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Cette somme d’un peu plus de 40 milliards de FCFA représente en fait le reliquat du Contrat de désendettement, développement.

 

C’est en sa qualité de partenaire du Cameroun que la France a pris part hier 5 décembre 2019, à l’Immeuble étoile, à la rencontre initiée par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre. Ladite rencontre avait comme objet la reconstruction des régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso). Dion Ngute le Chef du gouvernement a fait un point sur la situation qui prévaut au Noso depuis le début de la crise baptisée crise anglophone. Il a indiqué que le gouvernement en mis en place un certain nombre de mesures pour répondre aux besoins causés par les débordements de la crise. Parmi lesdites mesures, il a cité le Plan d'assistance humanitaire d'urgence.

Ayant bien suivi le point fait par le Premier Ministre, la France a affirmé être disposé à accompagner le Cameroun. Son accompagnement se veut financier. Philippe Larrieu, le Chargé d'Affaires de l’Ambassade de France au Cameroun a indiqué que la somme de 62 millions d’euros peut être mise à contribution pour la reconstruction des régions anglophones.

« Sur ce qui peut être attendu de la France, je l'ai dit devant le Premier ministre, ce à la suite de ce qui avait été dit par le Ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian lors de sa visite au Cameroun, il y a sur le reliquat du Contrat de désendettement, développement, une somme de 62 millions d'euros (soit un peu plus de 40 milliards de F, Ndlr), et il appartient au gouvernement camerounais qui est co-gestionnaire de ce Contrat, de demander l'attribution de cette somme pour la reconstruction du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. J’ajoute qu'indépendamment de ce Contrat, il y a d'autres instruments que nous sommes en train de lister et qui sont à mesure d'apporter un appui à la reconstruction de ces deux régions, pour l'amélioration des conditions de vie des populations », a déclaré face à la presse Philippe Larrieu.

Il faut préciser qu’il n’y avait pas que la France à la rencontre suscitée. Il y a eu une quinzaine de membres du corps diplomatique et d'organisations internationales conduites par S.E Paul Patrick Biffot le Doyen du corps diplomatique, par ailleurs Ambassadeur du Gabon au Cameroun.

 

Liliane N.

 

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Dans un entretien mené par le journaliste Mouhamed Fall et posté sur Facebook, Salif Keita accuse la France de financer les groupes djihadistes qui endeuillent le Mali. Le chanteur s’adresse à la France et aux peuples africains.

 

« Toutes les attaques sont perpétrées et montées par la France. Parce que la France est un pays esclavagiste. Ils n’ont jamais libéré de colonies. Ils les torturent d’une autre manière. Même les présidents sont obligés de faire ce qu’ils ne veulent pas faire parce que si tu essaies de faire autre chose que ce qu’ils veulent, ou ils t’assassinent, ou ils te tuent, ou ils te font trahir par tes propres compatriotes. Donc, en sorte, les colonies françaises sont torturées », a déclaré le célèbre chanteur malien de renommée internationale.

« Sinon, vous voyez le Ghana ? Regardez le Ghana ! Le Ghana a complètement dit “On n’a pas besoin d’aide”. Regardez le Rwanda qui est entrain de partir. Regardez les autres pays qui sont en train d’émerger mais tant qu’on reste esclaves de la France, évidemment on ne va pas bouger, on ne va pas bouger. » A-t-il ajouté.

Il avoue avoir du respect pour la France, pour les français mais ne nie pas que la France est esclavagiste. « J’ai du respect pour les français, j’adore les français. Ils  sont très gentils, ils sont bien, ils sont hospitaliers mais la France est esclavagiste. Elle aime torturer. Et si les français ne sont pas pour quelque chose en Afrique francophone, ça ne se passe pas. »

A la question de savoir s’il n’a pas espoir que ça change avec l’arrivée au pouvoir en France d’Emmanuel Macron qui est arrivé après les indépendances, c’est avec un sourire sarcastique que Salif Keita déclare. « Un français c’est un français, il est président de la France, il est comme les autres… Il est parti humilier, insulté le président Kaboré au Burkina. Un enfant comme ça… » S’indigne le chanteur.

Lire aussi : Mali : Treize soldats français tués dans une collision accidentelle de deux hélicoptères

Il demande ainsi aux présidents africains de croire à l’Afrique et aux africains de soutenir leurs présidents. « Les présidents africains n’arrivent pas à croire à l’Afrique. Et ce que je reproche aux africains aussi, il faut que les africains soient derrière leurs présidents, absolument. Il faut qu’on se mette derrière ces gens-là pour qu’ils se sentent soutenus parce que si tu laisses seul un président, le vent va l’amener mais s’il y a toute une nation qui se met derrière son président, oui ça va changer. Comme ça, les manipulateurs vont se fatiguer, ils vont cesser. Il ne faut pas laisser les présidents sentir qu’ils sont seuls, il faut que la population, les peuples africains soient derrière leurs présidents quand ils prennent des décisions pour leurs pays. » Conclut Salif Keita.

Une autre sortie fracassante

Dans une autre vidéo de près de quatre minutes diffusée en direct sur son Facebook, l’artiste malien, s’adresse au président Ibrahim Boubakar Keïta. En bambara (la langue locale), le chanteur Salif Keita lui demande de ne plus obéir à son homologue français Emmanuel Macron et accuse la France de financer les djihadistes.

« Si tu as peur de dire la vérité à la France, (…) quitte le pouvoir, celui qui n'a pas peur le prendra, tu passes ton temps à te soumettre à ce petit Emmanuel Macron, c'est un gamin. (…) Tu n'es pas au courant que c'est la France qui finance nos ennemis contre nos enfants ? » Déclare l’artiste. Son message intervient alors que la situation sécuritaire se dégrade dans le nord notamment, où les attaques djihadistes ont fait des dizaines de morts dans les rangs de l'armée malienne.

Réaction de l'ambassade de France au Mali

Suite à la sortie de Salif Keita, dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’ambassade de France au Mali a réagi. Le communiqué publié le 15 novembre exprime d’abord l'étonnement face aux propos de l'artiste malien diffusés la veille sur ce même réseau social. Paris dénonce avec la plus grande fermeté des propos au caractère « infondé, diffamatoire et outrancier ». L'Ambassade de France au Mali insiste notamment sur la nécessité de contrôler la véracité des informations circulant sur la place publique.

« De tels discours font le jeu de ceux qui cherchent à semer la discorde et entretenir le chaos. Ils sont également une offense à la mémoire des civils et militaires, maliens, français et internationaux, victimes de la barbarie terroriste au Mali », indique le communiqué.

En tout cas, une chose est sûre c’est que le Mali comme beaucoup d’autres pays africain va mal…

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Lors d’une interview accordée jeudi dernier à la chaîne française « Tv5 Monde »,  le chanteur et homme d’affaire sénégalo-américain, Akon, a jugé « injustes » les relations entre la France et le continent africain.

 

« Je pense que les relations entre la France et l’Afrique doivent être justes. Je ne pense pas que la France a été juste dans les échanges commerciaux avec l’Afrique. La France profite des ressources d’Afrique sans lui en faire bénéficier en retour. Je pense qu’on peut faire davantage en matière d’échange entre la France et l’Afrique », a déclaré le chanteur et producteur de RnB, Américano-sénégalais, Akon.

Abordant la question du Franc CFA, le concepteur de la devise digitale baptisée « Akoin » se veut clair : le continent africain doit avoir sa propre devise « La monnaie africaine est battue en France. Cela n’a pas de sens. L’Afrique devrait avoir sa propre devise. Et pour affronter l’avenir, la crypto-monnaie, c’est le salut », pense le chanteur qui a félicité les luttes anti-FCFA.

Notons que, « Akoin » est l’une des nouvelles crypto-monnaies du monde reposant sur une technologie innovante de block Chain. L’objectif principal de cette crypto-monnaie est de créer un écosystème qui créera des opportunités pour les jeunes entrepreneurs non seulement au Sénégal mais aussi dans le monde entier.

Akon (né Alioune Badara Thiam) est un chanteur de R'n'B américain-sénégalais, né en 1973 à Saint-Louis, au Sénégal. Il grandit au Sénégal puis vers l'âge de sept ans, part s'installer aux États-Unis, à Jersey City (New Jersey). Akon parle anglais et wolof mais peu le français.

Akon ne fait pas parler de lui que pour la musique. Il est aussi un businessman avisé qui a plusieurs affaires à son actif. Il possède une mine de diamants en Afrique du Sud, deux marques de vêtements (Konvict clothing et Alioune), il a son propre Label sur lequel sont signés les artistes à succès T-Pain et la sulfureuse Lady Gaga.

Il a sa propre fondation « la Konfidence fondation »qui vient en aide aux africains à accéder aux soins de santé et à l’éducation. Depuis 2008, l’association vient aussi en aide aux enfants dans le besoin aux Etats-Unis.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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« Ces allégations de l’implication de l’armée française dans les combats dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest sont fausses et sans aucun fondement », fait savoir Christophe Guilhou, le nouvel ambassadeur de France au Cameroun sur son compte Twitter. 

 

À la suite d’informations faisant état de l’implication de l’armée française dans les guerres en zone anglophone au Cameroun relayées par certains médias, le nouvel ambassadeur de France au Cameroun a décidé de monter au créneau. Sur son compte Twitter, Christophe Guilhou a apporté ce jeudi un démenti formel. 

La publication de l’ambassadeur de France au Cameroun sur son compte Twitter est sans équivoque par rapport à ces informations relayées. Christophe Guilhou pense, qu’il s’agit purement et simplement d’un « Fake-news ». 

La France reste plutôt disposée à accompagner le Cameroun dans la recherche des voies et moyens  pour une paix durable. Pour la reconstruction des régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord, la France a offert 71 milliards, selon des sources bien informées. La France a ainsi investi la somme de 40 milliards de francs CFA pour les deux régions anglophones du Cameroun. Jean Yves Le Drian, le ministre des affaires étrangères françaises a annoncé il y a six jours, le déblocage par la France de 30 milliards pour assurer la reconstruction de la région de l’Extrême-Nord après les exactions de Boko Haram. 

 

Innocent D H

 

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Le navire de la Marine française dénommée Somme, a accosté sur le quai de Mboro le mercredi 23 octobre 2019, avec à son bord 180 membres de l’équipage et du matériel militaire pour l’exercice ”Grand Africa Nemo”.

 

Le navire Somme de la marine française mouille sur le quai de Mboro depuis la matinée de ce 23 octobre 2019. A son bord, il y a 180 militaires français. C’est aussi un bâtiment de commandement et de ravitaillement.

Selon la Crtv qui rapporte cette information, au-delà d’un arrêt d’usage diplomatique, cette mission est d’abord un prélude à un exercice militaire. Cet exercice a un enjeu sous régional : l’exercice Grand Africa Nemo. Il vise la mise en place des stratégies concertées des pays pour la lutte contre l’insécurité maritime sur le golfe de Guinée. Et parmi les menaces traquées : la pollution maritime, la piraterie, les trafics illicites, le secours en mer. La France apporte ainsi son expertise à ce processus lancé à Yaoundé en 2013.

Le Capitaine de Frégate Gautier Dupire est le Commandant du navire, et chef de la délégation française. Ce navire baptisé ”Somme”, est long de plus de 150 mètres, pour 9 mètres de tirant d’eau. La manœuvre s’est déroulée sans anicroche, pour un accostage aisé sur le quai du jeune port. La qualité des équipements et l’expertise des acteurs de la plateforme portuaire ont ainsi été mis en exergue. Cet exploit lui confère d’ailleurs davantage de crédibilité et visibilité sur la scène concurrentielle actuelle.

Rappelons que les Etats de l’Afrique de l’Ouest et centrale se sont engagés, lors de sommets de Yaoundé en 2013 et de Lomé en 2016, à coordonner la lutte contre l’insécurité maritime dans le golfe de Guinée. De nombreuses initiatives (nationales, européennes ou internationales) soutiennent la montée en puissance de l’architecture interrégionale de sûreté maritime africaine et participent à la sécurisation de la zone.

La France s’est engagée dans le soutien de l’opérationnalisation de ce processus au travers des exercices African Nemo. Ceux-ci assurent une cohérence de l’action avec les marines riveraines en s’appuyant sur un scénario réaliste s’inspirant d’enjeux régionaux. African Nemo aborde l’ensemble du spectre de la sécurité maritime : la lutte contre la pêche illégale et les pollutions en mer, contre la piraterie, contre le terrorisme maritime, et l’assistance à navire en difficulté.

Ces exercices ont connu un changement complet au cours de l’année 2017 en impliquant l’architecture de commandement et les structures à terre et non plus seulement les bateaux. De plus, lors de ces exercices, la coopération est désormais devenue réellement multilatérale.

A partir de 2018, la France a décidé d’organiser un rendez-vous majeur annuel dont l’objectif est de cibler l’ensemble des acteurs de la structure du processus de Yaoundé et de rassembler des partenaires-clés (Etats-Unis, Espagne, Portugal et autres nations-amies du golfe de Guinée).

Grand African NEMO 2019 se déroulera entre le 28 octobre et le 5 novembre et se terminera par un VIP Day, la veille de l’ouverture du G7++ puis du symposium des CEMM du golfe de Guinée à Accra, au Ghana.

 

Otric N.

 

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Le ministre des Finances français Bruno Le Maire, a assuré que la France était prête à réformer le franc CFA si les États membres le souhaitaient.

 

« Nous sommes ouverts, avec le président de la République, à une réforme ambitieuse de la zone franc », a fait savoir le 11 octobre le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, au terme d'une réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des pays membres du franc CFA.

« Nous sommes disponibles et nous sommes prêts. Ensuite, c'est aux Etats membres de décider ce qu'ils souhaitent. C'est à eux et à eux seuls », a-t-il souligné, affirmant entendre les attentes des Etats et des peuples sur la réforme du franc CFA, en vigueur dans 15 pays africains répartis en trois zones.

Par ailleurs, il a énuméré les mérites de cette devise, alors que les pays d’Afrique de l’Ouest ont l’intention de se doter d’une monnaie dès l’année prochaine. « La zone franc est un espace de stabilité et de prospérité », a assuré Bruno Le Maire. « Elle permet à tous les États membres de travailler ensemble, d’être solidaires, de faire converger davantage les économies », a-t-il continué. « Être ensemble, ça protège ! C’est vrai pour les États de la zone franc et c’est vrai pour les États de la zone euro », a-t-il encore martelé.

Lire aussi : Enjeux de la participation du Cameroun à la 6e conférence de reconstitution du Fonds Mondial

Il a aussi qualifié d’acquis  fondamental  la stabilité des taux de change pour la zone franc « à un moment où l’on voit resurgir le risque d’une guerre des monnaies et des changes », rappelant aussi qu’il n’y avait pas d’inflation dans les pays membres. Une mise en garde qu'il faut bien entendu lire à l'aune de l'annonce faite fin juin par les 15 pays de la Cédéao sur la création de leur monnaie commune.

En effet, faisant partie d’un ensemble économique plus vaste, les pays de la zone franc en Afrique de l’Ouest ont déjà lancé l’initiative politique de créer « l’éco », une monnaie qui devrait voir le jour à l’horizon 2020.

Établi en 1945, une quinzaine d'année avant l'indépendance des colonies françaises, la valeur du franc CFA est aujourd'hui indexée sur l'euro ce qui maintient les économies africaines dans la dépendance de la politique monétaire européenne, une situation régulièrement taxée de «néo-colonialisme».

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Il devrait, sauf changement de calendrier, prendre part à la 6ème Conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme prévue les 09 et 10 octobre 2019. Conférence qui sera marquée par la présence d’Emmanuel Macron, le président français, et plusieurs chefs d’Etat africains.

 

Selon le journal Sans Détour qui rapporte cette information, ce sera l’occasion pour le Cameroun, à travers le chef de l’Etat, de solliciter des fonds afin de pouvoir régler sa contrepartie pour la lutte contre le vih-sida, le paludisme et la tuberculose. « Cela est prôné pour la réception d’un financement durable et une continuité des interventions avec un impact considérable. Ce d’autant plus que ces derniers temps, l’on prédit l’indisponibilité des antirétroviraux dans les multiples centres techniques agréés disséminés à travers le triangle national », écrit le journal.

Aussi vrai que des Ong, une dizaine, regroupées le 02 octobre 2019 à Yaoundé, ont décidé de solliciter du gouvernement des financements domestiques alloués à la santé et en particulier à la lutte contre le vih/sida, la tuberculose et paludisme. Question d’accélérer la fin des trois pandémies.

La 6ème Conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre les trois fléaux sanitaires est une aubaine pour le Cameroun qui a réussi, quoi qu’on dise, à faire croître l’incidence au sida est la première cause mondiale de mortalité précoce chez les femmes âgées de 15 à 49 ans, à la tuberculose qui est une maladie infectieuse et très mortelle avec plus de 10 millions de nouveaux cas chaque année, et au paludisme qui demeure un tueur silencieux.

« Monsieur le président, la France doit être au rendez-vous dans la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme », exigent quelque 200 Ong, appelant à une augmentation de 450 millions d’euros par an de la contribution française, remerciant Emmanuel Macron pour l’organisation de la Conférence en question, les 09 et 10 octobre 2019 à Lyon. A sa création en 2001, personne ne pensait que ce fonds aboutirait à ce que plus de 60% des personnes vivant avec le vih dans le monde bénéficient d’une trithérapie, et que 5 millions de personnes atteintes de tuberculose soient mises sous traitement.

Pour l’Onu, la fin du sida et du paludisme est possible à l’horizon 2030, et la fin de la tuberculose peut suivre. La 6è Conférence de reconstitution des ressources a pour objectif de mobiliser donateurs et pays bénéficiaires, afin de recueillir au moins 14 milliards de dollars américains pour la prochaine période de financement du Fonds, de 2021 à 2023, et sauver 16 millions de vies au cours de ces trois prochaines années. Organisée tous les trois ans, cette conférence rassemble des représentants de gouvernements, de la société civile, du secteur privé et des communautés touchées par les trois pandémies.

 

Otric N.

 
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Pour la réalisation de ces microprojets, il faut débloquer environ 32 millions de Fcfa. Ils ont un potentiel de 31 emplois directs.

 

De retour de France où ils étaient, huit camerounais ont décidé de présenter des microprojets économiques au comité chargé de leur sélection. Ils ont présenté lesdits projets mercredi passé à l'occasion d'une cérémonie, organisée conjointement par l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) et l'Ambassade de France.

Il convient de préciser que l’OFII implanté au Cameroun depuis 2009, accompagne depuis ce temps, les camerounais qui ont vécu en France et qui souhaitent bénéficier d’une réinsertion professionnelle une fois de retour au pays. Depuis 2012, date de mise en œuvre de cet appui au Cameroun, 110 camerounais en ont bénéficié pour un montant cumulé de plus de 570 millions de F et un total de 215 emplois créés. Chaque année donc, l’OFII organise sa traditionnelle cérémonie au cours de laquelle, le comité qu’il a mis sur pied, reçoit les projets à soutenir. Le comité en question est   paritaire : franco-Camerounais.  Il est présidé par l'Ambassadeur de France. L'OFII travaille en partenariat avec les organismes camerounais publics et privés comme le Fonds national de l'Emploi, afin de fournir un soutien optimal aux projets.  

Ayant pris part à la cérémonie de mercredi, Christophe Guilhou, l’Ambassadeur de France au Cameroun prenant la parole a indiqué, qu’il y a trois modes d'accompagnement qui sont prévus dans cette perspective, dont une aide à la création d'entreprise allant jusqu'à 3,7 millions de F. Laquelle est versée directement au bénéficiaire qui présente un projet de création d'entreprises jugé viable.

En ce qui concerne l’édition 2019, les projets sélectionnés sont répartis dans les secteurs de la restauration, du commerce et de l'agriculture. Ils ont été sélectionnés sur la base d'une étude de faisabilité relative au caractère pérenne de l'activité.

 

Liliane N. 

 

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L'objectif de ces assises est de mutualiser les connaissances et les bonnes pratiques car « On est passé de grands faussaires à de vulgaires billets », selon l’office de lutte contre le faux monnayage. 

 

Marseille, l’épicentre de la fausse monnaie. Ou plutôt de la lutte contre la fausse monnaie. Si la deuxième ville de France a longtemps été réputée pour ses faussaires, au point qu’un pont s’appelle le « pont de la fausse monnaie », elle accueille pendant trois jours les délégations de 15 pays, dont ceux du Maghreb, la Turquie, le Liban, et majoritairement des pays européens, afin de lutter contre ce phénomène. Alain Bateau y participe en tant que chef adjoint de l’Office Central de la répression du faux monnayage (OCRFM). Il livre les dernières tendances à 20 Minutes

 

Quelles sont les dernières pratiques en matière de fausse monnaie en France ?

On fait face à la problématique de la movie money, c’est-à-dire les billets utilisés pour le cinéma. C’est une pratique que l’on connaissait mais qui s’est accentuée à partir du mois d’avril. On est passé de quelques centaines, à plusieurs milliers de billets achetés très facilement sur des sites comme Amazon pour moins de 10 euros pour une centaine de faux billets. Plus besoin d’aller sur le dark net, de payer en cryptomonnaie. Bien sur la qualité n’est pas la même, avant on tombait sur de grands faussaires, aujourd’hui on a affaire à de vulgaires billets.

 

Est-ce un phénomène qui vous inquiète ?

La movie money est en pleine expansion, elle représente 60 % de la fausse monnaie qui circule en France, ce qui est très important. La France est le pays le plus touché. Le problème, c’est que cette movie money, qui est loin d’être de bonne qualité, est principalement écoulée dans des fast-foods, dans des commerces de proximité, là où il y a un débit en flux tendu. Les commerçants ne font pas attention, et ce sont les convoyeurs de fonds qui nous font remonter ce genre de problème.

 

Et concernant la législation ?

Elle varie énormément d’un pays à un autre. Par exemple, il est légal en France de se balader avec de la movie money, comme il est légal de s’en fournir. Ce qui n’est pas forcément le cas dans les autres pays européens. Et le temps que la législation s’adapte aux pratiques, les faussaires se seront eux-mêmes réadaptés à la nouvelle législation. Mais nous essayons de faire en sorte que les plateformes comme Amazon retirent la movie money de leurs produits.

 

Comment informer les petits commerçants, les premières victimes, de ces dernières pratiques ?

Ce travail d’information est indispensable. Europol lance régulièrement des alertes, ainsi que la banque centrale européenne. La banque de France dispense des formations sur cette problématique également. Ceci est d’autant plus important que les petits commerçants sont les premières victimes de la fausse monnaie. A partir du moment où elle est repérée par les convoyeurs de fonds, elle est perdue. Ils ne sont pas crédités, à moins d’avoir souscrit une assurance, ce qui est rarement le cas.

 

Où en sont les pratiques plus traditionnelles ?

Les régions de France les plus touchées sont l’Ile de France, la région Paca et dans une moindre mesure la région lyonnaise. Ceci s’explique du fait que la majorité des faux billets en circulation en France sont fabriqués dans la région de Naples, en Italie. En France, nous démantelons de temps en temps des petites officines tenues par un seul individu. Alors qu’en Italie, les réseaux sont bien plus importants et de mèches avec la mafia locale. De manière générale, nous constatons une baisse de la fausse monnaie depuis deux ans, après une forte hausse en 2015. Mais nous ne savons pas s’il s’agit de tendance, ou d’épisodes.

 

Est-ce que la banque centrale européenne réfléchit à des nouveaux moyens de sécurité ?

La BCE vient de lancer sa deuxième gamme d’Euros, avec une sécurité différente. Par exemple avec la déesse Europa. Ce pour quoi les faussaires ont le plus de mal, ce sont les chiffres avec l’encre émeraude qui donne un effet dynamique. Il s’agit d’une encre qui n’est pas commercialisée. Mais même avec n’importe quelles évolutions, les faussaires s’adaptent toujours très vite, et ont bien souvent un coup d’avance.

 

Quelle est la part de la fausse monnaie dans l’économie ?

La fausse monnaie représente une somme bien inférieure à celle du piratage bancaire. L’euro est très bien protégé comparé au dollar notamment. La part de la fausse monnaie dans l’économie réelle est vraiment très faible.

 

N.R.M

 
 
 
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Le Président de la République, Paul BIYA, a reçu au Palais de l’Unité, les lettres de créance de l’Ambassadeur de la République Française, Christophe Guilhou ce mercredi 24 septembre 2019.

 

Le Président de la République du Cameroun, Paul Biya  a reçu  ce mercredi 24 septembre 2019 au Palais de l’Unité à Yaoundé,  les lettres de créance du   nouvel Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de France au Cameroun,  Christophe Guilhou. Conseiller des affaires étrangères hors classe,   Christophe Guilhou est un  diplômé de l’Institut d’études politiques et titulaire des diplômes supérieurs de l’Institut des Langues et Civilisations orientales (arabe et swahili) rapporte le site de la Présidence.

Le diplomate français est un polyglotte, qui s’exprime couramment en français et en anglais, en espagnol, en arabe et en swahili, une langue de l’Afrique orientale. Avant son arrivée au Cameroun, il était Ambassadeur à Djibouti. Son premier contact avec le Président Paul BIYA lui a permis de prendre le pouls de sa mission au Cameroun. Le nouvel Ambassadeur  devra apporter sa contribution au renforcement des relations de coopération qui existent entre Yaoundé et Paris.

En effet, le nouvel ambassadeur de France au Cameroun, est le premier des  trois nouveaux diplomates que le Président Camerounais a accrédité  ce jour.  Le Président de la République a également reçu les ambassadeurs du  Royaume d’Arabie Saoudite, Abdalelah Mohammed A. Alsheaiby et  du Haut-commissaire de l’Inde,  Rakesh Malhotra.  Le nouveau diplomate  du Royaume d’Arabie Saoudite,  est un  diplômé de l’université Roi Saoud et de  l’Institut des études diplomatiques du ministère des Affaires étrangères de son pays. La coopération entre Yaoundé et Ryad est ancienne. Elle est fondée selon la présidence sur des liens culturels et économiques solides. L’Arabie Saoudite a financé plusieurs infrastructures dans les domaines de l’énergie et des transports au Cameroun. Elle a également financé la construction des mosquées, notamment à Yaoundé,  à Garoua et à Maroua.

Le nouveau Haut-commissaire de l’Inde au Cameroun,  Rakesh Malhotra, qui a clôturé  la cérémonie,  est le tout premier Haut-commissaire de l’Inde au Cameroun avec résidence à Yaoundé. Jusque-là, les diplomates indiens accrédités au Cameroun  avaient résidence à Abuja au Nigeria. L’ouverture d’un Haut-commissariat de l’inde à Yaoundé, explique la présidence,  traduit la volonté des autorités de New Delhi à  renforcer la   coopération avec le Cameroun, surtout au plan économique. Jusqu’ici, cette coopération se limitait au financement des projets agricoles et à la formation dans les domaines de pointe.

Diplômé en économie, Rakesh Malhotra, était avant sa nomination au Cameroun, Consul général de l’Inde à Melbourne en Australie. Il lui revient désormais la mission d’impulser une nouvelle dynamique à la coopération entre le Cameroun et l’Inde, comme l’a indiqué le Ministre d’Etat indien des Affaires étrangères et des Affaires parlementaires lors de sa récente visite à Yaoundé.

 

Marie MGUE 

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01