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Dans la soirée du vendredi 19 juillet, Mamoudou Barry a été sauvagement agressé, sous les yeux de sa femme, près de Rouen. Cet universitaire guinéen de 31 ans succombera finalement à ses blessures le lendemain à l’hôpital. 

 

Marié et père d'une fille, Mamoudou Barry a été victime, vendredi 19 juillet, d'une agression verbale puis physique d'une extrême violence, qualifiée de « raciste » par ses proches. Il a été transporté dans le coma à l’hôpital où il est décédé vingt-quatre heures plus tard. Son agresseur est toujours en fuite. Rapporte Radio France Internationale.

 

Une enquête a été ouverte en France. « Tout est mis en œuvre pour identifier et interpeller l’auteur de l’agression qui a coûté la vie à Mamadou Barry. Il appartiendra à la Justice de faire toute la lumière sur cet acte odieux », a écrit sur Twitter le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. « Mes premières pensées vont à ses proches dont je partage l’émotion et l’indignation », a-t-il ajouté.

 

Depuis samedi, la colère monte en effet sur la toile pour dénoncer la mort et le supposé silence médiatique autour du décès tragique de ce jeune père, universitaire guinéen qui exerçait à Rouen. « L'enquête doit nous apporter toutes les réponses et mettre ses agresseurs face à leurs responsabilités. Nous le devons à sa femme et son enfant », a commenté sur Twitter la députée LREM de Paris Laetitia Avia, elle-même cible constante de propos racistes sur les réseaux sociaux.

 

« Scandalisé par ce crime barbare et l'incompréhensible silence médiatique ! », a réagi pour sa part le député LR Éric Ciotti. « Le racisme à en pleurer. Une femme, une fille dévorées par le chagrin parce que la vie de celui qu'elles aimaient a rencontré un abruti », s'est indigné pour sa part le Premier secrétaire du PS Olivier Faure.

 

Joint par RFI, Amara Camara, ambassadeur de la Guinée en France, a fait part de sa vive émotion. « C’est vraiment un drame. C’était un jeune compatriote très brillant qui venait de soutenir sa thèse avec mention honorable et malheureusement il a dû se trouver au mauvais moment, au mauvais endroit. Il était à un arrêt de bus, d’après les informations que j’ai. Il attendait tranquillement, s’est fait agresser verbalement puis physiquement. Il serait tombé sur la nuque provoquant une hémorragie. Cela s’est mal passé, voilà. C’est l’émotion qui m’étrangle parce que pour sa famille et ses amis, c’est vraiment dramatique », a déclaré l’ambassadeur.

 

« Je pense qu’il faut faire confiance à la police et à la justice pour que toute la lumière soit faite, ne serait-ce que pour que la famille ait le fin mot de l’histoire et que nous-mêmes nous soyons rassurés qu’aucune communauté, aucune race n’ait été visée particulièrement, que c’est un incident ou un accident qui s’est passé entre deux individus à un moment donné qui malheureusement a une mauvaise fin », a-t-il poursuivi.

 

Affaire à suivre. 

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Le bataillon ivoirien devrait intervenir au Mali pour appuyer les forces de maintien de la paix dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. L'annonce a été faite dimanche par l’ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, Gilles Huberson saisissant l’occasion de la fête de l’indépendance française.

 

« Dans les tous prochains mois, un bataillon ivoirien va être déployé au Mali sur une ligne (de défense) contre le terrorisme, et nous avons eu l’honneur de soutenir cet effort national ivoirien en contribuant cette année à la formation de plus de 1.500 militaires ivoiriens », a déclaré Gilles Huberson dans un discours.

 

Le diplomate français, s’exprimait à la résidence de l’ambassadeur devant des personnalités politiques et administratives parmi lesquels le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et son épouse, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et des membres du gouvernement.

 

Il a fait l'assurance selon laquelle les soldats ivoiriens s’entraînent ensemble avec les forces françaises basées en Côte d'Ivoire,  avant d’ajouter qu' « ils sont prêts ». M. Huberson va en outre saluer le président ivoirien Ouattara pour cet « appui déterminant de la Côte d'Ivoire à la paix mondiale ».

 

 La construction de l'académie internationale de lutte contre le terrorisme de Jacqueville (Sud ivoirien) se terminera début 2020, la Côte d'Ivoire pourra offrir avec l’appui de la France l’École la plus aboutie de ce type en Afrique, a poursuivi l’ambassadeur Gilles Huberson.

 

« Un 14 juillet, c’est d’abord un jour de fierté nationale et notre première fierté, M. le président et  madame la Première dame, c’est votre présence qui est un grand honneur pour la communauté française en Côte d'Ivoire », s’est réjoui le diplomate.

 

Les relations bilatérales entre la côte d'Ivoire et la France

 

Gilles Huberson s’est également  félicité de « l’enracinement profond et fécond » des liens bilatéraux et la vision partagée du président Ouattara avec son homologue français Emmanuel Macron « sur la marche du monde et aussi sur la relation entre la France et le continent africain, et entre l’Europe et l’Afrique ».

 

« Cette vision partagée, la France et l’Afrique l’ont aussi sur les grands sujets internationaux », a -t-il souligné, faisant en indiquant qu'il est prévu un sommet Afrique-France sur la ville durable à Bordeaux en juin 2020 et une session culturelle Africa 2020.

 

22 000 ressortissants  français sont dénombrés en Côte d'Ivoire, où plus de 200 filiales françaises auxquelles s’ajoutent 800 entreprises fondées par des entrepreneurs Français opèrent dans le pays. Elles représentent plus de 100 000 emplois et 50% des recettes fiscales.

 

Innocent D H

 

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C’est en présence de quelque 400 membres des diasporas africaines de France et du président ghanéen Nana Akufo-Addo que, le président français Emmanuel Macron s’est entretenus hier jeudi à l'Élysée.

 

C’est accompagné du président ghanéen Nana Akufo-Addo, qu’Emmanuel Macron s’est adressé, jeudi 11 juillet, aux membres des diasporas africaines, reçues pour l'occasion à l’Élysée. Pour ce « grand débat », quelque 400 personnes ont été invitées. Il s’agissait des africains résidant en France, des binationaux et des Français d’origine africaine, dont quelques célébrités telles l'ex-footballeur Lilian Thuram, le rappeur Abd al Malik, l'animatrice Hapsatou Sy, le créateur de mode Youssouf Fofana et le meilleur sommelier de France, le Franco-Congolais Albert Malongo Ngimbi.

 

« Cette avant-garde que vous êtes j'en ai besoin pour réussir », a lancé Macron. Le président français a d’emblée affiché son ambition d’établir une nouvelle relation « plus équilibrée avec l’Afrique en s’appuyant sur les diasporas en France, qui sont nos meilleurs ambassadeurs », a-t-il déclaré.

 

Par ailleurs, dès son introduction, le président Nana Akufo-Addo a adressé un message clair et direct aux Africains de l’étranger. « Il faut impliquer la diaspora dans le développement du continent, seuls les Africains peuvent y arriver, il n’y a pas de père Noël qui va le faire à notre place. » A déclaré le président Ghanéen.  « Il faut créer les conditions chez nous pour l’exploitation. Il n’est pas question de rester assis pendant qu’on nous prend nos ressources, que ce soient la Chine, les États-Unis ou la France. Le président français veut savoir quelle part de cette industrie va revenir à la France, c’est son rôle, mais notre devoir, c’est que ces accords soient profitables pour nous », a-t-il ajouté.

 

Parmi les projets du président ghanéen figure en bonne place la monnaie unique pour la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont il souhaite l’arrivée progressive dès 2020.

 

Prenant à nouveau la parole, Emmanuel Macron a expliqué de son côté vouloir soutenir cette politique volontariste, estimant qu’il est nécessaire de discuter « sans tabou » de la question du franc CFA, utilisé par huit pays sur quinze dans cette zone. Tout en affirmant que « le succès du continent viendrait des Africains et de leurs dirigeants ».

 

Au sortit de cette rencontre, quelques participants ont donné leurs impressions. « C'est la première fois que la diaspora est à l'Elysée. On a apprécié le geste », a salué Moussa Soumbounou, directeur général franco-malien de Universal Music Afrique. « Au quotidien, on n'est pas vraiment Français en France, ni vraiment Africain en Afrique. Ce signe de reconnaissance, d'appartenance à la France, c'est une bonne surprise ». A-t-il ajouté.

 

Maguette Diakhaté, présidente de l'Association de coopération des femmes africaines (Acofa), se dit, elle, « un peu frustrée » malgré des échanges très intéressants. « La plupart des participants étaient de très haut niveau, déconnectés de la base », a-t-elle estimé  et de conclure : « Il faudrait aussi faire venir des petites entreprises, des associations ».

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Lors de leur tête à tête, Alassane Dramane Ouattara et Emmanuel Macron ont abordé de nombreux sujets qui touchent notamment à la coopération qui lie leurs deux pays

 

Dans le communiqué de presse rendu public par la présidence ivoirienne, l’on annonçait au programme de cette visite officielle, la question sécuritaire, qui pour Jeune Afrique est une grosse problématique aussi bien à Abidjan que dans de nombreux pays, au niveau régional.

 

Emmanuel Macron et son invité ont abordé d’autres questions bilatérales et multilatérales, à l’instar de la dette ou encore, du retard accusé dans l’exécution des travaux du métro d'Abidjan.  

 

Dans la délégation ivoirienne, Alassane Ouattara s’est spécialement fait accompagner de son Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, de Patrick Achi, le secrétaire général de la présidence, de Fidèle Sarassoro, le directeur de cabinet, Charles Gomis, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, ou encore Masséré Touré, la directrice de la communication.

 

La question sécuritaire

 

En Côte d’Ivoire, la France finance notamment la construction d’une école régionale de lutte contre le terrorisme. Si les travaux avaient été lancés fin 2018, dans la cité balnéaire de Jacqueville à l’Ouest d’Abidjan par Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, le projet est sujet à de nombreux blocages du côté ivoirien. Ce qui agace Paris, qui est d’ailleurs très impliqué en Côte d’Ivoire dans la lutte contre le terrorisme et appuie les services ivoiriens.

 

Désendettement et métro d’Abidjan

 

Sur plan économique, la Côte d’Ivoire négocie un appui budgétaire direct de la France, sous forme de prêt d’un montant de 250 millions d’euros en provenance de l’Agence française de développement (AFD). Les discussions ont également porté sur l’éventualité d’un troisième contrat de désendettement C2D, le principal axe de coopération entre les deux pays. Le chef de l’État ivoirien a toujours souhaité une annulation sèche du reliquat de la dette française estimée à 1 milliard d’euros. De son côté, Paris préfère un troisième C2D qui devrait commencer en 2020. C’est en 2014 que l’actuel C2D, d’un montant global de 738 milliards de FCFA  doit prendre fin l’an prochain.

 

Le Métro d’Abidjan

 

Il s’agit d’un projet de réseau ferroviaire de transport urbain, actuellement en cours de négociation, qui va desservir l'agglomération d'Abidjan. Selon les concepteurs de la maquette, c’est un métro aérien conçu aujourd’hui autour de deux lignes. Lancé fin 2017, le premier tronçon doit être inauguré et mis en service en 2023.

 

En rappel, les rencontres entre les deux chefs d’Etats sont devenues régulières, depuis l’élection de Macron en 2017.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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mercredi, 03 juillet 2019 12:07

France : Le Sénat élit la loi anti–fessée

Le texte  adopté ce mercredi à l’unanimité, inscrit dans le Code civil que l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques. Par ailleurs, cette loi interdit toutes les violences éducatives ordinaires.

 

C’est le 56ème pays à faire ce choix et, les parlementaires ont fait un vote texte à main levée. Le Code civil qui sera désormais lu à la mairie lors de la célébration des mariages stipule que : « l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques. Les coups, les raclées, les fessées sont autant de stigmates que l’enfant devra porter toute sa vie », a déclaré à la tribune le secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance, Adrien Taquet.

 

Les violences éducatives ordinaires sont fréquemment employées

 

Selon la Fondation pour l’enfance, 85% des parents français ont déjà eu recours à des violences éducatives, 75% des maltraitances infantiles sont le fait de « punitions éducatives » et plus de 50% des parents ont frappé leur enfant avant l’âge de deux ans : « Rien n’est plus faux que l’idée selon laquelle les violences éducatives ordinaires forgeraient le caractère », a dit le secrétaire d’État, partisan d’une éducation bienveillante et de l’égalité de droits entre enfants et adultes.

 

Un texte soutenu

 

Le texte a reçu l’appui de diverses organisations. La Fondation pour l’enfance, l’Association Stop VEO (violences éducatives ordinaires), la ministre de la Santé  ou encore le Défenseur des Droits se sont dits favorables à l’interdiction de la fessée et autres violences envers les plus petits.

 

Des réticences

 

La sénatrice Les Républicains Pascale Gruny s’est quant à elle montrée critique envers le texte : « Quels gestes entrent dans la case violence, quels autres sont au contraire tolérables ? La rédaction proposée est peu intelligible de ce point de vue. Les Français en ont assez de cette ingérence de l’État qui voudrait les rééduquer et qui viendrait leur dire comment éduquer leurs enfants.  L’éducation relève en premier lieu des parents et du cercle familial », a-t-elle affirmé.

 

Le vote de la loi est assorti d’une demande d’un rapport sur l’état des violences éducatives en France et les mesures d’accompagnement à destination des parents. Le document est à remettre au Parlement avant le 01er septembre 2019.

 

L’interdiction formelle, si elle est actée au terme du parcours législatif, permettrait à la France d’être en conformité avec les traités internationaux, alors que le pays a été épinglé à plusieurs reprises par les instances internationales.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Les Bleues ont été éliminées vendredi dernier par les Etats-Unis (1-2) en quart de finale de la 12e édition de la Coupe du monde féminine au Parc des Princes à  Paris.

 

La compétition s’achève  plus tôt que  prévu, pour la sélection française de football. Invincible depuis le depuis de cette 12e édition de la Coupe du monde féminine avec quatre victoires d’affilée, les protégées de Corinne Diacre ont été cruellement désillusionnées vendredi, 28 juin dernier, en quart de finale. La France n’a pas pu tirer son épingle du jeu, face à une équipe américaine techniquement plus forte, et bien préparée pour conserver son titre. Même avec une possession de balle largement  au-dessus de leur adversaire, les Françaises n’ont pas réussi à priser la domination américaine, leur principal bourreau dans les compétitions internationales. Cette fois-ci encore, Le Sommer et ses coéquipières sont tombées sur un score de 1-2. Un choc pour cette génération, qui rêvait d’un sacre à domicile. « On n'a pas fait le match parfait puisqu'on ne le gagne pas donc il ne peut pas être parfait, mais malgré tout, qu'est-ce que vous voulez que je reproche à mes joueuses ce soir - à part avoir manqué d'efficacité ? Il fallait un vainqueur ce soir, ce sont les Etats-Unis », a affirmé Corinne Diacre, la sélectionneure de l'équipe de France au terme du duel au micro de TF1.

 

Les championnes du monde en titre poursuivent ainsi leur course vers le trône, sans faux pas. Les Américains comme d’habitude, ont été plus  rapides  dans leur exécution et  leurs courses, rendant ainsi les Françaises impuissantes dans le duel. Ce triomphe, la sélection américaine le doit à Megan Rapinoe, qui  a inscrit un doublé. Cette buteuse a été logiquement élue Joueuse du Match. Avec cette victoire, les américaines  égalent plusieurs records. Elles ont  inscrit 10 victoires consécutives en Coupe du Monde, tout comme  les Norvégiennes entre 95 et 99  et 15 matches à la suite sans défaite, tout comme l'Allemagne entre 2003 et 2011. Les Américaines négocieront leur qualification pour leur deuxième finale consécutive dans un duel qui s’annonce très rude, contre l’Angleterre, l’une des meilleures sélections de la compétition. Les Anglaises ont éliminé en quart de finale, les Norvégiennes (0-3). 

 

C'est la quatrième fois de suite que le pays hôte est éliminé de sa compétition en quart de finale. Ce fût le cas pour la Chine en 2007, l’Allemagne en 2011, le Canada en 2015 et la France en 2019. À part les Américaines, deux fois, en 1999 et 2003, le pays hôte n'a jamais passé les quarts de finale.  

 

Marie MGUE

 

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Voilà qui pourrait faire changer certaines habitudes des internautes mal intentionnés et habitués des messages de haine sur les réseaux sociaux. En effet, Facebook a pris l‘engagement de communiquer à la justice française les adresses IP des internautes tenant des propos haineux sur sa plateforme.

 

Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg et le président Emmanuel Macron se sont rencontrés à plusieurs reprises. Le géant américain est engagé depuis l'année dernière dans une collaboration avec le gouvernement français pour mieux prévenir la diffusion de contenus haineux sur internet.

 

Facebook s'est donc engagé à fournir les adresses IP que lui demandera la justice, lorsque ces adresses seront utilisées pour diffuser un certain nombre de contenus haineux comme l'homophobie, le racisme et l'antisémitisme. Notons que, l'adresse IP permet d'identifier et localiser l'ordinateur utilisé par un internaute.

 

C'est le secrétaire d'État au Numérique, Cédric O, qui l'a confirmé. Il précise que c'est une décision spécifique à la France de la part du réseau social américain. « Ils nous ont annoncé que (...), eu égard aux discussions qu'ils ont eues avec nous, ils allaient transmettre les adresses IP pour les contenus de haine en ligne qui seraient demandées par la justice. Ce qui est une énorme nouvelle », assure le secrétaire d'État.

 

Une mesure qui doit aider à « mettre un terme au déferlement de haine à laquelle on assiste sur internet », souligne le secrétaire d'État au Numérique. Jusqu’à présent, rappelle Cédric O, « Facebook ne donnait les identifications que pour les contenus de terrorisme et de pédopornographie. Il ne le faisait pas pour les contenus de haine en ligne ».

 

« La justice va pouvoir fonctionner efficacement dorénavant », se félicite Cédric O. Plus besoin dorénavant de passer par une longue procédure judiciaire transatlantique pour obtenir ce type d’information et punir les auteurs.

 

L'Assemblée nationale française s'apprête dans ce cas à examiner une proposition de loi contre la « cyber-haine », qui prévoit notamment d'obliger les plateformes Internet à retirer sous 24 heures des contenus « manifestement illicites » en raison de la référence à la « race, la religion, le sexe, l'orientation sexuelle ou le handicap ».

 

Le gouvernement camerounais devrait-il aussi penser à collaborer avec Facebook pour identifier ceux-là qui propagent les messages de haine sur ce réseau social au Cameroun ?

 

Danielle Ngono Efondo

 

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L’ancien patron de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), le Sénégalais Lamine Diack, et son fils Papa Massata Diack seront jugés devant le tribunal correctionnel de Paris en France pour corruption et blanchiment en bande organisée, a annoncé lundi 24 juin, l’agence Reuters.

 

Lamine Diack, 86 ans, président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) de 1999 à 2015, et son fils sont accusés d'avoir retardé contre paiement la sanction d'athlètes soupçonnés de dopage, notamment russes, avec la complicité active de dirigeants de l'athlétisme russe. Au total, 3,45 millions d'euros avaient été réclamés directement ou indirectement aux athlètes, selon l'ordonnance dont a eu connaissance l'AFP. « Sous la direction de son président et forte de plusieurs années de malversation, l’IAAF a réussi à concilier corruption et encouragement du dopage », estime le procureur financier dans son réquisitoire, que Reuters a consulté.

 

« Son programme d’action, proche de la négation absolue de sa mission, permettait, contre paiements, à des athlètes dopés d’un pays de continuer à concourir et à participer aux plus grandes compétitions mondiales », ajoute-t-il.

 

La marathonienne russe Lilia Shobukhova, épinglée pour usage massif d'EPO, avait reconnu avoir dû régler 450 000 euros pour éviter des sanctions. Finalement suspendue par l’ARAF en 2014, elle avait été en partie remboursée via le compte d'une société en lien avec Papa Massata Diack, le fils du patron de l'athlétisme et lui-même pilier de la fédération. C'est la chaîne allemande ARD qui la première, en 2014, avait révélé l'affaire.

 

Sont aussi renvoyés avec eux en correctionnelle, l’ancien trésorier de l’IAAF et ex-président de la Fédération russe d’athlétisme (ARAF) Valentin Balakhnitchev et l’ex-entraîneur de l’équipe russe d’athlétisme Alexeï Melnikov, tous deux en fuite en Russie et sous le coup d’un mandat d’arrêt international.

 

L’avocat français Habib Cissé, conseiller juridique de Lamine Diack, et le médecin français Gabriel Dollé, responsable du département antidopage de l’IAAF au moment des faits, seront également jugés dans cette affaire pour corruption.

 

Selon Reuters, Lamine et Papa Massata Diack, encourent une peine maximale de dix ans de prison et 750.000 euros d’amende. Le procès ne devrait pas se tenir avant plusieurs mois.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Dans cette publication, l’ancien chef de l’Etat français devrait raconter son parcours jusqu’à l’Elysée. L'ouvrage sera mis en vente jeudi prochain.

 

Nicolas Sarkozy va publier jeudi prochain un premier tome de ses « Mémoires », ont révélé ce vendredi BFMTV et France Info .

 

L'ouvrage dont il est question  comporte un peu moins de 400 pages et paraîtra aux éditions de l'Observatoire. Il a pour titre « Passions ». Il a vocation à s'intéresser sur la période s'arrêtant à l'élection de Nicolas Sarkozy à l'Elysée et sa prise de fonction, le 16 mai 2007, à en croire France Info.

 

Le premier tome de ces « Mémoires » en vue, est très édifiant dans un sens où l'ex-président y raconte son parcours. Cependant sur Twitter, la conseillère presse de l'ancien président a simplement voulu préciser qu'il ne « s'agit pas de Mémoires », sans rien donner comme explications, une sorte de discrétion perceptible puisque jusqu'à ce vendredi, le livre n'est pas encore visible sur le site Internet de l'éditeur, pourtant, un premier tirage de 200 00 exemplaires est annoncé.

 

Dans le camp de certains Républicains, de nombreux militants comptent faire appel à Nicolas Sarkozy après le fiasco de la liste du parti de droite aux élections européennes du 26 mai dernier. Nicolas Sarkozy quant à lui, a toujours opposé un démenti catégorique à toute ambition ou projet de revenir au pouvoir .

 

Des anciens chefs d'Etats avaient aussi commis des tomes

 

Si l'on se réfère à l'année  2016, au moment du retour de Sarkozy en politique et de prendre la tête de l'UMP, l'ex-président avait commis deux ouvrages, « La France pour la vie » et « Tout pour la France ».

 

Avant lui, plusieurs autres anciens chefs de l'Etat de la cinquième République avaient eu à publier des livres une fois leur mandat arrivé à terme. Jacques Chirac avait également divisé ses Mémoires en deux tomes. Pour ce qui est de François Hollande, il a dans un premier temps préféré revenir exclusivement sur son quinquennat à travers ses « Leçons du pouvoir » .

 

Innocent D H

 

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Pour la deuxième fois, l’Afrique va abriter ce rendez-vous d’affaires jugé «hors norme». Le Maroc recevra l’évènement le 22 octobre 2019, puis les 24 et 25 du même mois, ce sera au tour du Sénégal.

 

D’après les organisateurs de cet événement, l’édition N°4 des Rencontres Africa en plus de mettre une emphase sur la performance économique, axera la réflexion sur la valorisation des stratégies de co-développement inclusif entre la France et l’Afrique. Parmi les participants, en plus des 30 pays africains qui sont attendus, des dirigeants  d’entreprises françaises en particulier et européennes seront de la partie. Une occasion idoine pour développer les relations commerciales et nouer des partenariats.

 

Le programme des Rencontres Africa 4e édition prévoit des conférences/ateliers, des rendez-vous B to B et des rencontres sectorielles « enrichies après 3 éditions à succès qui ont réuni plus de 9000 décideurs français, européens et africains », précisent les organisateurs de l’évènement. Pour ce qui est des innovations, ces rencontres, conférences, ateliers et rendez-vous B to B se feront autour d’une approche sectorielle. Pour plus de précision 10 conférences et 25 colloques auront lieu.

 

Les six secteurs qui seront plus à l’honneur sont Btp/Infrastructures, Agriculture/agro-industrie, Santé, Industrie Sous-traitance, Energie et Digital – Ntic. Pour mettre en avant ces secteurs, il est prévu la mise en place des villages sectoriels (Santé, Agri-Agro...) qui permettront aux exposants de chaque domaine de nouer les relations d’affaires. Rendu à ce jour, plus de 200 exposants sont inscrits. 4500 rendez-vous B to B seront organisés.

 

« Par ailleurs, une approche networking sera lors de cette édition plus marquée avec la mise en place de séquences de 2h réservées à 49 personnes d’un même secteur, l’assurance d’entrer plus facilement en contact et de rencontrer des dizaines de dirigeants et décideurs stratégiques », peut-on lire dans le communiqué de presse de l’évènement.

 

Les attentes

L’évènement qui se veut une convention d’affaires hors normes plébiscitée par des centaines de dirigeants français et européens, apprend-on, prévoit de recevoir plus de 5000 personnes dont 4000 décideurs africains et 600 des dirigeants français sélectionnés afin de rencontrer des professionnels de leurs secteurs, saisir les meilleures opportunités et développer des collaborations fructueuses.  

 

Pour les organisateurs, les Rencontres Africa démontrent qu’il reste possible que l’Afrique se retrouve avec la France pour des évènements à coloration économique.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01