue de toute capacité à développer une stratégie efficiente capable de mener aux objectifs visés. 

Je n'ai jamais été de l'opposition pour être seulement de l'opposition comment si opposants=statut social. Je suis de ceux qui savent que l'opposition est une situation conjoncturelle. 

Je m'oppose à la mauvaise gouvernance, je ne m'oppose pas à une ethnie qui est dite au pouvoir et qu'il faut évincer pour la remplacer par votre ethnie. 

Je m'oppose à une certaine organisation institutionnelle, je m'oppose à l'incompétence, je m'oppose à la rotation ethnocentrique du poste de président de la République, je m'oppose à ceux pensent que leur ethnie doit être au pouvoir mais Je ne suis pas Elimbi lobe : profession opposant. À ce titre, je ne suis pas membre de votre ligue camerounaise de l'opposition, je n'attends aucune licence de votre mouvement. Je vous ordonne de prendre acte que je suis un opposant au régime du président BIYA qui ne cherche pas à vous plaire.

Dans mon combat pour la bonne conduite des affaires publiques, je ne cherche pas à avoir pour compagnon de lutte toute sorte d'individus qui se serait réclamé de l'opposition et comprenez que je ne suis pas opposé au régime du président BIYA Pour les mêmes raisons que les Norbert Kamgaing Lele et consort, je ne suis pas un opposant aux Betis et je ne suis pas opposant pour remplacer les Betis par l'ethnie des Norbert Kamgaing Lele, ni par celle des Maurice Djiongo, etc. Vos jacasseries n'y changeront rien. Oui je n'ai jamais été un opposant comme vous ? 

Je suis un opposant différent de vous. Je ne suis pas un opposant rompu au cyber terrorisme, je ne suis pas un opposant qui s'exprime avec un faux profil parce que je n'ai pas la culture de faussaire, je ne suis pas un opposant qui insulte pour s'exprimer, je ne suis pas un opposant en manque d'espace d'expression pour n'exister que dans Facebook, je suis un opposant qui, pour faire entendre mes idées, j'ai choisi de militer dans une organisation politique qui avait pour vocation de changer l'ordre politique du pays et non de faire arriver l'ethnie des Norbert kamgaing Lélé au pouvoir. 

Je suis un opposant qui croît aux élections et qui se présente aux élections. Je suis un opposant qui a pour principe que l'élection est le seul mode d'accession aux responsabilités politiques publiques, je suis un opposant qui ne veut pas de l'insurrection comme mode d'éviction du régime Biya, je suis un opposant qui s'oppose à l'implémentation au Cameroun des schémas Burkinabé, égyptien, soudanais, algérien et autres car je suis un opposant qui sait que l'étude objective des causes de l'immobilisme politique montre que les opposants manquent de coordination dans leurs efforts d'éviction du régime Biya. 

Je suis un opposant qui sait que l'analyse objective des cause des échecs à répétition et sans répit montre que c'est la prolifération des partis politiques ethnocentrés comme celui des Norbert Kamgaing Lélé qui est la cause principale des échecs de l'opposition, 

Je suis donc un opposant qui sait que des faibles Partis politiques tribalistes comme le MRC, le SDF, l'UDC et consort ne fédèrent pas au delà de leurs bases ethniques et que ceci constitue une faiblesse grave qui les rend politiquement inefficaces et inefficients. 

Je suis un opposant différent de vous les Kamgaing, les Foalem, les Djiongo parce que je suis un opposant qui sait que la critique n'est plus audible et ne détermine plus le ralliement à l'objectif d'éviction du président BIYA,

Je suis donc très différent de votre opposition car j'appartiens à l'opposition qui sait que ce que le peuple du changement attend maintenant c'est la stratégie idoine pour évincer le régime.

Cette stratégie est déjà élaborée et sera exposée bientôt aux camerounais qui aspirent au changement par les élections législatives et municipales qui s'annoncent. Les promoteurs de cette stratégie l'ont baptisée : Plateforme Kawtal. C'est une stratégie d'unité d'action basée sur le vieux principe de l’Union fait la force.  

Cette stratégie qui a fait ses preuves en 1992 est remise à jour en ce moment où les opposants promoteurs des égoïsmes de toute sorte, les aventuriers du « Chacun pour soi, Dieu pour soi », les malades des aventures individuelles et solitaires ont exaspéré tous les camerounais au point de fabriquer 3077000 électeurs qui ont refusé de venir voter un des huit opposants que seuls 1016000 inscrits sont venus voter en éparpillant leurs voix pour que aucun des huit nuisibles opposants de pacotille n'ait assez de voix pour évincer seul Biya.

Kamto rêvait d'évincer seul Biya avec le seul vote de son ethnie : il a échoué. Puis il a voulu évincer seul Biya par la rue : il a encore échoué et même son ethnie n'est pas sortie pour cette lutte insensée, au Point qu'il ne lui reste qu'une minable communauté de cybers terroristes qui le soutiennent du bout des lèvres.

Je ne suis pas un opposant comme vous.

 
 
 
 
 
 
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C’est la quintessence du communiqué publié ce 25 avril 2019 et signé par le premier vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Mamadou Mota Yakoubou.

 

Affrontements malheureux d’Obala : Appel à l’apaisement du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun

« Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) exhorte les populations de la ville d’Obala au calme, à la tolérance et au dialogue, eu égard aux violences observées dans la localité ce jeudi 25 avril 2019.

Les images choquantes de victimes, consécutives à des affrontements sanglants de personnes de deux communautés, Eton et Haoussa, rappellent à tous les Camerounais le devoir de fraternité et de vivre-ensemble.

Le MRC adresse ses condoléances les plus attristées  aux familles des victimes. Tout en conviant les protagonistes à l’accalmie, au dialogue et au respect de la vie humaine.

Tout en plaidant pour le pardon et la réconciliation entre individus et communautés vivant dans l’arrondissement d’Obala, le MRC attire l’attention des autorités locales, administratives et municipales, de faire preuve de tact, d’impartialité et d’un sens élevé de justice pour le règlement de ces accrochages au triste bilan : perte en vie humaine, de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels.

En cette triste circonstance, le MRC réitère le souhait d’Unité des Camerounais dans la diversité. Nos différences ethniques, religieuses, linguistiques, culturelles ou politiques doivent plus que jamais s’exprimer librement, au bénéfice de l’unité nationale et de la démocratie.

Yaoundé, le 25 avril 2019

Le 1er Vice-Président national du MRC

 

Mamadou Mota Yakoubou »

 

Les troubles dans la ville d’Obala n’ont rien d’un affrontement ethnique

Un avis émis par Messi Claude François, cultivateur dans  cette cité, située à 35 Km de la cité capitale du Cameroun : « Il s’agit d’une tentative d’arnaque qui a mal tourné, vous les jeunes vous connaissez le nom qui m’échappe. Vous vous souvenez de ce qui s’est passé au Lycée de Deido à Douala, quand ces jeunes ont voulu arracher le téléphone de leur camarade. C’est exactement ce qui s’est passé ici… »

Il poursuit ainsi : « Malheureusement, cela a une fois de plus, mal tourné. Et, celui dont on déplore la perte est mort la veille, pas hier comme je lis partout. C’est sa mort qui a entraîné tout ce que vous voyez partout là, ses frères ont voulu se venger et, ils ont entrepris d’entrer dans les maisons de tous ceux qu’ils soupçonnaient d’avoir bastonné celui qui voulait arracher le téléphone. Les populations ont donc voulu se défendre, face à cette agression et, cela a entraîné les bagarres… ».

« La mort d’un être humain est terrible, nul ne peut se réjouir lorsqu’un camerounais perd la vie, mais, il ne faut pas que certains fassent  de la récupération politique pour parler d’affrontements ethniques. Cela n’existe pas au Cameroun et, nous ne vivrons jamais cela et, il faut que certains arrêtent avec leur sorcellerie », déclare  Claude Tchouffack, étudiant de l’Institut Agricole d’Obala. 

 

Nicole Ricci Minyem

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C’est dans le cadre de l’Accompagnement des projets  de développement solidaire et intégrés, la recherche de financements et Collaborations Internationales que l’Agence Internationale d’Amitié au Développement Solidaire organise durant deux jours, des séances de formation dans les villes d’Obala et d’Okola.

 

Cette agence, de commun accord avec ses partenaires, a en plus pour ambition, de mettre en œuvre,  un vaste programme de formation dans diverses filières agro-sylvo-pastorales. Pour cette première sortie, des thèmes tels que : Gestion d’une société coopérative - Constitution administrative d’une société coopérative- La gestion des conflits dans une société coopérative sont proposés à tous les participants qui ont manifesté le besoin d’en apprendre davantage sur la notion de structuration des coopératives, de même que sur les opportunités qui leurs sont offertes.

De manière spécifique, il s’agit, entre autres : D'aider les participants à mieux comprendre l’identité coopérative et ses enjeux – A  maîtriser l’organisation et la structuration d’une société coopérative – De les initier à la gestion d’une société coopérative - D'accompagner ceux qui le désirent, dans la rédaction de leurs textes de base et la constitution de leur dossier d’immatriculation. 

 

Constat

La mondialisation aujourd'hui impose à tous les secteurs, notamment ceux qui veulent s’ouvrir vers d’autres marcher, de prendre en compte les notions de compétitivité au sein des  entreprises. De ces dernières, dépend plus que jamais leur capacité à développer et exploiter des relations coopératives non seulement avec l’externe mais aussi en interne. Une analyse de la compétitivité dans les filières agropastorales en 2008 et d’autres études connexes réalisées par des partenaires au développement, ont conclu que plusieurs filières agropastorales peuvent développer leurs énormes potentiels de croissance, si des problèmes structurels et les mauvais liens entre les acteurs du marché trouvaient des solutions adéquates.

Parmi ces problèmes figurent en bonne place,  la mauvaise qualité des infrastructures de production, de commercialisation et d’acheminement vers les centres urbains, la faiblesse en nombre d’organisations de producteurs compétitifs, l’insuffisance des liens avec le marché, l’insuffisance des ressources financières et la mauvaise coordination des interventions. En plus des solutions proposées à travers les thématiques choisis au cours de ces deux sessions de formation, les experts de l’Agence Internationale d’Amitié au Développement Solidaire préconise des actions visant à l’amélioration des accès aux intrants agricoles et aux semences à haut rendement.

C’est le Centre de Documentation et d’Information d’Obala et, le Centre de Formation du personnel de santé d’Okola qui servent de cadre d’échanges pour ces sessions de formation.  

 

Nicole Ricci Minyem

 
 
 
 
 
 
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Sunday, 05 June 2022 11:01