Le Dr Erik Essousse Directeur des élections a précisé que l’organe dont il a la charge, s’occupera de l’organisation matérielle de ce scrutin partiel.
Le Conseil constitutionnel a décidé le 26 février 2020, d’annuler les élections législatives dans 11 circonscriptions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso). Le Conseil a pris cette décision, à la suite du recours qui a été introduit dans sa juridiction par le Social democratic front. Approché donc, par Cameroon tribune le quotidien gouvernemental, le Dr Erik Essousse a indiqué en gros, qu’il n’y aura pas grand chose à changer, pour ce scrutin partiel qui doit être organisé entre 20 et 40 jours.
« Les dispositions prises à notre niveau sont pratiquement les mêmes. A savoir que Elections Cameroon est chargé de l'organisation matérielle des élections. En tant que tel, nous allons reprendre cette organisation pour ces circonscriptions bien précises puisque la continuation du double scrutin ne concerne cette fois-ci que les législatives. Et comme ce seront les mêmes acteurs, notamment, les mêmes partis politiques et les mêmes électeurs, nous n'ajouterons pratiquement rien au dispositif déjà en place », a-t-il déclaré.
Dans le recours que le Sdf a introduit au Conseil constitutionnel, le parti du Chairman Ni John Fru Ndi a reproché à Elections cameroon (Elecam), le fait d’avoir délocalisé et regroupé les bureaux de vote dans des zones inconnues des électeurs. Selon le Sdf, cela a empêché certains électeurs d’accomplir leur devoir civique.
Sur ce point Elecam apportera des changements. C’est ce qu’a laissé entendre le Dr Erik Essousse qui a tenu à donner la raison pour laquelle, les bureaux de vote ont été délocalisés. «Il faut d'emblée noter que ces mesures ont été prises pour des raisons de sécurité. L'objectif visé était la protection des électeurs. Maintenant que cela pose problème, nous allons rapprocher les centres de vote des électeurs et surtout, les multiplier pour permettre leur rapprochement, comme le prévoit la loi», a expliqué le Directeur des élections.
Liliane N.