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samedi, 20 novembre 2021 04:25

Covid - 19: Didier Raoult accusé par ses pairs

Ils le soupçonnent de falsifier les résultats sur l'hydroxychloroquine, l’AP-HM ouvre une enquête interne

Dans un communiqué de presse envoyé vendredi dans la soirée, l’Assistance publique des Hôpitaux de Marseille (AP-HM) annonce avoir pris « l’initiative d’une enquête interne », après la publication par Mediapart d’un article explosif pour Didier Raoult.

Les faits rapportés, s’ils étaient avérés, vont constituer  des dysfonctionnements graves. 

Dans cet article, Mediapart révèle en effet que, lors d’auditions sur leurs conditions de travail réalisées en octobre, menées par l’université d’Aix-Marseille, l’Inserm et l’AP-HM, des équipes du directeur de l’IHU affirment avoir assisté à la falsification des résultats scientifiques visant à démontrer l’efficacité de l’hydroxychloroquine sur le Covid-19.

Ces mêmes personnes dénoncent par ailleurs un climat de travail délétère, fait de pressions et d’intimidations. Selon l’assistance publique, “L’ouverture d’une enquête interne par l’AP-HM a pour but de confirmer le cas échéant la véracité des faits rapportés par la presse”. 

Pour Didier Raoult “ On fait le procès de la réussite”

Tels sont les mots prononcés par l’infectiologue marseillais âgé de 69 ans, alors qu’il était devant les membres de la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins de Nouvelle-Aquitaine, qui a examiné deux plaintes lors d’une audience dépaysée loin de Marseille.

La décision finale sera connue le 3 Décembre 2021

Nos confrères de la presse française écrivent que: L’avenir de Didier Raoult va se jouer en partie le 3 décembre prochain. C’est à cette date que le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU) de Marseille connaîtra les éventuelles sanctions à son encontre, après avoir fait face ce vendredi à la justice de ses pairs qui l’accusaient devant une chambre disciplinaire à Bordeaux d’avoir enfreint plusieurs articles du Code de déontologie médicale en promouvant l’hydroxychloroquine contre le Covid - 19”.  

N.R.M

Published in Corona Virus

Le directeur de l’IHU de Marseille, qui faisait face ce vendredi à la justice de ses pairs, saura le 3 décembre dernier s’il sera éventuellement radié de l’Ordre des médecins

 

Durant près de trois heures, la chambre disciplinaire, présidée par un magistrat administratif assisté de huit médecins, a examiné deux plaintes déposées fin 2020 par l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône et le conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom), sur la base de plusieurs signalements initialement effectués par la société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf), par des praticiens hospitaliers et des particuliers contre Didier Raoult.

 

L’avenir de Didier Raoult se jouera en partie le 3 décembre prochain. 

C’est à cette date que le directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU) de Marseille saura les éventuelles sanctions à son encontre, après avoir fait face ce vendredi à la justice de ses pairs qui l'accusaient devant une chambre disciplinaire à Bordeaux d’avoir enfreint plusieurs articles du Code de déontologie médicale en promouvant l’hydroxychloroquine contre le covid - 19.

« On fait le procès de la réussite », s’est défendu l’infectiologue marseillais de 69 ans, debout, pull vert et chemise à carreaux, devant la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins de Nouvelle-Aquitaine, qui a examiné deux plaintes lors d’une audience dépaysée loin de Marseille.

« Raoult, notre phare dans la nuit »

En arrivant, Didier Raoult avait salué en silence, d’un signe de tête, la trentaine de manifestants venus le soutenir et l’applaudir. « Raoult, notre phare dans la nuit », « Touche pas à mon Raoult » : des banderoles témoignaient de la popularité du médecin auprès des « anti-système ».

 

N.R.M

Published in Corona Virus

La France se prépare (déjà) à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques. Organisé dans trois ans à Paris,  cet événement, qui va attirer sur le territoire des milliers de spectateurs du monde entier, constitue un véritable défi en matière de sécurité.

Pour le préparer, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a présidé lundi un comité ministériel réunissant des patrons de la police et de la gendarmerie nationale ainsi que le préfet Ziad Khoury, coordinateur national de la sécurité des Jeux: « Il s’agissait de dresser un état des lieux des menaces, de balayer les grands enjeux en matière de sécurité, explique-t-on place Beauvau. Il faut se mobiliser pour être prêt en temps et en heure».

 

« Nous allons mobiliser la totalité de nos moyens »

 

« Au-delà de la fête, les JO représentent un risque », a récemment expliqué Céline Berthon, la directrice centrale de la sécurité publique. Invitée début octobre à participer à une table ronde sur le sujet lors du gala des directeurs de la sécurité, la contrôleuse générale a rappelé que « la menace est extrêmement variée, nombreuse, protéiforme ». 

Il y a le terrorisme « sous sa forme islamiste », mais aussi les mouvements contestataires comme les « gilets jaunes » ou les « antivax ». « Nous allons mobiliser la totalité de nos moyens, c’est une certitude. Je ne pense pas que les policiers et les gendarmes de ce pays aient beaucoup de congés à l’été 2024 », a-t-elle prédit.

« Il y a un certain nombre de menaces, notamment liées à l’environnement numérique, qu’on ne peut pas aujourd’hui connaître », observe de son côté le préfet Ziad Khoury, lui aussi invité à participer à cette table ronde : « Il faut s’organiser pour que le système soit suffisamment robuste, et si on ne peut pas empêcher une attaque, limiter les impacts des attaques». 

Autorités et organisateurs cherchent également « des moyens de prévention pour lutter contre les drones malveillants », a également fait savoir le coordinateur national de la sécurité des Jeux, qui plaide pour l’utilisation « de technologies comme l’intelligence artificielle de manière très encadrée » afin de « détecter plus facilement des situations anormales ».

 

20.000 à 25.000 agents de sécurité

 

L’une des questions restant à trancher concerne « le partage des compétences »: « On va s’occuper de la sécurité des lieux accueillant du public, mais dans les stades, ou dans les zones de filtrage, c’est la sécurité privée », explique à 20 Minutes l’entourage du ministre. 

« L’Etat et la police ne pourront pas tout faire », a d’ailleurs reconnu Céline Berthon. 

« Les Jeux Olympiques, ce sont 13,5 millions de visiteurs, 10.500 athlètes, 4.500 athlètes paralympiques, une quarantaine de sites de compétition et une centaine de sites de non-compétition. C‘est autant de besoins en sécurité privée », a souligné lors de cette même table ronde Thomas Collomb, directeur délégué pour la sécurité de Paris 2024. Entre 20.000 et 25.000 agents de sécurité pourraient être embauchés durant la compétition.

Autre défi : l’organisation et la sécurité de la cérémonie d’ouverture qui aura lieu sur la Seine, comme l’a voulu le président Macron. Un projet jugé « déraisonnable » par le préfet de police de Paris, Didier Lallement, qui se demande comment assurer la sécurité des spectateurs sur une aussi grande distance. 

 

Il faut faire vite : selon le Parisien, le schéma de la cérémonie d’ouverture doit être arrêté avant le 15 décembre, date de la prochaine visite de sécurité du CIO à Paris. Le journal précise que le nombre d’embarcations prévues sur le fleuve a été revu à la baisse, passant de 200 à 162 bateaux.

 

N.R.M

Published in Sport

Le sieur Bieme Okola Jean Marcel a saisi par courrier le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun afin de l’informer de sa démission car écrit - il “ Son devoir de conscience surpasse toute jouissance à caractère opportuniste qui l’éloigne des convictions pour lesquelles il s’est engagé en politique…”.

 

A la suite de sa missive, l’homme qui jusqu’au 23 Octobre dernier, occupait encore le poste de Conseiller du président national du Mrc dans sa fédération départementale en France ajoute ceci: 

 

 “ Durant cette aventure, je me suis nourri de visions politiques nouvelles au regard des conjonctures que traverse notre cher et beau pays.

 

Monsieur le président, dans le cadre de mes fonctions à vos côtés, je suis arbitrairement écarté des décisions qui se prennent dans votre entourage que je qualifie de filtré. 

 

Cette fausse apparence liée à mon titre de Conseiller du président national heurte ma morale et de plus, est un écueil à l’expression de mes opinions”.

 

Bieme Okola Jean Marcel ajoute: 

 

“ Il m’est préférable de vous présenter ma démission et pour assez dire, sortir d’un champ magnétique où ma voix est compromise. De mon point de vue, l’opposition d’une manière générale est amenée à revoir où elle a échoué.

 

Elle est absente dans l’édification à l’histoire de notre pays, à l’instar de celle du Nord et du Sud Ouest mal connue des Camerounais…”.

 

En s’inscrivant dans ce qu’il considère comme “ vérité pour mieux avancer”, l’ex cadre du Mrc fonde l’espoir de voir un jour “ Notre pays réconcilié autour du pardon depuis le sommet de l’Etat à nos enfants…”.

 

N.R.M

Published in Parti politiques

S’il ne peut pas être poursuivi, car couvert par son immunité présidentielle, Nicolas Sarkozy peut cependant être auditionné comme témoin au procès des sondages de l’Elysée. 

Cité au procès par l’association Anticor, partie civile, l’ex-chef d’Etat avait indiqué dans une lettre qu’il n’entendait pas venir témoigner. Ce  mardi, le tribunal judiciaire de Paris en a cependant décidé autrement et a « ordonné que ce témoin soit amené devant lui par la force publique pour qu’il soit entendu le 2 novembre ».

Le tribunal « considère qu’il résulte de l’ordonnance dont il est saisi que le témoignage de Nicolas Sarkozy est effectivement (…) nécessaire à la manifestation de la vérité » et qu’il est « susceptible d’avoir une influence sur les faits reprochés aux prévenus », a souligné le président.

 

L’immunité n’empêche pas l’audition

 

Selon la Constitution, le président de la République est couvert par une immunité pour les actes accomplis au cours de son mandat, mais le texte suprême « ne fait nullement obstacle à ce qu’un ancien président soit entendu en qualité de témoin », a rappelé le magistrat, qui a aussi cité la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) concernant les droits de la défense des prévenus.

Interrogé sur cette décision, l’entourage de Nicolas Sarkozy n’a pas souhaité s’exprimer « à ce stade ». Déjà cité au cours de l’instruction en 2016 par Anticor, Nicolas Sarkozy avait refusé de venir et le juge d’instruction Serge Tournaire avait alors estimé que l’y contraindre serait « disproportionné ».

« Une position de bon sens et de sagesse »

 

Lundi, le Parquet national financier (PNF) qui représente l’accusation à ce procès, avait estimé que « la position du juge d’instruction » était « une position de bon sens et de sagesse », ajoutant « s’en remettre » au tribunal concernant un éventuel recours à la force publique. 

Le tribunal a par ailleurs refusé la transmission d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée par la défense de l’ancien secrétaire général de la présidence Claude Guéant.

Après ces décisions, le président a commencé à exposer, comme il est d’usage, le dossier que le tribunal va étudier pendant quatre semaines. 

Cinq anciens proches de l’ex-président de la République, Nicolas Sarkozy, sont jugés à partir de ce lundi et pour quatre semaines dans l’affaire dite des « sondages de l’Elysée ». Ils sont soupçonnés d’avoir commandé de nombreuses enquêtes d’opinion sans respecter les règles des marchés publics entre 2007 et 2012.

Claude Guéant et l’ex-directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon, doivent comparaître pour « favoritisme » et « détournement de fonds publics par négligence ». Patrick Buisson, ancien conseiller d’ex-chef d’Etat, est renvoyé pour « recel de favoritisme », « détournement de fonds publics » et « abus de biens sociaux ».

 

N.R.M

Published in International
lundi, 04 octobre 2021 04:40

Nécrologie: Bernard Tapie forever

L'ancien ministre et homme d'affaires français, érigé à un moment comme symbole de la réussite sociale avant d'être rattrapé par les ennuis judiciaires, est mort ce dimanche à 78 ans d'un cancer.

“Il s’en est allé paisiblement, entouré de sa femme, ses enfants, ses petits-enfants et son frère, présents à son chevet”, a annoncé sa famille dans un communiqué au groupe de presse La Provence.

Tour à tour entrepreneur, présentateur d'émission télévisée, chanteur, président du club de football de l'Olympique de Marseille (OM), ministre, acteur ou encore patron de presse, Bernard Tapie est décédé à son domicile parisien.

Une multitude de réactions 

Très rapidement une pluie de réactions a afflué, notamment celle de Stéphane Tapie, l'un de ses fils qui a publié en légende d'une photo en noir et blanc de lui et son père, sur son compte Instagram: “Au revoir mon Phénix”; 

Le premier ministre français Jean Castex a salué “un combattant, très engagé contre l'extrême droite, mais surtout pour des causes, son club, sa ville, l'entreprise aussi. Bref un homme très engagé qui a tout donné et je crois qu'on l'a vu aussi contre la maladie”.

Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte se sont dits “touchés par le décès de Bernard Tapie, dont l'ambition, l'énergie et l'enthousiasme furent une source d'inspiration pour des générations de Français”.

“Cet homme qui avait une combativité à déplacer les montagnes et à décrocher la lune ne déposait jamais les armes, et livra bataille contre le cancer jusqu'à ses derniers instants”, ajoute un communiqué de l'Élysée.

Au sommet de la gloire et du succès dans les années 1980, la fin de la vie de Bernard Tapie a été rythmée par la maladie et des soucis judiciaires.

Né le 26 janvier 1943 à Paris dans une famille d'origine modeste, celui qui était connu pour ses coups de gueule et sa gouaille a d'abord été un patron flamboyant et admiré, spécialisé dans le rachat d'entreprises en difficulté, avant de rétrograder au rang d'entrepreneur sulfureux aux pratiques douteuses.

L'homme a aussi fait de la politique : élu député des Bouches-du-Rhône (sud de la France) en 1989 sous la bannière de la majorité présidentielle du socialiste François Mitterrand, il a été conseiller régional, député européen et, pendant moins de deux mois, ministre de la Ville dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy (avril-mai 1992).

Son duel télévisé avec le chef du Front national (extrême droite) Jean-Marie Le Pen en 1989 a marqué les esprits.

Grand amateur de sports, Nanard, ainsi qu'il était souvent désigné, a créé en 1983 une équipe cycliste qui recrutera Bernard Hinault, avant de reprendre trois ans plus tard l'OM, qui devient en 1993 le premier – et toujours seul – club français à remporter la prestigieuse Coupe d'Europe des clubs champions.

Pour de nombreux partisans marseillais, il est resté Le Boss.

C'est aussi à l'OM qu'éclate la première grande affaire qui le met en cause, celle du match truqué entre Marseille et Valenciennes, dite VA-OM, pour laquelle il est condamné pour complicité de corruption et subornation de témoins et passe 165 jours en prison en 1997.

Il sera ensuite condamné dans d'autres dossiers, pour abus de biens sociaux et fraude fiscale notamment, qui aboutissent à sa mise en liquidation judiciaire et la perte de tous ses mandats.

Père de quatre enfants, il a en outre coiffé la casquette de patron de presse en acquérant, en 2012, les derniers titres du groupe Hersant et en dirigeant depuis le groupe La Provence.

Très affaibli, mais toujours combatif, Bernard Tapie comparaissait encore en mai dernier devant ses juges dans un des volets de l'affaire de sa vie, son conflit financier de près de trente ans avec le Crédit lyonnais autour de la revente de l'équipementier sportif Adidas.

Déjà interrompu six mois à l'automne 2020, ce procès s'est terminé en l'absence de l'homme d'affaires, de nouveau hospitalisé.

L'accusation avait requis cinq ans d'emprisonnement avec sursis à son encontre pour complicité d'escroquerie et détournement de fonds publics. La décision était attendue ce mercredi.

En juin, il a publié avec le journaliste Franz-Olivier Giesbert un livre en forme de testament, titré Bernard Tapie. Leçons de vie, de mort et d'amour, où il revenait notamment sur la plus grosse des conneries de sa carrière, la vente d'Adidas.

N.R.M

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L'ancien président de la République était absent du tribunal. Nicolas Sarkozy est jugé coupable de financement illégal.  La présidente de la 11ème chambre correctionnelle Caroline Viguier a rendu  ce jeudi sa décision dans l’affaire des dépenses excessives de sa campagne présidentielle de 2012, presque deux fois supérieures à leur plafond 

Un an de prison ferme

Après cinq semaines d’audience en mai-juin dans le dossier Bygmalion, le parquet avait requis contre Nicolas Sarkozy un an de prison, dont six mois avec sursis.

Pendant la campagne pour sa réélection à la tête de l’Etat en 2012, l’ex président français  avait été un “candidat désinvolte », demandant « un meeting par jour », des « shows à l’américaine » et a laissé filer les dépenses sans s’en préoccuper”, avait soutenu le parquet dans son réquisitoire à deux voix.

Contrairement à ses 13 co prévenus (anciens cadres de la campagne et de l’UMP – devenue LR – ainsi que de la société Bygmalion, qui a organisé les meetings) Nicolas Sarkozy n’est pas mis en cause pour le système de double facturation imaginé pour masquer l’explosion des dépenses de campagne autorisées.

Il n’était jugé que pour « financement illégal de campagne ». Il encourt un an d’emprisonnement et 3750 euros d’amende.

Près du double du plafond légal

Mais il a « incontestablement » bénéficié de la fraude, disposant de moyens bien supérieurs à ceux que la loi autorise - au moins 42,8 millions au total, soit près du double du plafond légal à l’époque.

Nicolas Sarkozy avait tout nié en bloc. « Une fable ! », s’était-il emporté à la barre.

« Elle est où la campagne qui s’emballe ? Elle est où la campagne en or massif ? », avait-il aussi scandé, prenant tout le monde à partie.

« Il y a eu des fausses factures et des conventions fictives, c’est avéré, mais l’argent n’a pas été dans ma campagne, sinon ça se serait vu », avait martelé l’ancien chef de l’État, estimant que Bygmalion – fondé par des très proches de son rival Jean-François Copé – s’était “goinfré” sur sa campagne.

Révélé deux ans après la défaite

Sa défense avait plaidé la relaxe: « Il n’a signé aucun devis, il n’a signé aucune facture, il a accepté toutes les restrictions qu’on lui a demandées. Il est loin d’être un candidat hystérique, insatiable », avait mis en avant son avocate Me Gesche Le Fur.

Contrairement à ses co prévenus présents tous les jours, Nicolas Sarkozy n’était venu à l’audience que pour son interrogatoire. Une façon de se placer « au-dessus de la mêlée » qui avait ulcéré le parquet.

La « totale désinvolture de celui qui ne regrette visiblement rien est « à l’image de la désinvolture dans sa campagne », avait lancé la procureure Vanessa Perrée.

Révélé deux ans après la défaite de M. Sarkozy, le scandale avait entraîné des déflagrations politiques en série à droite.

Seuls quatre prévenus – trois ex-cadres de Bygmalion et l’ancien directeur de campagne adjoint du président-candidat Jérôme Lavrilleux – ont reconnu, partiellement, leur responsabilité.

N.R.M

Published in International

Deux conventions y afférentes ont été signées ce 23 septembre 2021 à Yaoundé par le Ministre de la Défense (Mindef) et l’ambassadeur de France au Cameroun.

Selon les indications du Mindef, l’une de ces conventions porte sur « l’Action de l’Etat en Mer (AEM) ». Concrètement, Il s’agira pour la France de former du personnel militaire de la Marine nationale du Cameroun dans le cadre de sa stratégie de sécurisation de son espace maritime. Une aubaine quand on sait que le Cameroun combat la piraterie maritime depuis plusieurs années et en 2013, le pays abritait un sommet sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée.

En outre, le pays est engagé dans la lutte contre les trafics en tout genre dans son espace maritime. C'est ainsi que le 19 septembre dernier, un patrouilleur de la Marine a arraisonné une cargaison clandestine de plus de 55 000 litres de carburant au large de Mabeta.

S'agissant de la seconde convention signée entre le Mindef camerounais et l'ambassadeur de France au Cameroun, il est question pour le pays d'Emmanuel Macron, d’apporter un soutien en équipement, matériel et formation à l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé, dont la France est partenaire.

Innocent D H

Published in Défense

Les avocats du ministre de la Justice Éric Dupond - Moretti ont déposé auprès de la Cour de justice de la République (CJR) une requête en nullité de sa mise en examen pour « prise illégale d’intérêts » prononcée en juillet, a-t-on appris ce lundi de source judiciaire.

Cette requête, déposée le 7 septembre, doit être examinée mi-octobre par la commission d’instruction de la CJR, seule juridiction habilitée à poursuivre et juger les membres du gouvernement pour les crimes et délits commis « dans l’exercice de leurs fonctions », a précisé la même source, confirmant une information du Figaro.

 

Plainte du syndicat des magistrats

 

Selon une source proche du dossier, cette requête soulève notamment l'« irrecevabilité des plaintes à l’origine de la saisine de la CJR » et « la partialité du procureur général près la Cour de cassation », François Molins. 

La défense d’Eric Dupond-Moretti avait demandé cet été que François Molins soit interrogé par la CJR mais sa demande a été rejetée, une décision confirmée en appel le 17 septembre, a indiqué la source judiciaire. 

Dans cette enquête, une perquisition de quinze heures avait été menée le 1er juillet au ministère de la Justice. Le 16 juillet, à l’issue de six heures d’interrogatoire devant la CJR, Eric Dupond-Moretti a été mis en examen, une première pour un garde des Sceaux en exercice.

Il est soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour régler ses comptes avec des magistrats avec lesquels il avait eu maille à partir quand il était avocat, ce qu’il réfute. La CJR a ouvert en janvier une information judiciaire pour « prise illégale d’intérêts » après les plaintes de syndicats de magistrats et de l’association Anticor dénonçant des situations de conflits d’intérêts dans deux dossiers.

A la recherche de la taupe

 

Le premier concerne l’enquête administrative ordonnée en septembre 2020 par le garde des Sceaux contre trois magistrats du parquet national financier (PNF) qui ont fait éplucher ses relevés téléphoniques détaillés («fadettes ») quand il était encore une star des prétoires.

Le PNF cherchait alors à débusquer une « taupe » ayant pu informer Nicolas Sarkozy et son conseil Thierry Herzog – un ami d’Eric Dupond-Moretti – qu’ils étaient sur écoute dans l’affaire de corruption dite « Bismuth », qui a valu en mars une condamnation historique à l’ancien chef de l’Etat.

Suivre les recommandations, vraiment ?

 

Vilipendant alors les « méthodes de barbouzes » du parquet anticorruption, Eric Dupond-Moretti avait déposé une plainte, retirée au soir de sa nomination comme garde des Sceaux, le 6 juillet 2020. 

Dans le second dossier, il lui est reproché d’avoir diligenté des poursuites administratives contre un ancien juge d’instruction détaché à Monaco, Edouard Levrault, qui avait mis en examen un de ses ex-clients et dont il avait critiqué les méthodes de « cow-boy ».

Eric Dupond-Moretti a martelé qu’il n’avait fait que « suivre les recommandations » de son administration. Les potentiels conflits d’intérêts du nouveau garde des Sceaux, soulevés dès son arrivée à la Chancellerie par les syndicats de magistrats, avaient finalement conduit fin octobre à l’écarter du suivi de ses anciennes affaires, désormais sous le contrôle de Matignon.

 

N.R.M

Published in International

Ce dimanche 05 septembre 2021, les médias nationaux et internationaux ont relayé en boucle le coup de force du colonel Mamady Doumbouya et ses hommes, qui a délogé du Palais présidentiel, le président Guinéen Alpha Condé. A la suite de cette tentative de prise de pouvoir par la force, la France et les États-Unis montent au créneau pour condamner la démarche des putschistes.

 

Après le coup d'état en Guinée, la réaction de la communauté internationale en guise de condamnation ne s'est pas faite attendre. Et en droite ligne de cette désapprobation, le ministère des Affaires étrangères française s'est prononcé par le biais d'un communiqué. En effet, le Quai d’Orsay appelle à la libération du président Alpha Condé. Quelques heures plus tard, le département d’État américain a fait de même. Selon ce communiqué, la France « condamne la tentative de prise de pouvoir par la force » en Guinée et appelle à « la libération immédiate et sans condition du président (Alpha) Condé ».

Les États-Unis

C'est ainsi que les États-Unis ont tenu le même discours et ont condamné, dimanche, la tentative de coup d’État menée en Guinée, où un groupe de soldats mutins a dit avoir évincé du pouvoir le président Alpha Condé, proclamé la dissolution de la Constitution et du gouvernement et instauré la fermeture des frontières. Le département d’État américain a déclaré dans un communiqué que la violence et les mesures extra-constitutionnelles ne feraient qu’éroder les perspectives de paix, de stabilité et de prospérité de la Guinée.

« Les États-Unis condamnent les événements qui se sont déroulés à Conakry », était-il indiqué dans le communiqué. « Ces actes pourraient limiter la capacité des États-Unis et des autres partenaires internationaux de la Guinée à soutenir le pays alors qu’il se trouve sur la voie de l’unité nationale et cherche à offrir un avenir meilleur au peuple guinéen », précise le pays de Joe Biden.

Innocent D H

Published in International
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Sunday, 05 June 2022 11:01