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Une fois n’est pas coutume, l’ONG occidentale « des droits de l’Homme » qui semble avoir été créée prioritairement pour l’Afrique et ses dirigeants épingle un pays occidental. Selon elle, la France, en continuant de vendre des armes à l’Arabie saoudite figure parmi les États complices de crimes de guerre au Yémen. L’ONG  appelle les élus français à agir pour que Paris rende compte de ses transferts d’armes.

 

Plusieurs États occidentaux, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, continuent de fournir des armes aux membres de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite « en dépit des éléments accablants prouvant que ces armes ont été utilisées pour commettre des crimes de guerre », indique Amnesty International dans son communiqué publié ce lundi 25 mars. Le 26 mars marquera la quatrième année de l'intervention de la coalition arabe au Yémen.

En qualifiant ces pays occidentaux de « complices », l'ONG semble être particulièrement préoccupée par « l'opacité » du gouvernement français sur les ventes d'armes. Elle appelle donc les parlementaires français à « se mobiliser et agir » pour que le gouvernement « rende compte de ses transferts d'armes, d'équipements connexes, et de prestations d'assistance technique».

« Il s'agit de donner l'assurance aux yéménites et aux français, qu'à aucun moment, les transferts français n'ont pu servir à commettre ou à faciliter des violations graves du droit international humanitaire», souligne l'organisation.

Amnesty International rappelle qu'«en particulier depuis l'affaire Khashoggi », Paris ne cesse de « démentir l'importance des ventes d'armes françaises ».

En novembre dernier, Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, a assuré sur France 2 que la France avait « des règles extrêmement strictes pour les ventes d'armes » et qu'elle interdisait « de vendre des armes qui puissent toucher les civils ».

Auditionné le 13 février 2019 à l'Assemblée nationale sur les ventes d'armes, le chef de la diplomatie française a affirmé que l'action militaire de l'Arabie saoudite au Yémen se faisait essentiellement par voie aérienne et que la France ne fournissait «rien à l'armée de l'air saoudienne ».

Le Yémen est en proie à une guerre civile depuis 2014 opposant le gouvernement issu de la révolution de 2012 aux rebelles Houthis. Le conflit s'est internationalisé en mars 2015 avec l'intervention de nombreux pays musulmans menés par l'Arabie saoudite en soutien au gouvernement en place. L'Iran soutient les rebelles mais dément leur livrer des armes. La situation humanitaire y est qualifiée par l'Onu de « pire crise humanitaire du monde », le dernier bilan du conflit datant de 2016 faisant déjà état de 10.000 morts. La majorité de la population risque la famine et des maladies comme le choléra font rage.

 

Source : sputniknews

Published in International
L'avocat international présenté comme ayant intégré le corps des défenseurs de Maurice Kamto semble ramer à contre courant de la position du MRC dans la crise qui l'oppose aux institutions en place à Yaoundé. Si ce n'est pas Kamto qu'il est venu défendre, pourquoi ou pour qui est-il venu au Cameroun ?
 
 
 
Selon un document confidentiel rendu public par La Lettre du Continent, Me Dupont Moretti et son confrère avocat Me Miniard, deux poids lourds du barreau de Paris, ont été impliqués par l'Etat français dans la procédure qui met en scène les dirigeants du MRC.
 
En effet, Me Miniard est depuis plus de trente ans l'avocat de la famille Hollande ainsi que de la famille Attali. C'est lui qui aurait présenté Emmanuel Macron, alors qu'il encore jeune banquier à François Hollande quand il était président du Parti Socialiste. Me Miniard est également très proche de l'actuel ministre des Affaires étrangères Yves Ledrian. Avec qui il partage les origines bretonnes et leur amitié à Hollande et Macron. 
 
Vous vous demandez bien quel rapport entre Me Miniard et Maurice Kamto ?
Me Miniard est associé à Me Kamto (lui aussi avocat international) dans un Cabinet Parisien. Les deux hommes ont plaidé côte à côte sur le dossier Bakassi.
 
Sous la Pression du Lobby des Juristes du Droit international de France et particulièrement ceux de la commission du droit international des Nations unies à GENÈVE qui a été présidé par Maurice KAMTO, le Président français Emmanuel MACRON et son ministre Ledrian ont été saisis de l'Affaire et mis sous pression par ce lobby porté par Miniard et a eu des entretiens téléphoniques avec le Chef de l'Etat du Cameroun révèle cette source qui a été confirmée par Yves Ledrian (le ministre des affaires étrangères de la France).
 
Dupont Moretti a eu son visa avec le soutien du QUAI d'Orsay et est arrivé au Cameroun avec l'aval du Quai d'Orsay avec comme missions avouées et inavouées :
 
- avoir une entrevue avec l'ambassadeur de France au Cameroun, question de prendre la véritable température de l'affaire Kamto telle que perçue sur le territoire, avec ses implications.
 
- rendre visite au Professeur Maurice Kamto, question de se faire une idée réelle de ses intentions de négociations de même l'appréciation qu'il fait de la position de la France au sujet de son dossier.
 
- rencontrer les avocats Camerounais du MRC pour entrer en possession de tous les éléments concernant le dossier des membres du MRC et particulièrement de Maurice Kamto. Dans le but de rendre compte à Paris.
 
Lors de sa conférence de presse à Yaoundé, l'annonce de Me Dupont Moretti ne semble pas être une initiative de sa seule personne. Mais davantage, la position soutenue par Paris et déjà entrevue lors des derniers échanges téléphoniques être Macron et Paul Biya.
 
 
Stéphane Nzesseu
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Gaston Eloundou Essomba et Gilles Thibault ont évoqué des projets en cours et de ceux futurs au cours d’une audience jeudi à Yaoundé.

 

Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee) a reçu ce jeudi en début d’après-midi, l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault. Pendant un peu plus d’une heure, les deux hommes ont fait le tour des secteurs eau et énergie au Cameroun. Mais aussi de la nature de l’appui que la France pourrait continuer à apporter dans le développement de ces secteurs.

« L’eau et l’énergie sont deux domaines dans lesquels la France travaille avec le Cameroun depuis longtemps. Il y a des projets importants pour améliorer la fourniture en eau et en électricité au Cameroun auxquels nous sommes intéressés. Des entreprises françaises ont un savoir-faire à faire valoir. On a fait le point avec le ministre sur différents dossiers dans une période qui est difficile pour tout le monde », a expliqué Gilles Thibault au sortir de l’audience qui s’est déroulée à huis clos.

Le diplomate français a aussi relevé la volonté du gouvernement camerounais d’augmenter la qualité du service avec notamment la réhabilitation des barrages, le développement des sources de production alternatives d’énergie comme le photovoltaïque. Il était globalement question de voir comment « la France pourrait utilement aider le Cameroun ».

S’agissant du projet Nachtigal qui va changer la donne en matière de fourniture en énergie électrique. Gilles Thibault a déclaré : « C’est une success-story franco-camerounaise mondiale. C’est EDF qui est à la manœuvre à travers NHPC qui rassemble tous les bailleurs pour la construction du barrage. On a parlé de ce projet pour s’en féliciter, pour dire qu’il n’y a pas que de choses qui ne marchent pas ».

La question de la fourniture en eau de Yaoundé et du reste du pays a aussi été évoquée. Notons qu’actuellement, les villes de Yaoundé et Douala font actuellement l’objet d’importants investissements visant à résorber l’insuffisance quantitative dont souffrent ces deux principaux regroupements urbains du pays. A travers ces travaux, « il est question d’accroître les capacités de stockage et traitement et d’ici 2020, atteindre un taux d’accès à l’eau potable de 75% », indique l’autorité tutélaire du secteur.

Du côté de Yaoundé par exemple de nombreux projet ont été menée ces dernières années. On peut citer l’extension de la production de la station d’Akomnyada de 55 000 m3 par jour, la réhabilitation de la station de pompage de la Mefou (Nkolbisson).

Et même si le problème se pose avec plus d’acuité dans la ville de Douala, la capitale économique a également bénéficié de nombreuses réalisations au cours du septennat finissant. Notamment la construction et la mise en œuvre de certaines stations de production. Mais il y a mieux. Dans les prochains jours, cette ville qui fait office de la plus peuplé du pays, sera dotée d’un projet d’envergure.

La réalisation de ce dernier est un motif d’espoir pour les populations, car il permettra de renforcer l‘alimentation en eau potable par un apport additionnel de 300 000 m3 d’eau par jour.

Otric N.

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Le président français Emmanuel Macron, ne se rendra pas à Kigali le 7 avril prochain pour la 25e commémoration du génocide rwandais. Il sera représenté sur place par Hervé Berville, un jeune député de 29 ans, natif de Kigali.

 

Invité officiellement par Paul Kagame, président du Rwanda, à participer aux commémorations du 25e anniversaire du génocide des Tutsi, Emmanuel Macron ne se rendra pas à Kigali le 7 avril. La France, dont le rôle au printemps 1994 est sujet à de nombreuses controverses, sera représentée par Hervé Berville, député de la deuxième circonscription des Côtes-d’Armor et porte-parole de la République en marche (LRM) au Parlement.

« La France sera aux cotés du Rwanda dans ce moment de recueillement », a indiqué l’Élysée, sans donner de raison à l'empêchement de M. Macron. « Le président de la République m'a demandé d'être son représentant personnel lors des commémorations du 25e anniversaire du génocide des Tutsi le 7 avril », a indiqué à l'AFP Hervé Berville, député du parti présidentiel LREM âgé de 29 ans.

Pour le représenter aux commémorations, le président français n’a finalement pas opté pour un de ses ministres mais plus modestement pour un député, Hervé Berville. Un choix loin d'être anodin. Orphelin tutsi, né à Kigali, son histoire personnelle est associée au génocide. Une partie de sa famille a en effet été massacrée en 1994.

Âgé de 29 ans, Hervé Berville est né au Rwanda où il a perdu ses parents pendant le génocide au cours duquel 800 000 à 1 million de Tutsi et Hutu modérés ont été massacrés en seulement cent jours. Évacué à l’âge de 4 ans par des soldats français, il a été adopté par un couple installé dans le village de Pluduno (Côtes-d’Armor). Là, entre un père chaudronnier et une mère laborantine, il a appris à se sentir « Français, Breton », comme il l’a confié au journal Libération.

Hervé Berville fait ensuite ses études à l’Institut d’études politiques de Lille puis à la London School of Economics, où il décroche une maîtrise en histoire économique et se spécialise en macroéconomie. En 2013, il s’installe à Maputo, capitale du Mozambique, où il travaille pour l’Agence française du développement (AFD). Deux ans plus tard, il part pour le Kenya où il devient chargé de programme au sein de l’Université Stanford.

C’est à l’automne 2015 qu’Hervé Berville se lance en politique, en rejoignant les Jeunes avec Macron quelques mois après le lancement du mouvement. Aux élections législatives de 2017, il remporte le siège de député de la deuxième circonscription des Côtes-d’Armor avec 64,1 % des voix et devient porte-parole du groupe parlementaire LRM, et membre de la Commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale. Il est l’auteur d’un rapport sur la modernisation de la politique de développement et de solidarité internationale qui a été remis en août au premier ministre, dans lequel il plaide l’idée qu’« il existe une instance politique formelle décidant de l’allocation de l’aide publique au développement ».

Notons que, Emmanuel Macron avait été invité à la commémoration du génocide de 1994, ce qui aurait fait de lui le deuxième président français à se déplacer à Kigali depuis le génocide. Nicolas Sarkozy avait été le premier chef de l'État français à se rendre au Rwanda en février 2010. A cette occasion, il avait admis à Kigali des « erreurs d'appréciation » de la France à l'époque du génocide, sans présenter d'excuses formelles.

Danielle Ngono Efondo

Published in International

Le sélectionneur Alain Djeumfa a publié une liste de 26 joueuses qui participeront au troisième regroupement prévu du 20 mars au 9 avril 2019 au Centre d’excellence Technique de la CAF à Mbankomo.

 

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football féminin, Alain Djeumfa a publié ce mercredi 20 mars 2019 la liste des joueuses qui participeront au 3e regroupement,  dans le cadre de la préparation de la Coupe du monde féminine 2019  qui se déroulera au mois de juin en France.  Ce regroupement aura lieu du  20 mars au 9 Avril 2019 au Centre d’excellence Technique de la CAF à Mbankomo à Yaoundé.

Le stage de Mbankomo sera interrompu, pour se prolonger en Chine. En effet, Les Lionnes sont invitées à un tournoi amical international qui se tiendra  du 1er au 09 Avril  prochain en Chine. Alain Djeumfa et ses pouliches affronteront le pays hôte, la Russie et la Croatie. La  participation du Cameroun à ce mini tournoi comblera probablement   le  déficit de rencontres amicales avec des sélections nationales  pendant la préparation  du Mondial français.

4 joueuses présentes au dernier regroupement ont perdu leur place  dans cette nouvelle liste constituée en majorité des athlètes locaux. Amazone Fap se taille la part du Lion avec 6 places, suivie de Louves Minproff  qui en compte 5. Eding filles, As Diamare, Awa football filles, Maranatha , Éclair de Sa’a , As Green City ,Social du Mbam et 3 internationales complète le tableau.

La liste des 26 Lionnes convoquées 

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Emmanuel Macron promet « des décisions fortes pour que cela n’advienne plus ». Il s’est exprimé après les violences survenues à Paris ce 17 mars.

 

La journée du 16 mars 2019, a été peu orthodoxe pour la France. Ce samedi, l’on a assisté à une montée en puissance des actions de violences engagées dans le cadre des manifestations des gilets jaunes. L’acte 18 qui renvoie à la 18ème journée de mobilisation à Paris, a débordé le seuil de la tolérance avec des casses inqualifiables, des incendies à ciel ouverts. Une situation qui ne pouvait laisser indifférente, le Chef de l’Etat. Il a frappé du point sur la table pour que l’ordre règne et que force revienne à la loi. C’était, lors d’une réunion de crise qui a eu lieu au ministère de l’intérieur dans la nuit du samedi.

Des prescriptions fortes du Chef de l’Etat

« Je veux qu’on analyse les choses, et que dans les meilleurs délais, on puisse prendre des décisions fortes, complémentaires, pour que cela n’advienne plus ». C’est en ces termes que Emmanuel Macron s’exprimait face à ses collaborateurs pour trouver une réponse urgente devant permettre de juguler les débordements observés ce samedi dans le cadre des manifestations instaurées par les gilets jaunes.

Le Président a tout de même reconnu que beaucoup de choses ont été faites depuis novembre. Mais très clairement, il pense que la journée de la plus récente manifestation montre que sur ce sujet-là, beaucoup restent encore à faire.

Ce qu’il faut faire dans l’avenir

L’objectif de cette réunion de crise était justement de trouver des solutions pour que dans l’avenir de telles exactions ne puissent plus advenir. C’est ce qui justifie aussi des propositions faites par les ministres et le Premier ministre. « Nous avons aujourd’hui des gens qui essayent par tous les moyens (…) d'abîmer la République pour casser, pour détruire au risque de tuer. On l’a encore vu avec l’incendie qui s’est produit ce matin », a souligné le Chef de l’Etat lors de la réunion.

Il convient de noter que le Président était à cette réunion entouré du Premier ministre Edouard Philippe, du ministre de l’intérieur Christophe Castner et de Nicole Belloubet, Ministre français en charge de la justice.

Cette réaction de l’appareil gouvernant, au regard des propositions met en avant des mesures d’ordre sécuritaire, celles politiques n’étant pas privilégiées. On n’oublie surtout pas que le président entrevoyait il y a quelques jours la saisine du Conseil constitutionnel sur la loi anti casseurs. Malgré ces mesures qui ont à priori une dimension répressive, rien a changé dans le concret, au contraire, l’on assiste à une escalade des violences.

Innocent D.H

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A cause des mouvements d’humeur des gilets jaunes, les partenaires des producteurs camerounais basés en France n’arrivent pas à revendre leurs produits.

 

La coopération commerciale entre les exportateurs d’ananas et leurs partenaires de France va mal depuis la survenue du mouvement des gilets jaunes. Comme témoignent les producteurs locaux de ce fruit, ils enregistrent d’énormes pertes. Jean Pierre Tchatou l’un desdits producteurs affirme avoir même perdu le sommeil. « C’est 10 millions que je viens de perdre là, rien qu’en une semaine. Depuis le début de la grève des gilets jaunes en France c’est le même rythme », déclare-t-il dans les colonnes de notre confrère Le Messager N°5260. Jean Pierre Tchatou est le propriétaire de l’entreprise Exotropique fruit. C’est la plus grande société camerounaise exportatrice d’ananas en France. En temps normal elle exporte par semaines, plus de 30 tonnes de ce fruit.

Du fait de la grève de nombreux centres de commerces sont fermés et ils ne veulent pas recevoir les fruits en provenance du Cameroun. « Les marchandises que nous avons envoyées sont restées dans les maisons ou les camions en France. Nous subissons beaucoup de pertes. Les commandes sont tellement réduites qu’on arrive plus à exporter », témoigne Nestor Soh un autre exportateur, Directeur général (Dg) de Tropical fruit. Répondant à la question de savoir ce qui est fait des ananas non exportés, Nestor Soh déclare «quand on n’arrive pas à exporter on vend localement sur le marché de Mfoundi, de Douala et autre. Mais quand on vend ainsi les pertes sont tellement énormes. Vous savez dans les affaires on emprunte de l’argent dans les tontines, dans les banques, et avec ces genres de problèmes, on a les difficultés pour rembourser ».

Nestor Soh souligne qu’ici c’est seulement l’exportateur qui perd sur toute la ligne. « Le marché de fruits et légumes est assez particulier. On a une façon de travailler. On vend en commission, c’est l’exportateur qui subit les pertes. Le client en France ne te paie rien, au contraire il te fait même payer les frais d’avions et d’autres dépenses que lui-même a faites. C’est très difficile pour nous », ajoute-t-il.

A titre de rappel, c’est en octobre 2018 que le mouvement des gilets jaunes a apparu en France. Il est rendu à son acte 18. Ce weekend, le mouvement a rassemblé dans toute la France, 32.000 personnes (dont 10.000 à Paris). A titre de comparaison, ils étaient 28.600 la semaine précédente. Les forces de l'ordre dénombrent 29 blessés ( 20 policiers, 9 gendarmes), un pompier est également blessé ainsi qu'une soixantaine de manifestants. 

Liliane N.  

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La réaction de l’Europe ne pouvait décidément se faire attendre dans un contexte où la loi d’aménagement du temps de travail des salariés, serait une mesure qui viole l’esprit de la charte de l’Union européenne en matière des droits sociaux.

 

C’est évidemment une disposition de la loi du travail de 2016 qui vient d’être dénoncé par le Comité européen des Droits sociaux (Ceds), une institution appartenant au conseil de l’Europe, dans un rapport rendu public ce 15 mars. L’entorse contenu dans cette disposition législative, selon le Comité européen étant la violation flagrante de sa charte sociale. Une question subsiste de ce fait, cette loi va-t-elle réellement être abrogée ?

Hypothèse d’une probable abrogation

Aujourd’hui face aux mesures du Conseil de l’Europe qui, ne cesse de durcir le ton, l’on est tenté de penser que la France soit obligée de faire modifier la disposition querellée de la loi El Khomri.

« Il est difficilement imaginable qu’il n’abroge pas la mesure », estime Clément Geiger, Conseiller confédéral au service juridique du CGT.  Pour lui, « si l’on fait un parallèle avec les forfaits-jours, le fait pour la France d’avoir été sanctionnée au niveau européen l’a conduite à modifier la législation en vigueur pour protéger davantage le salarié ». A s’en tenir donc à cette analyse, il faut s’attendre donc à une éventuelle modification de la disposition légale du travail qui fait polémique. Mais, qu’est-ce que la loi El Khomri a introduit comme nouveauté dans le dispositif légal existant ?

Les implications de la loi après son entrée en vigueur

Pour les patrons d’entreprises, ce qui change, c’est le temps de travail. La loi permet aux entreprises de prendre comme référence pour le calcul de la durée du travail de leurs salariés, une période supérieure à un an, laquelle période pouvant aller jusqu’à 3 ans, pour mobiliser les salariés. Moins de trente cinq heures dans les temps creux, plus en période d’activité tendue. L’avantage pour l’employeur ici, c’est que le « lissage » sur une longue période limite mécaniquement les heures supplémentaires.

Il y a aussi le repos qui ne paraît pas adapté. Le CGT, avait pour ce faire saisi depuis deux ans le Ceds. « Cette mesure de flexibilité du travail, qui peut être mise en place sans justification économique et sociale, prive les salariés concernés de la maîtrise de leur temps et de la majoration de leur rémunération pour les heures supplémentaires », a excipé le syndicat au moment d’introduire son recours.

Pour le moment, tous les regards sont tournés vers le Gouvernement français, pour voir si l’hypothèse d’abrogation de la loi El Khomri serait plausible. Pour le moment, toute conclusion serait hâtive. Dans tous les cas, voici une actualité à suivre de plus près.

 

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Alors que le conflit dans les deux régions anglophones soit entré dans sa troisième année, la population en otage dans les deux régions traverse une période de douleur et d’intenses souffrances. Des sacs mortuaires, des corps mutilés, des parties de corps découpées, des incendies d'hôpitaux et d'écoles, la non scolarisation des enfants, les enlèvements et des décapitations sont les fruits de cette guerre.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, les États-Unis, grands donneurs de leçons universels, ne condamnent pas avec fermeté les atrocités commises par ces rebelles. Au contraire, l’Ambassade des États-Unis au Cameroun les met en veilleuse et s’acharnent contre le Gouvernement camerounais. En 2018, l'ambassadeur américain au Cameroun, Peter Henry Barlerin, a accusé les forces gouvernementales d'assassinats ciblés, de détentions illégales, d'incendies et de pillages de villages. Le mois dernier, le gouvernement Trump a annoncé qu'il allait réduire l'aide militaire au Cameroun et demander une enquête sur les violations des droits de l'homme dans les deux régions touchées. Des hommes armés tuent, brûlent, mutilent, enlèvent même des écoliers, prennent des otages contre rançons, ciblent des minorités (Mbororos) et maraudent. Pourtant, les États-Unis condamnent les forces gouvernementales qui les combattent ! Ils s'empressent de se plaindre de la prétendue conduite répréhensible des troupes gouvernementales qui, en dépit de quelques malheureux incidents, ne font que s'acquitter de leur devoir «régalien» de protection des personnes et des biens, ainsi que l'intégrité territoriale du pays. Le mois dernier, des hommes armés ont incendié des quartiers de l'hôpital du district de Kumba, brûlant vifs quatre personnes. L'Ambassade américaine au Cameroun a publié une déclaration dans laquelle les autorités ont appelé le gouvernement camerounais à mener une enquête transparente pour retrouver et punir les incendiaires. Si les forces gouvernementales étaient coupables, les États-Unis auraient utilisé la massue de la diplomatie à Yaoundé, mais ils préfèrent se contenter de propos nuancés, exprimant une sorte de doute complice, lorsque les hors-la-loi attaquent. Quand bien même les sécessionnistes ont tué un missionnaire américain l'année dernière dans la région du Nord-Ouest, les États-Unis ont été réticents à publier une déclaration les condamnant.

Le gouvernement des États-Unis et ceux d’autres pays, de même que des organisations internationales intergouvernementales ou non, telles que les Nations Unies, International Crisis Group etc... ont appelé à un dialogue élargi comme solution au conflit dans les deux régions anglophones du Cameroun. À première vue, il semble que ce soient de vrais amis du Cameroun mais sous ce beau tableau, se cache un vil et scabreux plan de changement de régime au Cameroun. L’on se souviendra que les États-Unis ont orchestré de tels plans dans plusieurs pays africains (la Libye en 2011, le Soudan, l'Irak, etc.) et malgré des résultats catastrophiques dans ces précédents, ils n'hésiteront pas à en faire de même au Cameroun.

Fidèles à eux-mêmes, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et d’autres pays semblent vouloir apprendre au Gouvernement camerounais comment gérer « la crise ». Aucun geste de bonne volonté du Gouvernement camerounais, sur la pléthore des mesures prises, ne semble jusqu’ici les convaincre. Pourtant, il suffit à ces « partenaires » d’accompagner ces mesures et de les appuyer pour que la crise se meure naturellement. Comme d'autres, ils ont appelé à un dialogue inclusif. Néanmoins, les principaux instigateurs de cette crise (camerounais tapis sur leurs territoires) collectent des fonds là-bas et les renvoient chez eux au Cameroun pour financer la guerre (Achat d’armes, de drogues, salaire des combattants, etc.). Du sang est versé parce que ces Gouvernements permettent aux membres de la diaspora de collecter et d'envoyer de l'argent au Cameroun, mettant des armes à feu entre les mains de jeunes malléables et manipulables à souhait l'avenir du Cameroun. S'ils sont vraiment des « amis » du peuple camerounais comme ils le prétendent, ils devraient mettre un terme à ces collectes de fonds.

Les Camerounais se demandent comment un terroriste comme Eric Tataw peut, dans le confort et la sécurité des États-Unis, collecter des fonds pour financer l’achat d’AK47, les incendies criminels, les décapitations, les mutilations, les meurtres et que l’Ambassade / les autorités américaines restent silencieuses.

La propagande qui alimente le conflit vient de ces pays. Les États-Unis et les autres pays devraient clouer le bec de ceux qui provoquent le chaos, sauvant ainsi des vies dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais comment peuvent-ils le faire, alors que leur intérêt est de renverser subrepticement le régime de Yaoundé ? Plus longtemps le chaos durera, plus leur projet de renverser le Président Paul Biya se précisera. L'accent est mis sur un homme à abattre même si des milliers doivent pour cela périr. Sinon comment expliquez-vous l'intérêt soudain de l'Amérique pour l'affaire Marafa Hamidou Yaya et de la France pour celle d'Amadou Vamoulke ? Il est temps de placer leur "choix" à Etoudi.

Dans un câble diplomatique rendu public grâce à WikiLeaks en 2009, il est révélé que le Ministre de la Justice et garde des sceaux du Cameroun d’alors, Amadou Ali, l'un des loyalistes du président Paul Biya, originaire de la Région de l'Extrême-Nord, a déclaré à l'Ambassadeur américain qu’après le régime actuel, le pouvoir devrait revenir au Grand Nord (Régions de l’Adamaoua, du Nord ou de l’Extrême-Nord), le premier Président du Cameroun ayant été originaire du Grand Nord, qui regroupait les trois Régions actuelles du Septentrion. Il a ajouté que les habitants du Nord soutiennent sans réserve Paul Biya, originaire du Sud du pays et du clan Béti, et ils le feront aussi longtemps qu'il souhaitera rester aux commandes du Pays. Mais après, ils revendiqueront le pouvoir qui leur revient selon eux, de droit. Avec Paul Biya à l'écart, un Marafa Hamidou Yaya du Grand Nord formé par les Américains, serait donc un choix idéal pour protéger les intérêts américains dans la sous-région. Il purge actuellement une peine de 25 ans de prison pour détournement de fonds.

Tout comme au Venezuela, où les États-Unis ont rapidement reconnu le président de l'Assemblée nationale du Venezuela, formé par les Américains, Juan Guaido, lorsqu'il s'est autoproclamé président par intérim de ce pays d'Amérique du Sud riche en pétrole, il est dans l'ADN des États-Unis de se mêler des affaires des autres pays, d’y faire et défaire des régimes au gré de leurs intérêts.

Le débarquement de S.E. Paul Biya est donc stratégique pour eux. L’une de leurs stratégies est de créer une impasse dans les deux régions anglophones, alors que le 1er grand foyer de crise, Boko Haram, est encore ardent dans le septentrion. Instrumentaliser la différence culturelle, notamment la langue (importée), l’accentuer afin de semer la haine dans les cœurs des populations de ces deux Régions vis-à-vis de Yaoundé sur un fond de révolte. La crise dite anglophone est la nouvelle piste, après les échecs itératifs de fabriquer un leader providentiel de l’opposition, à travers deux pantins : Maurice Kamto et Oshi Joshua. Ces deux chefs de l’opposition (amis de l’Occident) n’ont pas pu sortir Paul Biya des urnes. Aujourd’hui de nombreuses voix averties s’élèvent pour accuser les Etats-Unis de financer ces deux leaders de l'opposition bien que l'administration Trump ait nié.

L'Amérique, une démocratie défectueuse, où l’on peut arriver au pouvoir avec moins de voix à l’élection présidentielle que son adversaire !!! Bien inspiré par ce modèle inique, un éminent enseignant, juriste internationaliste et constitutionnaliste averti a, certainement dans une crise d’amnésie profonde l’ayant amené à oublier les fondamentaux du droit public, décidé de s’autoproclamer vainqueur de l'élection présidentielle du 7 octobre, une nuit seulement après le scrutin. Maurice Kamto, puisqu’il s’agit de lui, a juré de protéger sa "victoire" par tous les moyens, y compris la rue. Il a littéralement enfreint une loi de la démocratie ! Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux se sont sans surprise murés derrière un mutisme complice, espérant en secret un enchainement des manifestations de rue contre le président Biya, à l’image de celles du Venezuela contre le président Nicolas Maduro. En janvier dernier, le gouvernement a été contraint d'arrêter Maurice Kamto et ses partisans. A leur grand dam, les Camerounais apprécient diversement cette arrestation et canalisent plutôt leur énergie vers d'autres sujets de société.

Le chaos est la nouvelle option pour empêcher le président Paul Biya, élu démocratiquement, de mener à bien son mandat. Si les Camerounais sont décidés de s’aligner derrière un seul homme (Paul Biya), ils doivent savoir qu’au change, ils devront faire avec un pays brisé, accablé de toutes part et affaibli, au profit de l'Amérique et d'autres sangsues.

 

 

 

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La Fédération internationale des droits de l’Homme (Fidh) et le Centre pour les droits des prisonniers ont appelé mercredi le gouvernement japonais à réformer le système judiciaire, dont l’affaire Ghosn  a mis en lumière les défaillances  selon ces Organisations Non Gouvernementales.

 

« Mettre le système en conformité avec les droits humains »

Les deux ONG demandent aux autorités de « prendre des mesures concrètes de manière urgente » pour mettre le système en conformité avec les normes internationales des droits humains.

« Une première étape devrait être la mise en place d’un dialogue sincère et constructif avec les organismes de l’Organisation des Nations Unies », soulignent-elles, ajoutant que le gouvernement japonais « n’a pas dûment soumis » les rapports qu’il est censé présenter régulièrement.

Dans un entretien accordé aux médias à la fin du mois de janvier, Carlos Ghosn avait fustigé sa détention prolongée et les refus répétés par le tribunal de sa libération sous caution. Un tel traitement « ne serait normal », selon lui, « dans aucune autre démocratie ».

L’ancien patron de l’alliance automobile Renault – Nissan-Mitsubishi Motors a été arrêté le 19 novembre à Tokyo.  Il a depuis été inculpé pour minoration de revenus déclarés aux autorités boursières et abus de confiance : « Le refus du droit à l’assistance d’un avocat pendant les interrogatoires, sa détention prolongée avant inculpation et les conditions d’emprisonnement exposent certaines défaillances graves qui caractérisent le système judiciaire japonais depuis trop longtemps », a commenté dans un communiqué en anglais Maiko Tagusari, secrétaire générale de l’organisation japonaise Centre des droits des prisonniers (CPR).

 

La position de la France

En janvier 2019, une équipe française, conduite par Emmanuel Moulin, le directeur du cabinet du ministre de l'Économie Bruno Le Maire et, de Martin Vial, directeur de l'agence des participations de l'État (APE).Bercy avait expliqué que ce déplacement s'inscrivait dans le cadre des fonctions normales d'actionnaire : « L'État assume totalement son rôle d'actionnaire de référence et suit la situation au quotidien au plus haut niveau », avait assuré le cabinet du ministre de l'Économie.

Depuis le début de l'affaire, l'État français se montre prudent sur l’avenir de Carlos Ghosn à la tête de Renault. Bercy n'a jamais demandé son remplacement en tant que PDG, mais Bruno Le Maire avait reconnu que l'homme d'affaires n'était plus en état de diriger le groupe depuis sa cellule

Une position qui découle du fait que les autorités japonaises ont reconnu que le chef d'entreprise pouvait encore rester plusieurs mois en prison pour éclaircir la question de la gouvernance du constructeur automobile français.

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01