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La publication tant attendue des listes des candidats à ces élections va se dérouler au siège d’Elections Cameroon.

 

C’est ce lundi 09 décembre 2019 que les partis politiques qui ont choisi de prendre part aux prochaines élections législatives et municipales, sauront si leurs listes ont été retenues. Elections Cameroon (Elecam) va mettre fin au suspense, en rendant publiques lesdites listes. Elles ont été déposées à Elecam et dans ses démembrements territoriaux du moment de la convocation du corps électoral au 25 novembre 2019. Après cette phase de dépôt de dossiers, les structures de terrain d'Elecam ont pris plus de cinq jours à compter du jour de la présentation des candidatures pour transmettre les documents à la Direction générale des élections. Le 29 novembre 2019, les membres du Conseil électoral ont commencé à examiner les documents de candidature et aujourd'hui, les résultats de leur travail seront rendus publics.

La cérémonie qui va se tenir ce jour est cruciale non seulement dans le processus électoral, mais aussi pour les partis politiques. En ce qui concerne les formations politiques, elles vont pouvoir mettre au point des stratégies de campagne et de dépôt de pétitions en cas de contestation de la décision du Conseil Electoral d'Elecam. Des observateurs politiques passionnés disposeront également de statistiques sur les différentes localités et les partis candidats aux élections.

Il faut dire que la phase actuelle du processus électoral est conforme à l'article 126 du Code électoral. Pour ce qui est des élections législatives,  cet article dispose que, « dans un délai d'au moins 60 jours à compter de la date du scrutin, le Conseil électoral établit et publie la liste. Il communique immédiatement au Conseil constitutionnel cette liste de candidats ».  La même procédure s'applique aux élections des conseillers municipaux. La différence entre les deux élections se situe au niveau des institutions compétentes en cas de litige.

Pour les élections des Députés de l'Assemblée nationale, les pétitions sont soit pour le rejet, soit pour l'acceptation des listes déposées au Conseil constitutionnel. En revanche, pour les élections des conseillers municipaux, l’article 189, paragraphe 1, du Code électoral dispose que « la décision d’accepter ou de rejeter une liste de candidats peut être contestée devant le tribunal administratif compétent par un candidat, le représentant du liste concernée, ou toute autre liste ou par un électeur dont le nom figure sur le registre électoral du conseil concerné ».

Lire aussi : Listes des partis politiques retenus pour participer élections législatives de février 2019

 

Liliane N.

 

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Elections Cameroon vient de publier un communiqué pour attirer l’attention des responsables politiques et des candidats des prochaines législatives et municipales.

 

Dans l’après-midi du jeudi 5 décembre 2019, le Dr Erik Essousse a rendu public un communiqué dans lequel il fait part à l’opinion nationale, des arnaques qui se construisent autour des élections législatives et municipales de 2020. «Le Directeur général des élections a l’honneur d’informer le public, que des individus manifestement mal intentionnés, demandent de l’argent aux responsables politiques et aux candidats, pour faire valider leurs dossiers de candidature à Elections Cameroon, en vue de participer au double scrutin législatif et municipal du 09 février 2020», peut-on lire dans le communiqué d’Elections cameroon (Elecam) signé par le Dr Erik Essousse.  

En mettant en garde les candidats et toute autre personne, le Dr Erik Essousse demande de dénoncer les auteurs de ces arnaques. « Le Directeur général des élections rappelle qu’Elections Cameroon n’est ni de près ni de loin associé à cette démarche malveillante, et demande à toutes personnes approchées dans ce sens, de dénoncer ces arnaqueurs auprès des autorités compétentes », peut-on lire dans le communiqué d’Elecam.

A titre de rappel, le délai de dépôt des dossiers de candidature pour les élections législatives et municipales était fixé au 25 novembre 2019. Rendu à ce jour, lesdits dépôts ont été transférés au Conseil constitutionnel pour examen. Avant la date du 25 novembre susmentionnée, les partis politiques étaient occupés par le choix de leurs représentants à ces élections. La phase des investitures a été assez mouvementée. Le choix des candidats n’a toujours pas réjoui les militants et les dirigeants des partis politiques.

Il y a des formations comme l’Union des populations du Cameroun qui ont déposé deux listes et attend de connaître quel sera leur sort.

 

Liliane N.  

 

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Ce collectif affirme que le peuple doit prendre ses responsabilités.

 

C’est un collectif auquel appartient le Cameroon people’s party (Cpp) d’Edith Kah Walla. Il est composé de certains partis politiques de l’opposition, des acteurs de la société civile et des Organisations non gouvernementales (Ong) comme Un monde avenir. Ledit collectif appelle le peuple à descendre dans la rue. Il s’est donné un slogan lors de sa réunion qui s’est déroulée à Douala vendredi dernier. Ce slogan est «non aux mauvaises élections et oui pour une transition politique «. 

Frank Essi le Secrétaire général du Cpp face à la presse a indiqué ce que le collectif prévoyait de faire. «Tous de noir vêtus, et avec le drapeau de la république, nous allons descendre dans la rue pour manifester notre volonté pour l’avènement d’une transition politique au Cameroun ; et si on nous arrête, ne venez pas pleurer parce que nous aurons fait notre devoir de citoyen en vous interpellant sur ce qu’est votre responsabilité, celle de revendiquer votre souveraineté, votre pouvoir », a-t-il déclaré.

Le collectif qui se fait appeler “Front citoyen” indique qu’il n’est pas possible et recommandé de tenir des élections en ce moment. Il faut commencer par résoudre les problèmes actuels du pays. Ces problèmes sont entre autres la crise anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’insécurité à l’Extrême-Nord, la révision du Code électoral, Elecam et le Conseil constitutionnel.

Le collectif indique qu’il faut procéder à une transition politique. Face à la presse, il a donné des raisons du bien-fondé de ladite transition. « Elle permet de mettre fin à ce régime et l’ouverture d’un vrai dialogue national ; elle permet aux Camerounais de traiter les problèmes profonds qui divisent (héritage colonial, tribalisme, question électoral, etc) ; elle permet de refonder la Nation camerounaise sur des bases saines telles qu’une nouvelle forme de l’Etat, un nouveau système électoral, une meilleure répartition des richesses en faveur des couches défavorisées ; elle permet d’avoir des dirigeants légitimes qui rendront d’abord compte au peuple camerounais ».

 

Liliane N.

 
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Quelques heures après le point de presse donné conjointement par les ministres de la communication et celui de l’administration territoriale, le Président du PCRN a choisi de répondre aux allégations des représentants du gouvernement.

 

« Circulez, il n’y a rien à voir » fait savoir Cabral Libii aux membres du gouvernement. Ceux-ci, dans une sortie devant la presse ont choisi de fustiger la surenchère politique de certains partis. Notamment, l’annonce de boycott des élections par le MRC, la demande d’un supplément de 15 jours par le PCRN et la menace de boycott formulée par le SDF au cas où la crise dans les régions anglophones perdurerait.

Selon Cabral Libii, il est incompréhensible que des ministres de la république viennent se donner en spectacle pour répondre à des questions qui ne leur ont pas été posées ? « Je pense qu’il y a de nombreux dossiers sur lesquels les camerounais vous attendent » fait remarquer le Président du PCRN. Pour lui, il est inadmissible qu’un organe qui se veut indépendant du gouvernement connaisse une telle intrusion dans ses activités par des membres du gouvernement qui n’ont rien à voir avec le niveau du processus en cours.

Cabral Libii s’étonne et attire l’attention de l’opinion publique « je crois que votre but est de démontrer aux yeux du monde entier qu’Elecam vous est inféodé. Eh bien c’est réussi. 

Lire aussi : Elections législatives et municipales de février 2020 et surenchère de certaines formations politiques : La position du gouvernement est claire

Maintenant, tout le monde sait qu’Elecam c’est vous et vous c’est Elecam ». Pourtant, d’après le patron politique du PCRN le Conseil Electoral d’Elecam et la Direction Général des Elections ont fait jusqu’ici un travail acceptable sur le terrain. Félicitant les efforts des responsables de ces deux départements en charge de la gestion des élections au Cameroun. Cabral Libii dit « je félicite le Dr Eric ESSOUSSE et le Président du Conseil Electoral pour les améliorations considérables dans le processus d’inscription sur les listes électorales. Ce n’est pas encore impeccable mais c’est déjà satisfaisant ». C’est fort de cette réalité que le patron du PCRN se désole de l’attitude des ministres de la communication et de l’administration territoriale.

Pour terminer son propos, Cabral réaffirme que le Conseil Electoral est le seul arbitre de sa requête et que le parti se réserve le droit de décider de la conduite à tenir au cas où il n’était pas donné suite à leur requête de prorogation de 15 jours. Question de permettre aux candidats du PCRN de constituer leurs dossiers. Affaire à suivre.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau (MPCN) de Paul Eric Kingué, dans un communiqué, exige au Conseil Electoral d’Elecam de proroger de 15 jours le délai de constitution et de dépôt des dossiers de ses candidats. Une requête plus insolite que réaliste.

 

« Le MPCN exige qu’un délai de 15 jours supplémentaires, soit accordé pour permettre à tous les partis d’opposition en général et au MPCN en particulier, de mieux apprêter leurs dossiers de candidature. » une exigence qui est consécutive à celle posée par le président du PCRN Cabral Libii. Une exigence dont les demandeurs savent très bien qu’elle n’aura aucune suite auprès du Conseil électoral d’Elecam. Pour des raisons qu’ils connaissent pertinemment.

Qu’est ce qui pourrait expliquer cette attitude de naïveté politique ?

De toute évidence, il est clair que l’essentiel de ces partis politiques calquent leur agenda sur celle du MRC. Et dans cet ordre d’idée, ne sachant pas quelle sera la réaction du pouvoir en place à la suite de l’annonce du boycott des élections par le parti de Maurice Kamto, ils choisissent de rester entre deux fauteuils, en jouant la carte du dilatoire.

L’autre raison est la venue au Cameroun il y a quelques jours des patrons de trois organisations internationales importantes : l’organisation internationale de la francophonie (OIF), le Commonwealth et l’Union Africaine. Considérant que ce sont les trois principales organisations qui légitiment très souvent les élections camerounaises auprès de la communauté internationale. Cette présence de ces tris institutions au Cameroun au même moment n’augure pas des lendemains meilleurs pour la tenue des prochaines élections. On peut donc croire que les acteurs politiques qui jouent à ce jeu de dilatoire et de revendications dont ils savent très bien qu’il n’en sortira rien, créent juste des paravents pour que le moment venu, ils gardent une certaine légitimité auprès de leurs électeurs.

Par ailleurs, les raisons avancées par le MPCN sont d’une légèreté déconcertante. « Le MPCN qui a investi des candidats entend profiter e ce délai, pour élargir sa sphère d’investiture pour une meilleure participation de ses candidats aux futures élections ». Des déclarations qui se suivent de menaces claires « le MPCN et son président national Paul Eric Kingue interpellent la communauté internationale à veiller au respect par le gouvernement des conditions optimales pour un bon déroulement du scrutin, faute de quoi il se retirerait de ces compétitions annoncées. » Une véritable fuite en avant.

 

Stéphane NZESSEU

 

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En annonçant au cours d’une conférence de presse qu’il émet des réserves à sa participation aux élections municipales et législatives de février prochain, le Président du PCRN a révélé son choix à peine voilé de suivre le MRC dans sa posture de boycott.

 

Cabral Libii n’est pas un néophyte en politique. Arrivé troisième au cours de la dernière élection présidentielle, il est parfaitement au fait des réalités politiques camerounaises. Notamment, à travers ses instruments comme le code électoral dont le contenu est critiqué depuis mathusalem par plusieurs partis d’opposition, une question qu’il a toujours évitée jusqu’ici. Pour lui, il était hors de question de parler du code électoral tant qu’on n’est pas à l’Assemblée Nationale. Il était question de parvenir à la maison de verre et de changer les choses en y étant présent.

Aujourd’hui on se rend finalement compte que les positions qu’il a souvent critiquées hier, c’est-à-dire le boycott du fait de l’inégalité dans le jeu politique du fait des instruments électoraux, l’ont rattrapé à ce jour.

Dans sa communication, le Président Cabral dit avoir demandé au Conseil Electoral d’Elecam de lui donner 15 jours supplémentaires pour constituer ses dossiers de candidatures. Ne serait-ce pas faire preuve de naïveté politique que de croire que le Conseil Electoral donnera suite à une telle requête dans le contexte politique actuel ? ce d’autant plus qu’il n’existe aucune disposition juridique dans le code électoral qui permette une telle extension.

Cabral Libii semble subitement ouvrir les yeux sur une réalité qui pourtant existait bien avant l’élection présidentielle. Lui qui a régulièrement fustigé les mouvements de contestation organisés par le MRC, semble lui aussi rejoindre le rang de la fronde. Il se prépare à boycotter la prochaine élection. D'autres critiques qu’on fait à son endroit, c’est qu’il serait, comme toute l’opposition d’ailleurs, dans la mauvaise foi. Car ne pouvant pas constituer des listes dans plusieurs circonscriptions, ces partis choisissent la tentative de blocus du processus de l’élection. Pour d’autres, le PCRN n’a pas d’élu sur le territoire. De ce fait, il est difficile d’apprécier son implantation sur le terrain politique camerounais.

Les partis politiques concourent à l'expression du suffrage et donc par là il n'y a ni obligation ni contrainte... Le concours est libre pour qui veut participer. Le déficit de sincérité des candidats de l'opposition et notamment du PCRN qui se sont présentés devant l'administration parfois avec des documents non conformes. La loi étant générale et impersonnelle, un parti politique ne saurait donner des menaces sous forme d’ultimatum à un organe indépendant de gestion des scrutins. Il est prévu un contentieux préélectoral où le juge de l'élection peut ordonner l'analyse des dossiers recalés de manière exceptionnelle si les raisons sont fondées. Ce serait peut – être la voie à emprunter par le PCRN.

Sinon, il faut prendre le courage de dire ouvertement qu’il ne participera pas à ces élections à venir.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le ministre de l’Administration territoriale rappelle que autorités administrative ont l’obligation d’encadrer les meetings politiques, pour éviter tout débordement. 

 

En marge de la deuxième conférence semestrielle des Gouverneurs des régions, Paul Atanga Nji a tenu à clarifier le rôle des autorités administratives concernant les manifestations publiques. “Les autorités administratives ne sont pas là pour empêcher les manifestations. Mais elles ont l’obligation d’encadrer ces meetings politiques, pour éviter tout débordement”, a-t-il déclaré dans une interview accordée à nos confrères de Cameroon Tribune. 

Le ministre a tenu à rassurer les partis politiques sur la crédibilité des élections au Cameroun: “Nous avons également attiré l’attention des partis politiques, surtout au regard de ce qui s’est passé au lendemain du scrutin présidentiel d’octobre 2018. Nous rappelons d’Elecam est chargée de l’organisation matérielle, c’est un organe indépendant et nous assurons l’encadrement. Il n’y a donc pas de questions à se poser sur la crédibilité du système électoral au Cameroun. C’est un processus crédible, au regard de tout ce qui s’est passé. Nous devons faire confiance à Elecam”. 

Aux politiciens véreux, qui en pareille circonstance brillent dans la provocation, la surenchère, qui veulent défier l’autorité de l’Etat, “qu’ils sachent qu’ils vont croiser le fer en face. Il faut que ce soit clair. Nous sommes là pour protéger les personnes et leurs biens. Nous devons veiller à la préservation des acquis de paix, de stabilité, d’unité nationale et de vivre ensemble”, a dit Paul Atanga Nji. 

Pour lui, “si les partis politiques mènent leurs activités avec responsabilité, il n’y aura pas de problème avec les autorités administratives. Ils doivent avoir un comportement responsable. Les leaders doivent encadrer leurs militants, afin que nous ayons des élections harmonieuses. Car, en cas de dérapages, les autorités administratives prendront des mesures draconiennes pour neutraliser les fauteurs de troubles”.

Dans ce cadre des consultations électorales, le ministre de l’Administration territoriale a également attiré l’attention des hommes politiques sur le respect des lois de la République, durant cette période. “Vous savez que pendant la campagne électorale, les partis politiques doivent tenir des meetings, ou des manifestations publiques. Mais nous leur disons que toutes ces activités sont encadrées par des lois qui doivent être respectées par tous. Si par exemple, un parti politique veut aller tenir un meeting à la gare routière ou dans un marché, l’autorité administrative peut à juste titre s’interroger sur les possibles débordements dans ces lieux publics. Si le parti politique ne peut pas présenter des garanties dans ce sens, l’autorité administrative est en droit de vous demander de délocaliser votre manifestation, pour un endroit plus sécurisé. C’est ça le sens de la responsabilité”.

 

N.O
 
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Le Président de l’Union pour la Fraternité et le Prospérité (UFP), le Dr Olivier Bilé pointe un doigt accusateur sur le procureur de la République près des tribunaux d’Abong Mbang. Ce dernier s’est illustré par une série de comportements qui sont contraires à la pratique de la démocratie en obstruant consciemment le processus de constitutions des listes UFP de la circonscription.

 

D’après le Président de l’UFP, tout se passe le lundi, date limite de dépôt des dossiers de candidatures auprès des instances d’Elecam. En date du 25 novembre 2019, le procureur d’Abong-Mbang, en présence de plusieurs de ses collaborateurs, oriente Mr Olivier Bilé en personne vers le greffier de service pour l’introduction des dossiers de Bulletin N°3 et certificat de nationalité. Il est environ 21 heures. « Dès notre première rencontre dans son bureau autour de 19 heures, ce dernier avait déjà manifesté une bruyante hostilité à l’endroit de mes collaborateurs et de moi-même. En ignorant sans doute les réalités complexes du terrain politique, il nous reproche avec véhémence de venir solliciter des services à une heure aussi tardive, alors même que des instructions issues de la hiérarchie prescrivaient la disponibilité des services publics jusque 24 heures. » Précise Olivier Bilé.

Une manœuvre inacceptable de ralentissement du traitement des pièces des candidats de ce parti concernant les Législatives est entreprise afin de prétexter une éventuelle arrivée en retard. Présentes dans les bureaux du palais de justice depuis 18h pour les dossiers des Municipales, les équipes de l’UFP  introduisent le dossier Législatives autour de 21 heures. La précision en vaut la peine. Ceci après beaucoup d’insistance du Président du parti. « Lorsque, à l’exclusion de notre fait, minuit arrive, le procureur estime que le temps est forclos. Il renvoie mon équipe avec la même arrogance, déclarant « qu’il va voir comment un parti politique de l’opposition sera en compétition à Abong-Mbang. Que cela n’aura jamais lieu tant qu’il y est procureur ».

Je souligne que toutes les autres administrations de l’Etat sollicitées se sont montrées parfaitement courtoises et disponibles. En raison de nos diverses contraintes de terrain, elles nous ont pratiquement toutes servis après 18 heures. D’abord celle des impôts qui nous reçoit autour de 20 heures ; celle de la justice qui nous reçoit autour de 21 heures pour les dossiers Législatives et attend minuit  pour nous renvoyer sans même nous remettre les documents que le procureur a refusé obstinément de signer, celle de la sécurité avec le commissaire spécial qui nous reçoit pour légalisation des signatures vers 23 heures. Les documents de toutes ces administrations essentielles figurent bel et bien dans notre dossier déposé ELECAM. » Nous rapporte le patron du parti. Ils apprendront ce mercredi matin en retournant auprès du procureur récupérer les dossiers non signés, ils sont surpris par la réponse de l’homme de droit qui leur fait savoir que ces pièces ont tout simplement disparu. Un véritable calvaire.

Le Dr Olivier Bilé vient d’écrire une lettre au directeur d’Elecam pour décrier cet état des choses.

 

Stéphane NZESSEU

 

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Le Directeur général des élections affirme qu’il pourrait s’agir des cas marginaux.

 

Dans une interview accordée au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, Erik Essousse n’a pas caché son étonnement sur des affirmations faisant état des documents qui n’ont pas été signés, du fait de l’absence de certaines autorités administratives. « Je suis plutôt surpris qu’on dise qu’il y ait des candidats qui n’ont pas pu faire signer leurs documents. Les autorités administratives sont disponibles partout pour le faire. Peut-être s’agit-il de cas marginaux », a-t-il déclaré.

Appelé à répondre à la question de savoir si Elections Cameroon peut intervenir dans le cas où un dossier de candidature sera incomplet du fait d’un document qui n’a pas été signé, le Directeur général des élections se veut plutôt ferme. Elecam n’a rien à faire dans cas de figure. « Au niveau d’Elecam, nous ne jugeons pas au niveau du dépôt des dossiers si c’est complet ou pas. Nous recevons le dossier, nous enregistrons et transmettons au Conseil constitutionnel. C’est à eux de juger de la qualité du dossier », a-t-il déclaré.

A titre de rappel, la semaine dernière l’actualité a été marquée par certains mouvements des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Ceux-ci affirmaient que des sous-préfets refusaient de signer leurs documents. Pourtant ils avaient besoin d’avoir des dossiers complets pour les déposer à Elecam. Alain Fogue Tedom le trésorier du parti de Maurice Kamto et d’autres militants avaient décidé de bloquer l’entrée de la Sous-préfecture de Yaoundé 3.

« Les différents candidats doivent faire signer un certificat de domicile. Nos candidats viennent à la Sous-préfecture de Yaoundé 3 depuis une semaine. Monsieur le Sous-préfet, de manière grossière, discrimine ses signatures. Il donne joyeusement les signatures, aux candidats du Rdpc et refusent de signer les dossiers des candidats du Mrc. Cela fait plus d’une semaine que les camarades traînent ici. Nous sommes à quelques heures de la clôture des listes à Elecam. Nous sommes arrivés ce matin, appelés par nos camarades qui ne savent plus à quel saint se vouer… », avait-il déclaré.

 

Liliane N.

 

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Lundi 25 novembre 2019 au cours de la conférence annuelle des gouverneurs, le Ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, a mis en garde ceux qu’il qualifie d’« hommes politiques spécialistes des excès verbaux », en cette période préélectorale. 

 

Le patron de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji n’a pas dérogé à sa tradition, celle de faire prévaloir la fermeté de son ton. Il a passé un message s’inscrivant dans la dynamique des prochaines élections législatives et municipales. Ce message qui sonne comme un appel adressé aux hommes politiques. Le membre du Gouvernement fait savoir à ceux-ci, que l’Administration sera prête à répondre au moindre dérapage verbal. Selon ses déclarations à propos, « les hommes politiques spécialistes des excès verbaux, de la manipulation, de la provocation et de la défiance de l’autorité de l’Etat doivent savoir qu’ils croiseront le fer en face, au moindre dérapage ».

S’agissant des manifestations publiques

Bien avant même cette conférence annuelle des gouverneurs, Atanga Nji présidant la réunion d’évaluation sécuritaire dans la ville de Douala, le 15 novembre 2019, avait déjà attiré l’attention des leaders des partis politiques sur le sujet. Le Ministre, avait rappelé fort opportunément son souhait de voir ces hommes politiques respecter les lois qui encadrent les manifestations publiques au Cameroun.

« Les manifestations publiques et autres meetings sont régis par des lois. Et les partis politiques doivent respecter ces lois (…). Nous allons bientôt entrer dans une compétition électorale. Il faut que les lois soient respectées (…). Nous sollicitons des responsables des partis politiques, un comportement responsable pendant la campagne (…). Il y en a qui veulent tenir des meetings pour faire de la surenchère, provoquer, inciter à la haine et à la rébellion », a martelé Paul Atanga Nji.

A propos d’Elecam

Paul Atanga Nji reste fidèle à ce qu’il avait dit au cours de la réunion d’évaluation sécuritaire dans la ville de Douala.  En rappel, il avait demandé un accompagnement d’Elections cameroon (Elecam) au cours des élections législatives et municipales de 2020. Il a d’ailleurs tenu de préciser, « s’agissant du double scrutin de 2020, vous veillerez messieurs les gouverneurs à ce que Elections Cameroon, Elecam, organe indépendant chargé de l’organisation matérielle et logistique des élections, tout l’accompagnement et surtout de l’encadrement sécuritaire ». 

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01